Albert ARIBAUD a écrit :Eh bien ? Il me semble que les protections de CD audio entrent dans la
catégorie des dispositifs de brouillage, pour ceux du moins qui salopent la
TOC de la session audio. Ceux qui se contentent d'essayer de charger un
driver en douce, en revanche, ne sont même pas des dispositifs de
brouillage (et exposent l'éditeur à un risque non nul d'intrusion dans un
système informatique et plus selon affinités).
Il ne s'agit pas de brouillage, mais de non respect strict de la norme
qui rende les CD inexploitable par certains lecteurs.
Quant au caractère "discriminé" des MTP, je n'en vois pas mention dans le
chapitre IV, article 13 de la loi. Que désigne ce qualificatif au juste ?
Le texte de loi dit que pour etre protege la mesure doit etre
directement lié au controle des droits accordes sur l'objet protege.
Une entrave indiscriminee ne protegereait pas directement l'objet
d'utilisations non autorisé mais rendrait techniquement plus
difficiles les utilisation nlon standards. Par exemple les protections
de CD audio actuels peuvent empecher d'ecouter la musique sur un
ordinateur, mais n'empeche pas la copie depuis la sortie audio d'un
lecteur.
mais juste une barriere technologie indiscriminee, qui IMHO n'est donc
pas protegee par la loi.
ps: merci de la question ca m'a fait replonger dans le texte pour me
remettre les idees au clair... :-)
Albert ARIBAUD a écrit :
Eh bien ? Il me semble que les protections de CD audio entrent dans la
catégorie des dispositifs de brouillage, pour ceux du moins qui salopent la
TOC de la session audio. Ceux qui se contentent d'essayer de charger un
driver en douce, en revanche, ne sont même pas des dispositifs de
brouillage (et exposent l'éditeur à un risque non nul d'intrusion dans un
système informatique et plus selon affinités).
Il ne s'agit pas de brouillage, mais de non respect strict de la norme
qui rende les CD inexploitable par certains lecteurs.
Quant au caractère "discriminé" des MTP, je n'en vois pas mention dans le
chapitre IV, article 13 de la loi. Que désigne ce qualificatif au juste ?
Le texte de loi dit que pour etre protege la mesure doit etre
directement lié au controle des droits accordes sur l'objet protege.
Une entrave indiscriminee ne protegereait pas directement l'objet
d'utilisations non autorisé mais rendrait techniquement plus
difficiles les utilisation nlon standards. Par exemple les protections
de CD audio actuels peuvent empecher d'ecouter la musique sur un
ordinateur, mais n'empeche pas la copie depuis la sortie audio d'un
lecteur.
mais juste une barriere technologie indiscriminee, qui IMHO n'est donc
pas protegee par la loi.
ps: merci de la question ca m'a fait replonger dans le texte pour me
remettre les idees au clair... :-)
Albert ARIBAUD a écrit :Eh bien ? Il me semble que les protections de CD audio entrent dans la
catégorie des dispositifs de brouillage, pour ceux du moins qui salopent la
TOC de la session audio. Ceux qui se contentent d'essayer de charger un
driver en douce, en revanche, ne sont même pas des dispositifs de
brouillage (et exposent l'éditeur à un risque non nul d'intrusion dans un
système informatique et plus selon affinités).
Il ne s'agit pas de brouillage, mais de non respect strict de la norme
qui rende les CD inexploitable par certains lecteurs.
Quant au caractère "discriminé" des MTP, je n'en vois pas mention dans le
chapitre IV, article 13 de la loi. Que désigne ce qualificatif au juste ?
Le texte de loi dit que pour etre protege la mesure doit etre
directement lié au controle des droits accordes sur l'objet protege.
Une entrave indiscriminee ne protegereait pas directement l'objet
d'utilisations non autorisé mais rendrait techniquement plus
difficiles les utilisation nlon standards. Par exemple les protections
de CD audio actuels peuvent empecher d'ecouter la musique sur un
ordinateur, mais n'empeche pas la copie depuis la sortie audio d'un
lecteur.
mais juste une barriere technologie indiscriminee, qui IMHO n'est donc
pas protegee par la loi.
ps: merci de la question ca m'a fait replonger dans le texte pour me
remettre les idees au clair... :-)
Le Tue, 05 Dec 2006 07:14:09 -0800, dwarfpower a écrit:
> Albert ARIBAUD a écrit :
> Il ne s'agit pas de brouillage, mais de non respect strict de la norme
> qui rende les CD inexploitable par certains lecteurs.
Oui : brouillage, donc, de l'information audio.
>> Quant au caractère "discriminé" des MTP, je n'en vois pas mention dans le
>> chapitre IV, article 13 de la loi. Que désigne ce qualificatif au ju ste ?
>>
>
> Le texte de loi dit que pour etre protege la mesure doit etre
> directement lié au controle des droits accordes sur l'objet protege.
Certes.
> Une entrave indiscriminee ne protegereait pas directement l'objet
> d'utilisations non autorisé mais rendrait techniquement plus
> difficiles les utilisation nlon standards. Par exemple les protections
> de CD audio actuels peuvent empecher d'ecouter la musique sur un
> ordinateur, mais n'empeche pas la copie depuis la sortie audio d'un
> lecteur.
Et ? Cela ne change rien : il s'agit bien de "mesures techniques efficaces
destinées à empêcher ou à limiter les utilisations non autorisé es par les
titulaires d'un droit d'auteur ou d'un droit voisin du droit d'auteur
d'une oeuvre". Que ces mesures n'empêchent pas tous les usages ne leur ôte
pas leur destination initiale et, partant, leur protection par DADVSI.
(je ne vois toujours pas où DADVSI ou le CPI présentent cette notion de
discrimination)
Le Tue, 05 Dec 2006 07:14:09 -0800, dwarfpower a écrit:
> Albert ARIBAUD a écrit :
> Il ne s'agit pas de brouillage, mais de non respect strict de la norme
> qui rende les CD inexploitable par certains lecteurs.
Oui : brouillage, donc, de l'information audio.
>> Quant au caractère "discriminé" des MTP, je n'en vois pas mention dans le
>> chapitre IV, article 13 de la loi. Que désigne ce qualificatif au ju ste ?
>>
>
> Le texte de loi dit que pour etre protege la mesure doit etre
> directement lié au controle des droits accordes sur l'objet protege.
Certes.
> Une entrave indiscriminee ne protegereait pas directement l'objet
> d'utilisations non autorisé mais rendrait techniquement plus
> difficiles les utilisation nlon standards. Par exemple les protections
> de CD audio actuels peuvent empecher d'ecouter la musique sur un
> ordinateur, mais n'empeche pas la copie depuis la sortie audio d'un
> lecteur.
