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Slackware Vs. Debian (long, très long)

72 réponses
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Doug713705
Bonjour à toutes, tous,

Juste un petit retour d'expérience sur l'utilisation de Debian et les
raisons qui m'on fait retourner vers Slackware.

C'est un secret pour personne, je suis un Slackeux convaincu.
Pourtant je ne suis pas un intégriste pour deux sous, juste quelqu'un
qui conscient des limites de son choix reste convaincu qu'il est
difficile de trouver mieux.

Toutefois, à l'aube d'un déménagement vers une contrée où une connexion
internet de qualité reste encore un fantasme (la Nouvelle Calédonie),
les limites de Slackware me font préférer une Debian Squeeze dont la
réputation de stabilité et de maintenabilité n'est plus à faire.

Il est vrai que de prime abord et après une installation nasodigitale je
suis globalement très satisfait de cette Squeeze flambant neuve et de
son catalogue de paquets accessibles en une seule ligne de commande
quand une Slackware demande quelques efforts intellectuels.

Cependant, vu que je n'ai pas perdu pour autant le goût de taillader moi
même mon système à la hache (on a les vices qu'on a), j'entreprends une
compilation du noyau pour m'en faire un 'aux petits oignons', un noyau
bien monolithique dans lequel rien n'est superflu. Et c'est là que je
suis entré de plein pied dans le 'Debian way of life'.

Quel bordel pour compiler et installer un noyau !

Toute une méthode alambiquée au nombre d'étapes incroyable trouvée sur
je ne sais plus quelle page du net qui, bien qu'efficace, chamboule un
tant soit peu mes habitudes en la matière qui se résument à quelque
chose d'aussi simple et de classiquement standard que :
- make menuconfig (ou make oldconfig selon le cas)
- make bzImage
- make modules
- make modules_install
- cp /usr/src/linux/arch/x86/boot/bzImage /boot/vmlinuz
- lilo

Bref, je me configure un noyau à la sauce Debian quand 2 jours plus tard
une mise à jour de sécurité me fout tout le travail à la poubelle.
Devant l'ampleur de la tâche que représente une nouvelle configuration,
je décide de rester sur le noyau stock. La Debian tu l'aimes comme elle
est ou tu la quitte.

Mis à part ça, tout roule pépère dans un monde ou l'obsolescence
des applications mises à disposition se fait doucement ressentir.

Petit à petit le peu de jeux en réseau qu'un ping moyen proche de la
seconde m'autorise me réclament des versions plus récentes jusqu'à ce
que google lui même me réclame une version de Seamonkey (en l'ocurrence
Iceape) qui soit capable de me faire profiter des dernières avancées en
matières de d'affichage publicitaire et ou de flicage de contenu (bref
impossible d'accéder aux outils pour webmaster de google).

Cette fois je craque. Je décide de passer la vitesse supérieure et
de faire fi de toute considération de stabilité, de vivre dangereusement
la bleeding edge, de ressentir le grand frisson de surfer sur la vague
mouvante d'une Debian testing.

Hop, une modif de sources list plus tard je distupgrade le bouzin !

Que n'avais-je pas fait là, il m'a fallut plus de 24 heures pour passer
d'une version à l'autre ! Ok, il faut considérer les temps de
téléchargement mais bon, j'utilise malgré tout un miroir Debian local
(ftp.nc.debian.org, grâce soit rendue à ses administrateurs) dont le
débit est très honnête, surtout hors heures de pointe.

Il faut avouer que malgré tout, au bout de 24 heures, j'avais toujours
un système fonctionnel. J'ai bien écrit fonctionnel et non pas
utilisable.

J'exagère, le système était utilisable mais me semblait malgré tout
drôlement moins réactif, voire carrément lourd mais vu la météo locale
je mets ça sur le compte de la température ambiante un poil élevée ces
derniers jours et je finis par m'accomoder de cette lenteur relative
mais réelle.

Mais là où çà devient comique c'est que cette mise à jour plutôt bancale
ne me permit pas d'accéder aux services de Google car pour une raison
que j'ignore le paquet Iceape ne dépassait pas la version 2.0.1beta3 !
Probalement une option mystérieuse à cocher quelque part ou un paquet
lié avec un autre qui rend incompatible je ne sais quelle combinaison de
paquets. En gros tout ça pour rien.

