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Question de température de couleur

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benoit
Bonjour,


Comme il y a eu diverses discussions à ce propos, j'aimerai savoir
quelle est la température de couleur de base pour l'½il. Ce que
j'entends par là est quelle est cette température de couleur livrée en
« RAW » par l'½il au cerveau qui va ensuite corriger les « erreurs ».

Cf. les lunettes de soleil qui sont vertes les premières secondes (et
encore).

Je pose cette question car pour certaines photos les corrections
automatiques des logiciels, qu'ils soient dans l'appareil ou
l'ordinateur, corrigent souvent. L'exemple type est un éclairage à la
bougie qui est « déjauni ».

Ce que je souhaite donc c'est soit :

- Paramétrer l'appareil pour qu'il reste neutre à la prise vue (inutile
avec du RAW à ce que je sache) ;

- Pouvoir se recaler sur cette température quoiqu'il arrive en
post-production (corrections des logiciels ou correction à la prise de
vue jpeg).

La raison en est simple. Dans des cas qui m'intéressent, photos de
plages, où la couleur du sable (jaune, blanc, orange...), de l'eau (bleu
clair, bleu foncé, vert...), des nuages (gris, blanc, bleu clair,
jaune...) il y a souvent des ajustements qui, pour moi, faussent
l'image.

J'ai recherché sur le net, mais, s'il y a plein de pages sur les
températures de couleur des différents éclairages, je n'ai rien trouvé
sur ce que capte l'½il de base (avant ajustement via la boîte grise).


Quelqu'un sait ? Charles ?


[FU2] sur le groupe le plus approprié.

P.S. chacun ne perçoit pas exactement les couleurs de la même façon. On
oublie ça.
--
On s'occupe de l'étiquette
Qu'une fois les vendanges faites.

10 réponses

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benoit
albert wrote:
"Benoit" a écrit :
J'en ai parlé au directeur de création de l'agence de pub dans laquelle
j'ai fait vingt ans de carrière (à la finance pas la création) : s'il
trouvait l'idée très bonne, il m'a déconseillé de le faire parce que je
n'avais le « niveau » pour utiliser cette technique.

Un directeur de création a une idée précise des moyens techniques en
fonction du budget pour sa pub. Il raisonne de la même manière pour toi en
pensant que tu n'as pas le "niveau" pour gérer cette dimension. C'est
dommage, l'idée est excellente. Il n'y a pas de budget à calculer. Il faut
mettre en pratique et improviser. On découvre en le faisant.

Tu sais, le jour où une campagne d'affichage en 4x3 (pour ceux qui ne
connaissent pas, ce sont les affiches de 4mx3m qu'on voit dans le métro
et dans les rues, le long des routes). Une campagne de 4x3, donc,
réalisée avec un jetable... je me suis pris un grand coup dans la
gueule : ce n'est pas le matériel qui assure la réussite, mais savoir
utiliser ce qu'on a. Savoir profiter de ses qualités et de ses défauts.
Trimballer son petit théatre imaginaire de 80x200 avec soi, pour y jouer
des pièces en un acte avec à chaque fois des acteurs formidables, c'est
une performance humaine, bien plus que matérielle, comme tu le dis
toi-même.

J'emmène ça en Corse, ma s½ur m'a demandé de venir photographier un
certain nombre de concerts, et soirée d'après, qui sont organisée dans
le village. Je pense que ce genre de « composition » (on est dans la
musique) pourra être très intéressante à tout point de vue. Je vois déjà
les musiciens devant le karaoké avec les chaises vides, ou pleines, de
l'orchestre derrière eux (avec ou sans personnes). Pareil lors du
cocktail un plein pied avec du monde derrière, la coupe à la main. Je
n'ai pas de lumière d'appoint cela va donc être olé-olé ;-)
J'aime beaucoup aussi l'idée de dormir et imaginer ce que cela sera. Dans
le rêve tout est possible. A partir du moment où cela apparaît dans le
rêve, on peut le réaliser. C'est juste une question d'ajustement à la
réalité.

Et de la maîtrise de la technique. Gérard a eu raison de me recommander
de ne pas aller dans ce sens. Cela implique de ne pas être seul, d'avoir
des assistants qui montent et démontent le studio en 2s et les gens
n'aurait certainement pas été aussi naturels.
À cela une deuxième chose : les sujets sont rencontrés, comme ça, dans
la rue et restent naturels un, tout petit, peu de temps. Je ne les
cherche pas, je les rencontre. Et c'est ce que je voulais à la base. Pas
de pose. Le fond blanc est donc inapproprié.
Pour les concerts les gens vont posés (costume, instrument,
représentation personnelle) et là le fond blanc peut faire toute le
différence.
C'est incroyable aussi à quel point une technique peut s'ajuster
parfaitement et facilement au rêve, quitte à l'inventer. Et jamais
l'inverse. Si tu veux ajuster ton rêve à une technique, c'est foutu.

