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Sigma DP2 Merrill

84 réponses
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Jean-Claude Ghislain
Hello,

Quelques photos réalisées avec ce petit engin qui promet beaucoup :

http://www.sep9.jp/tag/DP2M

--
JCG

10 réponses

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Charles Vassallo
Ghost-Rider a écrit :

— les pisse-froids qui ont fait des maths y verront le résultat de la
convolution de la figure de réflexion parasite sur les lamelles du
diaphragme (les rayons autour du petit lampadaire) par la surface
étendue du gros lampadaire.



Désolé, je ne comprends pas l'origine de ce halo mathématique.



Dans la langue de tous les jours, cela signifie que si on morcelle le
gros lampadaire en tout petits bouts, tous bien brillants, chacun de ces
bouts donnera naissance à la même figure de diffraction toute pleine de
rayons que le petit lampadaire, et que tous ces détails délicats se
noieront les uns dans les autres quand on superposera toutes ces figures
élémentaires ; il n'en restera que cette sorte de pâté brumeux autour du
lampadaire.

Charles
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HicdeBroc
Elohan wrote:
Charles Vassallo a écrit :
ytabouret a écrit :
Charles Vassallo a écrit:
Par contre dans l'image du pont métallique, le DP2 enregistre des
nuances entre le vert de l'eau et le vert des arbres qui échappent au
D800.



Bonjour Charles,
Comment vois-tu ça ?
Cordialement,


Comme ça : http://cjoint.com/12ju/BGwmkNiOIzr_copie_ecran.jpg



Le D800E + Zeiss 50mm2 sont sans doute là en tant que référence de
qualité absolue.



La qualité d'un capteur est sa capacité de copier l'information
De la fréquence spatiale de l'optique



Le capteur du D800 copie la fréquence spatiale de l'optique
A la même fréquence spatiale
= 100traits/mm pour 100 blocs de Bayer par mm
Composés de 400 photosites monochromiques RVVB par mm
Soit 1600 photosites monochromiques RVVB par mm²

Sa qualité est minimale.


Le DP2 Merryl copie la fréquence spatiale de l'optique
Au double de la fréquence spatiale
= 100traits/mm pour 200 pixels polychromiques par mm,
Composés de 600 photosites monochromiques RVB par mm,
Soit 3600 photosites monochromiques RVB par mm²

Sa qualité est celle de la copie sans perte.



Le capteur du SD3 est en qualité minimale
Le capteur du SD15 est en qualité "Cinéma Numérique"
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HicdeBroc
"Jean-Claude Ghislain" wrote:

"Bour-Brown" a écrit :
Pas impressionnant, mais c'est propre. J'ai vu tellement de photos de ce
genre dans lesquelles les coins partent en sucette que voilà, je trouve ça
bien.


L'optique semble se maintenir sur les bords, c'est suffisamment rare pour
être signalé :
http://dc.watch.impress.co.jp/img/dcw/docs/548/695/html/029.jpg.html
Ce petit appareil est probablement trop cher, mais il semble quand même de
bonne qualité...



Si c'est trop cher t'as qu'à acheter un SD1 "vu à 1600 Euro" :)


ou attendre que le prix du compact descende à 600 ou 700 Euro
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René
"Jean-Claude Ghislain" a écrit dans le message de groupe de discussion :
juodkr$g1m$

"Bour-Brown" a écrit :

Pas impressionnant, mais c'est propre. J'ai vu tellement de photos de ce
genre dans lesquelles les coins partent en sucette que voilà, je trouve
ça
bien.



L'optique semble se maintenir sur les bords, c'est suffisamment rare pour
être signalé :

http://dc.watch.impress.co.jp/img/dcw/docs/548/695/html/029.jpg.html




C'est l'aspect qui m'impressionne le plus. Aujourd'hui combien vaut une
telle optique fixe, compte tenu que le nombre d'exemplaires vendus sera
limité? Sur Amazon il y a un appareil usagé offert à 440$; et 620$ pour du
neuf. Je ne trouve pas cela vraiment cher si la photo que tu montres
caractérise vraiment la production des objectifs. Par contre l'absence de
viseur optique me parait regrettable.

