L'enseignement (au sens large) est amha la *seule* activité où on n'a
pas le choix de la "matière première". Un ébéniste peut choisir son
bois, un tailleur choisit ses cailloux, un prof fait avec ce qu'il a.
La première grosse différence est là.
L'enseignement (au sens large) est amha la *seule* activité où on n'a
pas le choix de la "matière première". Un ébéniste peut choisir son
bois, un tailleur choisit ses cailloux, un prof fait avec ce qu'il a.
La première grosse différence est là.
L'enseignement (au sens large) est amha la *seule* activité où on n'a
pas le choix de la "matière première". Un ébéniste peut choisir son
bois, un tailleur choisit ses cailloux, un prof fait avec ce qu'il a.
La première grosse différence est là.
Concepts, outils, grilles, tests ou n'importe quoi. Ce cote "cache"
m'emplit de doute quand a la validite de la chose. Les outils de
calculs des astrologues sont bien caches aussi.
Ton outil cache, tu l'as paye combien? De toute facon, c'est le prix
qui fait la valeur des choses, tout le monde le sait.
Parfait. Donc l'aptitude a evoluer, a changer etc, on la jette aux orties.
Mais quelle est cette vision reductrice de l'individu que tu as?
Deuxieme chose, si tu es persuade qu'un bonhomme ne prendra jamais
de l'envergure, tu le cantonneras a des taches subalternes. 5 ans apres,
tu te diras que tu avais raison, qu'il n'est jamais monte.
5 mn (!) Grands dieux! Je comprends enfin comment les cabinets de
recrutement peuvent traiter autant de candidats. Allez, hop! au
suivant, au suivant! (sur l'air de Brel)
(je sais, tu vas me parler de fiabilite, d'intuition jamais dementie,
de premiere impression qui est la bonne, de l'experience, et tout
le tintouin)
Je parlais bien d'un test de connaissances. Question type: "quelle est
la bande de frequence du 801.11a ?"
La, le bonhomme sait de quoi on parle, ou pas, et connait la reponse,
ou pas. Ca, c'est quantifiable.
Pour resumer un peu cette discussion, je dirais que malgre toute ton
experience, toute la batterie d'outil (achete a prix pharaoniques, ou
recoltes de ton habitude) de toutes tes methodes, le recrutement n'est
pas objectif. Il releve surtout d'un acte de foi. Tu vas croire et
mettre des billes dans le recrutement d'un bonhomme ou l'ecarter.
Et ca, comme tout acte de foi, il faut surtout se persuader soi
meme pour y croire. Un gars n'est pas bon, ou mauvais; il est ce que
tu en as decide.
Que tu te rassures avec ton experience, ta batterie, d'outil etc..
ou mon test de 25000euros (disponible sur demande sur le newsgroup
pour qui veut), tu ecoutes le candidat, tu y crois et le contrat
est signe.
PS: je t'avais demande un une reference bibliographique sur la semiologie
psychiatrique; tu as malheureusement coupe la reponse. Deuxieme
tentative. J'ose la question corollaire: t'en sers tu reellement
pour les entretiens?
PS2: tu parlais de gadgets pour recruteurs. Quels sont ils? Je suis
curieux, si si.
Concepts, outils, grilles, tests ou n'importe quoi. Ce cote "cache"
m'emplit de doute quand a la validite de la chose. Les outils de
calculs des astrologues sont bien caches aussi.
Ton outil cache, tu l'as paye combien? De toute facon, c'est le prix
qui fait la valeur des choses, tout le monde le sait.
Parfait. Donc l'aptitude a evoluer, a changer etc, on la jette aux orties.
Mais quelle est cette vision reductrice de l'individu que tu as?
Deuxieme chose, si tu es persuade qu'un bonhomme ne prendra jamais
de l'envergure, tu le cantonneras a des taches subalternes. 5 ans apres,
tu te diras que tu avais raison, qu'il n'est jamais monte.
5 mn (!) Grands dieux! Je comprends enfin comment les cabinets de
recrutement peuvent traiter autant de candidats. Allez, hop! au
suivant, au suivant! (sur l'air de Brel)
(je sais, tu vas me parler de fiabilite, d'intuition jamais dementie,
de premiere impression qui est la bonne, de l'experience, et tout
le tintouin)
Je parlais bien d'un test de connaissances. Question type: "quelle est
la bande de frequence du 801.11a ?"
