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quelle taille de fichier sur un canon 350

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JPW
en raw et en jpeg ??

ça se compresse-t-il ??

c'est pour calculer combien de photos sur un
x'drive de 20 GO que je viens de mettre ne vente sur e-bay
(mise à prix 1 roro !!!)

merci de vos réponses

jpw

10 réponses

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Jean-Pierre Gallou

Les constructeurs choisissent la résolution du convertisseur en
fonction de la dynamique du capteur, bien sûr, en fait de son rapport
signal/bruit. Si le fichier raw est en 12 bits et non 16, c'est que
l'information donnée par les 4 bits supplémentaires ne pourraient être
distinguées du bruit.


Qu'est-ce qui te fait penser ça ?


Effectivement, je me suis avancé. Je vois les choses comme ça, et peux
me tromper. Parce qu'on voit déjà le bruit avec une conversion à 12
bits (même si c'est faible sur les réflex APS). Je n'ai parlé que d'APN
courants, pas des capteurs grand format, ni (encore moins) des capteurs
de téléscope ou autres satellites.

On doit pouvoir trouver l'info sur le site de Kodak, mais j'avoue
n'avoir pas lu:
<http://www.kodak.com/global/en/digital/ccd/publications/whitePapersArticles.jhtml>

J'ai la faiblesse de croire que l'échantillonage sur 12 bits est dictée par
les besoin en vitesse de traitement du flux de données en sortie du
converisseur. Les dos 16 bits et le DMR se trouvent à ne pas savoir traiter
plus de 2 images/sec.


Possible aussi. Ils ont aussi plus de pixels à traiter!

--
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Stéphan Peccini
Stephane Legras-Decussy wrote:


comme le tiff, donc c'est pas un avantage du raw.


Le format Raw prend moins de place qu'un tif. C'est un avantage en terme de
place mais pas en terme de perte d'information. OK.

Maintenant, les appareils photos font soit du Raw, soit du jpeg ; ceux qui
font du tiff sont "anecdotiques". Toute comparaison objective devrait se
faire entre le jpeg et le raw. Mais bon, continuons.

qu'aucune décision n'ait été prise par l'appareil sur un
ensemble de paramètres (netteté, contraste, saturation, balance des
blancs)
laissant au photographe le loisir de les ajuster comme il le souhaite au
moment du post-traitement me semble des éléments qui font partie aussi
des différences.


oui mais c'est pas un avantage du raw.
l'appareil pourrait très bien laisser les données brutes
et faire un tiff.


Qu'entends tu par les données brutes : celles avant ou après la conversion
en RVB ? Le tif n'étant qu'un conteneur, il peut y avoir ambiguité.

Parce que si c'est après, comment il fait pour ne pas traiter la balance des
blancs dans le tif afin que l'on puisse la traiter tranquillement après ?

Parce que si c'est avant, cela revient à la même chose qu'utiliser le format
raw.

--
Stephan Peccini
PhotoNature : <URL:http://www.photonature.fr>


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Rufus Larondelle
DoLooP wrote:
Jean-Pierre Roche wrote in
news:44520f11$0$12855$:

Or la dynamique d'un
signal numérique découle directement de sa quantification
(en bits).
Dans ce cas, la définition de dynamique que vous avez donné dans l'autre

thread est incomplete.

Tout comme la dynamique maximale d'un CD audio (16 bits) est
(en théorie) de 98 dB.
Le même sample interpolé à 24bits, ou réduit à 12 ou 8bits encoderait

toujours 98db, ama. Donc toujours pas de rapport entre dynamique et nombre
de bits.



faux, archi faux....

en 16 bit, dynamique théorique 2^16 = 65536, tu fait le log, tu
mutliplie par 20 pour avoir des dB, et tu obtient... 96 dB (et non pas
98, toute petite erreur)...

en 8 bit, tu n'as que 48 dB de dynamique (insuffisant pour une bonne
qualitée de musique, les première carte son était 8 bit, tu entendait
toujours le souffle)

en 24 bit, la limite devient physique, et les meilleur convertisseur
plafonnent vers le 120-130 dB de dynamique.

Claude


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Stéphan Peccini
Jean-Pierre Roche wrote:


Donc, le nombre de barreaux entre "la plus grande quantité de lumiere
mesurable" / "la plus petite quantité de lumière mesurable" ne change pas
la dynamique de lumière, puisque le nombre de barreaux n'intervient tout
simplement pas dans la formule.