Du coup j'en profite pour installer Gnome3, histoire de ne pas mourir
idiot et de vérifier par moi même ce que cela pourrait m'apporter en
terme d'ergonomie. Verdict : J'ai pas aimé et j'ai désinstallé.

Mais en installant gnome3, j'avais remplacé gdm par gdm3 et une fois
Gnome3 supprimé, impossible de réinstaller gdm (aucun paquet disponible
pour Wheezy) !

N'aimant pas gdm3, je le désinstalle également et là c'est toute la
configuration acpi qui se fait la malle, juste pour rigoler !
Plus moyen de mettre le système en hibernation, plus moyen non plus de
monter une clef USB automagiquement et quelques autres tracas du genre.

Cette fois c'est trop, trop de petit truc chiants accumulés et malgré ma
mauvaise connexion je télécharge une bonne vielle Slackware 13.37 (24
heures de téléchargement pour les 4.5 Go de l'image du dvd, notez
l'effort svp) et je l'installe.

La vache, comme tout roule bien, comme tout est _rapide_ et _fluide_,
mon eeePC a retrouvé des performances que je croyais réservées à des
machines modernes ! Quel kif !

Même une relève de mails prend 4 à 5 fois moins de temps alors que
dans les deux cas j'utilise claws-mail et que dans les deux cas le
fichier de configuration est le même (j'ai conservé ma partition /home
intacte).

Je ne parle même pas de l'efficacité de leafnode qui est passé de la
catégorie 'truc poussif' à 'balle de guerre'.

Et devinez quoi ? Après la mise à jour de rigueur (13.37 est sortie il y
a quasi 1 an) la Slackware roulaize toujours grâve, et même s'il faut
que je compile une bonne partie des programmes que j'utilise[1],
vraiment 'y'a pas photo !

Allez, sans rancune Debian mais tu n'es pas prêt de me revoir sur autre
chose que sur un serveur, parce que bon, il faut reconnaître que sur un
serveur une Debian stable ça tourne aussi parfaitement bien qu'une
Slackware.

Voilà, c'est un article un poil trollogène (pas tant que ça non plus)
mais c'est un vrai morceau de ressenti par un utilisateur aguerri de
Linux.

[1] À ce propos je conseille l'excellent sbopkg (http://sbopkg.org/),
une belle interface dialog à www.slackbuilds.org qui fait tout le sale
boulot pour vous (récupération des sources, compilations,
installations, gestion de liste de paquets, etc).

Si vous lisez cette phrase après avoir lu l'intégralité de cet article
vous êtes soit dingue, soit dingue mais je vous remercie.
--
Doug - Linux user #307925 - Slackware roulaize ;-)
http://usenet-fr.chainon-marquant.org
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10 réponses

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Doug713705
Le 05-03-2012, JKB nous expliquait dans
fr.comp.os.linux.debats :

Hmm, je veux bien y croire mais quand même, il y a bien un enchainement
quelconque de circonstances qui a empéché cette mise à jour.



Testing est mouvante. Il faut donc assurer avec stable et unstable
pour boucher les trous.



Je n'ose imaginer ce que doit être unstable !

[SNIP]

Pour reiserfs, je n'ai jamais trouvé aucune raison objectivement
pratique de ne pas l'utiliser.



Ah ?!... Moi, j'ai trouvé plein de choses qui m'ont toujours fait
remettre au lendemain le test de ce machin.



Question de perception sans doute.

Ce FS est stable, robuste, _rapide_ et ne m'a _jamais_ fais perdre la
moindre donnée en 10 ans y compris lors d'orages violents qui ont eu
raison de la carte mère de mon PC.

Ne me parle pas d'ext3 qui doit être avec FAT32 le seul FS avec lequel
j'ai perdu des données.



Oui, mais ça, ça n'engage que toi.



Le contraire également hein ;-)

Personnellement, la vitesse du
FS, je m'en contrefiche. En revanche, je veux pouvoir triturer
facilement le FS en cas de problème.



Moi je préfère ne pas avoir de problème pour ne pas avoir à triturer.

