Le Sun, 03 Dec 2006 20:20:23 +0100, ALain Montfranc a écrit:Albert ARIBAUD a écritLe Sun, 03 Dec 2006 19:33:50 +0100, ALain Montfranc a écrit:Albert ARIBAUD a écritcette distribution ou si l'oeuvre est dans le domaine public ! Ainsi, pas
de difficulté pour diffuser une version électronique des écrits de
Rabelais,
Tout dépend de l'origine de la version électronique...
En effet.
Si la version électronique ne contient que les testes de Rabelais, elle
n'a aucune originalité qui puisse lui donner le statut d'oeuvre dérivée,
et son réalisateur ne peut pas prétendre au titre d'auteur ni à la
protection par le CPI.
Ce sera différent si l'oeuvre contient le texte original mais accompagné
d'illustrations, ou si c'est une transcription en langage courant du texte
original : il y aura alors eu un réel travail créatif, et protection du
droit de son ou ses auteur(s).
Amicalement,
Le CPI précise :
Les auteurs de traductions, d'adaptations, transformations ou
arrangements des oeuvres de l'esprit jouissent de la protection
instituée par le présent code sans préjudice des droits de l'auteur de
l'oeuvre originale
Ou s'arrete la simple copie et ou commence la transformation?
La simple remise en page (polices podernes, toussa) n'est elle pas deja
une transformation qui mérite protection ?
Non, du moins pas si celle-ci ne revêt pas un caractère :) créatif par
rapport à l'usage du métier de l'édition.
Le Sun, 03 Dec 2006 20:20:23 +0100, ALain Montfranc a écrit:
Albert ARIBAUD a écrit
Le Sun, 03 Dec 2006 19:33:50 +0100, ALain Montfranc a écrit:
Albert ARIBAUD a écrit
cette distribution ou si l'oeuvre est dans le domaine public ! Ainsi, pas
de difficulté pour diffuser une version électronique des écrits de
Rabelais,
Tout dépend de l'origine de la version électronique...
En effet.
Si la version électronique ne contient que les testes de Rabelais, elle
n'a aucune originalité qui puisse lui donner le statut d'oeuvre dérivée,
et son réalisateur ne peut pas prétendre au titre d'auteur ni à la
protection par le CPI.
Ce sera différent si l'oeuvre contient le texte original mais accompagné
d'illustrations, ou si c'est une transcription en langage courant du texte
original : il y aura alors eu un réel travail créatif, et protection du
droit de son ou ses auteur(s).
Amicalement,
Le CPI précise :
Les auteurs de traductions, d'adaptations, transformations ou
arrangements des oeuvres de l'esprit jouissent de la protection
instituée par le présent code sans préjudice des droits de l'auteur de
l'oeuvre originale
Ou s'arrete la simple copie et ou commence la transformation?
La simple remise en page (polices podernes, toussa) n'est elle pas deja
une transformation qui mérite protection ?
Non, du moins pas si celle-ci ne revêt pas un caractère :) créatif par
rapport à l'usage du métier de l'édition.
Le Sun, 03 Dec 2006 20:20:23 +0100, ALain Montfranc a écrit:Albert ARIBAUD a écritLe Sun, 03 Dec 2006 19:33:50 +0100, ALain Montfranc a écrit:Albert ARIBAUD a écritcette distribution ou si l'oeuvre est dans le domaine public ! Ainsi, pas
de difficulté pour diffuser une version électronique des écrits de
Rabelais,
Tout dépend de l'origine de la version électronique...
En effet.
Si la version électronique ne contient que les testes de Rabelais, elle
n'a aucune originalité qui puisse lui donner le statut d'oeuvre dérivée,
et son réalisateur ne peut pas prétendre au titre d'auteur ni à la
protection par le CPI.
Ce sera différent si l'oeuvre contient le texte original mais accompagné
d'illustrations, ou si c'est une transcription en langage courant du texte
original : il y aura alors eu un réel travail créatif, et protection du
droit de son ou ses auteur(s).
