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Sacem : 75 €, une chanson à l'école... quid après la DADVSI ?

335 réponses
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R.V. Gronoff
L'école doit payer des droits pour une chanson

La directrice et les enfants pendant la fête du 17 juin. DR
À la fête de fin d'année, des élèves de l'école de Peillac (Morbihan)
ont chanté Adieu monsieur le professeur. La Sacem leur réclame 75 €.

Le spectacle de fin d'année a eu lieu, samedi 17 juin, en fin de
matinée, à la salle polyvalente de Peillac, près de Redon. Les enfants
de l'école publique « La marelle » sont montés sur scène pour chanter,
danser, conter et jouer devant leurs parents. L'événement a son
importance. Et cette année, plus encore, avec le départ de trois
enseignantes. « Les enfants avaient prévu une surprise, raconte la
directrice, Solenn Boussicaud. Je leur ai donné le micro à la fin du
spectacle et ils ont commencé à chanter Adieu monsieur le professeur,
d'Hugues Aufray, en hommage à leurs maîtresses. »

Fin juin, la directrice reçoit un coup de fil de l'antenne lorientaise
de la Sacem (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique).
« On m'a demandé l'adresse exacte de l'école. J'ai voulu en savoir plus.
Elle m'a dit que c'était à propos de cette chanson. » Un courrier est
arrivé lundi dernier. L'enveloppe comprenait une note de débit de 75 €,
ainsi qu'un courrier : « Vous avez utilisé des oeuvres du répertoire de
la Sacem sans avoir demandé à notre société l'autorisation préalable,
formalité obligatoire prévue par le code de la propriété intellectuelle.
» Et l'utilisation de ce répertoire est considérée comme un délit de
contrefaçon. Solenn Boussicaud est abasourdie. Faute de paiement,
conclut la Sacem, une procédure judiciaire sera intentée. « Notre rôle
est d'autoriser la diffusion et de percevoir des rémunérations pour le
compte des auteurs. Les écoles le savent. Elles reçoivent des
formulaires en début d'année », commente Éric Bourson, responsable de la
Sacem dans le Grand Ouest.

C'est en épluchant la presse locale que la Sacem a relevé « la faute ».
« L'école n'a pas fait de déclaration préalable. Nous appliquons donc le
forfait minimum d'un spectacle d'enfants avec sono, c'est-à-dire 75 €
pour utilisation de mélodie musicale. »

Même tarif quand le spectacle est gratuit et réservé aux parents ? « Oui
», répond la Sacem. La cour d'appel de Bordeaux avait rendu une décision
en ce sens en 1993 estimant « qu'une représentation d'une oeuvre au Noël
des enfants est soumise au droit d'auteur », rappelle Me Lamon,
spécialiste en droit de la propriété intellectuelle. L'avocat rennais
défend l'idée que l'État devrait donner un budget « droits d'auteur »
aux écoles pour la musique et les photocopies d'ouvrages.

L'école a expédié une lettre de réclamation, mardi. La directrice y
détaille que cette matinée n'avait aucun but lucratif et que les enfants
ont juste chantonné une partie d'Adieu... Elle espère être entendue.

Nathalie FLOCHLAY.
Ouest-France du jeudi 13 juillet 2006
http://www.ouest-france.fr/Bretagne_detail.asp?idDOC=315631&idCLA=8619

5 réponses

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djeel
Yves Lambert wrote:

Bon. Un instit qui ne sais pas lire...



Je sais lire, mais je n'ai pas lu au même endroit que toi !

Ce n'est plus une recommandation, ça n'aurait jamais dû en être une
et un grand nombre de personnes se vouvoient et ça n'a rien de
choquant.



Si tu lis aussi bien que moi : " le tutoiement est courant sur Usenet "
J'ai donc raison de dire :"la très grande majorité...".
Bravo pour la couleur ! Ce don t'est venu comment ?

--
Djeel
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Cl.Massé
"Yves Lambert" a écrit dans le message de news:


Sauf cas particulier, il est notamment recommandé de configurer son
logiciel de News de manière à faire apparaître en clair ses Prénom
et Nom quand on publie un article. En indiquant votre identité vous
annoncez votre intention de "parler vrai". Le prénom permettra qu'on
vous réponde de manière plus civile, et le nom limitera les risques
de confusion entre contributeurs.
Pour autant, restons discrets : évitons absolument de mentionner,
dans le *titre* d'un article, le nom d'un participant des forums.
Au passage, signalons que le tutoiement est courant sur Usenet, mais
on peut aussi vouvoyer. Que chacun fasse à son goût.



Bon, puisque c'est parti pour plusieurs posts...

Le tutoiement est courant, donc il est d'usage.
Que chacun fasse à son goût, en particulier interpréter le vouvoiement comme
signe de distance, comme il est d'ailleurs d'usage.

La nétiquette ne change pas les règles de politesse générales et la nature
d'une langue, mais Usenet peut avoir ses propres usages.

--
~~~~ clmasse chez libre Hexagone
Liberté, Egalité, Rentabilité.
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Cl.Massé
"Yves Lambert" a écrit dans le message de news:


Je connais des artistes, je n'en connais aucun de millionnaires. Il
doit y en avoir mais pas tant que ça.
Et quand bien même il y en a : on ne peut pas les soupçonner
d'avoir gagné leur fortune sur la sueur des autres mais bel et bien
sur leur talent...



Pas toujours. Aujourd'hui, les fortunes se font avec certaines émissions
télé, des photocopieurs et des boutonneux qui n'ont rien à dire.

--
~~~~ clmasse chez libre Hexagone
Liberté, Egalité, Rentabilité.
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Cl.Massé
"www.juristprudence.c.la" a écrit dans le
message de news: 44c11e42$0$868$

tes reflexions amusent peut-être, par simple politesse, tes copains du
café du commerce, mais elles n'ont guere d'autre utilité que celle de te
donner l'illusion que tes envies (sic) de relancer une stérile polémique
pourraient faire de toi un " gens bon"...



Encore enlisé dans tes certitudes. Tu te crois convaincant par tes piètres
affirmations dépourvues de fondement.

--
~~~~ clmasse chez libre Hexagone
Liberté, Egalité, Rentabilité.
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www.juristprudence.c.la
www.juristprudence.c.la a écrit
tes reflexions amusent peut-être, par simple politesse, tes copains du
café du commerce, mais elles n'ont guere d'autre utilité que celle de te
donner l'illusion que tes envies (sic) de relancer une stérile polémique
pourraient faire de toi un " gens bon"...





"Cl.Massé" a écrit
Encore enlisé dans tes certitudes. Tu te crois convaincant par tes
piètres
affirmations dépourvues de fondement.



de plus en plus pitoyable ta stratégie consistant à te limiter à recopier
mes messages antérieurs ;
au moins tu commences à comprendre qu'il convenait d'abandonner tes
ridicules modalités d'expression coutumières
;o}