Par ailleurs, j'ai déjà planté
des ReiserFS (sur des problèmes de mémoire, le bestiau est très
sensible à ça).



Je ne donne pas cher de n'importe quel FS dans ces conditions.
Quand la mémoire foire, tout devient possible.

Je n'ai encore jamais planté de ext3 même après des
coupures de courant sur des volumes de plus d'un To.



Ah ? Moi j'ai réussi sans coupure de courant ni mémoire foireuse.

En ce qui concerne ext4, à chaque fois que je lis un article
sur ce truc, je ne me peux pas m'empécher de conclure que c'est une
bouse pire que ces prédecesseurs.



Ext4 fonctionne très bien.



De ce que j'en ai lu, niveau performance cela n'a pas l'air d'être tout
à fait ça.


Ben voilà, un truc foireux et non nécessaire qui s'invite tout seul par
dépendance, c'est typiquement le truc que je reproche à Debian et toutes
les distributions qui tentent de jouer aux devinettes quant aux
dependances.



Le truc s'invite parce que tu as un soft quelque part qui demande
une émulation OSS. Et l'outil d'installation, s'il est configuré
correctement, te laisse le choix entre tout ce qui te fournit cette
émulation (c'est un choix qui est fait lors de l'installation).
C'est toujours mieux que la gestion des dépendances de la slack.



Il me semble qu'Alsa a tout le necessaire pour gérer ça et je suis tout
à fait sûr d'avoir demandé à ce qu'il soit seul à prendre en charge
l'émulation OSS.

Je n'ai _jamais_ eu besoin de pulseaudio et pourtant j'en fait du bruit
avec tout un tas de programmes pour en générer.

Par ailleurs pulseaudio s'est invité lors de l'installation de Gnome3,
un truc sensé être moderne.
Comment un truc moderne peut-il encore avoir besoin d'une émulation OSS
?

Ma main a couper que nulle part dans la doc de Gnome3 on ne parle d'OSS,
sauf dans la version Debian, bien sûr.


[ SNIP]

Dans la même veine, je garde un excellent souvenir de Gentoo que j'ai
utilisé pendant un bon moment mais qui est fatiguant à la longue (trop
de maintenance necessaire).



Et fonctionnement aléatoire de emerge. Le nombre de fois où ce truc
m'a cassé des environnements de développement ne se compte plus.
Depuis, je maintiens un dépôt debian chez moi. Ça fonctionne mieux.



Chez moi ça marchait plutôt bien mais les mises à jours étaient d'une
longueur sans nom, sans compter tous les petits ajustements nécessaires.
C'est de la vraie distrib de geek, pour ceux qui font de l'optimisation
une priorité. Quelque part c'est beau mais l'intérêt au quotidien est
très limité.




Il faudrait que je dise ça à ma femme, elle ne semble pas au
courant. Et son Toshiba N520 se porte très bien (en testing avec
toutes les fonctions d'hibernation).



Euh, on parle bien de Gentoo là ?

--
Doug - Linux user #307925 - Slackware64 roulaize ;-)
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P4nd1-P4nd4
Doug713705 avait soumis l'idée :
Bonjour à toutes, tous,

Juste un petit retour d'expérience sur l'utilisation de Debian et les
raisons qui m'on fait retourner vers Slackware.

C'est un secret pour personne, je suis un Slackeux convaincu.
Pourtant je ne suis pas un intégriste pour deux sous, juste quelqu'un
qui conscient des limites de son choix reste convaincu qu'il est
difficile de trouver mieux.

Toutefois, à l'aube d'un déménagement vers une contrée où une connexion
internet de qualité reste encore un fantasme (la Nouvelle Calédonie),
les limites de Slackware me font préférer une Debian Squeeze dont la
réputation de stabilité et de maintenabilité n'est plus à faire.

Il est vrai que de prime abord et après une installation nasodigitale je
suis globalement très satisfait de cette Squeeze flambant neuve et de
son catalogue de paquets accessibles en une seule ligne de commande
quand une Slackware demande quelques efforts intellectuels.