Et ? Cela ne change rien : il s'agit bien de "mesures techniques efficaces
destinées à empêcher ou à limiter les utilisations non autorisé es par les
titulaires d'un droit d'auteur ou d'un droit voisin du droit d'auteur
d'une oeuvre". Que ces mesures n'empêchent pas tous les usages ne leur ôte
pas leur destination initiale et, partant, leur protection par DADVSI.
(je ne vois toujours pas où DADVSI ou le CPI présentent cette notion de
discrimination)
Le Tue, 05 Dec 2006 07:14:09 -0800, dwarfpower a écrit:
> Albert ARIBAUD a écrit :
> Il ne s'agit pas de brouillage, mais de non respect strict de la norme
> qui rende les CD inexploitable par certains lecteurs.
Oui : brouillage, donc, de l'information audio.
>> Quant au caractère "discriminé" des MTP, je n'en vois pas mention dans le
>> chapitre IV, article 13 de la loi. Que désigne ce qualificatif au ju ste ?
>>
>
> Le texte de loi dit que pour etre protege la mesure doit etre
> directement lié au controle des droits accordes sur l'objet protege.
Certes.
> Une entrave indiscriminee ne protegereait pas directement l'objet
> d'utilisations non autorisé mais rendrait techniquement plus
> difficiles les utilisation nlon standards. Par exemple les protections
> de CD audio actuels peuvent empecher d'ecouter la musique sur un
> ordinateur, mais n'empeche pas la copie depuis la sortie audio d'un
> lecteur.
Et ? Cela ne change rien : il s'agit bien de "mesures techniques efficaces
destinées à empêcher ou à limiter les utilisations non autorisé es par les
titulaires d'un droit d'auteur ou d'un droit voisin du droit d'auteur
d'une oeuvre". Que ces mesures n'empêchent pas tous les usages ne leur ôte
pas leur destination initiale et, partant, leur protection par DADVSI.
(je ne vois toujours pas où DADVSI ou le CPI présentent cette notion de
discrimination)
Jean-Claude:Mais si je veux l'écouter sur mon micro (dans mon bureau), je ne peux le
faire qu'en utilisant le logiciel implémenté sur le CD et dédié, qui ne me
permet pas d'écouter les chansons à ma convenance :
Et encore, je suppose que tu utilise Windows. Je doute fort que les
abrutis d'éditeurs aient pensé à faire un lecteur pour Linux etc etc.
Ceci dit, j'ai acheté aussi un CD comme ça à la FNAC, je suis sous
Linux, et hop j'ai pu le ripper (extraire et compresser les pistes).
Jean-Claude:
Mais si je veux l'écouter sur mon micro (dans mon bureau), je ne peux le
faire qu'en utilisant le logiciel implémenté sur le CD et dédié, qui ne me
permet pas d'écouter les chansons à ma convenance :
Et encore, je suppose que tu utilise Windows. Je doute fort que les
abrutis d'éditeurs aient pensé à faire un lecteur pour Linux etc etc.
Ceci dit, j'ai acheté aussi un CD comme ça à la FNAC, je suis sous
Linux, et hop j'ai pu le ripper (extraire et compresser les pistes).
Jean-Claude:Mais si je veux l'écouter sur mon micro (dans mon bureau), je ne peux le
faire qu'en utilisant le logiciel implémenté sur le CD et dédié, qui ne me
permet pas d'écouter les chansons à ma convenance :
Et encore, je suppose que tu utilise Windows. Je doute fort que les
abrutis d'éditeurs aient pensé à faire un lecteur pour Linux etc etc.
Ceci dit, j'ai acheté aussi un CD comme ça à la FNAC, je suis sous
Linux, et hop j'ai pu le ripper (extraire et compresser les pistes).
Albert ARIBAUD a écrit :Le Tue, 05 Dec 2006 07:14:09 -0800, dwarfpower a écrit:
> Albert ARIBAUD a écrit :
> Il ne s'agit pas de brouillage, mais de non respect strict de la norme
> qui rende les CD inexploitable par certains lecteurs.
Oui : brouillage, donc, de l'information audio.
Si la piste PCM était cryptée, il s'agirait de brouillage.
Le fait
d'insérer des pistes phantômes, de créer des secteurs corrompus...
etc ne constitue en rien du cryptage.
D'ailleur cela concerne
uniquement le support physique et ne touche pas l'ouvre en tant que
telle.
L'utilisation d'un logiciel réalisant l'extraction des pistes
malgès cela ne peut constituer un contournement de MTP.>> Quant au caractère "discriminé" des MTP, je n'en vois pas mention
>> dans le chapitre IV, article 13 de la loi. Que désigne ce
>> qualificatif au juste ?
>>
> Le texte de loi dit que pour etre protege la mesure doit etre
> directement lié au controle des droits accordes sur l'objet protege.
Certes.
> Une entrave indiscriminee ne protegereait pas directement l'objet
> d'utilisations non autorisé mais rendrait techniquement plus
> difficiles les utilisation nlon standards. Par exemple les
> protections de CD audio actuels peuvent empecher d'ecouter la musique
> sur un ordinateur, mais n'empeche pas la copie depuis la sortie audio
> d'un lecteur.
Et ? Cela ne change rien : il s'agit bien de "mesures techniques
efficaces destinées à empêcher ou à limiter les utilisations non
autorisées par les titulaires d'un droit d'auteur ou d'un droit voisin
du droit d'auteur d'une oeuvre". Que ces mesures n'empêchent pas tous
les usages ne leur ôte pas leur destination initiale et, partant, leur
protection par DADVSI.
La vente d'un objet portant le label CD ou DVD entraine la possibilité
de tous les usages permis par le respect de la norme associée, et donc
la possibilité d'utilisé tout matériel compatible. Le fait d'empécher la
lecture sur un matériel particulier, sans considéré l'usage, mais
l'infrastructure utilisée, ne peut être considéré comme un moyen
d'empécher un usage non autorisé.parce que: - ca n'empeche pas l'usage
non autorisé - ca empeche des usages autorisés.
un DRM comme Sureplay empèche les usages non autorisé en constitue donc
un MTP protégé par la loi. Copy Control ou Cactus Data Shield par contre
ne le sont pas.
(je ne vois toujours pas où DADVSI ou le CPI présentent cette notion de
discrimination)
d'accord je retire le terme discrimination. Le MTP doit avoir pour
destination la protection. Tout dispositif non destiné a proteger
l'oeuvre ( et non le support ) n'est pas un MTP au sens du texte.
Albert ARIBAUD a écrit :
Le Tue, 05 Dec 2006 07:14:09 -0800, dwarfpower a écrit:
> Albert ARIBAUD a écrit :
> Il ne s'agit pas de brouillage, mais de non respect strict de la norme
> qui rende les CD inexploitable par certains lecteurs.
Oui : brouillage, donc, de l'information audio.
