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Question d'objectifs

74 réponses
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popol
Bonjour,
Je possède depuis deux ans un Pentax K3 avec le 18-135mm de la marque.
J'en suis satisfait.
Un tonton généreux (mais sans excès) me propose d'élargir ma gamme
d'objectifs.
Ma pratique est plutôt famille, paysages, avions, bâtiments plus ou
moins anciens. Pour l'instant je suis peu macro ou animal. Je ne publie
pas, n'expose pas et fais peu de tirage papier (j'évite aussi les
looooongues soirées photos). Je me fais simplement et bêtement plaisir,
c'est aussi pourquoi je ne veux pas non plus me charger comme une mule.

En restant chez Pentax je suis tenté par :
- le 10-17mm. Un fish-eye donc qui élargissant vers les basses focales
mon équipement me permettrait paysages, bâtiments et effets plus ou
moins artistiques.
- le convertisseur de focales PENTAX AF 1.4x qui me permettrait sans
poids excessif d'allonger le 18-135 (vers les 190 max).
Le tout faisant dans les 7 ou 800 €

Que pensez vous de ce choix éventuel ?
Merci de vos conseils ou remarques éventuels.

10 réponses

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Charles Vassallo
GhostRaider a écrit :
Simplement,
ce plan de netteté est incliné, et ça n'a rien à voir avec la profondeur
de champ. Mais qu'on s'écarte de ce plan et on retrouvera des points
flous. Il faut utiliser les notions qui vont bien.

Ai-je dit le contraire ?

Un peu, tout de même (euphémisme) ; comme tu dis un peu n'importe quoi,
il y a des bouts de vrai mêlés à des affirmations erronées. Tu
t'exprimes mal en utilisant des notions en dehors de leur domaine de
validité.
C'est quand même miraculeux : en inclinant le plan de netteté on floute
ou on précise plus ou moins les différents plans de l'image mais il ne
faut surtout pas parler de variation de profondeur de champ, même
apparente.
On l'appelle comment alors, ce floutage variable si le terme canonique
de profondeur de champ, qu'il ne faut surtout pas utiliser à tort, est
interdit, même dans la pratique ?

On apprend à surtout s'exprimer correctement. On peut bel et bien parler
de profondeur de champ avec un objectif à bascule et ça n'a rien à voir
avec ta «PDC apparente». J'ai trouvé un article de wikipedia que tu
devrais méditer, où on parle de bascule et de profondeur de champ telle
que les gens sérieux -- ou moi -- la comprennent :
https://en.wikipedia.org/wiki/Tilt–shift_photography
Je te recommanderais de relire la page 333 du monumental ouvrage de René
Bouillot : "La pratique du réflex numérique", 3ème édition, bourré de
maths et qui fait autorité, lequel écrit : "... La grande vertu de la
bascule est de permettre de contrôler la profondeur de champ d'un plan
de la scène non parallèle au plan focal, selon la condition de
Scheimpflug".

S'agenouiller devant un bouquin bourré de maths ? Quelle drôle d'idée...
Ton idole favorite a loupé là une belle occasion de se taire, car «la
profondeur de champ d'un plan de la scène», ça ne veut rien dire du
tout, point barre, et ces termes, seraient-ils repris par une foule de
sectateurs, n'en prendraient pas davantage de sens. Il n'y a pas
d'équation dans l'article de wiki que j'ai cité.
Le lecteur intelligent voit très bien ce qu'il veut dire ;
malheureusement, ce n'est pas ce qu'il dit et c'est très fâcheux quand
certains vous prêtent autant d'autorité.
Par ailleurs, GR voudrait qu'on puisse réduire la PDC avec la bascule.
Il aurait dû essayer ; il avait droit à sept essais, naturellement.

Que de mots inutiles pour éviter de parler de la règle de Scheimpflug,
histoire de ne surtout pas reprendre une notion que j'ai introduite et
qui circonscrit le problème.

