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Question de température de couleur

103 réponses
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benoit
Bonjour,


Comme il y a eu diverses discussions à ce propos, j'aimerai savoir
quelle est la température de couleur de base pour l'½il. Ce que
j'entends par là est quelle est cette température de couleur livrée en
« RAW » par l'½il au cerveau qui va ensuite corriger les « erreurs ».

Cf. les lunettes de soleil qui sont vertes les premières secondes (et
encore).

Je pose cette question car pour certaines photos les corrections
automatiques des logiciels, qu'ils soient dans l'appareil ou
l'ordinateur, corrigent souvent. L'exemple type est un éclairage à la
bougie qui est « déjauni ».

Ce que je souhaite donc c'est soit :

- Paramétrer l'appareil pour qu'il reste neutre à la prise vue (inutile
avec du RAW à ce que je sache) ;

- Pouvoir se recaler sur cette température quoiqu'il arrive en
post-production (corrections des logiciels ou correction à la prise de
vue jpeg).

La raison en est simple. Dans des cas qui m'intéressent, photos de
plages, où la couleur du sable (jaune, blanc, orange...), de l'eau (bleu
clair, bleu foncé, vert...), des nuages (gris, blanc, bleu clair,
jaune...) il y a souvent des ajustements qui, pour moi, faussent
l'image.

J'ai recherché sur le net, mais, s'il y a plein de pages sur les
températures de couleur des différents éclairages, je n'ai rien trouvé
sur ce que capte l'½il de base (avant ajustement via la boîte grise).


Quelqu'un sait ? Charles ?


[FU2] sur le groupe le plus approprié.

P.S. chacun ne perçoit pas exactement les couleurs de la même façon. On
oublie ça.
--
On s'occupe de l'étiquette
Qu'une fois les vendanges faites.

10 réponses

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benoit
Stéphane Legras-Decussy wrote:
On 19/07/2017 18:03, Benoit wrote:
Je ne peux donc pas enregistrer un signal lumineux sans le modifier ?

tu vas enregistrer seulement le signal electrique... qui dépend
de la réponse du photosite et du filtre bayer devant.
pour le relire, il faut reconstruire l'image de façon à ce qu'elle
donne un truc potable sur l'écran. Cette reconstruction est forcément
un choix artistique.

Non technique pour commencer. Le choix personnel, plutôt qu'artistique,
intervient après. Et plus il intervient tard plus il y a de chance que
son but soit atteint.
--
On s'occupe de l'étiquette
Qu'une fois les vendanges faites.
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St=c3=a9phane Legras-Decussy
On 19/07/2017 22:31, Benoit wrote:
Non technique pour commencer.

c'est ça que tu ne comprends pas : reconstruire l'image
est un choix artistique des ingé Nikon... ça n'a rien de technique,
ils ont fait des réunions pour décider de ce qui rendait le plus
joli/vraisenblable pour creer le jpg.
si tu fais du raw, alors c'est toi qui fait le choix artistique...
il n'y a aucun bouton NO-white-balance dans un derawtiser.
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benoit
albert wrote:
"Benoit" a écrit :
Photographies imaginaires
http://photo.imaginaire.free.fr

Il y a de l'excellent et du nul sur ce site :)

J'adore (: C'est le meilleur des compliments. Avec de l'excellent on se
ferait vite chier, du nul aussi permet de se situer par rapport au
photographe et le rend plus familier. Au fait, je suis assez curieux, c'est
quoi le nul, que je puisse m'améliorer. Merci de ton avis. Le groupe est
sympa décidément.