Si la piste PCM était cryptée, il s'agirait de brouillage.
Le fait
d'insérer des pistes phantômes, de créer des secteurs corrompus...
etc ne constitue en rien du cryptage.
D'ailleur cela concerne
uniquement le support physique et ne touche pas l'ouvre en tant que
telle.
L'utilisation d'un logiciel réalisant l'extraction des pistes
malgès cela ne peut constituer un contournement de MTP.
>> Quant au caractère "discriminé" des MTP, je n'en vois pas mention
>> dans le chapitre IV, article 13 de la loi. Que désigne ce
>> qualificatif au juste ?
>>
> Le texte de loi dit que pour etre protege la mesure doit etre
> directement lié au controle des droits accordes sur l'objet protege.
Certes.
> Une entrave indiscriminee ne protegereait pas directement l'objet
> d'utilisations non autorisé mais rendrait techniquement plus
> difficiles les utilisation nlon standards. Par exemple les
> protections de CD audio actuels peuvent empecher d'ecouter la musique
> sur un ordinateur, mais n'empeche pas la copie depuis la sortie audio
> d'un lecteur.
Et ? Cela ne change rien : il s'agit bien de "mesures techniques
efficaces destinées à empêcher ou à limiter les utilisations non
autorisées par les titulaires d'un droit d'auteur ou d'un droit voisin
du droit d'auteur d'une oeuvre". Que ces mesures n'empêchent pas tous
les usages ne leur ôte pas leur destination initiale et, partant, leur
protection par DADVSI.
La vente d'un objet portant le label CD ou DVD entraine la possibilité
de tous les usages permis par le respect de la norme associée, et donc
la possibilité d'utilisé tout matériel compatible. Le fait d'empécher la
lecture sur un matériel particulier, sans considéré l'usage, mais
l'infrastructure utilisée, ne peut être considéré comme un moyen
d'empécher un usage non autorisé.parce que: - ca n'empeche pas l'usage
non autorisé - ca empeche des usages autorisés.
un DRM comme Sureplay empèche les usages non autorisé en constitue donc
un MTP protégé par la loi. Copy Control ou Cactus Data Shield par contre
ne le sont pas.
(je ne vois toujours pas où DADVSI ou le CPI présentent cette notion de
discrimination)
d'accord je retire le terme discrimination. Le MTP doit avoir pour
destination la protection. Tout dispositif non destiné a proteger
l'oeuvre ( et non le support ) n'est pas un MTP au sens du texte.
Albert ARIBAUD a écrit :Le Tue, 05 Dec 2006 07:14:09 -0800, dwarfpower a écrit:
> Albert ARIBAUD a écrit :
> Il ne s'agit pas de brouillage, mais de non respect strict de la norme
> qui rende les CD inexploitable par certains lecteurs.
Oui : brouillage, donc, de l'information audio.
Si la piste PCM était cryptée, il s'agirait de brouillage.
Le fait
d'insérer des pistes phantômes, de créer des secteurs corrompus...
etc ne constitue en rien du cryptage.
D'ailleur cela concerne
uniquement le support physique et ne touche pas l'ouvre en tant que
telle.
L'utilisation d'un logiciel réalisant l'extraction des pistes
malgès cela ne peut constituer un contournement de MTP.>> Quant au caractère "discriminé" des MTP, je n'en vois pas mention
>> dans le chapitre IV, article 13 de la loi. Que désigne ce
>> qualificatif au juste ?
>>
> Le texte de loi dit que pour etre protege la mesure doit etre
> directement lié au controle des droits accordes sur l'objet protege.
Certes.
> Une entrave indiscriminee ne protegereait pas directement l'objet
> d'utilisations non autorisé mais rendrait techniquement plus
> difficiles les utilisation nlon standards. Par exemple les
> protections de CD audio actuels peuvent empecher d'ecouter la musique
> sur un ordinateur, mais n'empeche pas la copie depuis la sortie audio
> d'un lecteur.
Et ? Cela ne change rien : il s'agit bien de "mesures techniques
efficaces destinées à empêcher ou à limiter les utilisations non
autorisées par les titulaires d'un droit d'auteur ou d'un droit voisin
du droit d'auteur d'une oeuvre". Que ces mesures n'empêchent pas tous
les usages ne leur ôte pas leur destination initiale et, partant, leur
protection par DADVSI.
La vente d'un objet portant le label CD ou DVD entraine la possibilité
de tous les usages permis par le respect de la norme associée, et donc
la possibilité d'utilisé tout matériel compatible. Le fait d'empécher la
lecture sur un matériel particulier, sans considéré l'usage, mais
l'infrastructure utilisée, ne peut être considéré comme un moyen
d'empécher un usage non autorisé.parce que: - ca n'empeche pas l'usage
non autorisé - ca empeche des usages autorisés.
un DRM comme Sureplay empèche les usages non autorisé en constitue donc
un MTP protégé par la loi. Copy Control ou Cactus Data Shield par contre
ne le sont pas.
(je ne vois toujours pas où DADVSI ou le CPI présentent cette notion de
discrimination)
d'accord je retire le terme discrimination. Le MTP doit avoir pour
destination la protection. Tout dispositif non destiné a proteger
l'oeuvre ( et non le support ) n'est pas un MTP au sens du texte.
> Si je récupère sur internet les mêmes chansons que celles de mon CD (mais
dans un format me permettant de répondre à mes attentes ci-dessus), est-ce
légal ?
Merci.
Jean-Claude
> Si je récupère sur internet les mêmes chansons que celles de mon CD (mais
dans un format me permettant de répondre à mes attentes ci-dessus), est-ce
légal ?
Merci.
Jean-Claude
> Si je récupère sur internet les mêmes chansons que celles de mon CD (mais
dans un format me permettant de répondre à mes attentes ci-dessus), est-ce
légal ?
Merci.
Jean-Claude
Albert ARIBAUD a écrit :
Une MTP n'a pas besoin d'être du chiffrage.
Certes mait un MTP doit pour etre protege par la loi respecter les
criteres definit par la loi. une modification d'une TOC qui n'est pas
l'oeuvre ne protege pas des usages non autorises sur l'ouvre.
il ne s'agit donc pas d'un systemes resplissant les criteres de la loi,
et n'est donc pas protege.
Non seule l'oiuvre est protegee par le CPI, et les MTP ne sont proteges
qu'en ce qu'ils protegent l'oeuvre des usages non autorises.
Encore une fois, l'éditeur est libre d'autoriser ou interdire *tous* les
usages qu'il souhaite (sauf bien sûr les exceptions du L.122-5). Autrement
dit, une MTP qui empêche tel ou tel usage *définit* ce qui est autorisé ou
pas : il n'y a pas (hors exceptions) d'usages autorisés a priori.