La, le bonhomme sait de quoi on parle, ou pas, et connait la reponse,
ou pas. Ca, c'est quantifiable.
Pour resumer un peu cette discussion, je dirais que malgre toute ton
experience, toute la batterie d'outil (achete a prix pharaoniques, ou
recoltes de ton habitude) de toutes tes methodes, le recrutement n'est
pas objectif. Il releve surtout d'un acte de foi. Tu vas croire et
mettre des billes dans le recrutement d'un bonhomme ou l'ecarter.
Et ca, comme tout acte de foi, il faut surtout se persuader soi
meme pour y croire. Un gars n'est pas bon, ou mauvais; il est ce que
tu en as decide.
Que tu te rassures avec ton experience, ta batterie, d'outil etc..
ou mon test de 25000euros (disponible sur demande sur le newsgroup
pour qui veut), tu ecoutes le candidat, tu y crois et le contrat
est signe.
PS: je t'avais demande un une reference bibliographique sur la semiologie
psychiatrique; tu as malheureusement coupe la reponse. Deuxieme
tentative. J'ose la question corollaire: t'en sers tu reellement
pour les entretiens?
PS2: tu parlais de gadgets pour recruteurs. Quels sont ils? Je suis
curieux, si si.
Concepts, outils, grilles, tests ou n'importe quoi. Ce cote "cache"
m'emplit de doute quand a la validite de la chose. Les outils de
calculs des astrologues sont bien caches aussi.
Ton outil cache, tu l'as paye combien? De toute facon, c'est le prix
qui fait la valeur des choses, tout le monde le sait.
Parfait. Donc l'aptitude a evoluer, a changer etc, on la jette aux orties.
Mais quelle est cette vision reductrice de l'individu que tu as?
Deuxieme chose, si tu es persuade qu'un bonhomme ne prendra jamais
de l'envergure, tu le cantonneras a des taches subalternes. 5 ans apres,
tu te diras que tu avais raison, qu'il n'est jamais monte.
5 mn (!) Grands dieux! Je comprends enfin comment les cabinets de
recrutement peuvent traiter autant de candidats. Allez, hop! au
suivant, au suivant! (sur l'air de Brel)
(je sais, tu vas me parler de fiabilite, d'intuition jamais dementie,
de premiere impression qui est la bonne, de l'experience, et tout
le tintouin)
Je parlais bien d'un test de connaissances. Question type: "quelle est
la bande de frequence du 801.11a ?"
La, le bonhomme sait de quoi on parle, ou pas, et connait la reponse,
ou pas. Ca, c'est quantifiable.
Pour resumer un peu cette discussion, je dirais que malgre toute ton
experience, toute la batterie d'outil (achete a prix pharaoniques, ou
recoltes de ton habitude) de toutes tes methodes, le recrutement n'est
pas objectif. Il releve surtout d'un acte de foi. Tu vas croire et
mettre des billes dans le recrutement d'un bonhomme ou l'ecarter.
Et ca, comme tout acte de foi, il faut surtout se persuader soi
meme pour y croire. Un gars n'est pas bon, ou mauvais; il est ce que
tu en as decide.
Que tu te rassures avec ton experience, ta batterie, d'outil etc..
ou mon test de 25000euros (disponible sur demande sur le newsgroup
pour qui veut), tu ecoutes le candidat, tu y crois et le contrat
est signe.
PS: je t'avais demande un une reference bibliographique sur la semiologie
psychiatrique; tu as malheureusement coupe la reponse. Deuxieme
tentative. J'ose la question corollaire: t'en sers tu reellement
pour les entretiens?
PS2: tu parlais de gadgets pour recruteurs. Quels sont ils? Je suis
curieux, si si.
In article , Jerome Lambert wrote:L'enseignement (au sens large) est amha la *seule* activité où on n'a
pas le choix de la "matière première". Un ébéniste peut choisir son
bois, un tailleur choisit ses cailloux, un prof fait avec ce qu'il a.
La première grosse différence est là.
Oui et non. C'est ce qui se passe en conseil de classe avant que le lycéen
arrive chez toi qui est surprenant. Le conseil de classe, c'est d'abord
des profs, non ?