Amicalement,
Le CPI précise :
Les auteurs de traductions, d'adaptations, transformations ou
arrangements des oeuvres de l'esprit jouissent de la protection
instituée par le présent code sans préjudice des droits de l'auteur de
l'oeuvre originale
Ou s'arrete la simple copie et ou commence la transformation?
La simple remise en page (polices podernes, toussa) n'est elle pas deja
une transformation qui mérite protection ?
Non, du moins pas si celle-ci ne revêt pas un caractère :) créatif par
rapport à l'usage du métier de l'édition.
Albert ARIBAUD a écritLe Sun, 03 Dec 2006 20:20:23 +0100, ALain Montfranc a écrit:Albert ARIBAUD a écritLe Sun, 03 Dec 2006 19:33:50 +0100, ALain Montfranc a écrit:Albert ARIBAUD a écritcette distribution ou si l'oeuvre est dans le domaine public ! Ainsi, pas
de difficulté pour diffuser une version électronique des écrits de
Rabelais,
Tout dépend de l'origine de la version électronique...
En effet.
Si la version électronique ne contient que les testes de Rabelais, elle
n'a aucune originalité qui puisse lui donner le statut d'oeuvre dérivée,
et son réalisateur ne peut pas prétendre au titre d'auteur ni à la
protection par le CPI.
Ce sera différent si l'oeuvre contient le texte original mais accompagné
d'illustrations, ou si c'est une transcription en langage courant du texte
original : il y aura alors eu un réel travail créatif, et protection du
droit de son ou ses auteur(s).
Amicalement,
Le CPI précise :
Les auteurs de traductions, d'adaptations, transformations ou
arrangements des oeuvres de l'esprit jouissent de la protection
instituée par le présent code sans préjudice des droits de l'auteur de
l'oeuvre originale
Ou s'arrete la simple copie et ou commence la transformation?
La simple remise en page (polices podernes, toussa) n'est elle pas deja
une transformation qui mérite protection ?
Non, du moins pas si celle-ci ne revêt pas un caractère :) créatif par
rapport à l'usage du métier de l'édition.
D'où sors tu cette notion de création ? du CPI ? de la jurisprudence ?
Je ne suis pas sur que les ouvrages de la pleiade soient librement
photocopiables ;-)
Merci
Albert ARIBAUD a écrit
Le Sun, 03 Dec 2006 20:20:23 +0100, ALain Montfranc a écrit:
Albert ARIBAUD a écrit
Le Sun, 03 Dec 2006 19:33:50 +0100, ALain Montfranc a écrit:
Albert ARIBAUD a écrit
cette distribution ou si l'oeuvre est dans le domaine public ! Ainsi, pas
de difficulté pour diffuser une version électronique des écrits de
Rabelais,
Tout dépend de l'origine de la version électronique...
En effet.
Si la version électronique ne contient que les testes de Rabelais, elle
n'a aucune originalité qui puisse lui donner le statut d'oeuvre dérivée,
et son réalisateur ne peut pas prétendre au titre d'auteur ni à la
protection par le CPI.
Ce sera différent si l'oeuvre contient le texte original mais accompagné
d'illustrations, ou si c'est une transcription en langage courant du texte
original : il y aura alors eu un réel travail créatif, et protection du
droit de son ou ses auteur(s).
Amicalement,
Le CPI précise :
Les auteurs de traductions, d'adaptations, transformations ou
arrangements des oeuvres de l'esprit jouissent de la protection
instituée par le présent code sans préjudice des droits de l'auteur de
l'oeuvre originale
Ou s'arrete la simple copie et ou commence la transformation?
La simple remise en page (polices podernes, toussa) n'est elle pas deja
une transformation qui mérite protection ?
Non, du moins pas si celle-ci ne revêt pas un caractère :) créatif par
rapport à l'usage du métier de l'édition.
D'où sors tu cette notion de création ? du CPI ? de la jurisprudence ?
