C'est le même discours que l'étoile que tu peux voir ; ça n'a rien à voir avec le pouvoir de résolution de l'oeil.
C'est vrai.
On peut voir des étoiles à n'importe quelle distance si elles sont assez lumineuses.
Absolument. Pour moi cela revient plus à mesurer la sensibilité de l'oeil aux photons qu'à mesurer un diamètre visible.
Pour dire qu'on voit des détails, il faut chatouiller au moins marginalement un capteur voisin
Ça je ne sais pas.
Suffirait au stimulus de se balader sur une frontière pour que ça en touche deux. Comme la structure de la rétine est une dispersion hétérogène, que ça bouge en permanence et que l'information est recoupée avec celle donnée par l'autre oeil (des cellules à différents endroits) à mon avis ce genre de raisonnement ne nous conduit nulle part. D'autant que je ne connais pas grand chose des réponses de cellules et de groupes de cellules aux stimuli, mais il paraît que c'est d'une complexité ahurissante.
Mon raisonnement est sensiblement différent. (je pars de figures noires sur des surfaces blanches pour éviter l'écueil des sources lumineuses ponctuelles)
Quand on regarde à une certaine distance un tableau d'opticien, les lettres diminuent en taille jusqu'à un moment où elles deviennent illisibles. On atteint la limite du pouvoir séparateur. En général ce n'est jamais mesuré, on nous place pour que la dernière ligne soit encore déchiffrable, le dix dixièmes est atteint et tout le monde est content. Mais on peut aller plus loin, par exemple on recule et on arrive encore à lire, et le seul fait qu'on atteigne sans problème des douze ou treize dixièmes à l'âge adulte invalide déjà le chiffre retenu comme limite «scientifique».
Bref, les lignes deviennent illisibles. À ce moment notre perception s'arrête-t-elle ? Ben non. L'épaisseur des lignes diminue et c'est cette information-là que mesure maintenant notre oeil. Les lignes noires deviennent de plus en plus fines, de plus en plus serrées. Mais ça, c'est nié par la valeur retenue. Il suffirait, paraît-il, de remplacer cette diminution par des gris de plus en plus pâles pour que ça soit la même chose.
J'ai un vieux doute.
Charles VASSALLO a écrit
( 47aa06c9$0$882$ba4acef3@news.orange.fr )
C'est le même discours que l'étoile que tu peux voir ; ça n'a rien à voir
avec le pouvoir de résolution de l'oeil.
C'est vrai.
On peut voir des étoiles à n'importe quelle distance si elles sont assez
lumineuses.
Absolument. Pour moi cela revient plus à mesurer la sensibilité de l'oeil
aux photons qu'à mesurer un diamètre visible.
Pour dire qu'on voit des détails, il faut chatouiller au moins
marginalement un capteur voisin
Ça je ne sais pas.
Suffirait au stimulus de se balader sur une frontière pour que ça en touche
deux. Comme la structure de la rétine est une dispersion hétérogène, que ça
bouge en permanence et que l'information est recoupée avec celle donnée par
l'autre oeil (des cellules à différents endroits) à mon avis ce genre de
raisonnement ne nous conduit nulle part. D'autant que je ne connais pas
grand chose des réponses de cellules et de groupes de cellules aux stimuli,
mais il paraît que c'est d'une complexité ahurissante.
Mon raisonnement est sensiblement différent.
(je pars de figures noires sur des surfaces blanches pour éviter l'écueil
des sources lumineuses ponctuelles)
Quand on regarde à une certaine distance un tableau d'opticien,
les lettres diminuent en taille jusqu'à un moment où elles deviennent
illisibles. On atteint la limite du pouvoir séparateur. En général ce n'est
jamais mesuré, on nous place pour que la dernière ligne soit encore
déchiffrable, le dix dixièmes est atteint et tout le monde est content. Mais
on peut aller plus loin, par exemple on recule et on arrive encore à lire,
et le seul fait qu'on atteigne sans problème des douze ou treize dixièmes à
l'âge adulte invalide déjà le chiffre retenu comme limite «scientifique».
Bref, les lignes deviennent illisibles. À ce moment notre perception
s'arrête-t-elle ? Ben non. L'épaisseur des lignes diminue et c'est cette
information-là que mesure maintenant notre oeil. Les lignes noires
deviennent de plus en plus fines, de plus en plus serrées. Mais ça, c'est
nié par la valeur retenue. Il suffirait, paraît-il, de remplacer cette
diminution par des gris de plus en plus pâles pour que ça soit la même
chose.
C'est le même discours que l'étoile que tu peux voir ; ça n'a rien à voir avec le pouvoir de résolution de l'oeil.
C'est vrai.
On peut voir des étoiles à n'importe quelle distance si elles sont assez lumineuses.
Absolument. Pour moi cela revient plus à mesurer la sensibilité de l'oeil aux photons qu'à mesurer un diamètre visible.
Pour dire qu'on voit des détails, il faut chatouiller au moins marginalement un capteur voisin
Ça je ne sais pas.
Suffirait au stimulus de se balader sur une frontière pour que ça en touche deux. Comme la structure de la rétine est une dispersion hétérogène, que ça bouge en permanence et que l'information est recoupée avec celle donnée par l'autre oeil (des cellules à différents endroits) à mon avis ce genre de raisonnement ne nous conduit nulle part. D'autant que je ne connais pas grand chose des réponses de cellules et de groupes de cellules aux stimuli, mais il paraît que c'est d'une complexité ahurissante.
Mon raisonnement est sensiblement différent. (je pars de figures noires sur des surfaces blanches pour éviter l'écueil des sources lumineuses ponctuelles)
Quand on regarde à une certaine distance un tableau d'opticien, les lettres diminuent en taille jusqu'à un moment où elles deviennent illisibles. On atteint la limite du pouvoir séparateur. En général ce n'est jamais mesuré, on nous place pour que la dernière ligne soit encore déchiffrable, le dix dixièmes est atteint et tout le monde est content. Mais on peut aller plus loin, par exemple on recule et on arrive encore à lire, et le seul fait qu'on atteigne sans problème des douze ou treize dixièmes à l'âge adulte invalide déjà le chiffre retenu comme limite «scientifique».
Bref, les lignes deviennent illisibles. À ce moment notre perception s'arrête-t-elle ? Ben non. L'épaisseur des lignes diminue et c'est cette information-là que mesure maintenant notre oeil. Les lignes noires deviennent de plus en plus fines, de plus en plus serrées. Mais ça, c'est nié par la valeur retenue. Il suffirait, paraît-il, de remplacer cette diminution par des gris de plus en plus pâles pour que ça soit la même chose.