Je ne suis pas retourné dessus avant de te répondre pour conserver mes
souvenirs/sentiments et ne pas les gâcher par un certin regard
analytique. J'ai passé suffisament de temps avec des groupes de
consommateurs pour savoir qu'on tombe facilement dans la recherche
d'aspects négatifs qui permettent un discours riche montrant son
intelligence et sa connaissance. Alors que dire « j'aime » est plus dur
à justifier.
Ce que j'aapprécie vraiement c'est la partie de ton travail qui, je
crois, utilise plusieurs images pour en donner une nouvelle. Il y a des
sculptures avec des têtes à l'envers (bof) et des corps dans des draps
où on ne sait plus quoi est quoi (un coude, un genou, un ventre, une
fesse...) et ça, j'adore. Ce que je n'aime pas, je l'ai oublié.
À ton tour de critiquer ce que je fais.
<http://www.leraillez.com>
--
On s'occupe de l'étiquette
Qu'une fois les vendanges faites.
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jdd
cette photographe
http://apprendre-la-photo-de-voyage.com/mesurer-la-lumiere/
donne une explication qui me parait simple à comprendre de la question.
Dommage que son site soit pollué par sa publicité (je n'ai pas lu ses
manuels qui valent peut-être le coup et qui sont gratuits), en tout cas
j'aime bien ses photos.
la mesure de la lumière incidente reste la meilleure solution quand elle
est possible, mais outre qu'il faut avoir le matériel, elle n'est pas
toujours possible, par exemple quand je photographie un spectacle,
l'éclairage change au gré de l'opérateur lumière...
on trouve un appareil à prix raisonnable (100 euros), mais de
caractéristiques très limitées
https://www.aliexpress.com/item/OMES-F4-1-9-LCD-Digital-Reflective-Incident-Flash-Light-Flashlight-Meter-Tester-Silicon-Blue-Cell/32743307276.html
sinon, sur amazon, le sekonic reste abordable (il va jusqu'à 8000 iso)
https://www.amazon.fr/Sekonic-Flashmate-L308S-Flashm%C3%A8tre-Ecran/dp/B000BTCJNG/
http://www.sekonic.com/downloads/l-308s_french.pdf
ensuite il faut compter vers 300 euros, finalement pas si cher par
rapport à un appareil haut de gamme
jdd
--
http://dodin.org
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jdd
Le 20/07/2017 à 11:45, Nul a écrit :
ton lien est un flash-mètre.

lis la notice.. de nos jours il n'y a plus de différence (on ne trouve
plus de cellule simple)
jdd
--
http://dodin.org
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albert
Le lien vers Julien Salaud :
https://miniurl.be/r-1gfb
Amitiés,
albert
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albert
"Benoit" a écrit :
Là oui. Mon pb est que si je peux prendre une photo, je suis obligé de
« bricoler » (pas d'autre terme) pour supprimer le fond (goudron,
brique, granit...). Pas de studio même si j'essaye de m'équiper, mais la
place quand loges à Paris...

Alors, pourquoi ne pas évacuer le problème ? Ton problème est que tu
veuilles absolument t'imposer un protocole de prise de vue en studio pour
réaliser tes idées. Peut-être que ce moyen n'est pas la condition sine qua
non pour arriver au but. A propos de Fernande Petitdemange, tu dis qu'elle
va trop loin pour toi. Sans doute elle va trop loin dans ses buts, tu l'as
bien ciblé chez elle, tout comme je pense aussi que tu vas trop loin dans
tes moyens, n'ayant pas assez ciblé ton but. Il est vrai que c'est là le
principal problème. Nos buts véritables agissent au travers nous, ils
s'imposent tout en nous échappant constamment. Dans un travail
photographique, sur de nombreuses années, quels que soient les thèmes et les
techniques abordées, aussi différents soient-ils, on s'aperçoit au bout d'un
moment que l'on raconte toujours la même chose. On le cerne petit à petit,
par un travail intérieur, parallèle au travail purement photographique tout
en en étant une part essentielle. De mon coté, quand j'ai commencé à écrire
des textes, des commentaires sur mes photographies : "A propos de cette
image", tout est allé plus vite. J'ai progressivement en le formulant avec
conscience, fait le constat du : "On raconte toujours la même chose". Et
j'ai jugé très différemment les photographies que je réalisais depuis trente
ans, en y distinguant avec évidence dans les plus intéressantes, le
"Toujours la même chose". Pour les autres, la technique y est trop
sophistiquée, trop présente, cachant le véritable but. Alors que j'en étais
si fier avant, je les trouvaient tout à coup bien fastidieuses, besogneuses.
Ce n'est pas pour autant qu'on se permet de devenir paresseux. La technique
est un outil essentiel. J'ai remarqué aussi que quand le but est impératif,
qu'il nous entraîne à produire l'impossible, le pourquoi pas? c'est si
excitant, il devient très facile d'inventer pour lui sa propre technique. On
le fait même sans y penser, alors là seulement la technique devient
transparente et laisse apparaître l'essentiel. Je te raconte tout cela car
j'ai l'impression que tu travailles de la même manière, inventant un monde.
C'est passionnant.
Amitiés,
albert
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jdd
Le 22/07/2017 à 10:32, albert a écrit :
C'est passionnant.