Je ne suis pas sur que les ouvrages de la pleiade soient librement
photocopiables ;-)
Merci
Albert ARIBAUD a écritLe Sun, 03 Dec 2006 20:20:23 +0100, ALain Montfranc a écrit:Albert ARIBAUD a écritLe Sun, 03 Dec 2006 19:33:50 +0100, ALain Montfranc a écrit:Albert ARIBAUD a écritcette distribution ou si l'oeuvre est dans le domaine public ! Ainsi, pas
de difficulté pour diffuser une version électronique des écrits de
Rabelais,
Tout dépend de l'origine de la version électronique...
En effet.
Si la version électronique ne contient que les testes de Rabelais, elle
n'a aucune originalité qui puisse lui donner le statut d'oeuvre dérivée,
et son réalisateur ne peut pas prétendre au titre d'auteur ni à la
protection par le CPI.
Ce sera différent si l'oeuvre contient le texte original mais accompagné
d'illustrations, ou si c'est une transcription en langage courant du texte
original : il y aura alors eu un réel travail créatif, et protection du
droit de son ou ses auteur(s).
Amicalement,
Le CPI précise :
Les auteurs de traductions, d'adaptations, transformations ou
arrangements des oeuvres de l'esprit jouissent de la protection
instituée par le présent code sans préjudice des droits de l'auteur de
l'oeuvre originale
Ou s'arrete la simple copie et ou commence la transformation?
La simple remise en page (polices podernes, toussa) n'est elle pas deja
une transformation qui mérite protection ?
Non, du moins pas si celle-ci ne revêt pas un caractère :) créatif par
rapport à l'usage du métier de l'édition.
D'où sors tu cette notion de création ? du CPI ? de la jurisprudence ?
Je ne suis pas sur que les ouvrages de la pleiade soient librement
photocopiables ;-)
Merci
>
D'où sors tu cette notion de création ? du CPI ? de la jurisprudence ?
Je ne suis pas sur que les ouvrages de la pleiade soient librement
photocopiables ;-)
Merci
>
D'où sors tu cette notion de création ? du CPI ? de la jurisprudence ?
Je ne suis pas sur que les ouvrages de la pleiade soient librement
photocopiables ;-)
Merci
>
D'où sors tu cette notion de création ? du CPI ? de la jurisprudence ?
Je ne suis pas sur que les ouvrages de la pleiade soient librement
photocopiables ;-)
Merci
D'où sors tu cette notion de création ? du CPI ? de la jurisprudence ?
Je ne suis pas sur que les ouvrages de la pleiade soient librement
photocopiables ;-)
Merci
J'ai eu une conf donnée par un juriste lors de laquelle, il nous a cité
plusieurs jurisprudences ...
-> Le botin de téléphone, "à cause"/"grace" au travail qu'il a demandé
joui des protections du droit d'auteur. (En fait, c'est pas original,
c'est juste un amoncellement bien trié d'informations, mais le travail
nécessaire à son élaboration a justifié la chose).
-> Les tableaux entièrement bleu de je-ne-sais-plus qui sont aussi
protégés. Là, n'importe qui dirait "mais c'est pas de l'art, c'est
n'imp". Pourtant, ça fait partie d'un grand courant artistique (j'hésite
entre les dadas et les contemporains, et si c'en étaient d'autres ...).
D'où sors tu cette notion de création ? du CPI ? de la jurisprudence ?
Je ne suis pas sur que les ouvrages de la pleiade soient librement
photocopiables ;-)
Merci
J'ai eu une conf donnée par un juriste lors de laquelle, il nous a cité
plusieurs jurisprudences ...
-> Le botin de téléphone, "à cause"/"grace" au travail qu'il a demandé
joui des protections du droit d'auteur. (En fait, c'est pas original,
c'est juste un amoncellement bien trié d'informations, mais le travail
nécessaire à son élaboration a justifié la chose).
-> Les tableaux entièrement bleu de je-ne-sais-plus qui sont aussi
protégés. Là, n'importe qui dirait "mais c'est pas de l'art, c'est
n'imp". Pourtant, ça fait partie d'un grand courant artistique (j'hésite
entre les dadas et les contemporains, et si c'en étaient d'autres ...).
D'où sors tu cette notion de création ? du CPI ? de la jurisprudence ?
