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Octave
Si vous avez des commentaires, ça m'intéresse.


Un jour, ça a été fini, plus envie de faire de trace, plus envie de
dessiner une tête :


http://www.octav.fr/quotidien/10-10-31/05.html
http://www.octav.fr/quotidien/10-11-01/04.html
http://www.octav.fr/quotidien/10-11-10/06.html
http://www.octav.fr/quotidien/10-11-11/08.html
http://www.octav.fr/quotidien/10-11-13/09.html
http://www.octav.fr/quotidien/10-11-14/03.html
http://www.octav.fr/quotidien/10-12-18/07.html



Photo-texte :
Là, je n'ai plus besoin de faire de photo, en reprenant et en faisant un
choix dans les photos passées.

Il fallait qu'avec les mots interviennent le hasard, de la même façon
qu'avec les photos. J'ai commencé à passer le texte dans un traducteur
automatique plein de fois pour brouiller le sens, aussi pour en amener
d'autres, pour amener des surprises :

http://www.octav.fr/quotidien/11-02-28/01.html
http://www.octav.fr/quotidien/11-03-02/01.html
http://www.octav.fr/quotidien/11-03-02/04.html
http://www.octav.fr/quotidien/11-03-04/01.html
http://www.octav.fr/quotidien/11-03-06/03.html
http://www.octav.fr/quotidien/11-03-06/04.html
http://www.octav.fr/quotidien/11-03-10/05.html
http://www.octav.fr/quotidien/11-03-13/05.html
http://www.octav.fr/quotidien/11-03-13/09.html
http://www.octav.fr/quotidien/11-03-14/01.html
http://www.octav.fr/quotidien/11-03-14/03.html
http://www.octav.fr/quotidien/11-03-15/03.html
http://www.octav.fr/quotidien/11-03-15/10.html
http://www.octav.fr/quotidien/11-03-16/03.html
http://www.octav.fr/quotidien/11-03-27/02.html
http://www.octav.fr/quotidien/11-03-27/03.html

C'est un exercice, il faudra faire les photos et les textes dans
l'avenir, en direct et sur place, si possible.

Je ne sais pas si ça peut être bien perçu, ces rapports photo-texte, le
texte étant toujours un commentaire direct de la photo.
Qu'en pensez-vous ?








--
www.octav.fr

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Octave
Le 08/04/2011 15:35, albert a écrit :
Bonjour Octave,

-C'est peut-être d'abord par honte que je brouille mes textes. Il faut de
l'aplomb pour montrer un texte de soi et l'appeler "poème".




Pourquoi ? Je trouve tes textes très bons car ils ne s'inquiètent pas
d'être poétiques, seulement de poser la question : qu'est-ce que
l'interprétation d'une photographie ?

Je pense qu'il est inutile de les mouliner, cela ne sert à rien et c'est
gratuit. Que je sache, en rapport avec la photographie, rien dans la
photographie n'est gratuit.

Tu poses donc la question de l'interprétation, et non pas de la
traduction. A la fois celle du photographe qui interprète le monde dans son
image et du spectateur qui interprète cette image. Le parallèle est
intéressant et bien connu. A voir...




Hum..., tu dois avoir raison. Après tout, c'est ce qui ressort en mots,
ce qui m'intéresse. Le style, la qualité, je m'en fous. Ce sera sans
doute plus productif de me limiter à écrire ce que je pense d'une photo
sans brouiller le sens. J'aurai plus vite l'intérêt que ça peut avoir et
aussi les limites.

Je note quand même trois choses qui me feraient poursuivre ainsi :
-Ça m'amuse de découvrir les nouveaux textes plus ou moins hasardeux
-C'est peut-être un moyen de ralentir ce projet et d'avoir des mois de
travail devant moi.
-Ça peut être un moyen de malaxer les mots, de jouer avec plaisir avec
eux, de me familiariser avec ce moyen d'expression qui m'est difficile à
appréhender.

Je crois que j'ai un peu peur de tomber trop vite face à un vide, ou
plutôt face à des pensées sans grand intérêt, mises à côté des photos.
Ce malaxage est peut-être un moyen de découvrir ce qu'il aurait à dire
malgré moi de ces photos, de trouver d'autres rapports entre des photos
et des mots.

Tu vois, je ne sais plus trop. Je vais poursuivre en me posant vraiment
la question de la pertinence ou non de ces traductions, et regarder
mieux ceux que j'ai déjà fait, en comparant les textes originaux et la
traduction choisie.


Merci de ton commentaire, ça m'est très utile.


--
www.octav.fr
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albert
On 8 avr, 19:04, Octave wrote:

- a m'amuse de d couvrir les nouveaux textes plus ou moins hasardeux
-C'est peut- tre un moyen de ralentir ce projet et d'avoir des mois de
travail devant moi.



