Bien sûr que si, le salopage de TOC constitue un dispositif de restr iction
d'usage ! Quant à ta définition, alors aucune mesure technique quelle
qu'elle soit ne peut être réputée efficace, puisqu'elles s 'appliquent
toutes à l'accès au support de l'oeuvre.
Je suppose que tu voulais dire qu'il est fondé à protéger son oeuvre *et*
par ailleurs tenu de respecter ses autres obligations. Je fais cette
rectification car le fait de ne pas respecter des obligations
contractuelles ou commerciales n'impliquerait pas la déchéance des
d'auteur.
Tourné dans le bon sens, il est tenu de respecter ses autres obligat ions
quelle que soit la méthode retenue ; s'il ne respecte pas ces obliga tions,
ça n'ôte pas le caractère réputé efficace ou non de la méthode.
C'est là , je pense, que tu fais une erreur en amalgamant droit
d'auteur, droit commercial et droit des contrats.
La loi sur les droits d'auteurs détermine les conditions dans lesque lles
une MTP est réputée efficace et, du coup, protégé, ou pas. Dans ces
conditions ne figure pas le respect des contraintes commerciales ou
contractuelles.
Ainsi, dans le cas qui nous intéresse, une oeuvre commercialisé e sur CD
comortant une session audio à TOC salopée et une session data a vec des
drivers aptes à lire la partie audio.
Au regard de DADVSI, le dispositif est un brouillage réputé eff icace : la
loi interdit donc de le contourner.
Au regard du droit de la consommation, la loi impose d'informer le
consommateur sur les restrictions d'usage du produit (qu'elles soient la
conséquence du droit d'auteur ou pas, d'ailleurs).
Au regard du droit contractuel (s'il existe bien un contrat sur ce point,
à vérifier), le dispositif n'étant pas conforme au standar d Red Book, ces
produits ne peuvent pas arborer le logo CD audio.
Ces trois interdictions sont indépendantes, et aucune ne justifie les
autres.
Peu importe, donc, *d'un point de vue du droit d'auteur* et pour déf inir
son caractère efficace, que la MTP rende le produit non conforme au
standard ou qu'elle soit clairement documentée. Ces deux critèr es-lÃ
(conformité, information) concernent d'autres lois que DADVSI.
Toute MTP protège nécessairement le support dans les cas qui no us
intéressent, car l'oeuvre est immatérielle. Si ce que tu viens d'écrire
était exact, alors aucune MTP d'aucune sorte ne serait protég ée ni
protégeable.
(1) d'ailleurs en matière de musique sur fichiers, les sociét és
"consommatrices" de MTP ne *veulent* pas d'une soution standard, justemen t.
Bien sûr que si, le salopage de TOC constitue un dispositif de restr iction
d'usage ! Quant à ta définition, alors aucune mesure technique quelle
qu'elle soit ne peut être réputée efficace, puisqu'elles s 'appliquent
toutes à l'accès au support de l'oeuvre.
Je suppose que tu voulais dire qu'il est fondé à protéger son oeuvre *et*
par ailleurs tenu de respecter ses autres obligations. Je fais cette
rectification car le fait de ne pas respecter des obligations
contractuelles ou commerciales n'impliquerait pas la déchéance des
d'auteur.
Tourné dans le bon sens, il est tenu de respecter ses autres obligat ions
quelle que soit la méthode retenue ; s'il ne respecte pas ces obliga tions,
ça n'ôte pas le caractère réputé efficace ou non de la méthode.
C'est là , je pense, que tu fais une erreur en amalgamant droit
d'auteur, droit commercial et droit des contrats.
La loi sur les droits d'auteurs détermine les conditions dans lesque lles
une MTP est réputée efficace et, du coup, protégé, ou pas. Dans ces
conditions ne figure pas le respect des contraintes commerciales ou
contractuelles.
Ainsi, dans le cas qui nous intéresse, une oeuvre commercialisé e sur CD
comortant une session audio à TOC salopée et une session data a vec des
drivers aptes à lire la partie audio.
Au regard de DADVSI, le dispositif est un brouillage réputé eff icace : la
loi interdit donc de le contourner.
Au regard du droit de la consommation, la loi impose d'informer le
consommateur sur les restrictions d'usage du produit (qu'elles soient la
conséquence du droit d'auteur ou pas, d'ailleurs).
Au regard du droit contractuel (s'il existe bien un contrat sur ce point,
à vérifier), le dispositif n'étant pas conforme au standar d Red Book, ces
produits ne peuvent pas arborer le logo CD audio.