Je ne suis pas sur que les ouvrages de la pleiade soient librement
photocopiables ;-)
Merci
J'ai eu une conf donnée par un juriste lors de laquelle, il nous a cité
plusieurs jurisprudences ...
-> Le botin de téléphone, "à cause"/"grace" au travail qu'il a demandé
joui des protections du droit d'auteur. (En fait, c'est pas original,
c'est juste un amoncellement bien trié d'informations, mais le travail
nécessaire à son élaboration a justifié la chose).
-> Les tableaux entièrement bleu de je-ne-sais-plus qui sont aussi
protégés. Là, n'importe qui dirait "mais c'est pas de l'art, c'est
n'imp". Pourtant, ça fait partie d'un grand courant artistique (j'hésite
entre les dadas et les contemporains, et si c'en étaient d'autres ...).
"Xavier Roche" a écrit dans le message de
news: ekv4bf$2me$Leo a écrit :en effet, le fait de telecharger un fichier, le met en meme temps a la
disposition des autres
Je pense que vous confondez téléchargement et "peer-to-peer".et cela est interdit
Non, pas toujours.
<http://www.jamendo.com/fr/>
merci, je connaissais le principe
mais dans le cas de jean claude, je doute que les CD achetes soient munis
d'un logiciel dedie et mis en meme temps a disposition sur jamendo, ou autre
site legal
a preciser par jean claude
"Xavier Roche" <xroche@free.fr.NOSPAM.invalid> a écrit dans le message de
news: ekv4bf$2me$4@news.httrack.net...
Leo a écrit :
en effet, le fait de telecharger un fichier, le met en meme temps a la
disposition des autres
Je pense que vous confondez téléchargement et "peer-to-peer".
et cela est interdit
Non, pas toujours.
<http://www.jamendo.com/fr/>
merci, je connaissais le principe
mais dans le cas de jean claude, je doute que les CD achetes soient munis
d'un logiciel dedie et mis en meme temps a disposition sur jamendo, ou autre
site legal
a preciser par jean claude
"Xavier Roche" a écrit dans le message de
news: ekv4bf$2me$Leo a écrit :en effet, le fait de telecharger un fichier, le met en meme temps a la
disposition des autres
Je pense que vous confondez téléchargement et "peer-to-peer".et cela est interdit
Non, pas toujours.
<http://www.jamendo.com/fr/>
merci, je connaissais le principe
mais dans le cas de jean claude, je doute que les CD achetes soient munis
d'un logiciel dedie et mis en meme temps a disposition sur jamendo, ou autre
site legal
a preciser par jean claude
Jean-Claude:Mais si je veux l'écouter sur mon micro (dans mon bureau), je ne peux le
faire qu'en utilisant le logiciel implémenté sur le CD et dédié, qui ne me
permet pas d'écouter les chansons à ma convenance :
Et encore, je suppose que tu utilise Windows. Je doute fort que les
abrutis d'éditeurs aient pensé à faire un lecteur pour Linux etc etc.
Ceci dit, j'ai acheté aussi un CD comme ça à la FNAC, je suis sous
Linux, et hop j'ai pu le ripper (extraire et compresser les pistes).
Jean-Claude:
Mais si je veux l'écouter sur mon micro (dans mon bureau), je ne peux le
faire qu'en utilisant le logiciel implémenté sur le CD et dédié, qui ne me
permet pas d'écouter les chansons à ma convenance :
Et encore, je suppose que tu utilise Windows. Je doute fort que les
abrutis d'éditeurs aient pensé à faire un lecteur pour Linux etc etc.
Ceci dit, j'ai acheté aussi un CD comme ça à la FNAC, je suis sous
Linux, et hop j'ai pu le ripper (extraire et compresser les pistes).
Jean-Claude:Mais si je veux l'écouter sur mon micro (dans mon bureau), je ne peux le
faire qu'en utilisant le logiciel implémenté sur le CD et dédié, qui ne me
permet pas d'écouter les chansons à ma convenance :
Et encore, je suppose que tu utilise Windows. Je doute fort que les
abrutis d'éditeurs aient pensé à faire un lecteur pour Linux etc etc.