(...)
Alors, qu'est-ce qu'il se passe dans ces conseils de classe ? Car là tout
de même, les profs peuvent dire "non, il ne passe pas". Et du coup, les
profs de l'année supérieure ne se retrouveront pas avec des boulets devenus
ingérables car largués dès la premiere semaine.
In article <3n41lgF19bum2U1@individual.net>, Jerome Lambert wrote:
L'enseignement (au sens large) est amha la *seule* activité où on n'a
pas le choix de la "matière première". Un ébéniste peut choisir son
bois, un tailleur choisit ses cailloux, un prof fait avec ce qu'il a.
La première grosse différence est là.
Oui et non. C'est ce qui se passe en conseil de classe avant que le lycéen
arrive chez toi qui est surprenant. Le conseil de classe, c'est d'abord
des profs, non ?
(...)
Alors, qu'est-ce qu'il se passe dans ces conseils de classe ? Car là tout
de même, les profs peuvent dire "non, il ne passe pas". Et du coup, les
profs de l'année supérieure ne se retrouveront pas avec des boulets devenus
ingérables car largués dès la premiere semaine.
In article , Jerome Lambert wrote:L'enseignement (au sens large) est amha la *seule* activité où on n'a
pas le choix de la "matière première". Un ébéniste peut choisir son
bois, un tailleur choisit ses cailloux, un prof fait avec ce qu'il a.
La première grosse différence est là.
Oui et non. C'est ce qui se passe en conseil de classe avant que le lycéen
arrive chez toi qui est surprenant. Le conseil de classe, c'est d'abord
des profs, non ?
(...)
Alors, qu'est-ce qu'il se passe dans ces conseils de classe ? Car là tout
de même, les profs peuvent dire "non, il ne passe pas". Et du coup, les
profs de l'année supérieure ne se retrouveront pas avec des boulets devenus
ingérables car largués dès la premiere semaine.
In article , SL wrote:J'ai toujours entendu répété que la prison prenait en entrée des
délinquants et donnait en sortie des criminels.
Le criminel fait son marché dans les cités.
Et puis, je préfère les criminels ! C'est souvent intéressant un criminel.
Attaquer une banque = crime; attaquer une vieille = délinquance.
Je préfère donc le criminel...
C'est bien parce qu'ils demandent que ça et que ça ne peut donc que
les instruire dans cette carrière qu'il ne faut pas leur faire ce
plaisir, non ? Où alors c'est le modèle prison comme société de
seconde zone, avec des peines de 2412 ans de pénitentiers.
Déjà, tu supprimes la TV ! Ca a l'air de rien, mais c'est l'objet clé.
Ensuite, tu formes.
Oui, l'anti-psychatrie. Eh bien j'ai encore beaucoup d'attachement
à tout ça :-). Les asiles (et les prisons d'ailleurs qui ont été
créées en même temps et sur le même modèle, etc. je ne vous
ressort pas le petit Foucault illustré...), ce ne sont pas des
lieux de guérison, c'est un lieu d'exil où la société relègue ceux
qu'elle ne tolère pas. C'est la plus violente des formes
d'intolérance je trouve.
Ca peut l'être et ça l'a presque toujours été, malheureusement. Ce
n'est pas intrinsèque à leur nature pour autant. Tout dépend de la
décision qu'il y a derrière.
Quelle stratégie précisément ?
- Arrêt total de l'immigration si pas de contrôle des connaissances
à l'entrée et possibilité de travail dans le pays.
- Quotas ! Pas la peine de tourner autour du pot, le même type d'immigration
rend furieuse la population.
- Exigence d'un vrai suivi médico-psychologique (pas le contrôle
toutes les morts de pape).
- Sanction financière des parents.Oui, j'ai eu le rôle de ce DEA un temps. Je me suis fait exploiter
jusqu'à l'os, volontairement et la fleur au fusil. Ils étaient ravis.
Perso, je ne laisse jamais tomber un DEA. Je complexifie la tâche au
possible, je lui demande d'être hyper-compétent. Je fais tout pour
ne pas déléguer "par le bas" mais au contraire déléguer par le
haut. Je n'ai jamais eu de plaintes, bien au contraire.