Cependant, vu que je n'ai pas perdu pour autant le goût de taillader moi
même mon système à la hache (on a les vices qu'on a), j'entreprends une
compilation du noyau pour m'en faire un 'aux petits oignons', un noyau
bien monolithique dans lequel rien n'est superflu. Et c'est là que je
suis entré de plein pied dans le 'Debian way of life'.

Quel bordel pour compiler et installer un noyau !

Toute une méthode alambiquée au nombre d'étapes incroyable trouvée sur
je ne sais plus quelle page du net qui, bien qu'efficace, chamboule un
tant soit peu mes habitudes en la matière qui se résument à quelque
chose d'aussi simple et de classiquement standard que :
- make menuconfig (ou make oldconfig selon le cas)
- make bzImage
- make modules
- make modules_install
- cp /usr/src/linux/arch/x86/boot/bzImage /boot/vmlinuz
- lilo

Bref, je me configure un noyau à la sauce Debian quand 2 jours plus tard
une mise à jour de sécurité me fout tout le travail à la poubelle.
Devant l'ampleur de la tâche que représente une nouvelle configuration,
je décide de rester sur le noyau stock. La Debian tu l'aimes comme elle
est ou tu la quitte.

Mis à part ça, tout roule pépère dans un monde ou l'obsolescence
des applications mises à disposition se fait doucement ressentir.

Petit à petit le peu de jeux en réseau qu'un ping moyen proche de la
seconde m'autorise me réclament des versions plus récentes jusqu'à ce
que google lui même me réclame une version de Seamonkey (en l'ocurrence
Iceape) qui soit capable de me faire profiter des dernières avancées en
matières de d'affichage publicitaire et ou de flicage de contenu (bref
impossible d'accéder aux outils pour webmaster de google).

Cette fois je craque. Je décide de passer la vitesse supérieure et
de faire fi de toute considération de stabilité, de vivre dangereusement
la bleeding edge, de ressentir le grand frisson de surfer sur la vague
mouvante d'une Debian testing.

Hop, une modif de sources list plus tard je distupgrade le bouzin !

Que n'avais-je pas fait là, il m'a fallut plus de 24 heures pour passer
d'une version à l'autre ! Ok, il faut considérer les temps de
téléchargement mais bon, j'utilise malgré tout un miroir Debian local
(ftp.nc.debian.org, grâce soit rendue à ses administrateurs) dont le
débit est très honnête, surtout hors heures de pointe.

Il faut avouer que malgré tout, au bout de 24 heures, j'avais toujours
un système fonctionnel. J'ai bien écrit fonctionnel et non pas
utilisable.

J'exagère, le système était utilisable mais me semblait malgré tout
drôlement moins réactif, voire carrément lourd mais vu la météo locale
je mets ça sur le compte de la température ambiante un poil élevée ces
derniers jours et je finis par m'accomoder de cette lenteur relative
mais réelle.

Mais là où çà devient comique c'est que cette mise à jour plutôt bancale
ne me permit pas d'accéder aux services de Google car pour une raison
que j'ignore le paquet Iceape ne dépassait pas la version 2.0.1beta3 !
Probalement une option mystérieuse à cocher quelque part ou un paquet
lié avec un autre qui rend incompatible je ne sais quelle combinaison de
paquets. En gros tout ça pour rien.

Du coup j'en profite pour installer Gnome3, histoire de ne pas mourir
idiot et de vérifier par moi même ce que cela pourrait m'apporter en
terme d'ergonomie. Verdict : J'ai pas aimé et j'ai désinstallé.

Mais en installant gnome3, j'avais remplacé gdm par gdm3 et une fois
Gnome3 supprimé, impossible de réinstaller gdm (aucun paquet disponible
pour Wheezy) !

N'aimant pas gdm3, je le désinstalle également et là c'est toute la
configuration acpi qui se fait la malle, juste pour rigoler !
Plus moyen de mettre le système en hibernation, plus moyen non plus de
monter une clef USB automagiquement et quelques autres tracas du genre.

Cette fois c'est trop, trop de petit truc chiants accumulés et malgré ma
mauvaise connexion je télécharge une bonne vielle Slackware 13.37 (24
heures de téléchargement pour les 4.5 Go de l'image du dvd, notez
l'effort svp) et je l'installe.