Non, je veux ajuster la technique à mon rêve et à mes connaissances
(techniques). Cela ne sert à rien de partir avec un rêve et un tas de
matos qu'on ne connait ni maitrise.
Exemple : Picasso, tête de taureau :
https://macadamcycles.com/blog/vitrine-berluti-par-macadam-cycles/

Sophistiqué pour le moins
Exemple : Le rêve de Salvador Dali confronté à la réalité, Ecole
polytechnique 1961. Trop fort :
https://youtu.be/sVwZ2R0YTOg

:))
--
On s'occupe de l'étiquette
Qu'une fois les vendanges faites.
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benoit
Benoit wrote:
ce n'est pas le matériel qui assure la réussite, mais savoir utiliser ce
qu'on a. Savoir profiter de ses qualités et de ses défauts.

Je t'ai parlé des affiches réalisées avec un jetable, mais voici une
série de photos réalisées d'abord avec un 24x36 puis un 6x7. Le 24x36 a
donné une bonne idée, mais la profondeur de champ était trop importante.
Alors j'ai craqué pour un 6x7 et tout le matériel. Et j'ai enfin eu ce
que je voulais :
<http://www.leraillez.com/photo/paris/bagatelle/index.html>
C'est quoi le matériel ? Un 67, un soufflet macro, un jeu de loupes de
la bonne taille pour être intégrées, sans fuite de lumière, dans le
soufflet, des objectifs (avec un à bascule pour le plaisir de photos
d'architecture), et un vrai trépied parce que le poids du boîtier et du
soufflet...
Si la partie 67 a été facile à trouver bd Beaumarchais, les loupes quand
à elles... J'ai obtenu une invitation au salon de l'optique à
Versailles, j'ai fait les rayons et j'ai eu les catalogues des
fabricants. Un peu de travail sur les grossissements, le diamètre et la
distance focale pour enfin commander mes lentilles.
J'ai fait « mes » photos :
- Re-découverte de Monet ;
- Un an pour digérer, assimiler ;
- Travail avec un 24x36 (soufflet macro et loupe) ;
- Un an pour vivre avec le résultat et avoir un ½il « honnête »
(poubelle, vraiment car je ne les ai pas gardées) ;
- Un an pour comprendre le problème et envisager une solution avec
l'aide et les conseils de pro ;
- Un an pour choisir, trouver et acheter le matériel : Pentax 67 qui n'a
pas l'obturateur dans les optiques et Beaumarchais vite fait (quand je
l'ai découvert, je ne connaissais pas) ;
- Plusieurs mois avant la refloraison des tulipes (Bagatelle) ;
- Quelques mois pour obtenir un accord des services de la ville de
Paris. Comme je travaillais sur pieds, je devais avoir un accord que je
n'avais pas, donc dehors.
- Tests sur d'autres sujets en attendant, à nouveau, la floraison des
tulipes.
- Prendre des photos, foncer au labo pour avoir les résultats (compter
deux heures entre le dépôt et la récupération des Velvia, la café d'à
côté est sympa) puis retourner sur site ; le lendemain si le boulot le
permet, pour recommencer.
Enfin content, fier et heureux. Au bout de quatre ans...
En bref : la technique il faut connaître. Pour agir en conséquence.
--
On s'occupe de l'étiquette
Qu'une fois les vendanges faites.
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albert
"Benoit" a écrit :
Enfin content, fier et heureux. Au bout de quatre ans...
En bref : la technique il faut connaître. Pour agir en conséquence.

Impressionnant ! Avec une telle préparation et la concentration nécessaire
au moment de la prise de vue, tu as dû vivre des moments formidables. J'ai
des souvenirs aussi d'un travail de longue haleine dans un parc en ville
avec un jardin botanique, un arboretum, des pièces d'eaux, des animaux, des
sculptures, etc... La séance de prise de vue est comme une plongée dans
l'univers de notre photographie, enfin non pas ce que l'on voit dans le
viseur, mais le paysage qu'on anticipe tel qu'il sera dans l'image finale. A
la fin de la séance qui a duré son temps à elle, avec paliers de
décompression, et après le grand silence, retour dans le monde sonore. Vlouf
! On remonte dans le bateau, on range les bouteilles, le masque et les
palmes, en l'occurance un pied photo, et parfois le 6x7 Pentax bien lourd
(J'en ai utilisé un pendant des années avec poignée et gros flash Metz 45
pour des reportages professionnels). Retour à la réalité. Moi, cela me
faisait complètement triper ces voyages dans la photographie. Une vraie
addiction. Comme j'utilisais de la Kodachrome PKR 64, il fallait ensuite
envoyer les pellicules dans leur enveloppe jaune par la poste chez Kodak, et
attendre une semaine. C'est un monde totalement différent, celui de la prise
de vue actuelle en numérique. Et surtout le travail de post-production sur
l'ordinateur. Beaucoup moins sympa. Pas d'incertitude, pas de mystère, pas
d'erreur. Enfin, on fait avec ce que l'on a. Le voyage dans l'imaginaire,
c'est comme le vélo, cela ne s'oublie pas.
Encore une petite référence à Dali :
https://youtu.be/ZbYxgRmsw_w
Impressions de la Haute Mongolie (Hommage à Raymond Roussel) 1975
Amitiés,
albert
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jdd
Le 25/07/2017 à 09:34, albert a écrit :
j'utilisais de la Kodachrome PKR 64, il fallait ensuite envoyer les
pellicules dans leur enveloppe jaune par la poste chez Kodak, et
attendre une semaine. C'est un monde totalement différent, celui de la
prise de vue actuelle

