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Sigma DP2 Merrill

84 réponses
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Jean-Claude Ghislain
Hello,

Quelques photos réalisées avec ce petit engin qui promet beaucoup :

http://www.sep9.jp/tag/DP2M

--
JCG

10 réponses

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Bour-Brown
Elohan a écrit
( juld9f$h6o$ )

Mais qu'y a-t'il de vraiment impressionnant ?



Pas impressionnant, mais c'est propre. J'ai vu tellement de photos de ce
genre dans lesquelles les coins partent en sucette que voilà, je trouve ça
bien.


On peut trouver au moins autant de détails avec un système APS-C deux fois
moins coûteux.



Ah mais pas de problème avec ça, et même avec du µ4/3 on fait des trucs très
bien...
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Bour-Brown
Charles Vassallo a écrit
( 500bef9e$0$6181$ )

Ici, les deux images sortent du même tonneau, on va de 0 à 255 dans les
deux cas.



Je ne veux pas mettre de l'huile sur le feu, mais le codage jpg n'a rien à
voir avec le nombre d'EV qu'une photographie est capable d'enregistrer avant
d'atteindre les extrêmes, or dans ce contexte, c'est bien de cela qu'on
parle.

Sur ce point, le Sigma fait-il bien ? Je suis allé voir les exemples chez
Sigma :
http://www.sigma-dp.com/DP2Merrill/samplephoto.html

perso je trouve cela beaucoup trop contrasté - ce qui est encore autre
chose - et la profondeur de champ est trop faible pour mes habitudes.

La dynamique du capteur ? Je n'en sais rien. Faudrait une rampe calibrée
d'une quarantaine d'EV, et regarder combien d'EV on retrouve dans les jpeg
en sortie de boîtier - et rien d'autre.

(toutes les autres manip' genre raw, récup' par couche ou je ne sais quoi
d'autre, c'est du pipeau)
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Elohan
Bour-Brown a écrit :
Elohan a écrit
( juld9f$h6o$ )

Mais qu'y a-t'il de vraiment impressionnant ?



Pas impressionnant, mais c'est propre. J'ai vu tellement de photos de ce
genre dans lesquelles les coins partent en sucette que voilà, je trouve ça
bien.


On peut trouver au moins autant de détails avec un système APS-C deux fois
moins coûteux.



Ah mais pas de problème avec ça, et même avec du µ4/3 on fait des trucs très
bien...



La question centrale reste donc de trouver quelqu'un qui aura acheté un
Sigma DP2 Merrill plutôt qu'un autre système à 950 euros, et de lui
demander la raison de son choix.
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Charles Vassallo
Bour-Brown a écrit :

Elohan a écrit
Pas illimitée quand même, ça peut te redonner quelque chose comme 3 EV de
dynamique supplémentaire maximum.



En pratique, un HDR sérieux peut te coller une quinzaine d'EV dans un jpg
sans aucun problème. Au delà, chez moi ça coince, parce que les hautes
lumières commencent à diffuser sérieusement dans les optiques, ce qui fait
que les noirs aux alentours restent bouchés quoi que je fasse.



Je pense que mon image dans
http://cjoint.com/12ju/BGymBv7SPvE_hdr_histo.jpg est un bon sujet
d'études. Une bonne vingtaine d'EV de dynamique, mais ce n'est pas
facile de chiffrer avec précision. J'ai mis trois évaluations dans la
figure :

(1) Photomatix fournit une «Estimated Dynamic range» de 14132603:1 soit
24 EV ! Cette estimation concorde avec l'hypothèse que la raie tout à
droite correspondrait au lampadaire. La dynamique de la scène elle-même
(hors lampadaire) correspondrait à 14 EV

(2) Les données de Photoshop sont très différentes. On ne voit pas la
raie du lampadaire et la scène elle-même n'est plus créditée de 8 EV de
dynamique... si les graduations sont bien des EV. Mmm, les ingénieurs
d'Adobe...

(3) L'analyse directe des fichiers RAW avec le logiciel Raw Digger
permet de mettre des EV directement sur différentes zones de la scène
(chiffres en rouge sur l'image de droite). Etant donné que le rectangle
noté à -14 EV n'est pas la zone la plus sombre de l'image, cela conforte
les indications de Photomatix (incidemment, on peut faire venir des
détails dans ce rectangle et tout autour via un traitement «tons foncés»)

Bref, la dynamique de la scène gravite quelque part autour de la
vingtaine d'EV, peut-être même à 24, et l'image finale me satisfait
pleinement. Et tout ça pour un Olympus E-30 crédité d'à peine 10 EV de
dynamique (et encore ce chiffre de DxoMark est-il très optimiste). Vive
les capteurs 4/3 -- et encore celui du E-30 ne vaut pas celui du Pana
utilisé par BB.

Bref, pleinement d'accord avec BB sur l'extension de dynamique
généreusement autorisée par le HDR. Les problèmes de diffusion de la
lumière n'en sont pas moins réels ; dans mon image, cela se manifestait
par un flare non tolérable (plusieurs taches circulaires un peu partout
dans l'image) qu'il a fallu traiter -- mais rien d'insurmontable. Au
terme du nettoyage, on aura deux options pour le halo lumineux qui
entoure le gros lampadaire
— les poètes y verront une diffusion réelle par un soupçon de brume
nocturne (peut-être sont-ils dans le vrai, mais si non e vero...)
— les pisse-froids qui ont fait des maths y verront le résultat de la
convolution de la figure de réflexion parasite sur les lamelles du
diaphragme (les rayons autour du petit lampadaire) par la surface
étendue du gros lampadaire.