La vache, comme tout roule bien, comme tout est _rapide_ et _fluide_,
mon eeePC a retrouvé des performances que je croyais réservées à des
machines modernes ! Quel kif !

Même une relève de mails prend 4 à 5 fois moins de temps alors que
dans les deux cas j'utilise claws-mail et que dans les deux cas le
fichier de configuration est le même (j'ai conservé ma partition /home
intacte).

Je ne parle même pas de l'efficacité de leafnode qui est passé de la
catégorie 'truc poussif' à 'balle de guerre'.

Et devinez quoi ? Après la mise à jour de rigueur (13.37 est sortie il y
a quasi 1 an) la Slackware roulaize toujours grâve, et même s'il faut
que je compile une bonne partie des programmes que j'utilise[1],
vraiment 'y'a pas photo !

Allez, sans rancune Debian mais tu n'es pas prêt de me revoir sur autre
chose que sur un serveur, parce que bon, il faut reconnaître que sur un
serveur une Debian stable ça tourne aussi parfaitement bien qu'une
Slackware.

Voilà, c'est un article un poil trollogène (pas tant que ça non plus)
mais c'est un vrai morceau de ressenti par un utilisateur aguerri de
Linux.

[1] À ce propos je conseille l'excellent sbopkg (http://sbopkg.org/),
une belle interface dialog à www.slackbuilds.org qui fait tout le sale
boulot pour vous (récupération des sources, compilations,
installations, gestion de liste de paquets, etc).

Si vous lisez cette phrase après avoir lu l'intégralité de cet article
vous êtes soit dingue, soit dingue mais je vous remercie.



Putain, si la version béta de Windows 8 marchait comme, il n'y aurait
aucune chance sur le marché
Avatar
Doug713705
Le 05-03-2012, P4nd1-P4nd4 nous expliquait dans
fr.comp.os.linux.debats :

Putain, si la version béta de Windows 8 marchait comme, il n'y aurait
aucune chance sur le marché



Si déjà tu arrivais à aligner correctement une idée...

--
Doug - Linux user #307925 - Slackware64 roulaize ;-)
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NiKo
Le 05/03/2012 22:01, P4nd1-P4nd4 a écrit :

Putain, si la version béta de Windows 8 marchait comme, il n'y aurait
aucune chance sur le marché





Faut croire qu'il marche comme ça alors ! Parce que vu les émules qu'il
provoque chez ceux qui l'ont testé, il semblerait qu'il ait à peu près
autant de chances de percer que Windows Phone 7 ton Windows Vista Eight.

--
Le mode sans échec de Windows est la preuve que son
mode normal est un échec !

SONY : It only does everything ... until we remove !
PS3 Firmware update 3.21 :
The first software update which downgrade !
Avatar
JKB
Le Tue, 06 Mar 2012 06:30:48 +1100,
Doug713705 écrivait :
Le 05-03-2012, JKB nous expliquait dans
fr.comp.os.linux.debats :

Hmm, je veux bien y croire mais quand même, il y a bien un enchainement
quelconque de circonstances qui a empéché cette mise à jour.



Testing est mouvante. Il faut donc assurer avec stable et unstable
pour boucher les trous.



Je n'ose imaginer ce que doit être unstable !



Je viens de faire la manipulation pour être sûr (sur un Acer Aspire
1700 au bios particulirèment foireux et non reconnu par eComStation
ou NetBSD).

Installation de debian/stable avec serveur ssh et paquets pour
portable et environnement de bureau puis mise à jour vers testing.
Aucun problème (et 1,5 Go de téléchargement pour une installation
par le réseau).

[SNIP]

Pour reiserfs, je n'ai jamais trouvé aucune raison objectivement
pratique de ne pas l'utiliser.



Ah ?!... Moi, j'ai trouvé plein de choses qui m'ont toujours fait
remettre au lendemain le test de ce machin.



Question de perception sans doute.

Ce FS est stable, robuste, _rapide_ et ne m'a _jamais_ fais perdre la
moindre donnée en 10 ans y compris lors d'orages violents qui ont eu
raison de la carte mère de mon PC.

Ne me parle pas d'ext3 qui doit être avec FAT32 le seul FS avec lequel
j'ai perdu des données.



Oui, mais ça, ça n'engage que toi.