Ces trois interdictions sont indépendantes, et aucune ne justifie les
autres.
Peu importe, donc, *d'un point de vue du droit d'auteur* et pour déf inir
son caractère efficace, que la MTP rende le produit non conforme au
standard ou qu'elle soit clairement documentée. Ces deux critèr es-lÃ
(conformité, information) concernent d'autres lois que DADVSI.
Toute MTP protège nécessairement le support dans les cas qui no us
intéressent, car l'oeuvre est immatérielle. Si ce que tu viens d'écrire
était exact, alors aucune MTP d'aucune sorte ne serait protég ée ni
protégeable.
(1) d'ailleurs en matière de musique sur fichiers, les sociét és
"consommatrices" de MTP ne *veulent* pas d'une soution standard, justemen t.
Bien sûr que si, le salopage de TOC constitue un dispositif de restr iction
d'usage ! Quant à ta définition, alors aucune mesure technique quelle
qu'elle soit ne peut être réputée efficace, puisqu'elles s 'appliquent
toutes à l'accès au support de l'oeuvre.
Je suppose que tu voulais dire qu'il est fondé à protéger son oeuvre *et*
par ailleurs tenu de respecter ses autres obligations. Je fais cette
rectification car le fait de ne pas respecter des obligations
contractuelles ou commerciales n'impliquerait pas la déchéance des
d'auteur.
Tourné dans le bon sens, il est tenu de respecter ses autres obligat ions
quelle que soit la méthode retenue ; s'il ne respecte pas ces obliga tions,
ça n'ôte pas le caractère réputé efficace ou non de la méthode.
C'est là , je pense, que tu fais une erreur en amalgamant droit
d'auteur, droit commercial et droit des contrats.
La loi sur les droits d'auteurs détermine les conditions dans lesque lles
une MTP est réputée efficace et, du coup, protégé, ou pas. Dans ces
conditions ne figure pas le respect des contraintes commerciales ou
contractuelles.
Ainsi, dans le cas qui nous intéresse, une oeuvre commercialisé e sur CD
comortant une session audio à TOC salopée et une session data a vec des
drivers aptes à lire la partie audio.
Au regard de DADVSI, le dispositif est un brouillage réputé eff icace : la
loi interdit donc de le contourner.
Au regard du droit de la consommation, la loi impose d'informer le
consommateur sur les restrictions d'usage du produit (qu'elles soient la
conséquence du droit d'auteur ou pas, d'ailleurs).
Au regard du droit contractuel (s'il existe bien un contrat sur ce point,
à vérifier), le dispositif n'étant pas conforme au standar d Red Book, ces
produits ne peuvent pas arborer le logo CD audio.
Ces trois interdictions sont indépendantes, et aucune ne justifie les
autres.
Peu importe, donc, *d'un point de vue du droit d'auteur* et pour déf inir
son caractère efficace, que la MTP rende le produit non conforme au
standard ou qu'elle soit clairement documentée. Ces deux critèr es-lÃ
(conformité, information) concernent d'autres lois que DADVSI.
Toute MTP protège nécessairement le support dans les cas qui no us
intéressent, car l'oeuvre est immatérielle. Si ce que tu viens d'écrire
était exact, alors aucune MTP d'aucune sorte ne serait protég ée ni
protégeable.
(1) d'ailleurs en matière de musique sur fichiers, les sociét és
"consommatrices" de MTP ne *veulent* pas d'une soution standard, justemen t.
> Si EMI vend un "CD audio" et si celui-ci ne se comporte pas comme un CD
audio ou bin si EMI impose des restrictions d'usage non présentées au
consommateur, il en sera quitte pour rembourser les clients trompés, ma is
cela n'ôtera rien au caractère réputé efficace de la protection e n place
dessus. Le problème est ici commercial, pas relatif au droit d'auteur. EMI
a le droit de publier des oeuvres dont il a les droits d'exploitation dans
le format qu'il veut, conforme à des standards ou pas.
Amicalement,
--
Albert.
> Si EMI vend un "CD audio" et si celui-ci ne se comporte pas comme un CD
audio ou bin si EMI impose des restrictions d'usage non présentées au
consommateur, il en sera quitte pour rembourser les clients trompés, ma is
cela n'ôtera rien au caractère réputé efficace de la protection e n place
dessus. Le problème est ici commercial, pas relatif au droit d'auteur. EMI
a le droit de publier des oeuvres dont il a les droits d'exploitation dans
le format qu'il veut, conforme à des standards ou pas.