Mais si car nous sommes en numérique. Or la dynamique d'un
signal numérique découle directement de sa quantification
(en bits).


Mais tel que c'est expliqué tout au long de ce fil, c'est *seulement* la
conversion en x bits qui fixe la dynamique du capteur. Je me pose la
question s'il n'y a pas d'autres facteurs qui interviennent comme la
capacité des photosites avant l'échantillonage. Je m'explique. Supposons
que j'ai deux photosites qui délivrent un signal entre 0V et 1V ; le
premier délivre 0 V à 0 IL et 1 V à 6 IL (valeurs fantaisistes exprès) ; le
deuxième délivre 0 V à 0 IL mais 1 V à 3 IL. Il me semble qu'un capteur
fait avec les photosites 6 IL max, sera capable sans brûler les hautes
lumières de retranscrire une scène allant de 0 IL à 4 IL, alors que celui
qui est à 3 IL max n'en sera pas capable. Même en échantillonant sur 2
bits, un capteur basé sur le premier photosite sera capable de restituer
une scène (bon OK sans aucun détail mais uniquement des aplats) présentant
6 IL d'écart mais pas un capteur fait avec le deuxième.
J'espère me faire comprendre par rapport à mon interrogation.

--
Stephan Peccini
PhotoNature : <URL:http://www.photonature.fr>


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Stephane Legras-Decussy
"Jean-Claude Ghislain" a écrit dans le message de news:
e2taaa$qud$
Malheureusement ce n'est pas aussi simple, le Raw des appareils mono
capteur à matrice de Bayer demande de sérieux calculs avant de donner une
image compréhensible par notre cerveau. C'est différent dans le cas d'un
tri-ccd ou d'un capteur tri-couches comme le Foveon, mais la majorité des
capteurs d'apn fonctionnent avec une matrice de Bayer et les calculs ne
sont pas tristes :
http://lcavwww.epfl.ch/~alleysso/Publication/paperGretsi.pdf


oui c'est courant de sous-echantillonner la couleur
par rapport à la luminance.

en video DV par exemple, on a une image de luminance
de 720 x 576 points et 2 images de
chrominance de 320 x 288 points. (résolution de moitié)

et donc ya interpolation pour reconstruire le RGB.

mais je vois pas ce que ça change...

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Jean-Pierre Roche


Mais tel que c'est expliqué tout au long de ce fil, c'est *seulement* la
conversion en x bits qui fixe la dynamique du capteur. Je me pose la
question s'il n'y a pas d'autres facteurs qui interviennent comme la
capacité des photosites avant l'échantillonage. Je m'explique. Supposons
que j'ai deux photosites qui délivrent un signal entre 0V et 1V ; le
premier délivre 0 V à 0 IL et 1 V à 6 IL (valeurs fantaisistes exprès) ; le
deuxième délivre 0 V à 0 IL mais 1 V à 3 IL. Il me semble qu'un capteur
fait avec les photosites 6 IL max, sera capable sans brûler les hautes
lumières de retranscrire une scène allant de 0 IL à 4 IL, alors que celui
qui est à 3 IL max n'en sera pas capable. Même en échantillonant sur 2
bits, un capteur basé sur le premier photosite sera capable de restituer
une scène (bon OK sans aucun détail mais uniquement des aplats) présentant
6 IL d'écart mais pas un capteur fait avec le deuxième.
J'espère me faire comprendre par rapport à mon interrogation.


Euh... dans le monde réel ça ne fonctionne pas comme ça...
Le 0 V n'existe pas. Et heureusement : la division par 0...
Donc ton analyse n'est pas pertinente.
Tout capteur présente un bruit de fond ensuite il faut
trouver le niveau pour lequel il procure un signal
distinguable du bruit et le niveau pour lequel il est
saturé, la portion linéaire, etc. Et la façon d'exploiter le
capteur change radicalement ses performances pratiques.

--
Jean-Pierre Roche

enlever sanspub pour m'écrire...

http://jpierreroche.free.fr/

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Stéphan Peccini
Jean-Pierre Roche wrote:

Euh... dans le monde réel ça ne fonctionne pas comme ça...