Le contraire également hein ;-)

Personnellement, la vitesse du
FS, je m'en contrefiche. En revanche, je veux pouvoir triturer
facilement le FS en cas de problème.



Moi je préfère ne pas avoir de problème pour ne pas avoir à triturer.

Par ailleurs, j'ai déjà planté
des ReiserFS (sur des problèmes de mémoire, le bestiau est très
sensible à ça).



Je ne donne pas cher de n'importe quel FS dans ces conditions.
Quand la mémoire foire, tout devient possible.



Sauf que la probabilité de foirage est supérieure pour ReiserFS en
raison du volume de données en mémoire à taille de FS donnée.

Je n'ai encore jamais planté de ext3 même après des
coupures de courant sur des volumes de plus d'un To.



Ah ? Moi j'ai réussi sans coupure de courant ni mémoire foireuse.



Comment donc ?

En ce qui concerne ext4, à chaque fois que je lis un article
sur ce truc, je ne me peux pas m'empécher de conclure que c'est une
bouse pire que ces prédecesseurs.



Ext4 fonctionne très bien.



De ce que j'en ai lu, niveau performance cela n'a pas l'air d'être tout
à fait ça.



Ce que je demande à un fs, ce n'est pas d'être rapide, c'est d'avoir
des performances acceptables en lecture et en écriture sur n'importe
quelle taille de fichiers. Et à chaque fois que j'ai regardé, ext3
ne se débrouillait pas si mal que ça. ext4 ne me pose pour l'instant
aucun problème. J'ai commencé à migrer des tours de disque en raid5
et 6 et je dois dire que ça ronronne.

Ben voilà, un truc foireux et non nécessaire qui s'invite tout seul par
dépendance, c'est typiquement le truc que je reproche à Debian et toutes
les distributions qui tentent de jouer aux devinettes quant aux
dependances.



Le truc s'invite parce que tu as un soft quelque part qui demande
une émulation OSS. Et l'outil d'installation, s'il est configuré
correctement, te laisse le choix entre tout ce qui te fournit cette
émulation (c'est un choix qui est fait lors de l'installation).
C'est toujours mieux que la gestion des dépendances de la slack.



Il me semble qu'Alsa a tout le necessaire pour gérer ça et je suis tout
à fait sûr d'avoir demandé à ce qu'il soit seul à prendre en charge
l'émulation OSS.



Le problème n'est pas l'émulation d'OSS par Alsa, mais le truc
intermédiaire entre ton gestionnaire de bureau et les applications
(histoire qu'une application ne verrouille pas /dev/dsp par
exemple). Pour cela, il y a un certain nombre de daemons de esound à
pulseaudio en passant par une foultitude d'autres.

Je n'ai _jamais_ eu besoin de pulseaudio et pourtant j'en fait du bruit
avec tout un tas de programmes pour en générer.



Pulseaudio n'est pas là pour faire du bruit, il est là pour gérer
l'accès au machin qui fait du bruit.

Par ailleurs pulseaudio s'est invité lors de l'installation de Gnome3,
un truc sensé être moderne.
Comment un truc moderne peut-il encore avoir besoin d'une émulation OSS
?



Au hasard, /dev/dsp ?

Ma main a couper que nulle part dans la doc de Gnome3 on ne parle d'OSS,
sauf dans la version Debian, bien sûr.



Ça, c'est de la mauvaise foi caractérisée ou je ne m'y connais pas !


[ SNIP]

Dans la même veine, je garde un excellent souvenir de Gentoo que j'ai
utilisé pendant un bon moment mais qui est fatiguant à la longue (trop
de maintenance necessaire).



Et fonctionnement aléatoire de emerge. Le nombre de fois où ce truc
m'a cassé des environnements de développement ne se compte plus.
Depuis, je maintiens un dépôt debian chez moi. Ça fonctionne mieux.



Chez moi ça marchait plutôt bien mais les mises à jours étaient d'une
longueur sans nom, sans compter tous les petits ajustements nécessaires.
C'est de la vraie distrib de geek, pour ceux qui font de l'optimisation
une priorité. Quelque part c'est beau mais l'intérêt au quotidien est
très limité.




