Aux USA, c'est le cas depuis un moment
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Jerome Lambert , dans le messageAux USA, c'est le cas depuis un moment
Je ne crois pas, non. Tu as des références ?
Jerome Lambert , dans le message
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Je ne crois pas, non. Tu as des références ?
Jerome Lambert , dans le messageAux USA, c'est le cas depuis un moment
Je ne crois pas, non. Tu as des références ?
On 2007-10-21, Jerome Lambert wrote:"Manuel Leclerc" a écrit:Le kernel, Open Office et Firefox, sont aujourd'hui
fait avec l'argent des quelques grandes multinationales.
Concrètement, ça signifie que sont elles qui décident,
car celui qui décide, c'est celui qui paye. Fatalement,
ça vous explosera à la figure un jour ou l'autre,
Ah? J'aimerais bien que tu expliques par quels mécanismes alors.
Et à ce propos, c'est précisément pour éviter ça que le jeu des
licences est important.
C'est très simple, et il y a amha deux moyens:
1) les multinationales retirent leurs développeurs des produits libres,
tout simplement, et le produit libre coule faute de développeurs, le
volume et la complexité du code interdisant de facto un développement "à
l'ancienne", c-à-d essentiellement bénévole.
Si une multinationale se retire, que c'est un projet important et qu'il
n'a pas d'equivalent, alors le projet ne coulera pas.
Un projet libre qui a pas mal d'utilisateurs ne coule pas. Si le projet
est utile à beaucoup de monde, alors il y aura au minimum des gens pour
le maintenir en fonctionnement, et corriger les problèmes importants.
Justement, le problème est de définir ce "minimum de gens". Typiquement,
un projet comme OpenOffice.org est développé quasi exclusivement par
Sun, donc reprendre le projet signifierait p.ex. mettre le même nombre
de développeurs à plein temps, et justement seule une multinationale à
vocation "informatique" peut le financer. Sans compter que reprendre un
projet d'une telle ampleur uniquement à partir des sources...
Bon sinon j'ai du mal à comprendre pour quelles raisons ces multinationales
decideraint du jour au lendemain qu'il faut faire couler Linux, Firefox,
OpenOffice et autres logiciels qu'ils ont en partie financés.
Une simple raison économique: les investissements consacrés actuellement
au LL devront être tôt ou tard rentabilisés. Sous quelle forme, ça,
l'avenir nous le dira...
On 2007-10-21, Jerome Lambert <jerome.lambert@swing.be> wrote:
"Manuel Leclerc" <manuel.leclerc@alussinan.org> a écrit:
Le kernel, Open Office et Firefox, sont aujourd'hui
fait avec l'argent des quelques grandes multinationales.
Concrètement, ça signifie que sont elles qui décident,
car celui qui décide, c'est celui qui paye. Fatalement,
ça vous explosera à la figure un jour ou l'autre,
Ah? J'aimerais bien que tu expliques par quels mécanismes alors.
Et à ce propos, c'est précisément pour éviter ça que le jeu des
licences est important.
C'est très simple, et il y a amha deux moyens:
1) les multinationales retirent leurs développeurs des produits libres,
tout simplement, et le produit libre coule faute de développeurs, le
volume et la complexité du code interdisant de facto un développement "à
l'ancienne", c-à-d essentiellement bénévole.
Si une multinationale se retire, que c'est un projet important et qu'il
n'a pas d'equivalent, alors le projet ne coulera pas.
Un projet libre qui a pas mal d'utilisateurs ne coule pas. Si le projet
est utile à beaucoup de monde, alors il y aura au minimum des gens pour
le maintenir en fonctionnement, et corriger les problèmes importants.
Justement, le problème est de définir ce "minimum de gens". Typiquement,
un projet comme OpenOffice.org est développé quasi exclusivement par
Sun, donc reprendre le projet signifierait p.ex. mettre le même nombre
de développeurs à plein temps, et justement seule une multinationale à
vocation "informatique" peut le financer. Sans compter que reprendre un
projet d'une telle ampleur uniquement à partir des sources...