Amicalement,
--
Albert.
> Si EMI vend un "CD audio" et si celui-ci ne se comporte pas comme un CD
audio ou bin si EMI impose des restrictions d'usage non présentées au
consommateur, il en sera quitte pour rembourser les clients trompés, ma is
cela n'ôtera rien au caractère réputé efficace de la protection e n place
dessus. Le problème est ici commercial, pas relatif au droit d'auteur. EMI
a le droit de publier des oeuvres dont il a les droits d'exploitation dans
le format qu'il veut, conforme à des standards ou pas.
Amicalement,
--
Albert.
Si EMI vend un "CD audio" et si celui-ci ne se comporte pas comme un CD
audio ou bin si EMI impose des restrictions d'usage non présentées au
consommateur, il en sera quitte pour rembourser les clients trompés, mais
cela n'ôtera rien au caractère réputé efficace de la protection en place
dessus. Le problème est ici commercial, pas relatif au droit d'auteur. EMI
a le droit de publier des oeuvres dont il a les droits d'exploitation dans
le format qu'il veut, conforme à des standards ou pas.
Amicalement,
--
Albert.
Si EMI vend un CD sans me faire signer de contrat, l'acheteur a acheté
un CD audio
et il peut en fait tout ce qu'il peut faire avec tout CD
audio autre, car on considère là le CD et pas les oeuvres qu'il
contient.
Il sera ensuite tenu, pour les oeuvres présentes sur le CD,
indépendamment du CD, par le CPI, de respecter les droits de l'auteur.
Ce que l'auteur a autorisé l'acheteur de faire avec ces oeuvres est,
à default de contrat, defini par l'usage d'un CD audio, tel que
definit par les normes attenantes.
Un dernière fois, le CPI protège l'ouvre pas son support ( cf autre
réponse sur les supports indiscernablement liés à l'oeuvre et les
autres )
Si EMI vend un "CD audio" et si celui-ci ne se comporte pas comme un CD
audio ou bin si EMI impose des restrictions d'usage non présentées au
consommateur, il en sera quitte pour rembourser les clients trompés, mais
cela n'ôtera rien au caractère réputé efficace de la protection en place
dessus. Le problème est ici commercial, pas relatif au droit d'auteur. EMI
a le droit de publier des oeuvres dont il a les droits d'exploitation dans
le format qu'il veut, conforme à des standards ou pas.
Amicalement,
--
Albert.
Si EMI vend un CD sans me faire signer de contrat, l'acheteur a acheté
un CD audio
et il peut en fait tout ce qu'il peut faire avec tout CD
audio autre, car on considère là le CD et pas les oeuvres qu'il
contient.
Il sera ensuite tenu, pour les oeuvres présentes sur le CD,
indépendamment du CD, par le CPI, de respecter les droits de l'auteur.
Ce que l'auteur a autorisé l'acheteur de faire avec ces oeuvres est,
à default de contrat, defini par l'usage d'un CD audio, tel que
definit par les normes attenantes.
Un dernière fois, le CPI protège l'ouvre pas son support ( cf autre
réponse sur les supports indiscernablement liés à l'oeuvre et les
autres )
Si EMI vend un "CD audio" et si celui-ci ne se comporte pas comme un CD
audio ou bin si EMI impose des restrictions d'usage non présentées au
consommateur, il en sera quitte pour rembourser les clients trompés, mais
cela n'ôtera rien au caractère réputé efficace de la protection en place
dessus. Le problème est ici commercial, pas relatif au droit d'auteur. EMI
a le droit de publier des oeuvres dont il a les droits d'exploitation dans
le format qu'il veut, conforme à des standards ou pas.
Amicalement,
--
Albert.
Si EMI vend un CD sans me faire signer de contrat, l'acheteur a acheté
un CD audio
et il peut en fait tout ce qu'il peut faire avec tout CD
audio autre, car on considère là le CD et pas les oeuvres qu'il
contient.
Il sera ensuite tenu, pour les oeuvres présentes sur le CD,
indépendamment du CD, par le CPI, de respecter les droits de l'auteur.
Ce que l'auteur a autorisé l'acheteur de faire avec ces oeuvres est,
à default de contrat, defini par l'usage d'un CD audio, tel que
definit par les normes attenantes.
Un dernière fois, le CPI protège l'ouvre pas son support ( cf autre
réponse sur les supports indiscernablement liés à l'oeuvre et les
autres )
Merci de vos réponses qui semblent indiquer qu'il n'y a pas de réponse
tranchée pour le moment...