Je ne m'abrite pas derrière de grands mots dont je ne suis pas sûr de la
pertinence. Tu as bel et bien écrit qu'on pouvait réduire la PDC avec
une bascule, je te mets donc au défi : pars d'un objectif normal de
50mm, full frame, mise au point à 2m à f/8, bref avec une PDC de 0,6m
(selon Zeiss et Sinar) et explique avec quel mouvement de bascule
miraculeux tu pourrais réduire cette PDC.
J'ai connu Charles Vassalo en bien meilleure forme pédagogique quand il
auscultait les gouttes de pluie.
Là, j'ai envie de verser des larmes.

N'attends aucune compassion de ma part
Charles
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Jacques DASSIÉ
GhostRaider a écrit :
Le 29/08/2016 à 15:21, Jean-Pierre Roche a écrit :
Le 29/08/2016 à 12:42, popol a écrit :
Pour le convertisseur j'ai aussi des doutes, c'est aussi un
peu pour ça que je posais la question. Il est clair qu'on ne
peut attendre d'un machin à 200 ¤ les résultats d'un télé à
800 et plus.

Très souvent, le convertisseur ne se monte même pas : la lentille avant
du convertisseur et la lentille arrière du zoom souhaitent occuper le
même endroit !

C'est ce qui arrive avec le complément X1,4 de Nikon et certains zooms
contrairement à celui d'autres marques.

Précisions : disons que chez Canon :
- Les téléobjectifs "blancs" ont leurs propres multiplicateurs (blancs)
- Les objectifs standards ou série L ne se montent pas sur les
multiplicateurs blanc. Sauf cas d'espèce.
Amazon précise à leur sujet "Compatibles avec certains objectifs de la
série L"
J'en parle en connaissance de cause (comme d'hab), m'étant fait
avoir...
Alors, pour utiliser mon beau doubleur blanc de course, j'ai été obligé
d'acheter le 100-400 mm correspondant (:-o).
- Par contre, les objectifs "blancs" se montent sur les doubleurs
normaux, mais la qualité d'image n'est peut-être plus là...
Suis-je clair ? Hmmmm !
--
Jacques DASSIÉ
Toujours sçavoir plus
http://archaero.com/
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Jacques DASSI
Il se trouve que Charles Vassallo a formulé :
GhostRaider a écrit :
Simplement,
ce plan de netteté est incliné, et ça n'a rien à voir avec la profondeur
de champ. Mais qu'on s'écarte de ce plan et on retrouvera des points
flous. Il faut utiliser les notions qui vont bien.

Ai-je dit le contraire ?

Un peu, tout de même (euphémisme) ; comme tu dis un peu n'importe quoi, il y
a des bouts de vrai mêlés à des affirmations erronées. Tu t'exprimes mal en
utilisant des notions en dehors de leur domaine de validité.
C'est quand même miraculeux : en inclinant le plan de netteté on floute
ou on précise plus ou moins les différents plans de l'image mais il ne
faut surtout pas parler de variation de profondeur de champ, même
apparente.
On l'appelle comment alors, ce floutage variable si le terme canonique
de profondeur de champ, qu'il ne faut surtout pas utiliser à tort, est
interdit, même dans la pratique ?

On apprend à surtout s'exprimer correctement. On peut bel et bien parler de
profondeur de champ avec un objectif à bascule et ça n'a rien à voir avec ta
«PDC apparente». J'ai trouvé un article de wikipedia que tu devrais méditer,
où on parle de bascule et de profondeur de champ telle que les gens sérieux
-- ou moi -- la comprennent :
https://en.wikipedia.org/wiki/Tilt–shift_photography
Je te recommanderais de relire la page 333 du monumental ouvrage de René
Bouillot : "La pratique du réflex numérique", 3ème édition, bourré de
maths et qui fait autorité, lequel écrit : "... La grande vertu de la
bascule est de permettre de contrôler la profondeur de champ d'un plan
de la scène non parallèle au plan focal, selon la condition de
Scheimpflug".