Je sais bien, et j'ai annoncé valeurs fantaisistes.

Le 0 V n'existe pas. Et heureusement : la division par 0...
Donc ton analyse n'est pas pertinente.


Tu mets les valeurs que tu veux 0,1 V à 0,8 V, si tu veux ... C'était pour
le principe.

Maintenant, si un capteur a une capacité à supporter 6 IL, que
j'échantillonne sur 2 bits ou sur 8 bits ou sur 64 bits, il y aura toujours
6 IL entre la valeur la plus basse et la valeur la plus haute qui sortira
de l'échantillonnage. Enfin, c'est ce qui me semble.

--
Stephan Peccini
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Jean-Pierre Roche

Maintenant, si un capteur a une capacité à supporter 6 IL, que
j'échantillonne sur 2 bits ou sur 8 bits ou sur 64 bits, il y aura toujours
6 IL entre la valeur la plus basse et la valeur la plus haute qui sortira
de l'échantillonnage. Enfin, c'est ce qui me semble.


Oui mais non ;-) Je ne suis pas un spécialiste des capteurs
pour apn mais, en général, le capteur qui aura la plus large
acceptabilité sera aussi le moins sensible... Et sera donc
inutilisable (par exemple) en faible lumière (bruit trop
important). Sinon tout serait plus simple. De plus, avoir 6
IL c'est bien mais si ce n'est pas linéaire c'est difficile
à utiliser... En ce domaine tout est affaire de compromis.

--
Jean-Pierre Roche

enlever sanspub pour m'écrire...

http://jpierreroche.free.fr/

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Stephane Legras-Decussy
"Jean-Pierre Roche" a écrit dans le message
de news: 44521d36$0$12860$

Non c'est une suite de données qui nécessite un traitement pour en tirer
une image.


ça ne veut absolument rien dire ça...
un tiff compressé en LZW, c'est "comprehensible pour un cerveau" ?

et un tiff en CMYK au lieu de RGB, c'est comprehensible ?

Et l'image qu'on peut en tirer peut être très différente suivant le
traitement appliqué. Ce qui n'est pas le cas d'une image : toute image
s'affiche de façon identique sur tout terminal capable de l'afficher...


tu n'a rien compris.
tu vois le raw comme un objet magique dont tu n'as compris que
les conséquences pratiques.

il faut raisonner en entropie d'information. le capteur te délivre
14 bit par pixel. pour ne rien perdre, il faut un fichier contenant ces 14
bit par pixel.
en format standard, il faudrait donc reconstruire en RGB dans un tiff 16
bit.

comme la place est compté dans un apn, on ne le fait pas et on
se fait chier avec un format proprio.

le tiff 16bit est tout autant un "negatif numerique" (super vague et
confusant)
qu'un raw...

quand aux "calculs magiques" pour obtenir du RGB à partir du raw,
sache que dans un brave jpeg, la couleur est sous-echantillonée aussi
le plus souvent et que le viewer interpole aussi un peu comme si tu avais
une matrice de bayer dans un jpeg.

rien n'empêche un viewer d' interpoler à sa sauce...

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Stéphan Peccini
Jean-Pierre Roche wrote:


Maintenant, si un capteur a une capacité à supporter 6 IL, que
j'échantillonne sur 2 bits ou sur 8 bits ou sur 64 bits, il y aura
toujours 6 IL entre la valeur la plus basse et la valeur la plus haute
qui sortira de l'échantillonnage. Enfin, c'est ce qui me semble.


Oui mais non ;-) Je ne suis pas un spécialiste des capteurs
pour apn mais, en général, le capteur qui aura la plus large
acceptabilité sera aussi le moins sensible... Et sera donc
inutilisable (par exemple) en faible lumière (bruit trop
important). Sinon tout serait plus simple. De plus, avoir 6
IL c'est bien mais si ce n'est pas linéaire c'est difficile
à utiliser... En ce domaine tout est affaire de compromis.


Allez, disons 3IL :-)

Tu comprends mon problème à lire et "accepter" ce qui se dit dans ce fil, à
savoir que la dynamique (que, personnellement, je prends comme étant
l'écart entre la lumière maximum et la lumière minimum qu'un capteur peut
restituer) dépend *uniquement* du niveau d'échantillonnage.

--
Stephan Peccini
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