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Unix.

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ciol
Unix est le résultat d'années de recherche et de développement.
Les principes d'Unix sont géniaux.
Une phrase l'illustre assez bien : « Tous ceux qui ne comprennent pas
Unix sont condamnés à le réinventer, en moins bien. »

_Mais_ force est de constater *qu'aucun* dérivé d'Unix ne le représente
comme il se devrait.

On assiste à un balai de distributions aussi médiocres les unes des autres :
- Vous avez gentoo et autres distributions sources qui se *fichent* et
contre-fichent des débutants.
- Debian avec son modèle de développement de type "on fige tout" et on
laisse pas le choix à l'utilisateur de la version de son application,
sauf à passer à un système complètement instable pour le non averti.
- Ubuntu avec à chaque instant t 3 versions qu'elle doit maintenir. Ce
qui fait qu'aucune n'est vraiment stable.

Bref, l'argument principal, Unix est mieux que Windows donc Linux aussi,
est vrai en théorie, faux en pratique.

Messieurs, réveillez vous.

10 réponses

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Manuel Leclerc

Il a quoi chez TF1 ? Sa homepage ?


TF1, c'est gratuit, financé par la publicité,
comme Google.

--
Pixar Animation Studios: Reality is not our business.
Pixar's "Toy Story" $184,592,498 domestic, $49 million
overseas and counting.
--Bruce Perens

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guy
Le Mon, 22 Oct 2007 11:48:33 +0200, Manuel Leclerc a écrit :


Il a quoi chez TF1 ? Sa homepage ?


TF1, c'est gratuit, financé par la publicité, comme Google.


si je vais pisser pendant la pub je suis un sale profiteur ?


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Nicolas S.
a écrit:

Et si linux en particulier et les logiciels libres en général étaie nt
payant, les acheteriez vous ?


Ils le sont déjà pour une bonne part...


--
Nicolas S.

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Jerome Lambert
On 2007-10-21, Jerome Lambert wrote:
"Manuel Leclerc" a écrit:

Le kernel, Open Office et Firefox, sont aujourd'hui
fait avec l'argent des quelques grandes multinationales.
Concrètement, ça signifie que sont elles qui décident,
car celui qui décide, c'est celui qui paye. Fatalement,
ça vous explosera à la figure un jour ou l'autre,
Ah? J'aimerais bien que tu expliques par quels mécanismes alors.


Et à ce propos, c'est précisément pour éviter ça que le jeu des
licences est important.
C'est très simple, et il y a amha deux moyens:

1) les multinationales retirent leurs développeurs des produits libres,
tout simplement, et le produit libre coule faute de développeurs, le
volume et la complexité du code interdisant de facto un développement "à
l'ancienne", c-à-d essentiellement bénévole.


Si une multinationale se retire, que c'est un projet important et qu'il
n'a pas d'equivalent, alors le projet ne coulera pas.
Un projet libre qui a pas mal d'utilisateurs ne coule pas. Si le projet
est utile à beaucoup de monde, alors il y aura au minimum des gens pour
le maintenir en fonctionnement, et corriger les problèmes importants.


Justement, le problème est de définir ce "minimum de gens". Typiquement,
un projet comme OpenOffice.org est développé quasi exclusivement par
Sun, donc reprendre le projet signifierait p.ex. mettre le même nombre
de développeurs à plein temps, et justement seule une multinationale à
vocation "informatique" peut le financer. Sans compter que reprendre un
projet d'une telle ampleur uniquement à partir des sources...

(...)
2) les multinationales se souviennent qu'elles disposent d'un joli
portefeuille de brevets et font valoir leurs droits (facile, le code est
disponible...). Je rappelle quand même que le noyau Linux violerait 283
brevets, donc c'est une bien dangereuse épée de Damoclès. A ce niveau,
la question des licences ne joue plus, p.ex. IBM s'étant bien gardé de
sortir une distribution "IBM Linux" qui invaliderait sa propriété
intellectuelle...


Le nombre de brevets soit disant violés, ca ne veut rien dire.
Tout le monde en viole autant ou plus, et une multinationale seule ne
peut rien faire contre Linux. IBM ne peut pas attaquer Linux car leurs
logiciels viollent eux aussi des brevets appartenants aux autres membres
de l'OIN (OpenInventionNetwork) qui attaqueraient immediatement IBM en
retour.


Sauf que la charge de la preuve revient au plaignant, et que le code
source de Linux est disponible, contrairement p.ex. à celui d'AIX (pour
rester chez IBM). De plus, à ce petit jeu de poker menteur, c'est celui
qui a les plus grosses ressources financières qui emporte le morceau,
c-à-d justement des mastodondes commes IBM...

Bon sinon j'ai du mal à comprendre pour quelles raisons ces multinationales
decideraint du jour au lendemain qu'il faut faire couler Linux, Firefox,
OpenOffice et autres logiciels qu'ils ont en partie financés.


Une simple raison économique: les investissements consacrés actuellement
au LL devront être tôt ou tard rentabilisés. Sous quelle forme, ça,
l'avenir nous le dira...




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Jerome Lambert
Jerome Lambert writes:

Je rappelle quand même que le noyau Linux
violerait 283 brevets, donc c'est une bien dangereuse épée de
Damoclès.


Pourquoi ce timide conditionnel ? C'est Steve Ballmer qui le dit, donc
c'est vrai.


Non, ce n'est justement pas Ballmer:
http://linuxfr.org/2004/08/02/16957.html

A ce niveau, la question des licences ne joue plus,
p.ex. IBM s'étant bien gardé de sortir une distribution "IBM Linux"
qui invaliderait sa propriété intellectuelle...


