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Unix.

106 réponses
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ciol
Unix est le résultat d'années de recherche et de développement.
Les principes d'Unix sont géniaux.
Une phrase l'illustre assez bien : « Tous ceux qui ne comprennent pas
Unix sont condamnés à le réinventer, en moins bien. »

_Mais_ force est de constater *qu'aucun* dérivé d'Unix ne le représente
comme il se devrait.

On assiste à un balai de distributions aussi médiocres les unes des autres :
- Vous avez gentoo et autres distributions sources qui se *fichent* et
contre-fichent des débutants.
- Debian avec son modèle de développement de type "on fige tout" et on
laisse pas le choix à l'utilisateur de la version de son application,
sauf à passer à un système complètement instable pour le non averti.
- Ubuntu avec à chaque instant t 3 versions qu'elle doit maintenir. Ce
qui fait qu'aucune n'est vraiment stable.

Bref, l'argument principal, Unix est mieux que Windows donc Linux aussi,
est vrai en théorie, faux en pratique.

Messieurs, réveillez vous.

10 réponses

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Nicolas George
Jerome Lambert , dans le message
<471cb27b$0$22320$, a écrit :
Aux USA, c'est le cas depuis un moment


Je ne crois pas, non. Tu as des références ?

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Jerome Lambert
Jerome Lambert , dans le message
Aux USA, c'est le cas depuis un moment


Je ne crois pas, non. Tu as des références ?


Mon premier réflexe me mène ici:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Brevet_logiciel
dont l'introduction commence par
"Certains pays, dont les États-Unis, possèdent des réglementations et
une jurisprudence claires permettant l'octroi de brevets sur les logiciels."
Voir aussi la partie plus spécifique aux USA de cet article, ou
l'article équivalent dans la version anglophone, plus détaillé et qui
arrive aux mêmes conclusions.


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nicolas vigier
On 2007-10-22, Jerome Lambert wrote:
On 2007-10-21, Jerome Lambert wrote:
"Manuel Leclerc" a écrit:

Le kernel, Open Office et Firefox, sont aujourd'hui
fait avec l'argent des quelques grandes multinationales.
Concrètement, ça signifie que sont elles qui décident,
car celui qui décide, c'est celui qui paye. Fatalement,
ça vous explosera à la figure un jour ou l'autre,
Ah? J'aimerais bien que tu expliques par quels mécanismes alors.


Et à ce propos, c'est précisément pour éviter ça que le jeu des
licences est important.
C'est très simple, et il y a amha deux moyens:

1) les multinationales retirent leurs développeurs des produits libres,
tout simplement, et le produit libre coule faute de développeurs, le
volume et la complexité du code interdisant de facto un développement "à
l'ancienne", c-à-d essentiellement bénévole.


Si une multinationale se retire, que c'est un projet important et qu'il
n'a pas d'equivalent, alors le projet ne coulera pas.
Un projet libre qui a pas mal d'utilisateurs ne coule pas. Si le projet
est utile à beaucoup de monde, alors il y aura au minimum des gens pour
le maintenir en fonctionnement, et corriger les problèmes importants.


Justement, le problème est de définir ce "minimum de gens". Typiquement,
un projet comme OpenOffice.org est développé quasi exclusivement par
Sun, donc reprendre le projet signifierait p.ex. mettre le même nombre
de développeurs à plein temps, et justement seule une multinationale à
vocation "informatique" peut le financer. Sans compter que reprendre un
projet d'une telle ampleur uniquement à partir des sources...


Au pire le projet avancera moins vite, mais ce qui existe deja ne va
pas disparaitre.

Bon sinon j'ai du mal à comprendre pour quelles raisons ces multinationales
decideraint du jour au lendemain qu'il faut faire couler Linux, Firefox,
OpenOffice et autres logiciels qu'ils ont en partie financés.


Une simple raison économique: les investissements consacrés actuellement
au LL devront être tôt ou tard rentabilisés. Sous quelle forme, ça,
l'avenir nous le dira...