Certes, mais au terme du code de consommation il a des obligations
d'information tres claires. D'autre part en adherant a un standard, il
est aussi lie par des conditions contractuelles. donc il ne peut pas
vendre un objet arborant le logo CD Audio sans en respecter la norme.
un DRM comme Sureplay empèche les usages non autorisé en constitue donc
un MTP protégé par la loi. Copy Control ou Cactus Data Shield par contre
ne le sont pas.
Quel est le caractère qui leur ôte cette protection ?
Ils ne remplissent pas les conditions imposees par la loi pour
beneficier de cette protection
Là on est d'accord, à ceci près qu'il s'agit de protéger les droits de
l'ayant-droit, qui vont bien plus loin que la copie ; l'auteur est en
droit de ne pas autoriser la lecture sur autre chose qu'un équipement
spécifique si ça lui chante. A lui de voir si ça plaira, mais il a ce
droit.
La MTP, par les opérations qu'elle autorise et celles qu'elle interdit,
matérialise les autorisations et interdictions de l'auteur (enfin, de
l'ayant-droit) -- sauf bien sûr quand elle empêche l'exercice d'une
exception définie au L.122-5 : là, l'auteur se rend coupable d'entrave.
Non les MTP ne materialisent pas ce qui est autorise et interdit, le
contrat le fait. Les MTP empeches les usages non couvets par le contrat,
et sont proteges si ils remplisse les conditions de cette protection.
Libre aux ayants droit de commercialiser le produit qu'ils souhaite, dès
lors qu'ils remplissent leur devoir d'information sur ce qu'ils vendent
et qu'ils respectent leurs engagements contractuels.
Albert ARIBAUD a écrit :
Une MTP n'a pas besoin d'être du chiffrage.
Certes mait un MTP doit pour etre protege par la loi respecter les
criteres definit par la loi. une modification d'une TOC qui n'est pas
l'oeuvre ne protege pas des usages non autorises sur l'ouvre.
il ne s'agit donc pas d'un systemes resplissant les criteres de la loi,
et n'est donc pas protege.
Non seule l'oiuvre est protegee par le CPI, et les MTP ne sont proteges
qu'en ce qu'ils protegent l'oeuvre des usages non autorises.
Encore une fois, l'éditeur est libre d'autoriser ou interdire *tous* les
usages qu'il souhaite (sauf bien sûr les exceptions du L.122-5). Autrement
dit, une MTP qui empêche tel ou tel usage *définit* ce qui est autorisé ou
pas : il n'y a pas (hors exceptions) d'usages autorisés a priori.
Certes, mais au terme du code de consommation il a des obligations
d'information tres claires. D'autre part en adherant a un standard, il
est aussi lie par des conditions contractuelles. donc il ne peut pas
vendre un objet arborant le logo CD Audio sans en respecter la norme.
un DRM comme Sureplay empèche les usages non autorisé en constitue donc
un MTP protégé par la loi. Copy Control ou Cactus Data Shield par contre
ne le sont pas.
Quel est le caractère qui leur ôte cette protection ?
Ils ne remplissent pas les conditions imposees par la loi pour
beneficier de cette protection
Là on est d'accord, à ceci près qu'il s'agit de protéger les droits de
l'ayant-droit, qui vont bien plus loin que la copie ; l'auteur est en
droit de ne pas autoriser la lecture sur autre chose qu'un équipement
spécifique si ça lui chante. A lui de voir si ça plaira, mais il a ce
droit.
La MTP, par les opérations qu'elle autorise et celles qu'elle interdit,
matérialise les autorisations et interdictions de l'auteur (enfin, de
l'ayant-droit) -- sauf bien sûr quand elle empêche l'exercice d'une
exception définie au L.122-5 : là, l'auteur se rend coupable d'entrave.
Non les MTP ne materialisent pas ce qui est autorise et interdit, le
contrat le fait. Les MTP empeches les usages non couvets par le contrat,
et sont proteges si ils remplisse les conditions de cette protection.
Libre aux ayants droit de commercialiser le produit qu'ils souhaite, dès
lors qu'ils remplissent leur devoir d'information sur ce qu'ils vendent
et qu'ils respectent leurs engagements contractuels.
Albert ARIBAUD a écrit :
Une MTP n'a pas besoin d'être du chiffrage.
Certes mait un MTP doit pour etre protege par la loi respecter les
criteres definit par la loi. une modification d'une TOC qui n'est pas
l'oeuvre ne protege pas des usages non autorises sur l'ouvre.
il ne s'agit donc pas d'un systemes resplissant les criteres de la loi,
et n'est donc pas protege.
Non seule l'oiuvre est protegee par le CPI, et les MTP ne sont proteges
qu'en ce qu'ils protegent l'oeuvre des usages non autorises.
Encore une fois, l'éditeur est libre d'autoriser ou interdire *tous* les
usages qu'il souhaite (sauf bien sûr les exceptions du L.122-5). Autrement
dit, une MTP qui empêche tel ou tel usage *définit* ce qui est autorisé ou
pas : il n'y a pas (hors exceptions) d'usages autorisés a priori.
Certes, mais au terme du code de consommation il a des obligations
d'information tres claires. D'autre part en adherant a un standard, il
est aussi lie par des conditions contractuelles. donc il ne peut pas
vendre un objet arborant le logo CD Audio sans en respecter la norme.
un DRM comme Sureplay empèche les usages non autorisé en constitue donc
un MTP protégé par la loi. Copy Control ou Cactus Data Shield par contre
ne le sont pas.
Quel est le caractère qui leur ôte cette protection ?
Ils ne remplissent pas les conditions imposees par la loi pour
beneficier de cette protection
Là on est d'accord, à ceci près qu'il s'agit de protéger les droits de
l'ayant-droit, qui vont bien plus loin que la copie ; l'auteur est en
droit de ne pas autoriser la lecture sur autre chose qu'un équipement
spécifique si ça lui chante. A lui de voir si ça plaira, mais il a ce
droit.
La MTP, par les opérations qu'elle autorise et celles qu'elle interdit,
matérialise les autorisations et interdictions de l'auteur (enfin, de
l'ayant-droit) -- sauf bien sûr quand elle empêche l'exercice d'une
exception définie au L.122-5 : là, l'auteur se rend coupable d'entrave.
Non les MTP ne materialisent pas ce qui est autorise et interdit, le
contrat le fait. Les MTP empeches les usages non couvets par le contrat,
et sont proteges si ils remplisse les conditions de cette protection.
Libre aux ayants droit de commercialiser le produit qu'ils souhaite, dès
lors qu'ils remplissent leur devoir d'information sur ce qu'ils vendent
et qu'ils respectent leurs engagements contractuels.