Bon sinon j'ai du mal à comprendre pour quelles raisons ces multinationales
decideraint du jour au lendemain qu'il faut faire couler Linux, Firefox,
OpenOffice et autres logiciels qu'ils ont en partie financés.
Une simple raison économique: les investissements consacrés actuellement
au LL devront être tôt ou tard rentabilisés. Sous quelle forme, ça,
l'avenir nous le dira...
On 2007-10-21, Jerome Lambert wrote:"Manuel Leclerc" a écrit:Le kernel, Open Office et Firefox, sont aujourd'hui
fait avec l'argent des quelques grandes multinationales.
Concrètement, ça signifie que sont elles qui décident,
car celui qui décide, c'est celui qui paye. Fatalement,
ça vous explosera à la figure un jour ou l'autre,
Ah? J'aimerais bien que tu expliques par quels mécanismes alors.
Et à ce propos, c'est précisément pour éviter ça que le jeu des
licences est important.
C'est très simple, et il y a amha deux moyens:
1) les multinationales retirent leurs développeurs des produits libres,
tout simplement, et le produit libre coule faute de développeurs, le
volume et la complexité du code interdisant de facto un développement "à
l'ancienne", c-à-d essentiellement bénévole.
Si une multinationale se retire, que c'est un projet important et qu'il
n'a pas d'equivalent, alors le projet ne coulera pas.
Un projet libre qui a pas mal d'utilisateurs ne coule pas. Si le projet
est utile à beaucoup de monde, alors il y aura au minimum des gens pour
le maintenir en fonctionnement, et corriger les problèmes importants.
Justement, le problème est de définir ce "minimum de gens". Typiquement,
un projet comme OpenOffice.org est développé quasi exclusivement par
Sun, donc reprendre le projet signifierait p.ex. mettre le même nombre
de développeurs à plein temps, et justement seule une multinationale à
vocation "informatique" peut le financer. Sans compter que reprendre un
projet d'une telle ampleur uniquement à partir des sources...
Bon sinon j'ai du mal à comprendre pour quelles raisons ces multinationales
decideraint du jour au lendemain qu'il faut faire couler Linux, Firefox,
OpenOffice et autres logiciels qu'ils ont en partie financés.
Une simple raison économique: les investissements consacrés actuellement
au LL devront être tôt ou tard rentabilisés. Sous quelle forme, ça,
l'avenir nous le dira...
sansflotusspam writes:Et en plus, Linux a copié des millions de lignes de code d'Unix,
qui est la propriété de SCO.
Oh le beau troll ! passablement élimé, mais quand même ...
Ça, c'est ce qu'avait tenté Micro$oft via SCO, et on a vu ce que ça a
donné :
non seulement SCO a été incapable de produire devant les tribunaux
les fameuses millions de lignes de code,
mais en plus s'est retrouvée en grosse difficulté de prouver la
propriété commerciale d'Unix (même Novell qui avait cédé certains
droits à SCO a contredit SCO à la barre),
Le juge a même conclu le contraire, ce qui conduit SCO à devoir
reverser à Novell
95% des licences Unix encaissées par SCO.
Initialement, "Old SCO" voulait acheter Unix à Novell (pour
simplifier), mais n'avait pas assez de pognon. Ils sont donc tombés
d'accord pour que Novell lui a cède le droit d'utiliser Unix Sys V
pour ses développements d'Unix machin truc serveur. Moyennant
royalties, qui n'ont jamais été payées.
Ironie du sort Microsoft et Sun avaient justement payé 16 et 10
millions de $ de licence UNIX à SCO, ça plus les autres clients, ça
doit faire une grosse somme.
et a fini par abandonner les poursuites en indemnisant les
organisations qu'elle avait attaquée.
Pas tout à fait, mais c'est encore plus drôle : SCO s'est placé
subitement sous la protection du "Chapitre 11" sur les faillites (en
gros, ça revient à un redressement judiciaire ?), ce qui a comme effet
de bord intéressant de geler les dettes et les procédures judiciaires
en cours.