In article <uvf1vqcgz.fsf@nospam.com>, SL wrote:
J'ai toujours entendu répété que la prison prenait en entrée des
délinquants et donnait en sortie des criminels.
Le criminel fait son marché dans les cités.
Et puis, je préfère les criminels ! C'est souvent intéressant un criminel.
Attaquer une banque = crime; attaquer une vieille = délinquance.
Je préfère donc le criminel...
C'est bien parce qu'ils demandent que ça et que ça ne peut donc que
les instruire dans cette carrière qu'il ne faut pas leur faire ce
plaisir, non ? Où alors c'est le modèle prison comme société de
seconde zone, avec des peines de 2412 ans de pénitentiers.
Déjà, tu supprimes la TV ! Ca a l'air de rien, mais c'est l'objet clé.
Ensuite, tu formes.
Oui, l'anti-psychatrie. Eh bien j'ai encore beaucoup d'attachement
à tout ça :-). Les asiles (et les prisons d'ailleurs qui ont été
créées en même temps et sur le même modèle, etc. je ne vous
ressort pas le petit Foucault illustré...), ce ne sont pas des
lieux de guérison, c'est un lieu d'exil où la société relègue ceux
qu'elle ne tolère pas. C'est la plus violente des formes
d'intolérance je trouve.
Ca peut l'être et ça l'a presque toujours été, malheureusement. Ce
n'est pas intrinsèque à leur nature pour autant. Tout dépend de la
décision qu'il y a derrière.
Quelle stratégie précisément ?
- Arrêt total de l'immigration si pas de contrôle des connaissances
à l'entrée et possibilité de travail dans le pays.
- Quotas ! Pas la peine de tourner autour du pot, le même type d'immigration
rend furieuse la population.
- Exigence d'un vrai suivi médico-psychologique (pas le contrôle
toutes les morts de pape).
- Sanction financière des parents.
Oui, j'ai eu le rôle de ce DEA un temps. Je me suis fait exploiter
jusqu'à l'os, volontairement et la fleur au fusil. Ils étaient ravis.
Perso, je ne laisse jamais tomber un DEA. Je complexifie la tâche au
possible, je lui demande d'être hyper-compétent. Je fais tout pour
ne pas déléguer "par le bas" mais au contraire déléguer par le
haut. Je n'ai jamais eu de plaintes, bien au contraire.
In article , SL wrote:J'ai toujours entendu répété que la prison prenait en entrée des
délinquants et donnait en sortie des criminels.
Le criminel fait son marché dans les cités.
Et puis, je préfère les criminels ! C'est souvent intéressant un criminel.
Attaquer une banque = crime; attaquer une vieille = délinquance.
Je préfère donc le criminel...
C'est bien parce qu'ils demandent que ça et que ça ne peut donc que
les instruire dans cette carrière qu'il ne faut pas leur faire ce
plaisir, non ? Où alors c'est le modèle prison comme société de
seconde zone, avec des peines de 2412 ans de pénitentiers.
Déjà, tu supprimes la TV ! Ca a l'air de rien, mais c'est l'objet clé.
Ensuite, tu formes.
Oui, l'anti-psychatrie. Eh bien j'ai encore beaucoup d'attachement
à tout ça :-). Les asiles (et les prisons d'ailleurs qui ont été
créées en même temps et sur le même modèle, etc. je ne vous
ressort pas le petit Foucault illustré...), ce ne sont pas des
lieux de guérison, c'est un lieu d'exil où la société relègue ceux
qu'elle ne tolère pas. C'est la plus violente des formes
d'intolérance je trouve.
Ca peut l'être et ça l'a presque toujours été, malheureusement. Ce
n'est pas intrinsèque à leur nature pour autant. Tout dépend de la
décision qu'il y a derrière.
Quelle stratégie précisément ?
- Arrêt total de l'immigration si pas de contrôle des connaissances
à l'entrée et possibilité de travail dans le pays.
- Quotas ! Pas la peine de tourner autour du pot, le même type d'immigration
rend furieuse la population.
- Exigence d'un vrai suivi médico-psychologique (pas le contrôle
toutes les morts de pape).