Albert ARIBAUD a écrit :La loi n'établit aucun critère de cette sort. Le seul critère est que
c'est l'ayant-droit qui établit les usages autorisés ou non, et il est
parfaitement en droit d'interdire l'usage en tant que CD audio. S'il le
fait (et la présence d'une MTP à cet effet en est une preuve) alors un tel
usage en tant que CD audio n'est *pas autorisé*.
La loi dit :
"Ces mesures techniques sont réputées efficaces lorsqu'une
utilisation visée au même alinéa est contrôlée par les titulaires
de droits grâce à l'application d'un code d'accès, d'un procédé de
protection tel que le cryptage, le brouillage ou toute autre
transformation de l'objet de la protection ou d'un mécanisme de
contrôle de la copie qui atteint cet objectif de protection."
ce qui est bien definir des criteres, et seules les MTP qui kes
respectent sont proteges.
Certes mait un MTP doit pour etre protege par la loi respecter les
criteres definit par la loi. une modification d'une TOC qui n'est pas
l'oeuvre ne protege pas des usages non autorises sur l'ouvre.
il ne s'agit donc pas d'un systemes resplissant les criteres de la loi,
et n'est donc pas protege.
Encore une fois, hors les exceptions citées à l'article L.1122-5, l'auteur
est souverain dans la définition des usages autorisés : ce n'est pas à un
tiers de décider des usages autorisés ou non.
L'exploitation d'une oeuvre doit tout de meme respecte le code de
commerce, le code de consommation, et les obligation contractuelles
auxquelle l'exploitant s'est engage.
Ce que tu dis sur les obligations d'information et lerespect des normes
est vrai mais cela ne change rien au fait que si l'éditeur met en place
une protection rendant le disque illisible en tant que CD audio, alors
ce procédé est une MTP valide.
Non pas necessairement. Si il fabriquait des CDs de 13cm au lieu de 12
pour que seul les lecteurs qu'il commecialise puisse les lire, il ne
s'agirait pas de MTP au sens de la loi, meme si cela entraverait les
usages non autorises.
un DRM comme Sureplay empèche les usages non autorisé en constitue
donc un MTP protégé par la loi. Copy Control ou Cactus Data Shield
par contre ne le sont pas.
Quel est le caractère qui leur ôte cette protection ?
Ils ne remplissent pas les conditions imposees par la loi pour
beneficier de cette protection
Quelles conditions exactement ?
etre "repute efficace"
... et précisément, une protection de CD audio qui le rend injouable en
tant que tel mais seulement via un driver spécifique est une MTP valide
et protégée.
Pas necessairement encore. tout va dependre de ce que fait se driver. SI
la piste audio est cryptee et que le driver la decrypte, encoidee,
modifiee oui, si le secteur d'amorce est illisible et que le driver le
"saute" non
Albert ARIBAUD a écrit :
La loi n'établit aucun critère de cette sort. Le seul critère est que
c'est l'ayant-droit qui établit les usages autorisés ou non, et il est
parfaitement en droit d'interdire l'usage en tant que CD audio. S'il le
fait (et la présence d'une MTP à cet effet en est une preuve) alors un tel
usage en tant que CD audio n'est *pas autorisé*.
La loi dit :
"Ces mesures techniques sont réputées efficaces lorsqu'une
utilisation visée au même alinéa est contrôlée par les titulaires
de droits grâce à l'application d'un code d'accès, d'un procédé de
protection tel que le cryptage, le brouillage ou toute autre
transformation de l'objet de la protection ou d'un mécanisme de
contrôle de la copie qui atteint cet objectif de protection."
ce qui est bien definir des criteres, et seules les MTP qui kes
respectent sont proteges.
Certes mait un MTP doit pour etre protege par la loi respecter les
criteres definit par la loi. une modification d'une TOC qui n'est pas
l'oeuvre ne protege pas des usages non autorises sur l'ouvre.
il ne s'agit donc pas d'un systemes resplissant les criteres de la loi,
et n'est donc pas protege.
Encore une fois, hors les exceptions citées à l'article L.1122-5, l'auteur
est souverain dans la définition des usages autorisés : ce n'est pas à un
tiers de décider des usages autorisés ou non.
L'exploitation d'une oeuvre doit tout de meme respecte le code de
commerce, le code de consommation, et les obligation contractuelles
auxquelle l'exploitant s'est engage.
Ce que tu dis sur les obligations d'information et lerespect des normes
est vrai mais cela ne change rien au fait que si l'éditeur met en place
une protection rendant le disque illisible en tant que CD audio, alors
ce procédé est une MTP valide.
Non pas necessairement. Si il fabriquait des CDs de 13cm au lieu de 12
pour que seul les lecteurs qu'il commecialise puisse les lire, il ne
s'agirait pas de MTP au sens de la loi, meme si cela entraverait les
usages non autorises.
un DRM comme Sureplay empèche les usages non autorisé en constitue
donc un MTP protégé par la loi. Copy Control ou Cactus Data Shield
par contre ne le sont pas.
Quel est le caractère qui leur ôte cette protection ?
Ils ne remplissent pas les conditions imposees par la loi pour
beneficier de cette protection
Quelles conditions exactement ?
etre "repute efficace"
... et précisément, une protection de CD audio qui le rend injouable en
tant que tel mais seulement via un driver spécifique est une MTP valide
et protégée.
Pas necessairement encore. tout va dependre de ce que fait se driver. SI
la piste audio est cryptee et que le driver la decrypte, encoidee,
modifiee oui, si le secteur d'amorce est illisible et que le driver le
"saute" non
Albert ARIBAUD a écrit :La loi n'établit aucun critère de cette sort. Le seul critère est que
c'est l'ayant-droit qui établit les usages autorisés ou non, et il est
parfaitement en droit d'interdire l'usage en tant que CD audio. S'il le
fait (et la présence d'une MTP à cet effet en est une preuve) alors un tel
usage en tant que CD audio n'est *pas autorisé*.
La loi dit :
"Ces mesures techniques sont réputées efficaces lorsqu'une
utilisation visée au même alinéa est contrôlée par les titulaires
de droits grâce à l'application d'un code d'accès, d'un procédé de
protection tel que le cryptage, le brouillage ou toute autre
transformation de l'objet de la protection ou d'un mécanisme de
contrôle de la copie qui atteint cet objectif de protection."
ce qui est bien definir des criteres, et seules les MTP qui kes
respectent sont proteges.
Certes mait un MTP doit pour etre protege par la loi respecter les
criteres definit par la loi. une modification d'une TOC qui n'est pas
l'oeuvre ne protege pas des usages non autorises sur l'ouvre.
il ne s'agit donc pas d'un systemes resplissant les criteres de la loi,
et n'est donc pas protege.
Encore une fois, hors les exceptions citées à l'article L.1122-5, l'auteur
est souverain dans la définition des usages autorisés : ce n'est pas à un
tiers de décider des usages autorisés ou non.