Quelle différence y a t-il entre ce Sigma et si grandement célébré Leica
muni d'un seul objectif?

René
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Bour-Brown
Jean-Claude Ghislain a écrit
( juodkr$g1m$ )

http://dc.watch.impress.co.jp/img/dcw/docs/548/695/html/029.jpg.html



Une fois de plus, très joli piqué, image fort homogène. Optique fixe, va
donc falloir faire la différence avec vitesse d'autofocus et haute
sensibilité, sinon ça laisse peu de domaines exploitables...
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Bour-Brown
Charles Vassallo a écrit
( 500eb7f7$0$6202$ )

On peut bien entendu changer la courbe de rendu : c'est le début du
tone-mapping.



Pour moi, le tone mapping, c'est encore autre chose, inaccessibles aux
courbes seules.

La dynamique, c'est la différence, en EV, entre le noir et le blanc sur la
photo d'origine. On peut avoir des jpg avec 7 EV et d'autres avec 11 EV par
exemple, dans les premiers les lumières et les ombres atteignent plus vite
le taquet.

Les courbes, c'est la façon de répartir la rampe de gris dans cette
dynamique. On peut très bien avoir les nuances qui décollent assez vite, des
images assez douces en fait, ou une méchante courbe en S qui augmente les
contrastes et durcit le résultat final.

Le tone mapping, ce sont des rampes locales, faut des masques. C'est le
choix de ces masques et des rampes qu'on leur attribue qui permettent ces
résultats tellement différents à partir du même hdr.
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Bour-Brown
René a écrit
( )

Quelle différence y a t-il entre ce Sigma et si grandement célébré Leica
muni d'un seul objectif?



Le prix ?
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Charles Vassallo
Bour-Brown a écrit :
Charles Vassallo a écrit
( 500eb7f7$0$6202$ )

On peut bien entendu changer la courbe de rendu : c'est le début du
tone-mapping.



Pour moi, le tone mapping, c'est encore autre chose, inaccessibles aux
courbes seules [...]



Eh ! bien sûr, pour tout le monde, moi compris !

Le tone-mapping, stricto sensu, c'est l'art et la manière de plaquer un
ensemble de valeurs de départ dans un ensemble de valeurs de sortie. Les
courbes, disais-je, c'est le **début** du tone-mapping.

Soyons savants : les courbes font du tone-mapping **local**, où les RVB
d'arrivée sur un pixel donné ne dépendent que des RVB de départ du même
pixel. Les traitements tons foncés/tons clairs (ou HDR) impliquent du
tone-mapping non-local, où ce qui arrive à un pixel dépend aussi des
pixels avoisinants.

Charles
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Bour-Brown
Charles Vassallo a écrit
( 5011605e$0$6193$ )

Soyons savants : les courbes font du tone-mapping **local**, où les RVB
d'arrivée sur un pixel donné ne dépendent que des RVB de départ du même
pixel. Les traitements tons foncés/tons clairs (ou HDR) impliquent du
tone-mapping non-local, où ce qui arrive à un pixel dépend aussi des
pixels avoisinants.



C'est marrant, parce qu'on connaît tous les deux le processus et l'esprit
des algorithmes utilisés, et pour décrire la chose, on utilise les mêmes
mots, mais dans des sens opposés.

Pour moi, les courbes sont globales, c'est-à-dire que les modifications
altèrent l'image tout entière, alors que le tone mapping est local,
c'est-à-dire que les modifications ne vont plus toucher que les pixels
retenus par un masque.

(mais bon, je pense qu'on est d'accord)
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Ghost-Rider
Le 26/07/2012 17:21, Charles Vassallo a écrit :

Le tone-mapping, stricto sensu, c'est l'art et la manière de plaquer un
ensemble de valeurs de départ dans un ensemble de valeurs de sortie. Les
courbes, disais-je, c'est le **début** du tone-mapping.

Soyons savants : les courbes font du tone-mapping **local**, où les RVB
d'arrivée sur un pixel donné ne dépendent que des RVB de départ du même
pixel. Les traitements tons foncés/tons clairs (ou HDR) impliquent du
tone-mapping non-local, où ce qui arrive à un pixel dépend aussi des
pixels avoisinants.



Ah, voilà, j'ai enfin compris !
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