ou parfois un mois, ou parfois une éternité, photos perdues, souvent les
plus belles (les autres on ne les fait pas tirer ;-()
jdd
--
http://dodin.org
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Markorki
jdd a écrit :
Le 25/07/2017 à 09:34, albert a écrit :
j'utilisais de la Kodachrome PKR 64, il fallait ensuite envoyer les pellicules
dans leur enveloppe jaune par la poste chez Kodak, et attendre une semaine.
C'est un monde totalement différent, celui de la prise de vue actuelle

ou parfois un mois, ou parfois une éternité, photos perdues, souvent les plus
belles (les autres on ne les fait pas tirer ;-()

Je dirais surtout, dans le cas du kodachrome (pas d'autre circuit que Sevran à
l'époque)
"les autres, on ne se les fait pas tirer"...
En général dans un lot de 10 films ou plus, dont un était plus précieux (images
exceptionnelles), un seul revenait tout noir avec le diagnostic
- "l'obturateur ne s'est pas ouvert" (mais il s'est toujours ouvert sur les
rouleaux d'avant ou après)
- "le rouleau a été mal accroché à la bobine réceptrice" (mais curieusement, le
critère pour changer de film était la résistance à l'avancement du film à la
38ème vue (sur mon Miranda, c'était en général à 38 que ça coinçait)
- "le flash ne s'est pas déclenché" (mais là aussi, il s'est déclenché avant et
après )
- "vous avez oublié de retirer le bouchon d'objectif" (bien sûr, avec mon
reflex, je prends tout au jugé, sans utiliser le viseur, surtout en macro)
Perso, j'ai perdu un seul rouleau dans toute ma carrière de kodachromomane : les
ballets Martiniquais pris couché sur le dos sur la scène, avec les danseurs qui
sauraient par-dessus moi et les gouttes de sueur dans les spots, et le lendemain
j'avais une macro d'une araignée jaune mangeant un Morpho (lepido bleu métallisé)
Les photos de mon fils dans les vagues sur la plage ou lors du repas de Noël
(passé aux Antilles, oui) étaient bien entendu impec, obturateur, flash et
bouchon tous bien attachés à leur rôle normal.
--
Tous citoyens-politiciens-touristes : vous aussi faites un passage éclair dans
un ministère de la "France en marche-arrière".
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Claudio Bonavolta
Le 08.08.2017 à 11:36, Markorki a écrit :
jdd a écrit :
Le 25/07/2017 à 09:34, albert a écrit :
j'utilisais de la Kodachrome PKR 64, il fallait ensuite envoyer les
pellicules
dans leur enveloppe jaune par la poste chez Kodak, et attendre une
semaine.
C'est un monde totalement différent, celui de la prise de vue actuelle

ou parfois un mois, ou parfois une éternité, photos perdues, souvent
les plus
belles (les autres on ne les fait pas tirer ;-()

Je dirais surtout, dans le cas du kodachrome (pas d'autre circuit que
Sevran à l'époque)
"les autres, on ne se les fait pas tirer"...
En général dans un lot de 10 films ou plus, dont un était plus précieux
(images exceptionnelles), un seul revenait tout noir avec le diagnostic
- "l'obturateur ne s'est pas ouvert" (mais il s'est toujours ouvert sur
les rouleaux d'avant ou après)
- "le rouleau a été mal accroché à la bobine réceptrice" (mais
curieusement, le critère pour changer de film était la résistance à
l'avancement du film à la 38ème vue (sur mon Miranda, c'était en général
à 38 que ça coinçait)
- "le flash ne s'est pas déclenché" (mais là aussi, il s'est déclenché
avant et après )
- "vous avez oublié de retirer le bouchon d'objectif" (bien sûr, avec
mon reflex, je prends tout au jugé, sans utiliser le viseur, surtout en
macro)
Perso, j'ai perdu un seul rouleau dans toute ma carrière de
kodachromomane : les ballets Martiniquais pris couché sur le dos sur la
scène, avec les danseurs qui sauraient par-dessus moi et les gouttes de
sueur dans les spots, et le lendemain j'avais une macro d'une araignée
jaune mangeant un Morpho (lepido bleu métallisé)
Les photos de mon fils dans les vagues sur la plage ou lors du repas de
Noël (passé aux Antilles, oui) étaient bien entendu impec, obturateur,
flash et bouchon tous bien attachés à leur rôle normal.

