Spéciale GR (de l'utilité des superzooms)
Le
Jean-Pierre Roche

une photo impromptue en passant (non recadrée !)
http://cjoint.com/?CGtkjd3FOev
--
Jean-Pierre Roche
jproche@sanspubnumericable.com
enlever sanspub pour m'écrire
http://cjoint.com/?CGtkjd3FOev
--
Jean-Pierre Roche
jproche@sanspubnumericable.com
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me plait bien. Si on veut chipoter (on est là pour ça), il manque un
bout de la queue du cheval et pour le coup pourquoi f8? un peu moins
de profondeur de champ aurait été mieux
mais j'admire le coup d’œil du cadrage quand même
jdd
Le sujet est loin d'être plan... Dans cette taille ce n'est
pas sensible mais si je faisais tirer un 50 X 75 la tête du
cheval serait déjà un peu floue... Donc on voit un peu plus
les spectateurs mais l'ensemble du sujet est relativement
net. La queue c'est un compromis, j'ai plusieurs photos où
l'arrière du cheval est plus ou moins coupé pour laisser un
peu d'espace devant.
Merci ! C'est pris de derrière un grillage, il fallait jouer
avec lui et avec les déplacements du sujet...
--
Jean-Pierre Roche
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Oui, très pratiques ces super-zooms, on a toujours le bon objectif sur
le boîtier, quoi qu'il arrive.
C'est quel objectif ? Les EXIF ne donnent ni la distance, ni le mode
d'AF, ce qui est le cas de mon 18-300.
Le D7100 a l'air de bien marcher, le grain est invisible à 1600 iso sur
cette réduction.
Détail qui a son importance : c'est un rare cheval "blanc",
reconnaissable à sa peau rose aux naseaux. Les chevaux "blancs" dont la
peau est grise sont "gris".
Il a l'air bien monté (bien qu'on ne voie pas s'il a encore ses
testicules) et volontaire et porte un mors à branches. Il s'agit donc
peut-être d'un étalon (non castré) et non d'un hongre (castré).
Le chanfrein (l'avant de la tête) semble concave, il s'agirait donc
peut-être d'un Lipizzan.
L'uniforme de la cavalière semble être celui de l'École espagnole
d'équitation de Vienne.
Donc, sauf erreur, il s'agit d'un étalon Lipizzan blanc de l'École
espagnole d'équitation de Vienne, en démonstration de dressage de Haute
École.
ce qui est curieux c'est que le public à l'air familial et clairsemé :-)
jdd
yep, je le vois déja sur mon netbook
si je devais chipoter, je dirais qu'il faut
gommer le bidule jaune fluo en bas droit qui
est bien laid... 10s de boulot.
Les EXIF nous renseignent : Parc de la Villette, 21/6/2013, 10 heures du
matin.
A JPR de préciser mais il s'agirait d'une matinale des écuyers, voir
plus bas dans ce document :
http://www.villette.com/ressources/files/2/7498,DP-BART-6mars.pdf
Entrée libre, un vendredi matin, donc pour un public de connaisseurs
et/ou de fauchés.
Et éliminer la Vierge et l'Enfant Jésus à gauche, et pourquoi pas
assombrir toutes ces têtes et ces vêtements clairs.
Il semblerait d'ailleurs qu'il ne s'agisse pas de l’École de Vienne mais
de l'Académie du spectacle de Versailles :
http://www.youtube.com/watch?v=tgLlbfhDxlk
Les chevaux et les uniformes sont bien proches.
Toutes mes excuses au forum, outré de cette erreur impardonnable.
Je dois cependant préciser que la Haute École n'est pas du tout ma tasse
de thé et que les spectacles de Bartabas me laissent complètement
indifférent, voire hostile car le cheval n'est plus qu'une machine de
cirque.
Ghost-Rider
Le relationnel entre Bartabas et ses chevaux est incomparablement plus
empathique que chez tous les dresseurs, éleveurs ou éducateurs équins
que je connaisse. Quoiqu'encore pas assez à mon goût perso, mais sur ce
sujet je suis un extrémiste.
Tu devrais aller le voir bosser pendant la création des numéros. Chez
lui je vois plutôt les chevaux comme des "performers", limite des
artistes. Enfin ça dépend aussi du cheval.
Tandis que chez les dresseurs ordinaires, ça reste très technique et
vertical. Le relationnel homme-cheval, s'il a parfois (pas si souvent
que ça) l'apparence du fusionnel, reste très hiérarchique.
Pas d'accord. J'ai pris en demi-pension cette année une jument âgée (17
ans), fatiguée, obèse, incapable de trotter 100 mètres sans souffler
comme une forge et suer blanc et que sa proprio, la jugeant très
difficile, ne la sortait de son box que pour 1/4 heure de longe ou de
dressage de temps en temps.
Deux mois après une remise en condition rationnelle par de longues
balades progressives en forêt, elle avait perdu 7 centimètres de tour de
taille et pouvait galoper rênes longues sur des kilomètres sans transpirer.
Il n'y a pas de mauvais cheval, seulement de mauvais cavaliers.
Oui, enfin, bon....
Bartabas a réussi à s'installer comme le pape du spectacle équestre en
France en faisant croire qu'il est une sorte de génie qui comprend les
chevaux mieux que personne.
Il suffit de regarder ses chevaux à la monte pour comprendre que ce que
l'on prendrait pour de l'empathie n'est que le résultat d'une méthode
aussi dure que celle des autres.
Harnachements compliqués, mors durs à branches, éperons, hyperflexion,
contrainte constante du cheval, tout ça n'a rien d'empathique, c'est
toujours l'héritage de l'école française du 18ème siècle.
Ailleurs, on n'en est plus là.
Si on veut voir ce que c'est que la complicité homme-cheval, on peut
regarder ça :
http://www.youtube.com/watch?v=a-7v8Ck1crg
A cru, sans mors et sans rênes, sans contrainte, les changements
d'allures, de pieds, les pirouettes, les arrêts glissés, les reculés
sont sans équivalents.
Ou bien ça :
http://www.youtube.com/watch?v=bx-z_SRRddA
Alors, Bartabas...