Et je ne vois toujours pas l'interet de contribuer à un projet pour le
faire couler ensuite. De toute facon, il est très difficile (voir
completement impossible suivant la license) d'attaquer sur des brevets sur
du code que tu as contribué.





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sansflotusspam
Michel Billaud a commis :

sansflotusspam writes:

Et en plus, Linux a copié des millions de lignes de code d'Unix,
qui est la propriété de SCO.


Oh le beau troll ! passablement élimé, mais quand même ...
Ça, c'est ce qu'avait tenté Micro$oft via SCO, et on a vu ce que ça a
donné :
non seulement SCO a été incapable de produire devant les tribunaux
les fameuses millions de lignes de code,
mais en plus s'est retrouvée en grosse difficulté de prouver la
propriété commerciale d'Unix (même Novell qui avait cédé certains
droits à SCO a contredit SCO à la barre),


Le juge a même conclu le contraire, ce qui conduit SCO à devoir
reverser à Novell
95% des licences Unix encaissées par SCO.


Mais c'est exactement ce que je viens d'écrire, Cher Michel,
quand j'évoque de "grosses difficultés" !


Initialement, "Old SCO" voulait acheter Unix à Novell (pour
simplifier), mais n'avait pas assez de pognon. Ils sont donc tombés
d'accord pour que Novell lui a cède le droit d'utiliser Unix Sys V
pour ses développements d'Unix machin truc serveur. Moyennant
royalties, qui n'ont jamais été payées.


Hé oui, sauf qu'il n'y a pas UN Unix, mais DES Unix (OK, Unices), et ce
depuis l'origine Berkeley ... ce que les managers de SCO n'avaient pas
complètement perçu

Ironie du sort Microsoft et Sun avaient justement payé 16 et 10
millions de $ de licence UNIX à SCO, ça plus les autres clients, ça
doit faire une grosse somme.


Ça a fait de grosses sommes, surtout pour Micro$oft, qui avait dépensé
beaucoup dans le développement de Xenix (au passage, le seul truc que
Micro$oft ait essayé de faire par eux-mêmes), mais Sun avait été
beaucoup plus malin en n'achetant que des licences de développement de
certaines parties du code récupéré par SCO, alors qu'ils avaient déjà
utilisé ces sections dans Solaris, et en réservant les droits de Novell
avec qui ils avaient traité avant de négocier avec SCO ...
en plus, le paiement devait se faire par rétrocession sur les produits
des licences à venir ... dans le genre "demain on rase gratis" ce n'est
pas mal.

Bref, quand l'instance a commencé à sentir le roussi, Micro$oft s'est
retiré du jeu et a laissé SCO se dépatouiller toute seule ;
dans la cour des grands, on n'est pas à quelques millions de $ près.

et a fini par abandonner les poursuites en indemnisant les
organisations qu'elle avait attaquée.


Pas tout à fait, mais c'est encore plus drôle : SCO s'est placé
subitement sous la protection du "Chapitre 11" sur les faillites (en
gros, ça revient à un redressement judiciaire ?), ce qui a comme effet
de bord intéressant de geler les dettes et les procédures judiciaires
en cours.


Exactement, SCO a du cracher au bassinet, et beaucoup plus haut que son
luth !

NB le Chapître 11 états-uniens est beaucoup plus favorable à
l'entreprise que le régime français de l'Administration Judiciaire


Novell est en train d'argumenter que l'argent des royalties n'a jamais
appartenu à SCO qui n'a qu'un rôle administratif de collecte, et que
donc ça ne peut pas être considéré comme une dette, mais de la'argent
qui n'a cessé de lui appartenir. Quasiment de l'argent volé. Au titre
de quoi le reversement ne peut pas être gelé, ah mais.


à ma connaissance, Novell a obtenu une ordonnance favorable de la Cour
Fédérale, qu'il s'est empressé de signifier à ... Micro$oft, par hasard

Moyennant quoi, on peut dire que finalement, vu l'ampleur des dégats,
SCO appartient de fait à Novell, et comme Novell possede les droits
d'Unix, SCO=Novell possède Unix. Avec un peu de bonne foi, vous ne
pouvez qu'être d'accord.


sauf la réserve "UN Unix <> Unix", au résultat, totalement d'accord !

d'autant plus que la "machine de guerre" montée par Micro$oft via ses
très gros investissements dans SCO aux fins de tuer LES Unices, BSD,
Linux, etc, s'est retournée contre ses auteurs, pour notre plus grand
bonheur.