Novell est en train d'argumenter que l'argent des royalties n'a jamais
appartenu à SCO qui n'a qu'un rôle administratif de collecte, et que
donc ça ne peut pas être considéré comme une dette, mais de la'argent
qui n'a cessé de lui appartenir. Quasiment de l'argent volé. Au titre
de quoi le reversement ne peut pas être gelé, ah mais.
Moyennant quoi, on peut dire que finalement, vu l'ampleur des dégats,
SCO appartient de fait à Novell, et comme Novell possede les droits
d'Unix, SCO=Novell possède Unix. Avec un peu de bonne foi, vous ne
pouvez qu'être d'accord.
MB
sansflotusspam <sansalain.flotspam@free.fr> writes:
Et en plus, Linux a copié des millions de lignes de code d'Unix,
qui est la propriété de SCO.
Oh le beau troll ! passablement élimé, mais quand même ...
Ça, c'est ce qu'avait tenté Micro$oft via SCO, et on a vu ce que ça a
donné :
non seulement SCO a été incapable de produire devant les tribunaux
les fameuses millions de lignes de code,
mais en plus s'est retrouvée en grosse difficulté de prouver la
propriété commerciale d'Unix (même Novell qui avait cédé certains
droits à SCO a contredit SCO à la barre),
Le juge a même conclu le contraire, ce qui conduit SCO à devoir
reverser à Novell
95% des licences Unix encaissées par SCO.
Initialement, "Old SCO" voulait acheter Unix à Novell (pour
simplifier), mais n'avait pas assez de pognon. Ils sont donc tombés
d'accord pour que Novell lui a cède le droit d'utiliser Unix Sys V
pour ses développements d'Unix machin truc serveur. Moyennant
royalties, qui n'ont jamais été payées.
Ironie du sort Microsoft et Sun avaient justement payé 16 et 10
millions de $ de licence UNIX à SCO, ça plus les autres clients, ça
doit faire une grosse somme.
et a fini par abandonner les poursuites en indemnisant les
organisations qu'elle avait attaquée.
Pas tout à fait, mais c'est encore plus drôle : SCO s'est placé
subitement sous la protection du "Chapitre 11" sur les faillites (en
gros, ça revient à un redressement judiciaire ?), ce qui a comme effet
de bord intéressant de geler les dettes et les procédures judiciaires
en cours.
Novell est en train d'argumenter que l'argent des royalties n'a jamais
appartenu à SCO qui n'a qu'un rôle administratif de collecte, et que
donc ça ne peut pas être considéré comme une dette, mais de la'argent
qui n'a cessé de lui appartenir. Quasiment de l'argent volé. Au titre
de quoi le reversement ne peut pas être gelé, ah mais.
Moyennant quoi, on peut dire que finalement, vu l'ampleur des dégats,
SCO appartient de fait à Novell, et comme Novell possede les droits
d'Unix, SCO=Novell possède Unix. Avec un peu de bonne foi, vous ne
pouvez qu'être d'accord.
MB
sansflotusspam writes:Et en plus, Linux a copié des millions de lignes de code d'Unix,
qui est la propriété de SCO.
Oh le beau troll ! passablement élimé, mais quand même ...
Ça, c'est ce qu'avait tenté Micro$oft via SCO, et on a vu ce que ça a
donné :
non seulement SCO a été incapable de produire devant les tribunaux
les fameuses millions de lignes de code,
mais en plus s'est retrouvée en grosse difficulté de prouver la
propriété commerciale d'Unix (même Novell qui avait cédé certains
droits à SCO a contredit SCO à la barre),
Le juge a même conclu le contraire, ce qui conduit SCO à devoir
reverser à Novell
95% des licences Unix encaissées par SCO.