- Sanction financière des parents.Oui, j'ai eu le rôle de ce DEA un temps. Je me suis fait exploiter
jusqu'à l'os, volontairement et la fleur au fusil. Ils étaient ravis.
Perso, je ne laisse jamais tomber un DEA. Je complexifie la tâche au
possible, je lui demande d'être hyper-compétent. Je fais tout pour
ne pas déléguer "par le bas" mais au contraire déléguer par le
haut. Je n'ai jamais eu de plaintes, bien au contraire.
aussi idiot que lorsqu'on met sous le nez d'un vieux dément un calendrier
avec une mauvaise année et qu'on lui demande la date du jour...
Non, la population n'est pas infinie. Mais c'est plutôt comme un segment
de droite : le nombre de points est infini.
et les segments de gauche, alors ? ils sont formés d'un point et d'une infinité
aussi idiot que lorsqu'on met sous le nez d'un vieux dément un calendrier
avec une mauvaise année et qu'on lui demande la date du jour...
Non, la population n'est pas infinie. Mais c'est plutôt comme un segment
de droite : le nombre de points est infini.
et les segments de gauche, alors ? ils sont formés d'un point et d'une infinité
aussi idiot que lorsqu'on met sous le nez d'un vieux dément un calendrier
avec une mauvaise année et qu'on lui demande la date du jour...
Non, la population n'est pas infinie. Mais c'est plutôt comme un segment
de droite : le nombre de points est infini.
et les segments de gauche, alors ? ils sont formés d'un point et d'une infinité
On avait pas décidé d'arreter une bonne fois pour toutes les
trolls sur la date de sortie de Debian-stable ?
On avait pas décidé d'arreter une bonne fois pour toutes les
trolls sur la date de sortie de Debian-stable ?
On avait pas décidé d'arreter une bonne fois pour toutes les
trolls sur la date de sortie de Debian-stable ?
Tu m'excuseras, mais c'est bien mal connaitre le fonctionnement du
système scolaire que de réagire comme ça.
Soit p.ex. un prof de [mettre ici n'importe quelle branche] en première
année de collège.
Imagine qu'au bout de la première semaine il se rende compte qu'il se
trouve face à une classe foncièrement mauvaise et qu'il n'arrivera
jamais à boucler son programme. Vu l'obligation de scolarité et le
système des renvois, il *doit* les garder.
Il a alors deux possibilités:
1) Il voit son programme malgré tout, et ce faisant "descend" une grosse
partie des élèves.
De ce fait, beaucoup d'élèves doublent/changent de
section, dans l'année supérieure il n'y a plus assez d'élèves pour le
cours de [ ], et au bout de deux/trois ans la section ferme et le
professeur est reclassé ailleurs. Il s'est donc joliment tiré une
(grosse) balle dans le pied.
2) Il abaisse son niveau d'exigence, ce qui fait qu'un nombre suffisant
d'élève passe même si il n'ont pas le niveau, ce qui fait que la section
survit et que le prof garde son emploi.
Tu sais, j'ai passé l'année dernière dans une école où il y avait 275
élèves alors que le seuil de fermeture est de 260. En conseil de classe,
on avait le choix entre laisser passer les élèves même si ils n'avaient
pas vraiment le niveau et fermer l'école. Je te laisse (facilement)
imaginer la solution qu'on a choisi...
Tu m'excuseras, mais c'est bien mal connaitre le fonctionnement du
système scolaire que de réagire comme ça.
Soit p.ex. un prof de [mettre ici n'importe quelle branche] en première
année de collège.
Imagine qu'au bout de la première semaine il se rende compte qu'il se
trouve face à une classe foncièrement mauvaise et qu'il n'arrivera
jamais à boucler son programme. Vu l'obligation de scolarité et le
système des renvois, il *doit* les garder.
Il a alors deux possibilités:
1) Il voit son programme malgré tout, et ce faisant "descend" une grosse
partie des élèves.
De ce fait, beaucoup d'élèves doublent/changent de
section, dans l'année supérieure il n'y a plus assez d'élèves pour le
cours de [ ], et au bout de deux/trois ans la section ferme et le
professeur est reclassé ailleurs. Il s'est donc joliment tiré une
(grosse) balle dans le pied.