MB





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Emmanuel Florac
Le Mon, 22 Oct 2007 05:11:12 -0700, seb666fr2 a écrit :


Et si linux en particulier et les logiciels libres en général étaient
payant, les acheteriez vous ?


je verse de l'argent régulièrement, pas forcément pour les logiciels
libres que j'utilise mais ceux dont j'estime qu'ils ont besoin de mon
soutien financier. J'ai ainsi donné quelques dizaines de dollars à
OpenBSD, FreeBSD et Ardour que je n'utilise pas.

--
De longs désirs, une longue admiration sans espérance, voilà le moyen
d'adorer les femmes, et de rendre l'amour une passion délicieuse!
N. Rétif de la Bretonne.

Avatar
sansflotusspam
Patrick Lamaizière a commis :

sansflotusspam wrote:
d'autant plus que la "machine de guerre" montée par Micro$oft via ses
très gros investissements dans SCO aux fins de tuer LES Unices, BSD,
Linux, etc, s'est retournée contre ses auteurs, pour notre plus grand
bonheur.


Il me semble qu'ils n'avaient attaqué que Linux non ? BSD ayant déjà
eu droit à son procès c'était plus délicat.


pas seulement gnu/linux, un gros poil plus vicieux que ça :
ils avaient attaqué (je simplifie grossièrement, la "motivation" de
l'instance prenant plusieurs pages) les utilisations non licenciées
(traduire : sans avoir payé avant) du (des) codes présents dans leur
Unix System V dont ils pensaient avoir acquis la totalité des droits
auprès de Novell.
la procédure initiée officiellement par SCO avec le soutien financier
massif de Micro$oft visait en fait TOUTE la base Libre (FSF / Gnu)
ET ... Sun et son Solaris, entre autres,
d'où la pertinence des observations de Michel Billaud.
Les juristes de SCO avaient seulement sous-estimé les antériorités des
licences et modalités des cessions de licences venues d'ATT, Berkeley,
Xerox, etc, et le temps écoulé depuis la production des codes
originaux.
Cela dit, le coup était tout à fait jouable en droit états-unien.
Il n'a échoué que parce qu'un juge a exigé la production PUBLIQUE des
codes que revendiquait SCO ; c'est là qu'ils ont calé, heureusement
pour nous.
Imaginons un instant qu'un tribunal juge valide l'appropriation privée
d'algorithmes mathématiques, logiques, etc, par le premier qui dépose
un brevet, et toutes les connaissances scientifiques deviennent
brevetables et propriétés commerciales.
À la limite, Micro$oft dépose des brevets su l'addition, la
soustraction, etc, et exige des royalties sur toutes les utilisations
de ses brevets ; impensable ? non, si on élimine le critère
d'antériorité, comme a tenté de le faire SCO.


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Michel Billaud
sansflotusspam writes:

Les juristes de SCO avaient seulement sous-estimé les antériorités des
licences et modalités des cessions de licences venues d'ATT, Berkeley,
Xerox, etc, et le temps écoulé depuis la production des codes
originaux.


A mon avis, vu de chez "new SCO" l'affaire n'était pas destinée à
aller jusqu'au procès, mais ils estimaient que Novell et IBM
préfèreraient transiger à l'amiable moyennant quelques brouzoufs, pour
se débarrasser de l'affaire. A la limite, même, de se faire racheter
à grand frais, pour en finir.

Ce qui aurait permis (le montant de la transaction étant
traditionnellement gardé secret) de maintenir la pression sur "le
monde unix" en le menaçant de procès ruineux. Donc une source de
revenus par le racket, et un FUD qui arrange bien Microsoft, qui a
curieusement cru bon de leur acheter une licence Unix à plusieurs
millions, juste comme ça.