S'agenouiller devant un bouquin bourré de maths ? Quelle drôle d'idée... Ton
idole favorite a loupé là une belle occasion de se taire, car «la profondeur
de champ d'un plan de la scène», ça ne veut rien dire du tout, point barre,
et ces termes, seraient-ils repris par une foule de sectateurs, n'en
prendraient pas davantage de sens. Il n'y a pas d'équation dans l'article de
wiki que j'ai cité.
Le lecteur intelligent voit très bien ce qu'il veut dire ; malheureusement,
ce n'est pas ce qu'il dit et c'est très fâcheux quand certains vous prêtent
autant d'autorité.
Par ailleurs, GR voudrait qu'on puisse réduire la PDC avec la bascule.
Il aurait dû essayer ; il avait droit à sept essais, naturellement.

Que de mots inutiles pour éviter de parler de la règle de Scheimpflug,
histoire de ne surtout pas reprendre une notion que j'ai introduite et
qui circonscrit le problème.

Je ne m'abrite pas derrière de grands mots dont je ne suis pas sûr de la
pertinence. Tu as bel et bien écrit qu'on pouvait réduire la PDC avec une
bascule, je te mets donc au défi : pars d'un objectif normal de 50mm, full
frame, mise au point à 2m à f/8, bref avec une PDC de 0,6m (selon Zeiss et
Sinar) et explique avec quel mouvement de bascule miraculeux tu pourrais
réduire cette PDC.
J'ai connu Charles Vassalo en bien meilleure forme pédagogique quand il
auscultait les gouttes de pluie.
Là, j'ai envie de verser des larmes.


Permettez-moi d'exprimer un point de vue très simpliste, plus à ma
portée :
- Un paysage étendu. Appareil normal. Mise au point sur un détail du
premier plan. Résultat : lointains flous.
On peut dire que la profondeur de champ (toujours fonction du
diaphragme) est faible.
- Idem, mais appareil à bascule. Là, à diaphragme égal, je bricole ma
bascule pour que tous les plans soient nets.
On peut dire que la profondeur de champ apparente a augmenté.
En réalité, il n'en est rien. On a simplement fait correspondre la
succession des différents plans de netteté en fonction de
l'éloignement, avec le plan du capteur, (quel que soit son type).
La netteté globale de l'image paraît améliorée
La netteté de chaque plan paraît améliorée mais la profondeur de champ
reste localement inchangée (en pourcentage de la distance considérée).
--
Jacques DASSIÉ
Toujours sçavoir plus
http://archaero.com/
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Jacques L'helgoualc'h
Le 29-08-2016, Nul a écrit :
Le lundi 29 août 2016 16:24:28 UTC+2, Jacques L'helgoualc'h a écrit :
Le 29-08-2016, Nul a écrit :
Le lundi 29 août 2016 12:13:04 UTC+2, Jacques L'helgoualc'h a écrit :
Le 28-08-2016, GhostRaider a écrit :
[...]
> Mais il y a un autre avantage : quand on rectifie la perspective par
> voie logicielle, les angles inférieurs du premier plan sont souvent
> tronqués,
... parce que le cadrage était trop serré.
ce qui n'a pas grande importance pour la post prod, puisque l'on peut
agrandir l'espace de travail pour justement ne pas " rogner " dans l'image

Oui, mais une fois que tu as redressé le /sujet/, la photo entière
n'est plus rectangulaire, et en voulant retrouver un cadre
rectangulaire, tu peux devoir rogner, ou avoir à extrapoler...

tout à fait, mais il y a un mais, le problème est inverse, c'est parce
que l'on (l'objectif) veut mettre dans un rectangle (le capteur) une
scène à perspectives multiples en la contorsionnant , une fois ces
perspectives théoriquement erronées corrigées il est évident que le
rectangle de départ ne suffit plus, car en réalité, c'est lui
"l'erreur" .

On ne peut pas parler d'erreur à propos des résultats plus ou moins
inhabituels de la perspective vue à travers un objectif (théorique)
/rectilinéaire/.
Il y a plutôt « erreur » pour les défauts de géométrie des objectifs
/réels/ : les déformations en coussin ou tonneau, par exemple,
nécessitent bien évidemment une marge de cadrage supplémentaire pour
les corriger...
La chapelle le montre bien, si l'on veut retourner au rectangle, il
faudra bien couper quelques parties, ou "inventer" un supplément de
décor.