2) Il abaisse son niveau d'exigence, ce qui fait qu'un nombre suffisant
d'élève passe même si il n'ont pas le niveau, ce qui fait que la section
survit et que le prof garde son emploi.
Tu sais, j'ai passé l'année dernière dans une école où il y avait 275
élèves alors que le seuil de fermeture est de 260. En conseil de classe,
on avait le choix entre laisser passer les élèves même si ils n'avaient
pas vraiment le niveau et fermer l'école. Je te laisse (facilement)
imaginer la solution qu'on a choisi...
Tu m'excuseras, mais c'est bien mal connaitre le fonctionnement du
système scolaire que de réagire comme ça.
Soit p.ex. un prof de [mettre ici n'importe quelle branche] en première
année de collège.
Imagine qu'au bout de la première semaine il se rende compte qu'il se
trouve face à une classe foncièrement mauvaise et qu'il n'arrivera
jamais à boucler son programme. Vu l'obligation de scolarité et le
système des renvois, il *doit* les garder.
Il a alors deux possibilités:
1) Il voit son programme malgré tout, et ce faisant "descend" une grosse
partie des élèves.
De ce fait, beaucoup d'élèves doublent/changent de
section, dans l'année supérieure il n'y a plus assez d'élèves pour le
cours de [ ], et au bout de deux/trois ans la section ferme et le
professeur est reclassé ailleurs. Il s'est donc joliment tiré une
(grosse) balle dans le pied.
2) Il abaisse son niveau d'exigence, ce qui fait qu'un nombre suffisant
d'élève passe même si il n'ont pas le niveau, ce qui fait que la section
survit et que le prof garde son emploi.
Tu sais, j'ai passé l'année dernière dans une école où il y avait 275
élèves alors que le seuil de fermeture est de 260. En conseil de classe,
on avait le choix entre laisser passer les élèves même si ils n'avaient
pas vraiment le niveau et fermer l'école. Je te laisse (facilement)
imaginer la solution qu'on a choisi...
C'est encore plus idéaliste que mon laïus ça finalement... Le criminel
plus "noble" que le délinquant ?
En tout cas, les attaques de fourgon aux
lance-roquettes (souvenir de Nanterre), ça fait des morts. J'ai pas de
souvenir que dans une prisess d'otage de banques les agresseurs
fassent un tri sélectif des otages.
Ah ok, donc votre idée repose en plus sur une rénovation totale de la
prison. Fallait le dire... En plus la location des télés dans beaucoup
de prisons (source : un canard 'dil y a quelques semaines) est
organisé par les matons qui se font un beau trafic. C'est
l'ultralibéralisme la prison.
Pour les quotas, il y a de sérieux bémols : tout simplement que le
flux migratoire rentrant est constitué en grosse majorité (je crois me
souvenir de chiffre comme 80 000 sur 120 000, mais je suis pas sûr du
tout), de type regroupement familiale. Et que dasn le reste il n'y a
qu'une infime partie qui pourrait intéresser les quotas.
C'est encore plus idéaliste que mon laïus ça finalement... Le criminel
plus "noble" que le délinquant ?
En tout cas, les attaques de fourgon aux
lance-roquettes (souvenir de Nanterre), ça fait des morts. J'ai pas de
souvenir que dans une prisess d'otage de banques les agresseurs
fassent un tri sélectif des otages.
Ah ok, donc votre idée repose en plus sur une rénovation totale de la
prison. Fallait le dire... En plus la location des télés dans beaucoup
de prisons (source : un canard 'dil y a quelques semaines) est
organisé par les matons qui se font un beau trafic. C'est
l'ultralibéralisme la prison.
Pour les quotas, il y a de sérieux bémols : tout simplement que le
flux migratoire rentrant est constitué en grosse majorité (je crois me
souvenir de chiffre comme 80 000 sur 120 000, mais je suis pas sûr du
tout), de type regroupement familiale. Et que dasn le reste il n'y a
qu'une infime partie qui pourrait intéresser les quotas.
C'est encore plus idéaliste que mon laïus ça finalement... Le criminel
plus "noble" que le délinquant ?
En tout cas, les attaques de fourgon aux
lance-roquettes (souvenir de Nanterre), ça fait des morts. J'ai pas de
souvenir que dans une prisess d'otage de banques les agresseurs
fassent un tri sélectif des otages.