Pour info, il s'agit du dernier Album de Sardou "Hors format".
Merci de vos réponses qui semblent indiquer qu'il n'y a pas de réponse
tranchée pour le moment...
Pour info, il s'agit du dernier Album de Sardou "Hors format".
Merci de vos réponses qui semblent indiquer qu'il n'y a pas de réponse
tranchée pour le moment...
Pour info, il s'agit du dernier Album de Sardou "Hors format".
Ref: <4575bfbb$0$5105$ de "Jean-Claude"Merci de vos réponses qui semblent indiquer qu'il n'y a pas de réponse
tranchée pour le moment...
Et tout cas, comme tu semble indiquer que le contenu du CD est disponible sur
les réseaux P2P, cela démontre la totale inefficacité de toute mesure de
protection anti-copie qui ne sert au final qu'à emm* les acheteurs honnêtes
comme toi.
Ref: <4575bfbb$0$5105$ba4acef3@news.orange.fr> de "Jean-Claude"
<pasdepub@wanadoo.fr>
Merci de vos réponses qui semblent indiquer qu'il n'y a pas de réponse
tranchée pour le moment...
Et tout cas, comme tu semble indiquer que le contenu du CD est disponible sur
les réseaux P2P, cela démontre la totale inefficacité de toute mesure de
protection anti-copie qui ne sert au final qu'à emm* les acheteurs honnêtes
comme toi.
Ref: <4575bfbb$0$5105$ de "Jean-Claude"Merci de vos réponses qui semblent indiquer qu'il n'y a pas de réponse
tranchée pour le moment...
Et tout cas, comme tu semble indiquer que le contenu du CD est disponible sur
les réseaux P2P, cela démontre la totale inefficacité de toute mesure de
protection anti-copie qui ne sert au final qu'à emm* les acheteurs honnêtes
comme toi.
"Xavier Roche" a écrit dans le message
de news: ele8cm$p2a$Albert ARIBAUD a écrit :D'ailleurs, cela fait quelque temps déjà que le discours aux US
commence
à virer de "nous nous protégeons des machants pirates" à "nous
protégeons
ontre investissement"
Et cela fait bien longtemps (bien avant la DADVSI) qu'il a été prouvé
que le "piratage" (je met des "" car le terme fait partie du champ
lexical "terrorisme intellectuel" des industriels de la culture)
n'avait aucun impact sur les ventes.
Et ces "preuves", quelles sont-elles ? Des sondages ?
"Xavier Roche" <xroche@free.fr.NOSPAM.invalid> a écrit dans le message
de news: ele8cm$p2a$2@news.httrack.net...
Albert ARIBAUD a écrit :
D'ailleurs, cela fait quelque temps déjà que le discours aux US
commence
à virer de "nous nous protégeons des machants pirates" à "nous
protégeons
ontre investissement"
Et cela fait bien longtemps (bien avant la DADVSI) qu'il a été prouvé
que le "piratage" (je met des "" car le terme fait partie du champ
lexical "terrorisme intellectuel" des industriels de la culture)
n'avait aucun impact sur les ventes.
Et ces "preuves", quelles sont-elles ? Des sondages ?
"Xavier Roche" a écrit dans le message
de news: ele8cm$p2a$Albert ARIBAUD a écrit :D'ailleurs, cela fait quelque temps déjà que le discours aux US
commence
à virer de "nous nous protégeons des machants pirates" à "nous
protégeons
ontre investissement"
Et cela fait bien longtemps (bien avant la DADVSI) qu'il a été prouvé
que le "piratage" (je met des "" car le terme fait partie du champ
lexical "terrorisme intellectuel" des industriels de la culture)
n'avait aucun impact sur les ventes.
Et ces "preuves", quelles sont-elles ? Des sondages ?
"Albert ARIBAUD" a écrit dans le message de
news: 457ab8ce$0$25416$Le Sat, 09 Dec 2006 13:13:56 +0100, Tartiflette a écrit:"Xavier Roche" a écrit dans le
message
de news: ele8cm$p2a$Albert ARIBAUD a écrit :D'ailleurs, cela fait quelque temps déjà que le discours aux US
commence
à virer de "nous nous protégeons des machants pirates" à "nous
protégeons
ontre investissement"
Et cela fait bien longtemps (bien avant la DADVSI) qu'il a été
prouvé
que le "piratage" (je met des "" car le terme fait partie du champ
lexical "terrorisme intellectuel" des industriels de la culture)
n'avait aucun impact sur les ventes.