Initialement, "Old SCO" voulait acheter Unix à Novell (pour
simplifier), mais n'avait pas assez de pognon. Ils sont donc tombés
d'accord pour que Novell lui a cède le droit d'utiliser Unix Sys V
pour ses développements d'Unix machin truc serveur. Moyennant
royalties, qui n'ont jamais été payées.
Ironie du sort Microsoft et Sun avaient justement payé 16 et 10
millions de $ de licence UNIX à SCO, ça plus les autres clients, ça
doit faire une grosse somme.
et a fini par abandonner les poursuites en indemnisant les
organisations qu'elle avait attaquée.
Pas tout à fait, mais c'est encore plus drôle : SCO s'est placé
subitement sous la protection du "Chapitre 11" sur les faillites (en
gros, ça revient à un redressement judiciaire ?), ce qui a comme effet
de bord intéressant de geler les dettes et les procédures judiciaires
en cours.
Novell est en train d'argumenter que l'argent des royalties n'a jamais
appartenu à SCO qui n'a qu'un rôle administratif de collecte, et que
donc ça ne peut pas être considéré comme une dette, mais de la'argent
qui n'a cessé de lui appartenir. Quasiment de l'argent volé. Au titre
de quoi le reversement ne peut pas être gelé, ah mais.
Moyennant quoi, on peut dire que finalement, vu l'ampleur des dégats,
SCO appartient de fait à Novell, et comme Novell possede les droits
d'Unix, SCO=Novell possède Unix. Avec un peu de bonne foi, vous ne
pouvez qu'être d'accord.
MB
Et si linux en particulier et les logiciels libres en général étaient
payant, les acheteriez vous ?
Et si linux en particulier et les logiciels libres en général étaient
payant, les acheteriez vous ?
Et si linux en particulier et les logiciels libres en général étaient
payant, les acheteriez vous ?
sansflotusspam wrote:d'autant plus que la "machine de guerre" montée par Micro$oft via ses
très gros investissements dans SCO aux fins de tuer LES Unices, BSD,
Linux, etc, s'est retournée contre ses auteurs, pour notre plus grand
bonheur.
Il me semble qu'ils n'avaient attaqué que Linux non ? BSD ayant déjà
eu droit à son procès c'était plus délicat.
sansflotusspam wrote:
d'autant plus que la "machine de guerre" montée par Micro$oft via ses
très gros investissements dans SCO aux fins de tuer LES Unices, BSD,
Linux, etc, s'est retournée contre ses auteurs, pour notre plus grand
bonheur.
Il me semble qu'ils n'avaient attaqué que Linux non ? BSD ayant déjà
eu droit à son procès c'était plus délicat.
sansflotusspam wrote:d'autant plus que la "machine de guerre" montée par Micro$oft via ses
très gros investissements dans SCO aux fins de tuer LES Unices, BSD,
Linux, etc, s'est retournée contre ses auteurs, pour notre plus grand
bonheur.
Il me semble qu'ils n'avaient attaqué que Linux non ? BSD ayant déjà
eu droit à son procès c'était plus délicat.
Les juristes de SCO avaient seulement sous-estimé les antériorités des
licences et modalités des cessions de licences venues d'ATT, Berkeley,
Xerox, etc, et le temps écoulé depuis la production des codes
originaux.
Cela dit, le coup était tout à fait jouable en droit états-unien.
Il n'a échoué que parce qu'un juge a exigé la production PUBLIQUE des
codes que revendiquait SCO ; c'est là qu'ils ont calé, heureusement
pour nous.
Les juristes de SCO avaient seulement sous-estimé les antériorités des
licences et modalités des cessions de licences venues d'ATT, Berkeley,
Xerox, etc, et le temps écoulé depuis la production des codes
originaux.
Cela dit, le coup était tout à fait jouable en droit états-unien.
Il n'a échoué que parce qu'un juge a exigé la production PUBLIQUE des
codes que revendiquait SCO ; c'est là qu'ils ont calé, heureusement
pour nous.
Les juristes de SCO avaient seulement sous-estimé les antériorités des
licences et modalités des cessions de licences venues d'ATT, Berkeley,
Xerox, etc, et le temps écoulé depuis la production des codes
originaux.
