OVH Cloud OVH Cloud

pyrénées

115 réponses
Avatar
jean-daniel dodin
Dimanche j'ai fait quelques images dans les Pyrénées - rien
d'extraordinaire:

http://dodin.org/photo/20051030/index.html

je n'ai guère de moyens de calibrer mon écran. J'aurais donc
besoin que vous me disiez si vous trouvez le bas des images
trop noir (ou pas).

j'ai retouché une des images verticales (celle noté "-2")
pour éclaircir la partie noire. Peut-être trop? certainement
trop si les autres sont ok :-)

merci de me donner votre avis.

jdd

--
pour m'écrire, aller sur:
http://www.dodin.net

5 réponses

8 9 10 11 12
Avatar
JMGB
pehache grmpf wrote:

Oui, bien sûr... le profil de chaque périph ne dépend pas des autres
périphs, évidemment!
Sinon, ça ne servirait à rien.



Alors pourquoi changes-tu de profil écran quand tu changes de destination
d'impression ? Si le profil écran ne dépend pas des autres périphériques,
tu devrais *toujours* utiliser le même. Il y a comme une contradiction, non
?


Non, non, non... si mon même profil (écran) dépendait de mon imprimante
HP (par exemple) et aussi de la Lino de mon imprimeur, je n'aurais en
effet pas besoin d'en changer selon tel ou tel type d'impression.

Mais justement, ça n'existe pas, un tel profil universel. Ton écran ne
peux pas afficher, en même temps (avec le même profil), un espace RVB et
CMJN, donc t'es obligé d'en changer.
T'es obligé -donc- d'utiliser un profil par type d'espace (et
pratiquement par type d'impression, car il y a aussi la notion d'encres
et de papiers qui vont entrer en ligne de compte).

Pour être très précis: si tu affiches sur ton écran un espace RVB (que
ce soit sRGB ou RGB 98, peu importe) tu auras évidemment bien plus de
couleurs disponibles qu'en CMJN. Si tu fais donc tes retouches
colorimétriques en RGB, tu seras complètement faux dans l'espace CMJN.
Et quand tu imprimeras ton image en CMJN, tu pourras commencer à
t'arracher les cheveux devant la grosse déception qui te guette.

C'est pourquoi il *faut* travailler en espace CMJN dès que possible, sur
son écran, si tu fais ce genre d'impression évidemment.

Et comme il n'existe pas de profil universel qui puisse aussi bien
afficher un espace RGB que CMJN, te voilà donc *obligé* de choisir un
profil adpaté sur ton écran, qui réflètera au mieux l'espace final de
ton travail.

Ok?



T'es en train de me dire qu'une *même* image sera nickel sur l'écran
(du graphiste), sur le Web, en quadri sur du couché-brillant, sur du
mat non couché, en sérigraphie et aussi en héliogravure???
Pour ne citer que cela?
Tout ça sans intervention, pour chaque type d'impression/affichage de
l'opérateur??? Sans aucun changement colorimétrique? sans aucune
variation de la génération du point noir? de la densité des encres??
etc...



N'étant pas d'essence divine, le système de gestion des couleurs ne peut
faire de miracle: il est évident que les couleurs présentes dans le fichier
mais non reproductibles par le système d'impression (couleurs hors gamut) ne
pourront pas être imprimées quoi que l'on fasse. Par contre, connaissant le
gamut du système d'impression (en pratique le profil ICC du système
d'impression, sachant que le terme "système d'impression" regroupe en fait
le matériel, le papier, les encres... Si on change le papier, il faut un
profil différent), le module de gestion des couleurs essaie de convertir de
manière optimum les couleurs du fichier pour que le résultat imprimé soit
*perceptuellement* le plus fidèle possible (par exemple minimisation des
dérives de teintes, respect des dégradés, etc...). Les problèmes de densité,
point noir, etc.. sont également gérés automatiquement par le module de
gestion des couleurs.


Et ça, ça existe donc?
Un truc aussi fort que ça, existe, et je n'en savais rien??!

Alors, tu dis toi-même, juste ci-dessus, que quand on change de papier,
faut changer de profil!

En effet, oui... et donc, c'est bien toi qui le fait, ça.
Pas le système dit "intelligent".

Comme c'est pareil pour les encres aussi, ça fait donc 2 cas,
*extrêmement fréquents en production*, où l'opérateur change lui même
ses profils.
D'accord, non?

Et que dis-je faire, depuis le début de ce fil, exactement, stp?



Moi je n'ai pas besoin de connaître ni le périph de sortie ni son
profil pour préparer le document.


Ha ouais... donc, t'as un périph d'impression qui possède son propre
espace colorimétrique, qui ne dépend en rien des autres périphs, mais
toi, à 10000 km de là, sur ton écran RVB, tu t'en fous, tu prépares
ton image comme tu veux, et t'es sûr que cette image sera imprimée
parfaitement à l'identique de ce qui s'affiche sur ton écran, c'est ça
que tu es en train de me dire?