L'exploitation d'une oeuvre doit tout de meme respecte le code de
commerce, le code de consommation, et les obligation contractuelles
auxquelle l'exploitant s'est engage.
Ce que tu dis sur les obligations d'information et lerespect des normes
est vrai mais cela ne change rien au fait que si l'éditeur met en place
une protection rendant le disque illisible en tant que CD audio, alors
ce procédé est une MTP valide.
Non pas necessairement. Si il fabriquait des CDs de 13cm au lieu de 12
pour que seul les lecteurs qu'il commecialise puisse les lire, il ne
s'agirait pas de MTP au sens de la loi, meme si cela entraverait les
usages non autorises.
un DRM comme Sureplay empèche les usages non autorisé en constitue
donc un MTP protégé par la loi. Copy Control ou Cactus Data Shield
par contre ne le sont pas.
Quel est le caractère qui leur ôte cette protection ?
Ils ne remplissent pas les conditions imposees par la loi pour
beneficier de cette protection
Quelles conditions exactement ?
etre "repute efficace"
... et précisément, une protection de CD audio qui le rend injouable en
tant que tel mais seulement via un driver spécifique est une MTP valide
et protégée.
Pas necessairement encore. tout va dependre de ce que fait se driver. SI
la piste audio est cryptee et que le driver la decrypte, encoidee,
modifiee oui, si le secteur d'amorce est illisible et que le driver le
"saute" non
Le critère que tu cites décrit la notion d'efficacité d'une MTP au regard
général de son objectif et non au regard spécifique de l'usage
particulier qu'elle autorise ou interdit.
A ce titre, selon l'extrait que tu as cité, le brouillage qui consiste à
saloper la TOC d'un CD audio est une MTP efficace (elle vise à limiter des
usages de l'oeuvre) et, partant, elle est protégée contrairement à ce que
tu as dit précédemment.
Maintenant, j'ai peut-être raté ta démarche, c'est difficile à di re sans
explications détaillées. Alors si tu estimes que cette MTP n'est pas
efficace au sens de la loi, explique en détail en quoi ; si tu penses q ue
l'ayant-droit n'est pas légalement fondé au titre du droit d'auteur à
protéger techniquement un CD avec les MTP courantes, indique en détail
pourquoi.
Ces questions sont sans rapport avec le CPI : le fait que l'ayant-droit
respecte ou pas ses obligations commerciales et contractuelles ne change
rien au fait que les protections actuelles des CD sont légalement des M TP
efficaces.
En quoi ne serait-ce pas une MTP efficace ? C'est "[...] un procédé de
protection [...] tel qu'une transformation de l'objet de la protection",
dixit la loi.
En quoi, exactement et dans le détail, chacun des dispositifs que tu as
cités ne respecte-t-il pas cette condition d'être "réputé efficac e" ?
Si. C'est un brouillage, un des procédés réputés efficaces par DA DVSI.
Le critère que tu cites décrit la notion d'efficacité d'une MTP au regard
général de son objectif et non au regard spécifique de l'usage
particulier qu'elle autorise ou interdit.
A ce titre, selon l'extrait que tu as cité, le brouillage qui consiste à
saloper la TOC d'un CD audio est une MTP efficace (elle vise à limiter des
usages de l'oeuvre) et, partant, elle est protégée contrairement à ce que
tu as dit précédemment.
Maintenant, j'ai peut-être raté ta démarche, c'est difficile à di re sans
explications détaillées. Alors si tu estimes que cette MTP n'est pas
efficace au sens de la loi, explique en détail en quoi ; si tu penses q ue
l'ayant-droit n'est pas légalement fondé au titre du droit d'auteur à
protéger techniquement un CD avec les MTP courantes, indique en détail
pourquoi.
Ces questions sont sans rapport avec le CPI : le fait que l'ayant-droit
respecte ou pas ses obligations commerciales et contractuelles ne change
rien au fait que les protections actuelles des CD sont légalement des M TP
efficaces.
En quoi ne serait-ce pas une MTP efficace ? C'est "[...] un procédé de
protection [...] tel qu'une transformation de l'objet de la protection",
dixit la loi.
En quoi, exactement et dans le détail, chacun des dispositifs que tu as
cités ne respecte-t-il pas cette condition d'être "réputé efficac e" ?
Si. C'est un brouillage, un des procédés réputés efficaces par DA DVSI.
Le critère que tu cites décrit la notion d'efficacité d'une MTP au regard
général de son objectif et non au regard spécifique de l'usage
particulier qu'elle autorise ou interdit.
A ce titre, selon l'extrait que tu as cité, le brouillage qui consiste à
saloper la TOC d'un CD audio est une MTP efficace (elle vise à limiter des
usages de l'oeuvre) et, partant, elle est protégée contrairement à ce que
tu as dit précédemment.
Maintenant, j'ai peut-être raté ta démarche, c'est difficile à di re sans
explications détaillées. Alors si tu estimes que cette MTP n'est pas
efficace au sens de la loi, explique en détail en quoi ; si tu penses q ue
l'ayant-droit n'est pas légalement fondé au titre du droit d'auteur à
protéger techniquement un CD avec les MTP courantes, indique en détail
pourquoi.
Ces questions sont sans rapport avec le CPI : le fait que l'ayant-droit
respecte ou pas ses obligations commerciales et contractuelles ne change
rien au fait que les protections actuelles des CD sont légalement des M TP
efficaces.
En quoi ne serait-ce pas une MTP efficace ? C'est "[...] un procédé de
protection [...] tel qu'une transformation de l'objet de la protection",
dixit la loi.
En quoi, exactement et dans le détail, chacun des dispositifs que tu as
cités ne respecte-t-il pas cette condition d'être "réputé efficac e" ?
Si. C'est un brouillage, un des procédés réputés efficaces par DA DVSI.
Albert ARIBAUD a écrit :Le critère que tu cites décrit la notion d'efficacité d'une MTP au regard
général de son objectif et non au regard spécifique de l'usage
particulier qu'elle autorise ou interdit.
"réputé efficace" n'est pas une terminologie courante, mais une
terminologie definie par la loi. Une MTP n'est pas "reputée efficace"
si dans son exploitation courante elle atteint son objectif, elle l'est
si elle respecte les termes de la definition legale.
A ce titre, selon l'extrait que tu as cité, le brouillage qui consiste
à saloper la TOC d'un CD audio est une MTP efficace (elle vise à
limiter des usages de l'oeuvre) et, partant, elle est protégée
contrairement à ce que tu as dit précédemment.
saloper la TOC n'est pas une MTP efficace au terme de la loi car cela ne
respecte pas les termes de la definition legale. La raisoin principale
de cela est que ce n'est pas l'accés a l'ouvre qu'on protege, mais qu'on
restreint l'usage du sous jacent, qui n'est pas l'oeuvre et n'est pas
protege par le CPI.