Ceci dit, j'ai acheté aussi un CD comme ça à la FNAC, je suis sous
Linux, et hop j'ai pu le ripper (extraire et compresser les pistes).
Albert ARIBAUD a écrit :Le Sun, 03 Dec 2006 11:51:57 +0100, Spyou a écrit:Jean-Claude a écrit :Si je récupère sur internet les mêmes chansons que celles de mon CD (mais
dans un format me permettant de répondre à mes attentes ci-dessus), est-ce
légal ?
Non puisque ce qui est récupéré sur internet est une contrefacon, et je
n'ai jamais vu de contrefacon redevenir legale (meme si ca semblerai
logique dans le cas présent)
Avant DADVSI en tout cas, le download pouvait s'assimiler selon des
opinions soit à un recel de contrefaçon, soit à une copie privée, car le
CPI n'indique pas qu'il faille que la copie soit faite d'après l'original,
ni même qu'on dispose de l'original d'ailleurs.
DADVSI a subtilement changé la donne : la copie privée doit maintenant ne
pas porter atteinte aux intérêts de l'auteur (entendre : de l'ayant-droit).
Ici, le cas est intéressant : soit on considère que l'ayant-droit a
interdit la copie du CD, donc qu'en contournant cette interdiction, on
porte atteinte à ses intérêts ; soit on considère que l'on a déjà payé
l'ayant droit par l'achat du CD et la copie par download ne lui porte donc
pas atteinte.
Elle ajoute également le fait qu'il est illegal de contourner des
mesures de protection est illegal .. non obstant le fait que
l'ayant-droit ai souhaité ou non cette protection ..
Mon opinion personnelle est qu'il ne faut pas pousser grand-mère dans les
orties et qu'en achetant le CD, on a payé le droit d'écouter l'oeuvre,
donc que la décharger du Net pour ce faire est une simple copie privée (de
même que contourner ces merdes de MTP, mais c'est un autre problème).
Est-ce celle qui sera retennu par un juge, le cas echeant ? :)
Albert ARIBAUD a écrit :
Le Sun, 03 Dec 2006 11:51:57 +0100, Spyou a écrit:
Jean-Claude a écrit :
Si je récupère sur internet les mêmes chansons que celles de mon CD (mais
dans un format me permettant de répondre à mes attentes ci-dessus), est-ce
légal ?
Non puisque ce qui est récupéré sur internet est une contrefacon, et je
n'ai jamais vu de contrefacon redevenir legale (meme si ca semblerai
logique dans le cas présent)
Avant DADVSI en tout cas, le download pouvait s'assimiler selon des
opinions soit à un recel de contrefaçon, soit à une copie privée, car le
CPI n'indique pas qu'il faille que la copie soit faite d'après l'original,
ni même qu'on dispose de l'original d'ailleurs.
DADVSI a subtilement changé la donne : la copie privée doit maintenant ne
pas porter atteinte aux intérêts de l'auteur (entendre : de l'ayant-droit).
Ici, le cas est intéressant : soit on considère que l'ayant-droit a
interdit la copie du CD, donc qu'en contournant cette interdiction, on
porte atteinte à ses intérêts ; soit on considère que l'on a déjà payé
l'ayant droit par l'achat du CD et la copie par download ne lui porte donc
pas atteinte.
Elle ajoute également le fait qu'il est illegal de contourner des
mesures de protection est illegal .. non obstant le fait que
l'ayant-droit ai souhaité ou non cette protection ..
Mon opinion personnelle est qu'il ne faut pas pousser grand-mère dans les
orties et qu'en achetant le CD, on a payé le droit d'écouter l'oeuvre,
donc que la décharger du Net pour ce faire est une simple copie privée (de
même que contourner ces merdes de MTP, mais c'est un autre problème).
Est-ce celle qui sera retennu par un juge, le cas echeant ? :)
Albert ARIBAUD a écrit :Le Sun, 03 Dec 2006 11:51:57 +0100, Spyou a écrit:Jean-Claude a écrit :Si je récupère sur internet les mêmes chansons que celles de mon CD (mais
dans un format me permettant de répondre à mes attentes ci-dessus), est-ce
légal ?