en tout cas j'aime bien te lire :-)
jdd
--
http://dodin.org
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benoit
albert wrote:
"Benoit" a écrit :
Là oui. Mon pb est que si je peux prendre une photo, je suis obligé de
« bricoler » (pas d'autre terme) pour supprimer le fond (goudron,
brique, granit...). Pas de studio même si j'essaye de m'équiper, mais la
place quand loges à Paris...

Alors, pourquoi ne pas évacuer le problème ? Ton problème est que tu
veuilles absolument t'imposer un protocole de prise de vue en studio pour
réaliser tes idées. Peut-être que ce moyen n'est pas la condition sine qua
non pour arriver au but.

Peut-être, mais je voulais aussi sortir, détacher, ces sujets de notre
quotidien (les mouches en plein repas on été prises sur fond blanc). Si
tu veux, je publie les originaux.
A propos de Fernande Petitdemange, tu dis qu'elle
va trop loin pour toi. Sans doute elle va trop loin dans ses buts, tu l'as
bien ciblé chez elle, tout comme je pense aussi que tu vas trop loin dans
tes moyens, n'ayant pas assez ciblé ton but. Il est vrai que c'est là le
principal problème. Nos buts véritables agissent au travers nous, ils
s'imposent tout en nous échappant constamment. Dans un travail
photographique, sur de nombreuses années, quels que soient les thèmes et les
techniques abordées, aussi différents soient-ils, on s'aperçoit au bout d'un
moment que l'on raconte toujours la même chose. On le cerne petit à petit,
par un travail intérieur, parallèle au travail purement photographique tout
en en étant une part essentielle.

En te lisant je reconnais une certaine continuité sur une partie de mon
travail du point de vue du thème (ex. : pluie, brouillard, lumière,
vide) pas la technique. Mais, mon travail actuel sur les portraits de
parisiens nés à l'étranger, ou les pieds, conservent un peu ce thème
mais de façon plus « intello ».
D'une certaine façon cela rejoint mon idée de base : voir et non
regarder. En « jouant » avec la technique de rares fois (Paris :
Bagatelle et Promenades).
De mon coté, quand j'ai commencé à écrire des textes, des commentaires sur
mes photographies : "A propos de cette image", tout est allé plus vite.
J'ai progressivement en le formulant avec conscience, fait le constat du :
"On raconte toujours la même chose". Et j'ai jugé très différemment les
photographies que je réalisais depuis trente ans, en y distinguant avec
évidence dans les plus intéressantes, le "Toujours la même chose".

Il y en a que je trouve aujourd'hui trop « faciles », de débutant ; tel
que Bagatelle. Elles me lassent, ne me disent ou racontent plus rien ;
juste esthétiques. C'est à mes débuts, mon retour dans la photo. Quand
je passais mon temps à aller voir des impressionnistes dans les musées.
Pour les autres, la technique y est trop sophistiquée, trop présente,
cachant le véritable but. Alors que j'en étais si fier avant, je les
trouvaient tout à coup bien fastidieuses, besogneuses. Ce n'est pas pour
autant qu'on se permet de devenir paresseux. La technique est un outil
essentiel.

Idem cf. Bagatelle. Je les trouve trop faciles, je faisais joujou avec
du matériel. Je n'avais pas encore commencer à l'apprivoiser (ce n'est
pas terminé). Une fois un travail terminé je montre ce que pense avoir
réussi, mais, plusieurs mois après, je reprends et regarde à nouveau ce
que j'avais choisi ; avec un ½il neuf. Et une nouvelle sélection se
fait. La définitive à de rares exceptions.
J'ai remarqué aussi que quand le but est impératif, qu'il nous entraîne à
produire l'impossible, le pourquoi pas? c'est si excitant, il devient très
facile d'inventer pour lui sa propre technique. On le fait même sans y
penser, alors là seulement la technique devient transparente et laisse
apparaître l'essentiel.