J'aimerais vraiment bien voir ça alors!!!



Parfaitement identique est possible si le périph de sortie a un gamut au
moins aussi large que celui de mon espace de travail. En pratique c'est rare
(moi je n'ai jamais rien sorti sur un tel périphérique), et le "parfaitement
identique" se transforme plutôt en "perceptuellement fidèle".


Donc, désolé, mais dire
Moi je n'ai pas besoin de connaître ni le périph de sortie ni son
profil pour préparer le document.
n'est pas juste.




Et en tous cas... moi, j'ai besoin de connaître le périph de sortie pour
préparer mes docs.


Si tu n'as pas préparé ton image (sur ton écran) en fonction de
l'espace colorimétrique du périph (qui est donc bien différent de
celui de ton écran, comme nous en sommes d'accord ici) tu es quasi
sûr d'avoir des écarts.
Comment fais-tu alors, stp?



Moi je ne fais rien, justement. C'est le module de gestion des couleurs qui
fait tout.


Trop fort ce module décidément... ;>


--
Le génie fait ce qu'il doit.
Le talent fait ce qu'il peut.
*Virer les minuscules pour me répondre*



Avatar
JMGB
Jean-Claude Ghislain wrote:


Ha ouais... donc, t'as un périph d'impression qui possède son propre
espace colorimétrique, qui ne dépend en rien des autres périphs, mais
toi, à 10000 km de là, sur ton écran RVB, tu t'en fous, tu prépares
ton image comme tu veux, et t'es sûr que cette image sera imprimée
parfaitement à l'identique de ce qui s'affiche sur ton écran, c'est ça
que tu es en train de me dire?


Oui, c'est très exactement ce qu'on est en train de dire. Si tous les
maillons de la chaîne utilisent, correctement, la méthode ICC, alors le
résultat est prévisible à toutes les étapes. L'image imprimée sera
effectivement identique à l'écran se trouvant à 10 000 km, mais il faut
quand même tenir compte des limitations technologiques de telle ou telle
technique d'impression. Un bleu électrique à donf ne sera pas
reproductible en offset et c'est là qu'intervient le soft-proofing, qui
permet de prévisualiser avec précision l'aspect de la sortie.


Haaaaa.... quand-même.... on va y arriver, j'en suis sûr! :)

Le "soft-proofing" oui... exactement... et qui se fait comment?
En affichant le bon profil qui va bien sur son écran!

Ce que je dis faire depuis le début, donc...



J'aimerais vraiment bien voir ça alors!!!


J'ai plein d'exemples, mais pas facile de montrer des bouquins sur un
forum...


J'en suis conscient, mais bon, des bouquins, des mags, des imprimés de
toutes sortes, j'en fait moi-même suffisament, donc, je pense savoir
assez bien comment on ne pas trop se passer du "soft-proofing" si on
veut des résultats corrects au final.

('tain... j'aurais dû penser à utiliser ce mot "soft-proofing" plus
avant... on se serait économisé un paquet de mots, je pense... :)


--
Le génie fait ce qu'il doit.
Le talent fait ce qu'il peut.
*Virer les minuscules pour me répondre*


Avatar
JMGB
Jean-Claude Ghislain wrote:


qui n'a que peu à voir, en fin de compte, avec la réalité d'une
impression intelligente des documents en environnement de
production...


Ca c'est toi qui le dis, je travaille en environnement de "grosse"
production et je ne suis pas vraiment du même avis.


J'exagérais un peu, ok... :)



mais CONCRÈTEMENT, depuis quand un graphiste n'a-t'il plus
besoin de connaissances de chromiste particulières pour imprimer des
documents sur n'importe quel support puisque les profils ICC peuvent
le faire très bien à sa place...?


Depuis que les profils existent, mais j'admets bien volontiers que dans
une majorité de cas c'est juste de la théorie.


Merci... ouf... quand-même... on va y arriver... :)


Néanmoins, si on applique
à la lettre la technique ICC cela fonctionne très bien, si tu étais à
côté de moi, je te montrerais des dépliants et livres d'art à la fois
sur l'écran et sur papier, c'est identique et pourtant uniquement géré
par profil ICC du début à la fin.


Oui, je n'ai jamais nié ça quand-même... j'ai déjà vu des travaux comme
ceux que tu indiques ici, et même ici (la Réunion) il ya de bons
imprimeurs, qui savent gérer les ICC de façon correcte... donc, pas de
soucis, je te crois sans peine.

Mais bon... il n'empêche que nous sommes partis dans des considérations
assez externes, au cour de ce fil.

Par ailleurs, en dehors même de ce qui n'est souvent, comme tu
l'indiques, que de la théorie (lointaine de la réalité donc), il est
très complèxe de mettre en oeuvre des profilages ICC complets
automatiques et "garantis"!