Je n'ai aussi perdu qu'un seul Kodachrome (labo de Lausanne) sur lequel
se trouvaient les images d'une arrestation assez musclée à Stockholm ...
Bon, ne crions pas au conspirationnisme, j'avais malgré bien reçu
celles-ci en retour:
http://bonavolta.ch/hobby/fr/photo/bank.htm
Attention, scans *très* pourraves (Photo-CD d'il y a plus de 20 ans).
Claudio Bonavolta
www.bonavolta.ch
---
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Jean-Pierre Roche
Le 25/07/2017 à 09:34, albert a écrit :
Comme j'utilisais de la Kodachrome PKR 64, il
fallait ensuite envoyer les pellicules dans leur enveloppe
jaune par la poste chez Kodak, et attendre une semaine.

Pour info, il existait (sur Paris) un service pro près de
l'Etoile : ses Kodachromes en 24 h, peut-être plus rapide
encore à certaines époques, je ne m'en souviens plus.
--
Jean-Pierre Roche
enlever sanspub pour m'écrire...
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benoit
Jean-Pierre Roche wrote:
Le 25/07/2017 à 09:34, albert a écrit :
Comme j'utilisais de la Kodachrome PKR 64, il
fallait ensuite envoyer les pellicules dans leur enveloppe
jaune par la poste chez Kodak, et attendre une semaine.

Pour info, il existait (sur Paris) un service pro près de
l'Etoile : ses Kodachromes en 24 h, peut-être plus rapide
encore à certaines époques, je ne m'en souviens plus.

C'est peut-être pour ça que beaucoup travaillais à l'ekta, velvia...
Développement en 1h30/2h00.
--
On pense à l'étiquette,
Qu'une fois les vendanges faites.
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Markorki
Benoit a écrit :
Jean-Pierre Roche wrote:
Le 25/07/2017 à 09:34, albert a écrit :
Comme j'utilisais de la Kodachrome PKR 64, il
fallait ensuite envoyer les pellicules dans leur enveloppe
jaune par la poste chez Kodak, et attendre une semaine.

Pour info, il existait (sur Paris) un service pro près de
l'Etoile : ses Kodachromes en 24 h, peut-être plus rapide
encore à certaines époques, je ne m'en souviens plus.

C'est peut-être pour ça que beaucoup travaillais à l'ekta, velvia...
Développement en 1h30/2h00.

J'ai connu "Le nouveau Gorne" dans les années 80, qui développait vite et
pouvait pousser l'Exta 100 ou 200 à 3200 ou plus, sans grossir le grain : des
artistes... un peu chers pour l'amateur.
--
Tous citoyens-politiciens-touristes : vous aussi faites un passage éclair dans
un ministère de la "France en marche-arrière".
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Jacques DASSIÉ
Markorki vient de nous annoncer :
Benoit a écrit :
Jean-Pierre Roche wrote:
Le 25/07/2017 à 09:34, albert a écrit :
Comme j'utilisais de la Kodachrome PKR 64, il
fallait ensuite envoyer les pellicules dans leur enveloppe
jaune par la poste chez Kodak, et attendre une semaine.

Pour info, il existait (sur Paris) un service pro près de
l'Etoile : ses Kodachromes en 24 h, peut-être plus rapide
encore à certaines époques, je ne m'en souviens plus.

C'est peut-être pour ça que beaucoup travaillais à l'ekta, velvia...
Développement en 1h30/2h00.

J'ai connu "Le nouveau Gorne" dans les années 80, qui développait vite et
pouvait pousser l'Exta 100 ou 200 à 3200 ou plus, sans grossir le grain : des
artistes... un peu chers pour l'amateur.

Gorne était mon labo favori. Il était l'un des rares à traiter
efficacement l'infra-rouge couleur. J'ai eu la surprise très récente de
rencontrer Monsieur Gorne ches des amis communs : il est en retraite en
Charente-Maritime. On s'est fait une petite bouffe bien sympa en
évcoquant "le bon vieux temps".
http://archaero.com/Tampon/Gorne-6775.jpg
--
Jacques DASSIÉ
Toujours sçavoir plus
http://archaero.com/
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