Non puisque ce qui est récupéré sur internet est une contrefacon, et je
n'ai jamais vu de contrefacon redevenir legale (meme si ca semblerai
logique dans le cas présent)
Avant DADVSI en tout cas, le download pouvait s'assimiler selon des
opinions soit à un recel de contrefaçon, soit à une copie privée, car le
CPI n'indique pas qu'il faille que la copie soit faite d'après l'original,
ni même qu'on dispose de l'original d'ailleurs.
DADVSI a subtilement changé la donne : la copie privée doit maintenant ne
pas porter atteinte aux intérêts de l'auteur (entendre : de l'ayant-droit).
Ici, le cas est intéressant : soit on considère que l'ayant-droit a
interdit la copie du CD, donc qu'en contournant cette interdiction, on
porte atteinte à ses intérêts ; soit on considère que l'on a déjà payé
l'ayant droit par l'achat du CD et la copie par download ne lui porte donc
pas atteinte.
Elle ajoute également le fait qu'il est illegal de contourner des
mesures de protection est illegal .. non obstant le fait que
l'ayant-droit ai souhaité ou non cette protection ..
Mon opinion personnelle est qu'il ne faut pas pousser grand-mère dans les
orties et qu'en achetant le CD, on a payé le droit d'écouter l'oeuvre,
donc que la décharger du Net pour ce faire est une simple copie privée (de
même que contourner ces merdes de MTP, mais c'est un autre problème).
Est-ce celle qui sera retennu par un juge, le cas echeant ? :)
Le Tue, 05 Dec 2006 12:11:23 +0100, Spyou a écrit:
> Albert ARIBAUD a écrit :
>> Le Sun, 03 Dec 2006 11:51:57 +0100, Spyou a écrit:
>>
>>
>>>Jean-Claude a écrit :
>>>
>>>>Si je récupère sur internet les mêmes chansons que celles de mo n CD (mais
>>>>dans un format me permettant de répondre à mes attentes ci-dessus ), est-ce
>>>>légal ?
>>>
>>>Non puisque ce qui est récupéré sur internet est une contrefacon , et je
>>>n'ai jamais vu de contrefacon redevenir legale (meme si ca semblerai
>>>logique dans le cas présent)
>>
>>
>> Avant DADVSI en tout cas, le download pouvait s'assimiler selon des
>> opinions soit à un recel de contrefaçon, soit à une copie priv ée, car le
>> CPI n'indique pas qu'il faille que la copie soit faite d'après l'ori ginal,
>> ni même qu'on dispose de l'original d'ailleurs.
>>
>> DADVSI a subtilement changé la donne : la copie privée doit mainte nant ne
>> pas porter atteinte aux intérêts de l'auteur (entendre : de l'ayan t-droit).
>>
>> Ici, le cas est intéressant : soit on considère que l'ayant-droit a
>> interdit la copie du CD, donc qu'en contournant cette interdiction, on
>> porte atteinte à ses intérêts ; soit on considère que l'on a d éjà payé
>> l'ayant droit par l'achat du CD et la copie par download ne lui porte donc
>> pas atteinte.
>
> Elle ajoute également le fait qu'il est illegal de contourner des
> mesures de protection est illegal .. non obstant le fait que
> l'ayant-droit ai souhaité ou non cette protection ..
Hmm... DADVSI impose que l'auteur donne son accord à l'usage de MTP. Il
peut difficilement donner son accord et dire qu'il ne souhaitait pas ces
MTP.
Le Tue, 05 Dec 2006 12:11:23 +0100, Spyou a écrit:
> Albert ARIBAUD a écrit :
>> Le Sun, 03 Dec 2006 11:51:57 +0100, Spyou a écrit:
>>
>>
>>>Jean-Claude a écrit :
>>>
>>>>Si je récupère sur internet les mêmes chansons que celles de mo n CD (mais
>>>>dans un format me permettant de répondre à mes attentes ci-dessus ), est-ce
>>>>légal ?