Aaah... Je peine avec une Wifi pourrie dans un hotel merdique, et
google qui refuse les accentuations. Bientôt la langue francaise sera
passee à la moulinette.

j ai pas trop envie de ralentir, plutot de me tailler, ou m'adapter. S-
adapter est une forme d-interpretation dans le reniement de soi. Bien
bien...

- a peut tre un moyen de malaxer les mots, de jouer avec plaisir avec
eux, de me familiariser avec ce moyen d'expression qui m'est difficile
appr hender.



En regardant les deux formes de texte, avant et apres, je trouvais qu-
il y aurait du plaisir a enrichir le texte de depart avec les
nouveautes offertes par le texte d-arrivee. Une sorte de feed-back
continuel, le texte mouline engendrant des modifications dans le texte
de depart qui serait a nouveau mouline et ainsi de suite...






Je crois que j'ai un peu peur de tomber trop vite face un vide, ou
plut t face des pens es sans grand int r t, mises c t des photos.
Ce malaxage est peut- tre un moyen de d couvrir ce qu'il aurait dire
malgr moi de ces photos, de trouver d'autres rapports entre des photos
et des mots.

Tu vois, je ne sais plus trop. Je vais poursuivre en me posant vraiment
la question de la pertinence ou non de ces traductions, et regarder
mieux ceux que j'ai d j fait, en comparant les textes originaux et la
traduction choisie.

Merci de ton commentaire, a m'est tr s utile.

--www.octav.fr- Masquer le texte des messages précédents -

- Afficher le texte des messages précédents -
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albert
Ah ! J-ai appuye sur la mauvaise touche et ce con de robot m-a publie.
Bon, ou j'en etais ?

Ah ! Oui, tu notais ceci comme avec effroi :

"Je crois que j'ai un peu peur de tomber trop vite face un vide, ou
plut t face des pens es sans grand int r t, mises c t des photos.
Ce malaxage est peut- tre un moyen de d couvrir ce qu'il aurait dire
malgr moi de ces photos, de trouver d'autres rapports entre des
photos
et des mots. "

Pourquoi malgre moi ? Et pourquoi pas ? Comme photographe ma demarche
est tout autre, je n-aime pas le hasard, il est insondable et vain :
"Jamais un coup de de n-abolira le hasard"
Mais je comprend qu'un photographe puisse etre fascine par le hasard
qu-il impose a ses images, comme a ses mots qui interpretent ses
images. C-est une facon de mettre la photographie devant le fait
accompli qui veut qu-elle ne fait jamais exactement ce que l-on attend
d-elle.

Je pense avoir trouve une solution a ce probleme. La photographie,
avant meme qu-on puisse l-interpreter, s-est deja interpretee elle-
meme, et on peut l-orienter a ce niveau. On peut lui exiger de montrer
ce qu-elle veut, c-est a dire l-insondable, mais aussi l'obliger a
recommencer, et au bout d-un moment cet insondable devient un peu plus
familier, jusqu-a te permettre de dire : "je n-ai pas photographie ce
que je vois mais ce que j-imagine, ce que je reve, ce que je veux dans
mes reves, ce qui m-echappe".

C'est un protocole. Et la photographie qui n-est qu-une machine au
fond, au bout d'un moment repondra au doigt et a l-oeil. A mon avis,
le protocole du hasard en vaut bien un autre mais tu risques de
naviguer longtemps, et sans boussole aborder des contrees tellement
inconnues qu-on ne pourra meme pas les voir.

albert
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filh
albert wrote:

le protocole du hasard en vaut bien un autre mais tu risques de
naviguer longtemps, et sans boussole aborder des contrees tellement
inconnues qu-on ne pourra meme pas les voir.



Ne demande pas ton chemin à quelqu'un qui le connaît, tu risquerais de
ne pas te perdre.

Rabbi Nachman de Braslaw...

FiLH

--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
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albert
Salut Frederic,

Cela fait drole de communiquer d-un endroit que l'on ne connait pas
vers quelqu-un que l-on connait.

Ne demande pas ton chemin a quelqu'un qui le connait, tu risquerais de
ne pas te perdre.

Rabbi Nachman de Braslaw...

FiLH



Et en suivant le fil je dirais :

"Qu-importe ou je vais puisque j-y reviendrai(s)"

Je ne sais plus de qui c-est, peut-etre de moi ?

amities
albert
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filh
albert wrote:

Salut Frederic,

Cela fait drole de communiquer d-un endroit que l'on ne connait pas
vers quelqu-un que l-on connait.

> Ne demande pas ton chemin a quelqu'un qui le connait, tu risquerais de
> ne pas te perdre.
>
> Rabbi Nachman de Braslaw...
>
> FiLH

Et en suivant le fil je dirais :

"Qu-importe ou je vais puisque j-y reviendrai(s)"



J'ai vraiment aimé :
aborder des contrees tellement
inconnues qu-on ne pourra meme pas les voir.





Je ne sais plus de qui c-est, peut-etre de moi ?