En quoi ?


Et bien à partir du moment où le détenteur du brevet n'a pas donné
d'accord explicite pour qu'on puisse l'utiliser, il peut toujours faire
valoir ses droits, non?


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Nicolas George
Jerome Lambert , dans le message
<471caa25$0$29258$, a écrit :
Et bien à partir du moment où le détenteur du brevet n'a pas donné
d'accord explicite pour qu'on puisse l'utiliser, il peut toujours faire
valoir ses droits, non?


À condition que le brevet soit valide (ce qui n'est pas gagné pour un brevet
logiciel), à condition que l'usage qui en est fait n'entre pas dans le cadre
des différentes exceptions, etc.

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Nicolas S.
Jerome Lambert a écrit:

Le nombre de brevets soit disant violés, ca ne veut rien dire.
Tout le monde en viole autant ou plus, et une multinationale seule
ne peut rien faire contre Linux. IBM ne peut pas attaquer Linux car
leurs logiciels viollent eux aussi des brevets appartenants aux
autres membres de l'OIN (OpenInventionNetwork) qui attaqueraient
immediatement IBM en retour.


Sauf que la charge de la preuve revient au plaignant, et que le code
source de Linux est disponible, contrairement p.ex. à celui d'AIX
(pour rester chez IBM). De plus, à ce petit jeu de poker menteur,
c'est celui qui a les plus grosses ressources financières qui emporte
le morceau, c-à-d justement des mastodondes commes IBM...


Même les plus grands mastodontes comme IBM ou Microsoft n'ont aucun
moyen de mettre ce genre d'attaques en application avec un logiciel
comme Linux. Le nombre d'entreprises qui s'en sert (et/ou qui le vend)
est beaucoup trop important. Cela voudrait dire se mettre à dos
beaucoup trop de monde, y compris des partenaires commerciaux et les
mastodontes d'en face...

--
Nicolas S.


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Nicolas S.
Jerome Lambert a écrit:

Une simple raison économique: les investissements consacrés
actuellement au LL devront être tôt ou tard rentabilisés. Sous quel le
forme, ça, l'avenir nous le dira...


Tu penses qu'ils ne les rentabilisent pas déjà?

--
Nicolas S.

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Nicolas S.
Jerome Lambert a écrit:

Justement, le problème est de définir ce "minimum de gens".
Typiquement, un projet comme OpenOffice.org est développé quasi
exclusivement par Sun, donc reprendre le projet signifierait p.ex.
mettre le même nombre de développeurs à plein temps,


6, si mes souvenirs sont bons.

et justement
seule une multinationale à vocation "informatique" peut le financer.
Sans compter que reprendre un projet d'une telle ampleur uniquement à
partir des sources...


Les logiciels comme OOo investissent beaucoup (et sûrement de plus en
plus) les bureaux en clientèle (et ailleurs). Les enjeux financiers qui
gravitent autour sont très certainement énormes. Je peine vraiment à
croire que Sun soit prêt à lâcher le morceaux. Et surtout, le nombre
d'entreprises prêtes à reprendre le flambeau est là.

--
Nicolas S.

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Michel Billaud
sansflotusspam writes:

Et en plus, Linux a copié des millions de lignes de code d'Unix,
qui est la propriété de SCO.


Oh le beau troll ! passablement élimé, mais quand même ...
Ça, c'est ce qu'avait tenté Micro$oft via SCO, et on a vu ce que ça a
donné :
non seulement SCO a été incapable de produire devant les tribunaux les
fameuses millions de lignes de code,
mais en plus s'est retrouvée en grosse difficulté de prouver la
propriété commerciale d'Unix (même Novell qui avait cédé certains
droits à SCO a contredit SCO à la barre),


Le juge a même conclu le contraire, ce qui conduit SCO à devoir reverser à Novell
95% des licences Unix encaissées par SCO.

Initialement, "Old SCO" voulait acheter Unix à Novell (pour
simplifier), mais n'avait pas assez de pognon. Ils sont donc tombés
d'accord pour que Novell lui a cède le droit d'utiliser Unix Sys V
pour ses développements d'Unix machin truc serveur. Moyennant
royalties, qui n'ont jamais été payées.

Ironie du sort Microsoft et Sun avaient justement payé 16 et 10 millions de $
de licence UNIX à SCO, ça plus les autres clients, ça doit faire une grosse somme.

et a fini par abandonner les poursuites en indemnisant les organisations
qu'elle avait attaquée.


Pas tout à fait, mais c'est encore plus drôle : SCO s'est placé
subitement sous la protection du "Chapitre 11" sur les faillites (en
gros, ça revient à un redressement judiciaire ?), ce qui a comme effet
de bord intéressant de geler les dettes et les procédures judiciaires
en cours.

Novell est en train d'argumenter que l'argent des royalties n'a jamais
appartenu à SCO qui n'a qu'un rôle administratif de collecte, et que
donc ça ne peut pas être considéré comme une dette, mais de la'argent
qui n'a cessé de lui appartenir. Quasiment de l'argent volé. Au titre
de quoi le reversement ne peut pas être gelé, ah mais.


Moyennant quoi, on peut dire que finalement, vu l'ampleur des dégats,
SCO appartient de fait à Novell, et comme Novell possede les droits
d'Unix, SCO=Novell possède Unix. Avec un peu de bonne foi, vous ne
pouvez qu'être d'accord.

MB

--
Michel BILLAUD
LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792
351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud
33405 Talence (FRANCE)