Maintenant, j'ai peut-être raté ta démarche, c'est difficile à dire
sans explications détaillées. Alors si tu estimes que cette MTP n'est
pas efficace au sens de la loi, explique en détail en quoi ; si tu
penses que l'ayant-droit n'est pas légalement fondé au titre du droit
d'auteur à protéger techniquement un CD avec les MTP courantes, indique
en détail pourquoi.
L'ayant droit est légalement fondé à protégé son oeuvre, si par ailleurs
il respecte ses autres obligations qui effectivement nous sortent du
cadre du CPI.
Je pense qu'il est fondé à utiliser toute méthode qui
respecte ces autres obligations.
Je pense cependant que ces méthodes ne
pourront toutes bénéficier des protections de la nouvelles loi, qui je
le rapelle ont été écrite pour protéger les protection telles que celle
apposées sur la musique téléchargée aujourd'hui. Les elements de
protection couramment utilisés sur CD, ne font pas parti de ces mesures
proteges, et les CD ne sont pas protegeable par des mesure respctant les
criteres de la loi car sinon il ne s'agirait plus de CD audio.
La
question des DVD est legerement differrente mais je pense que CSS n'est
pas non plus protege par la loi rancaise.
Ces questions sont sans rapport avec le CPI : le fait que l'ayant-droit
respecte ou pas ses obligations commerciales et contractuelles ne
change rien au fait que les protections actuelles des CD sont
légalement des MTP efficaces.
cf. supra
En quoi ne serait-ce pas une MTP efficace ? C'est "[...] un procédé de
protection [...] tel qu'une transformation de l'objet de la
protection", dixit la loi.
Le sous jacent, en l'espece l'objet CD et sa struture ne sont pas
proteges par le CPI, l'ouvre seule l'est. un MTP efficace porte
necessairement sur l'ouvre et non le sous jacent.
En quoi, exactement et dans le détail, chacun des dispositifs que tu as
cités ne respecte-t-il pas cette condition d'être "réputé efficace" ?
cf supra, ils ne portent pas sur l'oeuvre, mais presuppose une methode
d'acces à l'oeuvre.
L'ateur los de la vente pourrais restreindre l'autorisation aux cas ou
seule une methode autorisee soit utilisee pour rejouer l'ouvre, mais
encore faudrait il que ce contrat soit passe et soit conforme au droit
des contrats.
vendus sur itunes soient lu soit sur un ordinateur avec le logiciel
itunes, ou alors sur un ipod. Par contre quand EMI vend un CD, ils
vendent un CD et pas un format proprietaire ferme, donc tous les usages
du CD sont ouverts, a moins qu'ils ne fassent signe un contrat
restreignant plus cet usage.
Si. C'est un brouillage, un des procédés réputés efficaces par DADVSI.
non ca n'est pas un brouillage de l'oeuvre
Albert ARIBAUD a écrit :
Le critère que tu cites décrit la notion d'efficacité d'une MTP au regard
général de son objectif et non au regard spécifique de l'usage
particulier qu'elle autorise ou interdit.
"réputé efficace" n'est pas une terminologie courante, mais une
terminologie definie par la loi. Une MTP n'est pas "reputée efficace"
si dans son exploitation courante elle atteint son objectif, elle l'est
si elle respecte les termes de la definition legale.
A ce titre, selon l'extrait que tu as cité, le brouillage qui consiste
à saloper la TOC d'un CD audio est une MTP efficace (elle vise à
limiter des usages de l'oeuvre) et, partant, elle est protégée
contrairement à ce que tu as dit précédemment.
saloper la TOC n'est pas une MTP efficace au terme de la loi car cela ne
respecte pas les termes de la definition legale. La raisoin principale
de cela est que ce n'est pas l'accés a l'ouvre qu'on protege, mais qu'on
restreint l'usage du sous jacent, qui n'est pas l'oeuvre et n'est pas
protege par le CPI.
Maintenant, j'ai peut-être raté ta démarche, c'est difficile à dire
sans explications détaillées. Alors si tu estimes que cette MTP n'est
pas efficace au sens de la loi, explique en détail en quoi ; si tu
penses que l'ayant-droit n'est pas légalement fondé au titre du droit
d'auteur à protéger techniquement un CD avec les MTP courantes, indique
en détail pourquoi.
L'ayant droit est légalement fondé à protégé son oeuvre, si par ailleurs
il respecte ses autres obligations qui effectivement nous sortent du
cadre du CPI.
Je pense qu'il est fondé à utiliser toute méthode qui
respecte ces autres obligations.
Je pense cependant que ces méthodes ne
pourront toutes bénéficier des protections de la nouvelles loi, qui je
le rapelle ont été écrite pour protéger les protection telles que celle
apposées sur la musique téléchargée aujourd'hui. Les elements de
protection couramment utilisés sur CD, ne font pas parti de ces mesures
proteges, et les CD ne sont pas protegeable par des mesure respctant les
criteres de la loi car sinon il ne s'agirait plus de CD audio.
La
question des DVD est legerement differrente mais je pense que CSS n'est
pas non plus protege par la loi rancaise.
Ces questions sont sans rapport avec le CPI : le fait que l'ayant-droit
respecte ou pas ses obligations commerciales et contractuelles ne
change rien au fait que les protections actuelles des CD sont
légalement des MTP efficaces.
cf. supra
En quoi ne serait-ce pas une MTP efficace ? C'est "[...] un procédé de
protection [...] tel qu'une transformation de l'objet de la
protection", dixit la loi.
Le sous jacent, en l'espece l'objet CD et sa struture ne sont pas
proteges par le CPI, l'ouvre seule l'est. un MTP efficace porte
necessairement sur l'ouvre et non le sous jacent.
En quoi, exactement et dans le détail, chacun des dispositifs que tu as
cités ne respecte-t-il pas cette condition d'être "réputé efficace" ?
cf supra, ils ne portent pas sur l'oeuvre, mais presuppose une methode
d'acces à l'oeuvre.
L'ateur los de la vente pourrais restreindre l'autorisation aux cas ou
seule une methode autorisee soit utilisee pour rejouer l'ouvre, mais
encore faudrait il que ce contrat soit passe et soit conforme au droit
des contrats.
vendus sur itunes soient lu soit sur un ordinateur avec le logiciel
itunes, ou alors sur un ipod. Par contre quand EMI vend un CD, ils
vendent un CD et pas un format proprietaire ferme, donc tous les usages
du CD sont ouverts, a moins qu'ils ne fassent signe un contrat
restreignant plus cet usage.
Si. C'est un brouillage, un des procédés réputés efficaces par DADVSI.
non ca n'est pas un brouillage de l'oeuvre
Albert ARIBAUD a écrit :Le critère que tu cites décrit la notion d'efficacité d'une MTP au regard
général de son objectif et non au regard spécifique de l'usage
particulier qu'elle autorise ou interdit.