C'est d'ailleurs pour ça, en grande partie, que je ne me suis jamais
plongé dans ces considérations, et que je suis resté à mon "archaïque"
système qui fonctionne, de toutes façons, pas si mal que ça... pour le
genre de travaux que je fais évidemment. (je n'ai jamais fait de
bouquins d'art, par exemple, donc c'est sûr que là, j'aurais
certainement des soucis pour bien gérer comme il faut les *parfaites*
couleurs et nuances à respecter).

--
Le génie fait ce qu'il doit.
Le talent fait ce qu'il peut.
*Virer les minuscules pour me répondre*


Avatar
Jean-Claude Ghislain

Non, non, non... si mon même profil (écran) dépendait de mon
imprimante HP (par exemple) et aussi de la Lino de mon imprimeur, je
n'aurais en effet pas besoin d'en changer selon tel ou tel type
d'impression.

Mais justement, ça n'existe pas, un tel profil universel. Ton écran ne
peux pas afficher, en même temps (avec le même profil), un espace RVB
et CMJN, donc t'es obligé d'en changer.


Bon reprenons. Chaque périphérique étant différent, chaque périphérique
a son profil colorimétrique. L'écran étant un périphérique, il a son
profil, un seul profil. Admettons que ce profil ait été réalisé avec une
sonde Qubyx et qu'il s'appelle, par exemple, "KleoMonitor.icc".

L'ordinateur étant configuré, le profil écran attribué à l'écran, on
peut commencer à travailler. Nous recevons, du photographe qui s'occupe
des repro, une image numérique qui va servir à la confection d'une
affiche et de cartons d'invitations. Nous ouvrons l'image dans Photoshop
et pouvons voir que le photographe a réglé son APN sur l'espace
colorimétrique Adobe RGB 1998, pas de problème jusque-là. Les affiches
seront imprimées en offset, mais le client veut des invitations sur
papier photo, un flux CMYK d'un côté, un flux RGB de l'autre.

L'image étant très "flashi" comment va-t-elle donner en offset ?
L'imprimeur n'est pas très compliqué, il veut ses images en Eurostandard
(Coated) réglage par défaut sauf l'engraissement à 18%, mais comment
notre image va-t-elle apparaître une fois convertie en Eurostandard ?
Nous allons donc utiliser les fonctions de prévisualisation de
Photoshop, le Soft-Proofing in English. Photoshop étant paramétré sur
l'Eurostandard, il suffit choisir View => Proof Setup => Working CMYK,
en français Affichage => Format d'épreuve => Espace de travail CMJN et
l'image va apparaître comme la sortie CMJN. De toute évidence elle est
affadie et il va falloir la retoucher un peu. Cette prévisualisation est
bien pratique, mais avons-nous changé le profil moniteur ? Non, c'est
toujours le profil créé par la sonde Qubyx et cela le restera.

Occupons-nous maintenant des invitations, elles seront tirées sur une
Fuji Frontier dont l'espace colorimétrique est proche du sRGB. Fuji,
dans son infinie bonté, nous a donné le profil colorimétrique de la
tireuse qui s'appelle, par exemple, "FujiFrontier.icc". Nous allons donc
voir comment sortira l'image sur cet engin, dans la fonction de
Soft-Proofing de Toshop on charge le profil Fuji et on prévisualise la
sortie qui ne bouge pas vraiment beaucoup, c'est ok.

Il est temps de fournir les images aux différents prestataires.
L'imprimeur étant un maniaque, il préfère réaliser la séparation
lui-même, nous lui fournissons donc l'image en RGB, mais comme on
connaît ses réglages, nous avons déjà pu prévisualiser l'image en CMYK
et pratiquer les quelques retouches nécessaires. Pour l'invitation,
comme la Fuji Frontier ne gère pas directement les profils et que l'on
sait que l'opérateur ne va pas s'emmerder avec ça, nous allons convertir
l'image avec le profil Fuji (Convert to Profile)pour minimiser les
dérives.

Les affiches et les invitations sont là, tout c'est bien passé, il n'y a
plus qu'à les distribuer mais là, ce n'est plus notre boulot. Nous avons
pu prévisualiser pleins de choses différentes, mais avons-nous changé de
profil moniteur ? Non, à aucun moment.

Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé serait
purement fortuite.

--
Jean-Claude Ghislain
www.grimart.com

Avatar
Jean-Claude Ghislain

Le "soft-proofing" oui... exactement... et qui se fait comment?
En affichant le bon profil qui va bien sur son écran!


Mais sans changer le profil colorimétrique associé à l'écran, comme
expliqué dans mon exemple pratique.

Ce que je dis faire depuis le début, donc...


Ben non ou alors tu t'exprimes mal ou on ne te comprend pas.

('tain... j'aurais dû penser à utiliser ce mot "soft-proofing" plus
avant... on se serait économisé un paquet de mots, je pense... :)


Pas sûr, peut-être, enfin tu vas nous le dire.

--
Jean-Claude Ghislain
www.grimart.com

8 9 10 11 12