Tu es perdu dans tes souvenirs :)

FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
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albert
Tu es perdu dans tes souvenirs :)

FiLH



Oui, un peu. C-est comme dans un album de photos de famille, si il n'y
a pas le nom des gens ecrit derriere les photos, apres quelques annees
c'est foutu, ils redeviennent des etrangers.

Il y a beaucoup de moyens de se perdre, celui-la en est un, comme
d'autres, ou aujourd-hui d-avoir plus de mille amis sur feca-book, ce
qui finalement n-est pas le pire.

albert
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filh
albert wrote:

> Tu es perdu dans tes souvenirs :)
>
> FiLH

Oui, un peu. C-est comme dans un album de photos de famille, si il n'y
a pas le nom des gens ecrit derriere les photos, apres quelques annees
c'est foutu, ils redeviennent des etrangers.



Nous vidons l'appart de ma bellle mère qui vient de mourir, quelques
illustres inconnus dans leur cadre dorés...



Il y a beaucoup de moyens de se perdre, celui-la en est un, comme
d'autres, ou aujourd-hui d-avoir plus de mille amis sur feca-book, ce
qui finalement n-est pas le pire.



Fakebook...
Tiens j'y ai trouvé ça, à propos de se perdre...

<http://reflets.info/john-perry-barlow-et-sa-declaration-dindependance-d
u-cyberespace>

FiLH



--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
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Octave
Le 08/04/2011 21:54, albert a écrit :


Sur le fait de ralentir ou pas, je ne sais plus s'il vaut mieux aller
quelque-part, ou simplement cheminer.
Faire du texte en rapport avec la photo est un rêve si ancien, ce que je
fais est très précieux, et piétiner, ne pas avancer, tourner en rond me
convient. Et qui sait si ces "sur place" ne sont pas une façon d'avancer ?!



"En regardant les deux formes de texte, avant et apres, je trouvais qu-
il y aurait du plaisir a enrichir le texte de depart avec les
nouveautes offertes par le texte d'arrivee. Une sorte de feed-back
continuel, le texte mouline engendrant des modifications dans le texte
de depart qui serait a nouveau mouline et ainsi de suite..."

Oui, ce jeu me plaît bien. J'ai commencé d'ailleurs, par exemple, à
piquer une expression dans une version traduite pour la mettre dans une
autre version, etc...



--
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Octave
Le 08/04/2011 22:54, albert a écrit :



"Pourquoi malgré moi ?"

J'ai toujours l'impression de n'avoir rien à dire, et ce que j'ai à dire
de photos risque vite de tourner sans cesse autour de trois ou quatre
idées. Des choses apparaissent dans la transformation des textes, qui
viennent de moi et qui ne viennent pas de moi, et qui me distraient de
ces pauvres trois idées. Et je suis sûr que ça va m'en faire venir
d'autres dont je n'aurais pas idée sans faire cela.


Sur le hasard, je ne vois pas les choses comme toi, même si je trouve
intéressante ta vision.

Deux choses, d'abord :

sur la différence entre le cinéma et l'animation. Un copain, qui comme
moi n'aimait pas l'animation ou le dessin animé, me disait que c'était
parce qu'il n'y avait pas de hasard dans le dessin contrairement au
cinéma. C'était donc pour lui ce possible hasard qui faisait la valeur
du cinéma. Je n'ai jamais complètement compris ce qu'il disait mais ça
m'est resté.

François Morellet est un de mes artistes préféré, pour son humour et sa
manière à la fois légère et sérieuse d'envisager son art, et pour son
rapport avec le hasard. C'est complètement lié à son travail, à son
esthétique, et comme tu dis, il utilise des protocoles pour faire avec
ce hasard et pour y trouver son compte.





Pour moi, en photo, j'ai souvent avancé en faisant des photos
hasardeuses, ratées, contenant ce que je n'avais pas vu. Une chose m'a
longtemps intéressé, c'est la différence entre ce que je prenais en
photo et le résultat sur le papier. C'est sans doute pour ça que j'ai
poursuivi la photo, au début.

Par exemple, pourquoi cette photo-là me plaît :
www.octav.fr/quotidien/11-03-28/08.html
Je savais que j'étais à 2.8, que la netteté était sur le fond, que la
clôture serait floue. Mais ce qui me plaît maintenant est plus du côté
de la composition (que j'ai fait à l'instinct, pas complètement au
hasard, donc) et de la couleur, la lumière, ce que l'on pourrait appeler
l'atmosphère que je ne crois pas avoir perçu particulièrement pour cette
photo (mais peut-être d'une façon générale lors de la balade).
Évidemment, j'ai l'expérience de faire cette photo en me doutant qu'il
peut y avoir quelque chose, là. Mais j'en fais plein, de la même façon,
qui n'ont rien d'intéressant, comme tout photographe, je pense. On peut
mettre tout en œuvre et n'arriver à rien d'intéressant, et parfois même
parce que l'on a trop mis en œuvre, justement. La photo est fermée, dans
ces cas-là, trop maîtrisée, froide, sans mystère. Non ?







--
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