Cela dit, le coup était tout à fait jouable en droit états-unien.
Il n'a échoué que parce qu'un juge a exigé la production PUBLIQUE des
codes que revendiquait SCO ; c'est là qu'ils ont calé, heureusement
pour nous.


Euh, ça c'est dans l'affaire IBM, plutot. Que SCO voulait faire passer
avant Novell, puisque si Unix ne lui appartient pas, SCO n'a aucune
légitimité à attaquer IBM.

MB
--
Michel BILLAUD
LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792
351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud
33405 Talence (FRANCE)

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guy
Le Tue, 23 Oct 2007 14:40:12 +0200, Jerome Lambert a écrit :

Jerome Lambert a écrit:

Justement, le problème est de définir ce "minimum de gens".
Typiquement, un projet comme OpenOffice.org est développé quasi
exclusivement par Sun, donc reprendre le projet signifierait p.ex.
mettre le même nombre de développeurs à plein temps,


6, si mes souvenirs sont bons.


Tes souvenirs semblent inexacts:

"Sun is still the largest contributor to the project with some 50
developers in Germany, followed by Novell with about 10 contributors,
and only four active community developers."

http://www.linuxworld.com.au/index.php/id;1530132226;fp;2;fpid;1


ca date un peu
http://www.generation-nt.com/ibm-openoffice-iaccessible2
-actualite-44947.html
"C'est ainsi que 35 programmeurs du centre de développement chinois d'
IBM ont dores et déjà été assignés à leur nouvelle tâche et
travailleront
donc exclusivement sur OpenOffice.org"



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Nicolas S.
guy a écrit:

"Sun is still the largest contributor to the project with some 50
developers in Germany, followed by Novell with about 10
contributors, and only four active community developers."

http://www.linuxworld.com.au/index.php/id;1530132226;fp;2;fpid;1


ca date un peu
http://www.generation-nt.com/ibm-openoffice-iaccessible2
-actualite-44947.html
"C'est ainsi que 35 programmeurs du centre de développement chinois
d' IBM ont dores et déjà été assignés à leur nouvelle tâche et
travailleront
donc exclusivement sur OpenOffice.org"


Décidément, comme si Sun et Novell ne suffisaient pas, il y a aussi IBM
maintenant qui travaille à fonds perdu. Le monde est fou, je ne vois
que ça. :)

--
Nicolas S.


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sansflotusspam
Michel Billaud a commis :

sansflotusspam writes:

Les juristes de SCO avaient seulement sous-estimé les antériorités
des licences et modalités des cessions de licences venues d'ATT,
Berkeley, Xerox, etc, et le temps écoulé depuis la production des
codes originaux.


A mon avis, vu de chez "new SCO" l'affaire n'était pas destinée à
aller jusqu'au procès, mais ils estimaient que Novell et IBM
préfèreraient transiger à l'amiable moyennant quelques brouzoufs, pour
se débarrasser de l'affaire. A la limite, même, de se faire racheter
à grand frais, pour en finir.


tout à fait !
la mauvaise surprise, c'est quand Novell a craché des cartes sorties de
la manche

Ce qui aurait permis (le montant de la transaction étant
traditionnellement gardé secret) de maintenir la pression sur "le
monde unix" en le menaçant de procès ruineux. Donc une source de
revenus par le racket, et un FUD qui arrange bien Microsoft, qui a
curieusement cru bon de leur acheter une licence Unix à plusieurs
millions, juste comme ça.


vu la situation financière et commerciale de SCO (ce qui n'avait pas
échappé à Cro$oft), ça me paraît à moi aussi plus que très probable

Cela dit, le coup était tout à fait jouable en droit états-unien.
Il n'a échoué que parce qu'un juge a exigé la production PUBLIQUE des
codes que revendiquait SCO ; c'est là qu'ils ont calé, heureusement
pour nous.


Euh, ça c'est dans l'affaire IBM, plutot. Que SCO voulait faire passer
avant Novell, puisque si Unix ne lui appartient pas, SCO n'a aucune
légitimité à attaquer IBM.


exactement ...

MB