Et ces "preuves", quelles sont-elles ? Des sondages ?
Diverses mesures et corrélations statistiques. Ainsi d'un rapport daté
de décembre 2005 de l'OCDE, qui a reconnu ne pas pouvoir confirmer les
déclarations de l'industrie du disque, cite de nombreuses autres
facteurs influençant les ventes, et décrit des phases de déclin et de
croissance des ventes alors que le P2P, lui, ne varie pas
fondamentalement..
Source : <http://www.oecd.org/dataoecd/13/2/34995041.pdf>
Comme tu le dis, ce ne sont donc pas des preuves que le "piratage" n'a
aucun impact sur les ventes. Tout au plus cela montre que la baisse des
ventes n'est pas du qu'au piratage.
Les statistiques ne prouveront jamais que sans le "piratage" les ventes
seraient identiques.
"Albert ARIBAUD" <albert.aribaud@free.fr> a écrit dans le message de
news: 457ab8ce$0$25416$426a74cc@news.free.fr...
Le Sat, 09 Dec 2006 13:13:56 +0100, Tartiflette a écrit:
"Xavier Roche" <xroche@free.fr.NOSPAM.invalid> a écrit dans le
message
de news: ele8cm$p2a$2@news.httrack.net...
Albert ARIBAUD a écrit :
D'ailleurs, cela fait quelque temps déjà que le discours aux US
commence
à virer de "nous nous protégeons des machants pirates" à "nous
protégeons
ontre investissement"
Et cela fait bien longtemps (bien avant la DADVSI) qu'il a été
prouvé
que le "piratage" (je met des "" car le terme fait partie du champ
lexical "terrorisme intellectuel" des industriels de la culture)
n'avait aucun impact sur les ventes.
Et ces "preuves", quelles sont-elles ? Des sondages ?
Diverses mesures et corrélations statistiques. Ainsi d'un rapport daté
de décembre 2005 de l'OCDE, qui a reconnu ne pas pouvoir confirmer les
déclarations de l'industrie du disque, cite de nombreuses autres
facteurs influençant les ventes, et décrit des phases de déclin et de
croissance des ventes alors que le P2P, lui, ne varie pas
fondamentalement..
Source : <http://www.oecd.org/dataoecd/13/2/34995041.pdf>
Comme tu le dis, ce ne sont donc pas des preuves que le "piratage" n'a
aucun impact sur les ventes. Tout au plus cela montre que la baisse des
ventes n'est pas du qu'au piratage.
Les statistiques ne prouveront jamais que sans le "piratage" les ventes
seraient identiques.
"Albert ARIBAUD" a écrit dans le message de
news: 457ab8ce$0$25416$Le Sat, 09 Dec 2006 13:13:56 +0100, Tartiflette a écrit:"Xavier Roche" a écrit dans le
message
de news: ele8cm$p2a$Albert ARIBAUD a écrit :D'ailleurs, cela fait quelque temps déjà que le discours aux US
commence
à virer de "nous nous protégeons des machants pirates" à "nous
protégeons
ontre investissement"
Et cela fait bien longtemps (bien avant la DADVSI) qu'il a été
prouvé
que le "piratage" (je met des "" car le terme fait partie du champ
lexical "terrorisme intellectuel" des industriels de la culture)
n'avait aucun impact sur les ventes.
Et ces "preuves", quelles sont-elles ? Des sondages ?
Diverses mesures et corrélations statistiques. Ainsi d'un rapport daté
de décembre 2005 de l'OCDE, qui a reconnu ne pas pouvoir confirmer les
déclarations de l'industrie du disque, cite de nombreuses autres
facteurs influençant les ventes, et décrit des phases de déclin et de
croissance des ventes alors que le P2P, lui, ne varie pas
fondamentalement..
Source : <http://www.oecd.org/dataoecd/13/2/34995041.pdf>
Comme tu le dis, ce ne sont donc pas des preuves que le "piratage" n'a
aucun impact sur les ventes. Tout au plus cela montre que la baisse des
ventes n'est pas du qu'au piratage.
Les statistiques ne prouveront jamais que sans le "piratage" les ventes
seraient identiques.
"Xavier Roche" a écrit dans le message
de news: eleeii$p2a$Tartiflette a écrit :Comme tu le dis, ce ne sont donc pas des preuves que le "piratage"
n'a aucun impact sur les ventes.
Par contre l'étude de l'université paris XI montre que le "piratage"
n'a non seulement aucun impact négatif, mais peut avoir un impact
positif.