Il faudrait que je dise ça à ma femme, elle ne semble pas au
courant. Et son Toshiba N520 se porte très bien (en testing avec
toutes les fonctions d'hibernation).



Euh, on parle bien de Gentoo là ?



Moi, je parlais de debian.

JKB

--
Si votre demande me parvient sur carte perforée, je titiouaillerai très
volontiers une réponse...
=> http://grincheux.de-charybde-en-scylla.fr
Avatar
Yliur
Le Tue, 06 Mar 2012 06:14:11 +1100
Doug713705 a écrit :

Le 05-03-2012, Yliur nous expliquait dans
fr.comp.os.linux.debats :

> D'accord.
> Mais "pas très sec" ce n'est pas la même chose que "moisi" ;) .
>
> Quelqu'un sait quand les outils du genre fsck seront disponibles
> pour Btrfs, qu'on puisse commencer à l'utiliser couramment ?

Et bien figure toi que Slackware dispose d'un fsck pour btrfs.




Et dans le monde civilisé ? ;)

Comme je suppose que ce n'est pas le mainteneur Slackware qui l'a
développé tout seul dans son coin, ça veut dire que tous les outils
autour de Btrfs sont maintenant disponibles et qu'on peut l'utiliser en
vrai (y compris en cas de plantage de la machine) ?
Avatar
leeed
Le 05-03-2012, P4nd1-P4nd4 <P4nd1-P4nd4@> a écrit :

Putain, si la version béta de Windows 8 marchait comme, il n'y aurait
aucune chance sur le marché




Vu ce que des défenseurs de microsoft en pensent, de la version *RC* de
windows 8, je pense que tu peux te carrer ton petit air narquois bien
profond où je pense:

http://www.extremetech.com/computing/121015-windows-8-may-drive-me-to-linux

http://www.guardian.co.uk/technology/blog/2012/mar/05/windows-8-desktop-experience

Et entre un pauvre abruti qui tient un blog de merde comme toi, et des
journaleux pro-MS qui avouent d'eux même que Windows 8, ça risque fort
d'être une grosse merde, je ferais plus confiance aux derniers.
Avatar
leeed
Le 05-03-2012, nshag a écrit :
On 5 mar, 09:40, Doug713705 wrote:
Quel est l'intérêt d'avoir des modules pour un noyau utilisé sur une
configuration totalement figée comme celle d'un portable ?



pouvoir dégager puis réinitialiser cet enfoiré de module de merde
quand le matos qu'il est censé gérer se blo

:)



aaah, le wifi en mode monitoring… ;)
Avatar
Tonton Th
On 03/06/2012 01:41 PM, JKB wrote:

> Je n'ai_jamais_ eu besoin de pulseaudio et pourtant j'en fait du bruit
> avec tout un tas de programmes pour en générer.


Pulseaudio n'est pas là pour faire du bruit, il est là pour gérer
l'accès au machin qui fait du bruit.



Le problême de pulseaudio, c'est qu'il a bien du mal à
bien fonctionner avec les applications qui veulent
faire sérieusement du son.


--

Nous vivons dans un monde étrange/
http://foo.bar.quux.over-blog.com/
Avatar
Doug713705
Le 06-03-2012, Tonton Th nous expliquait dans
fr.comp.os.linux.debats :

On 03/06/2012 01:41 PM, JKB wrote:

> Je n'ai_jamais_ eu besoin de pulseaudio et pourtant j'en fait du bruit
> avec tout un tas de programmes pour en générer.


Pulseaudio n'est pas là pour faire du bruit, il est là pour gérer
l'accès au machin qui fait du bruit.



Le problême de pulseaudio, c'est qu'il a bien du mal à
bien fonctionner avec les applications qui veulent
faire sérieusement du son.



Il est surtout d'une inutilité totale.
Alsa gère parfaitement l'émulation OSS et dmix permet de partager la
carte son sans problème (juste la configuration qui est pas très
claire).

Et puis pour faire du son unpeu plus sérieusement il y a JACK.

--
Doug - Linux user #307925 - Slackware64 roulaize ;-)
http://usenet-fr.chainon-marquant.org
http://newsportal.chainon-marquant.org
http://news.chainon-marquant.org
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