Quand on modifie la perspective pour simuler une bascule, on doit
évidemment avoir tout le sujet dans le cadre, mais on doit ensuite,
l'image du cadre n'étant plus rectangulaire, redécouper un rectangle
sans couper le sujet, ce qui est *parfois* impossible, le rectangle
minimal contenant la nouvelle image du sujet pouvant déborder ...
En fait, un bon objectif est un objectif qui ne déforme pas plus que
ce que la vue voit comme déformé,

Si l'image d'une ligne droite est courbée, alors l'objectif n'est pas
rectilinéaire.
Mais si l'image d'un rectangle n'a plus tous ses angles droits, c'est
l'effet normal de la projection /en biais/ sur le capteur (ce n'est un
défaut de l'appareil que si le capteur ou l'objectif est mal placé).
--
JL
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benoit
Jacques DASSIÉ wrote:
Permettez-moi d'exprimer un point de vue très simpliste, plus à ma
portée :
- Un paysage étendu. Appareil normal. Mise au point sur un détail du
premier plan. Résultat : lointains flous.
On peut dire que la profondeur de champ (toujours fonction du
diaphragme) est faible.
- Idem, mais appareil à bascule. Là, à diaphragme égal, je bricole ma
bascule pour que tous les plans soient nets.
On peut dire que la profondeur de champ apparente a augmenté.
En réalité, il n'en est rien. On a simplement fait correspondre la
succession des différents plans de netteté en fonction de
l'éloignement, avec le plan du capteur, (quel que soit son type).
La netteté globale de l'image paraît améliorée
La netteté de chaque plan paraît améliorée mais la profondeur de champ
reste localement inchangée (en pourcentage de la distance considérée).

Absolument, la profondeur de champ est perpendiculaire au plan de
« netteté ». Si on pousse le bouchon au maximum : photo prise au milieu
de rails de chemin de fer. Les traverses bois sont toute nettes, mais
les rails sont flous quelque soit leur distance avec l'appareil.
--
"On ne s'occupe pas de l'étiquette tant que les vendanges ne sont pas
terminées" [Benoît]
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Jacques L'helgoualc'h
Le 30-08-2016, Benoit a écrit :
Jacques DASSIÉ wrote:
Permettez-moi d'exprimer un point de vue très simpliste, plus à ma
portée :
- Un paysage étendu. Appareil normal. Mise au point sur un détail du
premier plan. Résultat : lointains flous.
On peut dire que la profondeur de champ (toujours fonction du
diaphragme) est faible.
- Idem, mais appareil à bascule. Là, à diaphragme égal, je bricole ma
bascule pour que tous les plans soient nets.
On peut dire que la profondeur de champ apparente a augmenté.
En réalité, il n'en est rien. On a simplement fait correspondre la
succession des différents plans de netteté en fonction de
l'éloignement, avec le plan du capteur, (quel que soit son type).
La netteté globale de l'image paraît améliorée
La netteté de chaque plan paraît améliorée mais la profondeur de champ
reste localement inchangée (en pourcentage de la distance considérée).

Absolument, la profondeur de champ est perpendiculaire au plan de
« netteté ».

Eh non : elle s'élargit quand le sujet net s'éloigne...
Dans une photo de paysage, avec une bascule d'axe horizontal, on rend
net un plan incliné du parterre fleuri du premier plan jusqu'à la
ligne bleue des Vosges. le plan incliné du sujet est presque
horizontal, mais l'angle du plan du capteur est nettement plus faible.
C D
|
|
|
|_________________________________________ N
S
(l'ascii-art pour les angles, ce n'est pas idéal)
Comme le capteur (C) n'est plus parallèle au plan (D) du diaphragme,
la petite tache de lumière n'est plus circulaire, mais légèrement elliptique, et
à peine plus grande.
Par contre, les distances de mise au point continuent de se calculer
le long de l'axe optique sans changement. La zone de netteté sera donc
plus large pour les points éloignés : ses limites ne sont pas
parallèles au plan de netteté, mais convergent vers la droite S
d'intersection des plans du capteur, du diaphragme et du plan de
netteté (N).
Si on pousse le bouchon au maximum : photo prise au milieu
de rails de chemin de fer. Les traverses bois sont toute nettes, mais
les rails sont flous quelque soit leur distance avec l'appareil.