Cela dit, le coup était tout à fait jouable en droit états-unien.
Il n'a échoué que parce qu'un juge a exigé la production PUBLIQUE des
codes que revendiquait SCO ; c'est là qu'ils ont calé, heureusement
pour nous.
Jerome Lambert a écrit:Justement, le problème est de définir ce "minimum de gens".
Typiquement, un projet comme OpenOffice.org est développé quasi
exclusivement par Sun, donc reprendre le projet signifierait p.ex.
mettre le même nombre de développeurs à plein temps,
6, si mes souvenirs sont bons.
Tes souvenirs semblent inexacts:
"Sun is still the largest contributor to the project with some 50
developers in Germany, followed by Novell with about 10 contributors,
and only four active community developers."
http://www.linuxworld.com.au/index.php/id;1530132226;fp;2;fpid;1
Jerome Lambert <jerome.lambert@swing.be> a écrit:
Justement, le problème est de définir ce "minimum de gens".
Typiquement, un projet comme OpenOffice.org est développé quasi
exclusivement par Sun, donc reprendre le projet signifierait p.ex.
mettre le même nombre de développeurs à plein temps,
6, si mes souvenirs sont bons.
Tes souvenirs semblent inexacts:
"Sun is still the largest contributor to the project with some 50
developers in Germany, followed by Novell with about 10 contributors,
and only four active community developers."
http://www.linuxworld.com.au/index.php/id;1530132226;fp;2;fpid;1
Jerome Lambert a écrit:Justement, le problème est de définir ce "minimum de gens".
Typiquement, un projet comme OpenOffice.org est développé quasi
exclusivement par Sun, donc reprendre le projet signifierait p.ex.
mettre le même nombre de développeurs à plein temps,
6, si mes souvenirs sont bons.
Tes souvenirs semblent inexacts:
"Sun is still the largest contributor to the project with some 50
developers in Germany, followed by Novell with about 10 contributors,
and only four active community developers."
http://www.linuxworld.com.au/index.php/id;1530132226;fp;2;fpid;1
"Sun is still the largest contributor to the project with some 50
developers in Germany, followed by Novell with about 10
contributors, and only four active community developers."
http://www.linuxworld.com.au/index.php/id;1530132226;fp;2;fpid;1
ca date un peu
http://www.generation-nt.com/ibm-openoffice-iaccessible2
-actualite-44947.html
"C'est ainsi que 35 programmeurs du centre de développement chinois
d' IBM ont dores et déjà été assignés à leur nouvelle tâche et
travailleront
donc exclusivement sur OpenOffice.org"
"Sun is still the largest contributor to the project with some 50
developers in Germany, followed by Novell with about 10
contributors, and only four active community developers."
http://www.linuxworld.com.au/index.php/id;1530132226;fp;2;fpid;1
ca date un peu
http://www.generation-nt.com/ibm-openoffice-iaccessible2
-actualite-44947.html
"C'est ainsi que 35 programmeurs du centre de développement chinois
d' IBM ont dores et déjà été assignés à leur nouvelle tâche et
travailleront
donc exclusivement sur OpenOffice.org"
"Sun is still the largest contributor to the project with some 50
developers in Germany, followed by Novell with about 10
contributors, and only four active community developers."
http://www.linuxworld.com.au/index.php/id;1530132226;fp;2;fpid;1
ca date un peu
http://www.generation-nt.com/ibm-openoffice-iaccessible2
-actualite-44947.html
"C'est ainsi que 35 programmeurs du centre de développement chinois
d' IBM ont dores et déjà été assignés à leur nouvelle tâche et
travailleront
donc exclusivement sur OpenOffice.org"
sansflotusspam writes:Les juristes de SCO avaient seulement sous-estimé les antériorités
des licences et modalités des cessions de licences venues d'ATT,
Berkeley, Xerox, etc, et le temps écoulé depuis la production des
codes originaux.