Ah ok, donc votre idée repose en plus sur une rénovation totale de la
prison. Fallait le dire... En plus la location des télés dans beaucoup
de prisons (source : un canard 'dil y a quelques semaines) est
organisé par les matons qui se font un beau trafic. C'est
l'ultralibéralisme la prison.
Pour les quotas, il y a de sérieux bémols : tout simplement que le
flux migratoire rentrant est constitué en grosse majorité (je crois me
souvenir de chiffre comme 80 000 sur 120 000, mais je suis pas sûr du
tout), de type regroupement familiale. Et que dasn le reste il n'y a
qu'une infime partie qui pourrait intéresser les quotas.
In article , Jerome Lambert wrote:
(...)
De ce fait, beaucoup d'élèves doublent/changent de
section, dans l'année supérieure il n'y a plus assez d'élèves pour le
cours de [ ], et au bout de deux/trois ans la section ferme et le
professeur est reclassé ailleurs. Il s'est donc joliment tiré une
(grosse) balle dans le pied.
D'accord. Mais est-ce très moral ?
C'est comme si dans un hosto on déclarait toujours malade un type guéri.
2) Il abaisse son niveau d'exigence, ce qui fait qu'un nombre suffisant
d'élève passe même si il n'ont pas le niveau, ce qui fait que la section
survit et que le prof garde son emploi.
Ca, c'est l'abomination. Toute la filière d'emmerdements ultérieurs vient
de là. Faut voter pour qui pour que ça s'arrête ?
In article <3n5pekF1i3U1@individual.net>, Jerome Lambert wrote:
(...)
De ce fait, beaucoup d'élèves doublent/changent de
section, dans l'année supérieure il n'y a plus assez d'élèves pour le
cours de [ ], et au bout de deux/trois ans la section ferme et le
professeur est reclassé ailleurs. Il s'est donc joliment tiré une
(grosse) balle dans le pied.
D'accord. Mais est-ce très moral ?
C'est comme si dans un hosto on déclarait toujours malade un type guéri.
2) Il abaisse son niveau d'exigence, ce qui fait qu'un nombre suffisant
d'élève passe même si il n'ont pas le niveau, ce qui fait que la section
survit et que le prof garde son emploi.
Ca, c'est l'abomination. Toute la filière d'emmerdements ultérieurs vient
de là. Faut voter pour qui pour que ça s'arrête ?
In article , Jerome Lambert wrote:
(...)
De ce fait, beaucoup d'élèves doublent/changent de
section, dans l'année supérieure il n'y a plus assez d'élèves pour le
cours de [ ], et au bout de deux/trois ans la section ferme et le
professeur est reclassé ailleurs. Il s'est donc joliment tiré une
(grosse) balle dans le pied.
D'accord. Mais est-ce très moral ?
C'est comme si dans un hosto on déclarait toujours malade un type guéri.
2) Il abaisse son niveau d'exigence, ce qui fait qu'un nombre suffisant
d'élève passe même si il n'ont pas le niveau, ce qui fait que la section
survit et que le prof garde son emploi.
Ca, c'est l'abomination. Toute la filière d'emmerdements ultérieurs vient
de là. Faut voter pour qui pour que ça s'arrête ?
Les quotas, même donc si ça ne concerne que peu de gens, ce serait sympa.
Déjà, ça limiterait les entrées (et donc regroupement familiaux futurs).
Et puis, voir des hollandais, des britishs, des hongrois, des russes etc.
venir s'installer, ce serait fun. Pour l'instant, ils ne vienne qu'en
vacances.
Les quotas, même donc si ça ne concerne que peu de gens, ce serait sympa.
Déjà, ça limiterait les entrées (et donc regroupement familiaux futurs).
Et puis, voir des hollandais, des britishs, des hongrois, des russes etc.
venir s'installer, ce serait fun. Pour l'instant, ils ne vienne qu'en
vacances.
Les quotas, même donc si ça ne concerne que peu de gens, ce serait sympa.
Déjà, ça limiterait les entrées (et donc regroupement familiaux futurs).
Et puis, voir des hollandais, des britishs, des hongrois, des russes etc.
venir s'installer, ce serait fun. Pour l'instant, ils ne vienne qu'en
vacances.