Il m'a fallu des mois pour oser approcher les gens dans la rue, leur
demander leur nationalité et leur accord pour que je les photographie.
Un jour j'ai osé sauter dans ce qui était le « grand bain », le
lendemain je savais comment faire. Pour arriver à 90 portraits, je n'ai
eu que deux refus et deux ratés. À titre personnel j'en suis fier.
Je ne maîtrise par encore assez la technique matérielle pour pouvoir
faire mieux, mais la technique humaine...
Je te raconte tout cela car j'ai l'impression que tu travailles de la même
manière, inventant un monde.

Je n'invente rien. Je raconte ce que je vois et il peut se passer plus
d'une année avant que je ne vois quelque chose. Il me faut toujours
traverser une zone calme, tranquille, l'esprit libre, pour que quelque
chose me lave les yeux, et le cerveau, que j'ai à nouveau les tripes
nouées, la peur d'affronter le sujet et ne pas être à la hauteur. Et là
il me faut du temps avant de plonger. C'est bénéfique car cela permet de
jouer avec la technique dans sa tête et choisir la meilleure que je
sache utiliser suffisamment bien pour qu'elle soit invisible.
Je vais te dire ce que je voulais faire et n'est pas fait pour ma série
de portraits : faire des plein pieds dans la rue avec un fond blanc
derrière eux. J'ai acheté un kakemono tout blanc de 80x200. Je voulais
le mettre derrière les sujets pour les extraire du quotidien tout en y
laissant une référence (piétons, voitures, perspective de rue...) J'ai
dormi et imaginé ce que j'obtiendrai quand je marchais dans Paris.
J'en ai parlé au directeur de création de l'agence de pub dans laquelle
j'ai fait vingt ans de carrière (à la finance pas la création) : s'il
trouvait l'idée très bonne, il m'a déconseillé de le faire parce que je
n'avais le « niveau » pour utiliser cette technique. Je l'ai stockée
dans les neurones et peut-être qu'un jour je me sentirais confiant. Je
vais jouer avec un de ses jours et je jugerai sur pièce (je suis déjà en
train d'apprendre ce type cadrage en regardant des tableaux).
C'est passionnant.

C'est le moins qu'on puisse dire.
--
On s'occupe de l'étiquette
Qu'une fois les vendanges faites.
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albert
"Benoit" a écrit :
J'en ai parlé au directeur de création de l'agence de pub dans laquelle
j'ai fait vingt ans de carrière (à la finance pas la création) : s'il
trouvait l'idée très bonne, il m'a déconseillé de le faire parce que je
n'avais le « niveau » pour utiliser cette technique.

Un directeur de création a une idée précise des moyens techniques en
fonction du budget pour sa pub. Il raisonne de la même manière pour toi en
pensant que tu n'as pas le "niveau" pour gérer cette dimension. C'est
dommage, l'idée est excellente. Il n'y a pas de budget à calculer. Il faut
mettre en pratique et improviser. On découvre en le faisant. Trimballer son
petit théatre imaginaire de 80x200 avec soi, pour y jouer des pièces en un
acte avec à chaque fois des acteurs formidables, c'est une performance
humaine, bien plus que matérielle, comme tu le dis toi-même. J'aime beaucoup
aussi l'idée de dormir et imaginer ce que cela sera. Dans le rêve tout est
possible. A partir du moment où cela apparaît dans le rêve, on peut le
réaliser. C'est juste une question d'ajustement à la réalité. C'est
incroyable aussi à quel point une technique peut s'ajuster parfaitement et
facilement au rêve, quitte à l'inventer. Et jamais l'inverse. Si tu veux
ajuster ton rêve à une technique, c'est foutu.
Exemple : Picasso, tête de taureau :
https://macadamcycles.com/blog/vitrine-berluti-par-macadam-cycles/
Exemple : Le rêve de Salvador Dali confronté à la réalité, Ecole
polytechnique 1961. Trop fort :
https://youtu.be/sVwZ2R0YTOg
Amitiés,
albert