A mon avis, vu de chez "new SCO" l'affaire n'était pas destinée à
aller jusqu'au procès, mais ils estimaient que Novell et IBM
préfèreraient transiger à l'amiable moyennant quelques brouzoufs, pour
se débarrasser de l'affaire. A la limite, même, de se faire racheter
à grand frais, pour en finir.
Ce qui aurait permis (le montant de la transaction étant
traditionnellement gardé secret) de maintenir la pression sur "le
monde unix" en le menaçant de procès ruineux. Donc une source de
revenus par le racket, et un FUD qui arrange bien Microsoft, qui a
curieusement cru bon de leur acheter une licence Unix à plusieurs
millions, juste comme ça.
Cela dit, le coup était tout à fait jouable en droit états-unien.
Il n'a échoué que parce qu'un juge a exigé la production PUBLIQUE des
codes que revendiquait SCO ; c'est là qu'ils ont calé, heureusement
pour nous.
Euh, ça c'est dans l'affaire IBM, plutot. Que SCO voulait faire passer
avant Novell, puisque si Unix ne lui appartient pas, SCO n'a aucune
légitimité à attaquer IBM.
MB
sansflotusspam <sansalain.flotspam@free.fr> writes:
Les juristes de SCO avaient seulement sous-estimé les antériorités
des licences et modalités des cessions de licences venues d'ATT,
Berkeley, Xerox, etc, et le temps écoulé depuis la production des
codes originaux.
A mon avis, vu de chez "new SCO" l'affaire n'était pas destinée à
aller jusqu'au procès, mais ils estimaient que Novell et IBM
préfèreraient transiger à l'amiable moyennant quelques brouzoufs, pour
se débarrasser de l'affaire. A la limite, même, de se faire racheter
à grand frais, pour en finir.
Ce qui aurait permis (le montant de la transaction étant
traditionnellement gardé secret) de maintenir la pression sur "le
monde unix" en le menaçant de procès ruineux. Donc une source de
revenus par le racket, et un FUD qui arrange bien Microsoft, qui a
curieusement cru bon de leur acheter une licence Unix à plusieurs
millions, juste comme ça.
Cela dit, le coup était tout à fait jouable en droit états-unien.
Il n'a échoué que parce qu'un juge a exigé la production PUBLIQUE des
codes que revendiquait SCO ; c'est là qu'ils ont calé, heureusement
pour nous.
Euh, ça c'est dans l'affaire IBM, plutot. Que SCO voulait faire passer
avant Novell, puisque si Unix ne lui appartient pas, SCO n'a aucune
légitimité à attaquer IBM.
MB
sansflotusspam writes:Les juristes de SCO avaient seulement sous-estimé les antériorités
des licences et modalités des cessions de licences venues d'ATT,
Berkeley, Xerox, etc, et le temps écoulé depuis la production des
codes originaux.
A mon avis, vu de chez "new SCO" l'affaire n'était pas destinée à
aller jusqu'au procès, mais ils estimaient que Novell et IBM
préfèreraient transiger à l'amiable moyennant quelques brouzoufs, pour
se débarrasser de l'affaire. A la limite, même, de se faire racheter
à grand frais, pour en finir.
Ce qui aurait permis (le montant de la transaction étant
traditionnellement gardé secret) de maintenir la pression sur "le
monde unix" en le menaçant de procès ruineux. Donc une source de
revenus par le racket, et un FUD qui arrange bien Microsoft, qui a
curieusement cru bon de leur acheter une licence Unix à plusieurs
millions, juste comme ça.
Cela dit, le coup était tout à fait jouable en droit états-unien.
Il n'a échoué que parce qu'un juge a exigé la production PUBLIQUE des
codes que revendiquait SCO ; c'est là qu'ils ont calé, heureusement
pour nous.
Euh, ça c'est dans l'affaire IBM, plutot. Que SCO voulait faire passer
avant Novell, puisque si Unix ne lui appartient pas, SCO n'a aucune
légitimité à attaquer IBM.
MB