>>>
>>>Non puisque ce qui est récupéré sur internet est une contrefacon , et je
>>>n'ai jamais vu de contrefacon redevenir legale (meme si ca semblerai
>>>logique dans le cas présent)
>>
>>
>> Avant DADVSI en tout cas, le download pouvait s'assimiler selon des
>> opinions soit à un recel de contrefaçon, soit à une copie priv ée, car le
>> CPI n'indique pas qu'il faille que la copie soit faite d'après l'ori ginal,
>> ni même qu'on dispose de l'original d'ailleurs.
>>
>> DADVSI a subtilement changé la donne : la copie privée doit mainte nant ne
>> pas porter atteinte aux intérêts de l'auteur (entendre : de l'ayan t-droit).
>>
>> Ici, le cas est intéressant : soit on considère que l'ayant-droit a
>> interdit la copie du CD, donc qu'en contournant cette interdiction, on
>> porte atteinte à ses intérêts ; soit on considère que l'on a d éjà payé
>> l'ayant droit par l'achat du CD et la copie par download ne lui porte donc
>> pas atteinte.
>
> Elle ajoute également le fait qu'il est illegal de contourner des
> mesures de protection est illegal .. non obstant le fait que
> l'ayant-droit ai souhaité ou non cette protection ..
Hmm... DADVSI impose que l'auteur donne son accord à l'usage de MTP. Il
peut difficilement donner son accord et dire qu'il ne souhaitait pas ces
MTP.
Le Tue, 05 Dec 2006 12:11:23 +0100, Spyou a écrit:
> Albert ARIBAUD a écrit :
>> Le Sun, 03 Dec 2006 11:51:57 +0100, Spyou a écrit:
>>
>>
>>>Jean-Claude a écrit :
>>>
>>>>Si je récupère sur internet les mêmes chansons que celles de mo n CD (mais
>>>>dans un format me permettant de répondre à mes attentes ci-dessus ), est-ce
>>>>légal ?
>>>
>>>Non puisque ce qui est récupéré sur internet est une contrefacon , et je
>>>n'ai jamais vu de contrefacon redevenir legale (meme si ca semblerai
>>>logique dans le cas présent)
>>
>>
>> Avant DADVSI en tout cas, le download pouvait s'assimiler selon des
>> opinions soit à un recel de contrefaçon, soit à une copie priv ée, car le
>> CPI n'indique pas qu'il faille que la copie soit faite d'après l'ori ginal,
>> ni même qu'on dispose de l'original d'ailleurs.
>>
>> DADVSI a subtilement changé la donne : la copie privée doit mainte nant ne
>> pas porter atteinte aux intérêts de l'auteur (entendre : de l'ayan t-droit).
>>
>> Ici, le cas est intéressant : soit on considère que l'ayant-droit a
>> interdit la copie du CD, donc qu'en contournant cette interdiction, on
>> porte atteinte à ses intérêts ; soit on considère que l'on a d éjà payé
>> l'ayant droit par l'achat du CD et la copie par download ne lui porte donc
>> pas atteinte.
>
> Elle ajoute également le fait qu'il est illegal de contourner des
> mesures de protection est illegal .. non obstant le fait que
> l'ayant-droit ai souhaité ou non cette protection ..
Hmm... DADVSI impose que l'auteur donne son accord à l'usage de MTP. Il
peut difficilement donner son accord et dire qu'il ne souhaitait pas ces
MTP.
Les protections présentes sur les CDs audio aujourd'hui ne sont pas
elligible au titre de MTP protégés par la loi DADVSI car il ne sont
pas discriminés, mais surtout il ne sontpas réputés effcaces au sens
de la loi:
CPI L331-5 alinea 2 :
"Ces mesures techniques sont réputées efficaces lorsqu'une
utilisation visée au même alinéa est contrôlée par les titulaires
de droits grâce à l'application d'un code d'accès, d'un procédé de
protection tel que le cryptage, le brouillage ou toute autre
transformation de l'objet de la protection ou d'un mécanisme de
contrôle de la copie qui atteint cet objectif de protection."