Charles
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Charles Vassallo
Bour-Brown a écrit :

Je ne veux pas mettre de l'huile sur le feu, mais le codage jpg n'a rien à
voir avec le nombre d'EV qu'une photographie est capable d'enregistrer
avant d'atteindre les extrêmes, or dans ce contexte, c'est bien de cela
qu'on parle.



Je pense qu'on est bien d'accord. La construction d'un JPEG à partir des
données du capteur est essentiellement une question de tone-mapping, à
savoir que faire des 10-12 EV (ou plus) enregistrables par les capteurs
actuels pour les faire entrer dans les 256 niveaux d'une image 8-bit ;
et plus particulièrement dans les niveaux «utiles», car on peut pas dire
qu'on verra aisément grand chose en dessous de rvb et cela ne
correspond qu'à -9 EV sur l'image par rapport au blanc max (en sRGB)

Les techniques non locales (type D-light ou HDR) permettent d'améliorer
la lisibilité des tons sombres, mais il me paraît difficile de les
adopter systématiquement dans un traitement par défaut car elles
ressortent trop de l'interprétation personnelle du photographe. Amha.

Sur ce point, le Sigma fait-il bien ? Je suis allé voir les exemples chez
Sigma :
http://www.sigma-dp.com/DP2Merrill/samplephoto.html

perso je trouve cela beaucoup trop contrasté - ce qui est encore autre
chose - et la profondeur de champ est trop faible pour mes habitudes.



Le choix du contraste pour le rendu JPEG est l'élément central du
tone-mapping qu'on va adopter. Sans avoir aucune certitude, je présume
que le photographe est resté à une option neutre linéaire en luminosité
(c.à.d. L_image = L_scène) et ça conduit à boucher les tons sombres en
cas de scène à grande dynamique. Difficile d'en dire plus sans connaître
précisément la dynamique réelle de ces scènes et sans en savoir
davantage sur la construction des JPEG et sur ce qui se passe pour le
codage des tons les plus sombres.

Charles
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Bour-Brown
Charles Vassallo a écrit
( 500e8492$0$6220$ )

cela ne correspond qu'à -9 EV sur l'image par rapport au blanc max (en
sRGB)



Les 256 niveaux d'un jpg sont arbitraires, ils peuvent représenter n'importe
quelle quantité d'EV distribués d'un tas de façons différentes. Perso je te
colle un HDR de 15 EV dans un jpeg sans aucun problème.
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Charles Vassallo
Bour-Brown a écrit :
Charles Vassallo a écrit
( 500e8492$0$6220$ )

cela ne correspond qu'à -9 EV sur l'image par rapport au blanc max (en
sRGB)



Les 256 niveaux d'un jpg sont arbitraires, ils peuvent représenter
n'importe quelle quantité d'EV distribués d'un tas de façons différentes.
Perso je te colle un HDR de 15 EV dans un jpeg sans aucun problème.



Tu n'as pas pigé : mes 9 EV correspondent à la luminosité du pixel dans
l'image comparée à celle du blanc de l'image. Ce n'est que si le rendu
pour le JPEG est linéaire et de pente 1 que ces 9 EV correspondent aussi
à l'écart de luminosité dans la scène. On peut bien entendu changer la
courbe de rendu : c'est le début du tone-mapping.

Charles
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Bour-Brown
Charles Vassallo a écrit
( 500e8406$0$6220$ )

Au terme du nettoyage, on aura deux options pour le halo lumineux qui
entoure le gros lampadaire



J'ai le même problème avec n'importe quel contraste un peu fort. Nos
optiques diffusent (ce n'est jamais mesuré nulle part bien sûr) et à
proximité des zones très éclairées, aucune dynamique possible, ça fait un
voile du même type qu'un peu de buée sur l'objectif.

J'ai fait pas mal d'essais avec de multiples combinaisons, dans une scène
réelle je dois tourner autour de 15 EV max, même si de façon théorique je
suis supposé dépasser les 30 EV sans problème (de 100 iso à F16 au 1/8000 s
jusqu'à 1600 iso à F2 et une pose de 8 s, + la plage contenue dans le jpeg)
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Jean-Claude Ghislain
"Bour-Brown" a écrit :

Pas impressionnant, mais c'est propre. J'ai vu tellement de photos de ce
genre dans lesquelles les coins partent en sucette que voilà, je trouve ça
bien.



L'optique semble se maintenir sur les bords, c'est suffisamment rare pour
être signalé :

http://dc.watch.impress.co.jp/img/dcw/docs/548/695/html/029.jpg.html

Ce petit appareil est probablement trop cher, mais il semble quand même de
bonne qualité...

--
JCG
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Ghost-Rider
Le 24/07/2012 13:16, Charles Vassallo a écrit :
http://cjoint.com/12ju/BGymBv7SPvE_hdr_histo.jpg

on aura deux options pour le halo lumineux qui
entoure le gros lampadaire
— les poètes y verront une diffusion réelle par un soupçon de brume
nocturne (peut-être sont-ils dans le vrai, mais si non e vero...)



Il me semble bien que c'est (peut-être) le cas car ce n'est pas du tout
choquant.

— les pisse-froids qui ont fait des maths y verront le résultat de la
convolution de la figure de réflexion parasite sur les lamelles du
diaphragme (les rayons autour du petit lampadaire) par la surface
étendue du gros lampadaire.



Désolé, je ne comprends pas l'origine de ce halo mathématique.