"réputé efficace" n'est pas une terminologie courante, mais une
terminologie definie par la loi. Une MTP n'est pas "reputée efficace"
si dans son exploitation courante elle atteint son objectif, elle l'est
si elle respecte les termes de la definition legale.
A ce titre, selon l'extrait que tu as cité, le brouillage qui consiste
à saloper la TOC d'un CD audio est une MTP efficace (elle vise à
limiter des usages de l'oeuvre) et, partant, elle est protégée
contrairement à ce que tu as dit précédemment.
saloper la TOC n'est pas une MTP efficace au terme de la loi car cela ne
respecte pas les termes de la definition legale. La raisoin principale
de cela est que ce n'est pas l'accés a l'ouvre qu'on protege, mais qu'on
restreint l'usage du sous jacent, qui n'est pas l'oeuvre et n'est pas
protege par le CPI.
Maintenant, j'ai peut-être raté ta démarche, c'est difficile à dire
sans explications détaillées. Alors si tu estimes que cette MTP n'est
pas efficace au sens de la loi, explique en détail en quoi ; si tu
penses que l'ayant-droit n'est pas légalement fondé au titre du droit
d'auteur à protéger techniquement un CD avec les MTP courantes, indique
en détail pourquoi.
L'ayant droit est légalement fondé à protégé son oeuvre, si par ailleurs
il respecte ses autres obligations qui effectivement nous sortent du
cadre du CPI.
Je pense qu'il est fondé à utiliser toute méthode qui
respecte ces autres obligations.
Je pense cependant que ces méthodes ne
pourront toutes bénéficier des protections de la nouvelles loi, qui je
le rapelle ont été écrite pour protéger les protection telles que celle
apposées sur la musique téléchargée aujourd'hui. Les elements de
protection couramment utilisés sur CD, ne font pas parti de ces mesures
proteges, et les CD ne sont pas protegeable par des mesure respctant les
criteres de la loi car sinon il ne s'agirait plus de CD audio.
La
question des DVD est legerement differrente mais je pense que CSS n'est
pas non plus protege par la loi rancaise.
Ces questions sont sans rapport avec le CPI : le fait que l'ayant-droit
respecte ou pas ses obligations commerciales et contractuelles ne
change rien au fait que les protections actuelles des CD sont
légalement des MTP efficaces.
cf. supra
En quoi ne serait-ce pas une MTP efficace ? C'est "[...] un procédé de
protection [...] tel qu'une transformation de l'objet de la
protection", dixit la loi.
Le sous jacent, en l'espece l'objet CD et sa struture ne sont pas
proteges par le CPI, l'ouvre seule l'est. un MTP efficace porte
necessairement sur l'ouvre et non le sous jacent.
En quoi, exactement et dans le détail, chacun des dispositifs que tu as
cités ne respecte-t-il pas cette condition d'être "réputé efficace" ?
cf supra, ils ne portent pas sur l'oeuvre, mais presuppose une methode
d'acces à l'oeuvre.
L'ateur los de la vente pourrais restreindre l'autorisation aux cas ou
seule une methode autorisee soit utilisee pour rejouer l'ouvre, mais
encore faudrait il que ce contrat soit passe et soit conforme au droit
des contrats.
vendus sur itunes soient lu soit sur un ordinateur avec le logiciel
itunes, ou alors sur un ipod. Par contre quand EMI vend un CD, ils
vendent un CD et pas un format proprietaire ferme, donc tous les usages
du CD sont ouverts, a moins qu'ils ne fassent signe un contrat
restreignant plus cet usage.
Si. C'est un brouillage, un des procédés réputés efficaces par DADVSI.
non ca n'est pas un brouillage de l'oeuvre
Le Wed, 06 Dec 2006 01:27:28 -0800, dwarfpower a écrit:Albert ARIBAUD a écrit :Le critère que tu cites décrit la notion d'efficacité d'une MTP au regard
général de son objectif et non au regard spécifique de l'usage
particulier qu'elle autorise ou interdit.
"réputé efficace" n'est pas une terminologie courante, mais une
terminologie definie par la loi. Une MTP n'est pas "reputée efficace"
si dans son exploitation courante elle atteint son objectif, elle l'est
si elle respecte les termes de la definition legale.
Précisément, c'est ce que je dis. Et la définition que fait la loi
Par exemple aujourd'hui apple peut exige que les morceaux
vendus sur itunes soient lu soit sur un ordinateur avec le logiciel
itunes, ou alors sur un ipod. Par contre quand EMI vend un CD, ils
vendent un CD et pas un format proprietaire ferme, donc tous les usages
du CD sont ouverts, a moins qu'ils ne fassent signe un contrat
restreignant plus cet usage.
Le Wed, 06 Dec 2006 01:27:28 -0800, dwarfpower a écrit:
Albert ARIBAUD a écrit :
Le critère que tu cites décrit la notion d'efficacité d'une MTP au regard
général de son objectif et non au regard spécifique de l'usage
particulier qu'elle autorise ou interdit.
"réputé efficace" n'est pas une terminologie courante, mais une
terminologie definie par la loi. Une MTP n'est pas "reputée efficace"
si dans son exploitation courante elle atteint son objectif, elle l'est
si elle respecte les termes de la definition legale.
Précisément, c'est ce que je dis. Et la définition que fait la loi
Par exemple aujourd'hui apple peut exige que les morceaux
vendus sur itunes soient lu soit sur un ordinateur avec le logiciel
itunes, ou alors sur un ipod. Par contre quand EMI vend un CD, ils
vendent un CD et pas un format proprietaire ferme, donc tous les usages
du CD sont ouverts, a moins qu'ils ne fassent signe un contrat
restreignant plus cet usage.
Le Wed, 06 Dec 2006 01:27:28 -0800, dwarfpower a écrit:Albert ARIBAUD a écrit :Le critère que tu cites décrit la notion d'efficacité d'une MTP au regard
général de son objectif et non au regard spécifique de l'usage
particulier qu'elle autorise ou interdit.
"réputé efficace" n'est pas une terminologie courante, mais une
terminologie definie par la loi. Une MTP n'est pas "reputée efficace"
si dans son exploitation courante elle atteint son objectif, elle l'est
si elle respecte les termes de la definition legale.
Précisément, c'est ce que je dis. Et la définition que fait la loi
Par exemple aujourd'hui apple peut exige que les morceaux
vendus sur itunes soient lu soit sur un ordinateur avec le logiciel
itunes, ou alors sur un ipod. Par contre quand EMI vend un CD, ils
vendent un CD et pas un format proprietaire ferme, donc tous les usages
du CD sont ouverts, a moins qu'ils ne fassent signe un contrat
restreignant plus cet usage.