Pour la protection des DVD la encore il n'est aujourd'hui pas certain
qu'ils réponde à la définition des MTP protégés par la loi. Il est
a rappelé que le concept de MTP est apparu suite à la notion de DRM
qui protèges de manière discriminé l'acès aux oeuvres. AU moment de
la traduction de DRM à MTP, aucune clarification n'a été apportée,
ca sera a la jusrisprudence de trancher.
Les protections présentes sur les CDs audio aujourd'hui ne sont pas
elligible au titre de MTP protégés par la loi DADVSI car il ne sont
pas discriminés, mais surtout il ne sontpas réputés effcaces au sens
de la loi:
CPI L331-5 alinea 2 :
"Ces mesures techniques sont réputées efficaces lorsqu'une
utilisation visée au même alinéa est contrôlée par les titulaires
de droits grâce à l'application d'un code d'accès, d'un procédé de
protection tel que le cryptage, le brouillage ou toute autre
transformation de l'objet de la protection ou d'un mécanisme de
contrôle de la copie qui atteint cet objectif de protection."
Pour la protection des DVD la encore il n'est aujourd'hui pas certain
qu'ils réponde à la définition des MTP protégés par la loi. Il est
a rappelé que le concept de MTP est apparu suite à la notion de DRM
qui protèges de manière discriminé l'acès aux oeuvres. AU moment de
la traduction de DRM à MTP, aucune clarification n'a été apportée,
ca sera a la jusrisprudence de trancher.
Les protections présentes sur les CDs audio aujourd'hui ne sont pas
elligible au titre de MTP protégés par la loi DADVSI car il ne sont
pas discriminés, mais surtout il ne sontpas réputés effcaces au sens
de la loi:
CPI L331-5 alinea 2 :
"Ces mesures techniques sont réputées efficaces lorsqu'une
utilisation visée au même alinéa est contrôlée par les titulaires
de droits grâce à l'application d'un code d'accès, d'un procédé de
protection tel que le cryptage, le brouillage ou toute autre
transformation de l'objet de la protection ou d'un mécanisme de
contrôle de la copie qui atteint cet objectif de protection."
Pour la protection des DVD la encore il n'est aujourd'hui pas certain
qu'ils réponde à la définition des MTP protégés par la loi. Il est
a rappelé que le concept de MTP est apparu suite à la notion de DRM
qui protèges de manière discriminé l'acès aux oeuvres. AU moment de
la traduction de DRM à MTP, aucune clarification n'a été apportée,
ca sera a la jusrisprudence de trancher.
Eh bien ? Il me semble que les protections de CD audio entrent dans la
catégorie des dispositifs de brouillage, pour ceux du moins qui salopen t la
TOC de la session audio. Ceux qui se contentent d'essayer de charger un
driver en douce, en revanche, ne sont même pas des dispositifs de
brouillage (et exposent l'éditeur à un risque non nul d'intrusion dan s un
système informatique et plus selon affinités).
Quant au caractère "discriminé" des MTP, je n'en vois pas mention dan s le
chapitre IV, article 13 de la loi. Que désigne ce qualificatif au juste ?
Eh bien ? Il me semble que les protections de CD audio entrent dans la
catégorie des dispositifs de brouillage, pour ceux du moins qui salopen t la
TOC de la session audio. Ceux qui se contentent d'essayer de charger un
driver en douce, en revanche, ne sont même pas des dispositifs de
brouillage (et exposent l'éditeur à un risque non nul d'intrusion dan s un
système informatique et plus selon affinités).
Quant au caractère "discriminé" des MTP, je n'en vois pas mention dan s le
chapitre IV, article 13 de la loi. Que désigne ce qualificatif au juste ?
Eh bien ? Il me semble que les protections de CD audio entrent dans la
catégorie des dispositifs de brouillage, pour ceux du moins qui salopen t la
TOC de la session audio. Ceux qui se contentent d'essayer de charger un
driver en douce, en revanche, ne sont même pas des dispositifs de
brouillage (et exposent l'éditeur à un risque non nul d'intrusion dan s un
système informatique et plus selon affinités).
Quant au caractère "discriminé" des MTP, je n'en vois pas mention dan s le
chapitre IV, article 13 de la loi. Que désigne ce qualificatif au juste ?