À l'infini, la hauteur des rails est négligeable :)
--
JL
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Jacques DASSIÉ
Jacques L'helgoualc'h a utilisé son clavier pour écrire :
Le 30-08-2016, Benoit a écrit :
Jacques DASSIÉ wrote:

Absolument, la profondeur de champ est perpendiculaire au plan de
« netteté ».

Eh non : elle s'élargit quand le sujet net s'éloigne...

Exact.
Mais il n'existe aucune contradiction entre ces deux assertions.
Quel est le but de ton intervention ? On dirait que tu voulais corriger
une erreur ?
--
Jacques DASSIÉ
Toujours sçavoir plus
http://archaero.com/
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Jacques L'helgoualc'h
Le 31-08-2016, Jacques DASSIÉ a écrit :
Jacques L'helgoualc'h a utilisé son clavier pour écrire :
Le 30-08-2016, Benoit a écrit :
Jacques DASSIÉ wrote:

Absolument, la profondeur de champ est perpendiculaire au plan de
« netteté ».

Eh non : elle s'élargit quand le sujet net s'éloigne...

Exact.
Mais il n'existe aucune contradiction entre ces deux assertions.
Quel est le but de ton intervention ? On dirait que tu voulais corriger
une erreur ?

Disons que la formulation n'est pas très claire...
- dans le cas « normal », la profondeur de champ est la zone des
points qui autont une netteté acceptable sur la photo ; elle est
d'épaisseur constante, et délimitée par deux plans parallèles
perpendiculaires à l'axe optique.
- avec la bascule, la zone de netteté acceptable prend la forme d'un
coin ; l'arête de ce coin est la droite de Scheimpflug,
intersection des plans du capteur, du diaphragme et de netteté. Ce
dernier est bien entendu à l'intérieur du coin, qui s'ouvre ou se
referme à l'inverse du diaphragme --- l'accordéon de Scheimpflug :)
--
JL
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MELMOTH
Ce cher mammifère du nom de Jacques DASSIÉ nous susurrait, le mardi
30/08/2016, dans nos oreilles grandes ouvertes mais un peu sales tout
de même, et dans le message <57c51c71$0$7110$,
les doux mélismes suivants :
Suis-je clair ? Hmmmm !

Rien compris...
--
Car avec beaucoup de science, il y a beaucoup de chagrin ; et celui qui
accroît sa science accroît sa douleur.
[Ecclésiaste, 1-18]
MELMOTH - souffrant
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Jacques L'helgoualc'h
Le 31-08-2016, Jacques DASSIÉ a écrit :
Jacques L'helgoualc'h a utilisé son clavier pour écrire :
Le 30-08-2016, Benoit a écrit :
Jacques DASSIÉ wrote:

Absolument, la profondeur de champ est perpendiculaire au plan de
« netteté ».

Eh non : elle s'élargit quand le sujet net s'éloigne...

Exact.
Mais il n'existe aucune contradiction entre ces deux assertions.
Quel est le but de ton intervention ? On dirait que tu voulais corriger
une erreur ?

Disons que la formulation n'est pas très claire...
- dans le cas « normal », la profondeur de champ est la zone des
points qui auront une netteté acceptable sur la photo ; elle est
d'épaisseur constante, et délimitée par deux plans parallèles
perpendiculaires à l'axe optique.
- avec la bascule, la zone de netteté acceptable prend la forme d'un
coin ; l'arête de ce coin est la droite de Scheimpflug,
intersection des plans du capteur, du diaphragme et de netteté. Ce
dernier est bien entendu à l'intérieur du coin, qui s'ouvre ou se
referme à l'inverse du diaphragme --- l'accordéon de Scheimpflug :)
--
JL
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