Pour le montrer, il faudrait supprimer le piratage.
"Xavier Roche" <xroche@free.fr.NOSPAM.invalid> a écrit dans le message
de news: eleeii$p2a$8@news.httrack.net...
Tartiflette a écrit :
Comme tu le dis, ce ne sont donc pas des preuves que le "piratage"
n'a aucun impact sur les ventes.
Par contre l'étude de l'université paris XI montre que le "piratage"
n'a non seulement aucun impact négatif, mais peut avoir un impact
positif.
Pour le montrer, il faudrait supprimer le piratage.
"Xavier Roche" a écrit dans le message
de news: eleeii$p2a$Tartiflette a écrit :Comme tu le dis, ce ne sont donc pas des preuves que le "piratage"
n'a aucun impact sur les ventes.
Par contre l'étude de l'université paris XI montre que le "piratage"
n'a non seulement aucun impact négatif, mais peut avoir un impact
positif.
Pour le montrer, il faudrait supprimer le piratage.
"Albert ARIBAUD" a écrit dans le message de
news: 457aece1$0$26420$Le Sat, 09 Dec 2006 14:39:09 +0100, Tartiflette a écrit:Les statistiques ne prouveront jamais que sans le "piratage" les
ventes
seraient identiques.
... ni l'opposé. Les stats ne sont pas là pour dire "et si..." mais
pour
dire "eh, à bien regarder ce qui se passe, y'a un lien entre A et B"
ou "à
bien regarder, on ne voit pas de lien entre A et B".
Ce ne sont pas les stats qui disent cela, ce sont ceux qui les
interprètent.
Par exemple, dans l'étude citée par Xavier Roche, on voit : "Le fait
d'acheter des CD et des DVD augmente la probabilité d'être copieur. En
d'autres termes, l'individu copie car il s'intéresse déjà à la musique
et au CD comme vecteur d'accès".
La première phrase est statistique : il y a plus de copieurs chez les
personnes achetant des CD/DVD.
La deuxième phrase est de l'interprétation, ce n'est pas contenu dans
les chiffres. Ils transforment une corrélation statistique en relation
de cause à effet.
"Albert ARIBAUD" <albert.aribaud@free.fr> a écrit dans le message de
news: 457aece1$0$26420$426a34cc@news.free.fr...
Le Sat, 09 Dec 2006 14:39:09 +0100, Tartiflette a écrit:
Les statistiques ne prouveront jamais que sans le "piratage" les
ventes
seraient identiques.
... ni l'opposé. Les stats ne sont pas là pour dire "et si..." mais
pour
dire "eh, à bien regarder ce qui se passe, y'a un lien entre A et B"
ou "à
bien regarder, on ne voit pas de lien entre A et B".
Ce ne sont pas les stats qui disent cela, ce sont ceux qui les
interprètent.
Par exemple, dans l'étude citée par Xavier Roche, on voit : "Le fait
d'acheter des CD et des DVD augmente la probabilité d'être copieur. En
d'autres termes, l'individu copie car il s'intéresse déjà à la musique
et au CD comme vecteur d'accès".
La première phrase est statistique : il y a plus de copieurs chez les
personnes achetant des CD/DVD.
La deuxième phrase est de l'interprétation, ce n'est pas contenu dans
les chiffres. Ils transforment une corrélation statistique en relation
de cause à effet.
"Albert ARIBAUD" a écrit dans le message de
news: 457aece1$0$26420$Le Sat, 09 Dec 2006 14:39:09 +0100, Tartiflette a écrit:Les statistiques ne prouveront jamais que sans le "piratage" les
ventes
seraient identiques.
... ni l'opposé. Les stats ne sont pas là pour dire "et si..." mais
pour
dire "eh, à bien regarder ce qui se passe, y'a un lien entre A et B"
ou "à
bien regarder, on ne voit pas de lien entre A et B".
Ce ne sont pas les stats qui disent cela, ce sont ceux qui les
interprètent.
Par exemple, dans l'étude citée par Xavier Roche, on voit : "Le fait
d'acheter des CD et des DVD augmente la probabilité d'être copieur. En
d'autres termes, l'individu copie car il s'intéresse déjà à la musique
et au CD comme vecteur d'accès".
La première phrase est statistique : il y a plus de copieurs chez les
personnes achetant des CD/DVD.
La deuxième phrase est de l'interprétation, ce n'est pas contenu dans
les chiffres. Ils transforment une corrélation statistique en relation
de cause à effet.