Parmi les faits à retenir de la semaine passée, on rappellera la peine de prison que risque l'administrateur du site Internet Mania.fr, le sujet des lenteurs de YouTube pour les Freenautes remis sur le tapis par l'UFC et les poursuites que risque Google pour abus de position dominante.

Sans oublier d'évoquer l'arrivée du service Cloud Player en France et le désir du gouvernement français de taxer les moteurs de recherche.

Sur ce, bonne lecture et bon début de semaine sur GNT.


Taxer les moteurs de recherche : lors d’une récente entrevue, la ministre de la Culture et de la Communication Aurélie Filippetti a pris position pour une taxation des moteurs de recherche dans le cadre de l'indexation des contenus de presse. Pour elle, il s'agit d'une " rétribution indispensable ".


Un an de prison et 900 000 euros pour Mania.fr : l'administrateur du site Internet Mania.fr, qui proposait illégalement des œuvres en téléchargement et en streaming, risque un an de prison avec sursis et plus de 900 000 euros de dommages-intérêts. Verdict attendu le 4 octobre prochain.


Cloud Player disponible en France : le service de stockage en ligne et de lecture de musique proposé par Amazon est désormais accessible dans nos contrées. Intégré aux nouvelles tablettes Kindle Fire et Kindle Fire HD, celui-ci est aussi disponible depuis un navigateur Web et des applications iOS / Android. On peut envisager une utilisation gratuite mais limitée, ou débourser 24,99 euros par mois pour davantage de possibilités.


Free et lenteurs YouTube dans le collimateur de l'UFC-Que Choisir : l’association de consommateurs remet sur le devant de la scène les problèmes d'interconnexion aboutissant à des lenteurs YouTube rencontrées par les abonnés Free. Elle dénonce des problèmes de gros sous, avec Google qui ne veut pas payer pour la bande passante nécessaire.


Google n'est pas tiré d'affaire : à défaut de concessions jugées suffisantes, le géant du Web pourrait être poursuivi par la Commission européenne pour abus de position dominante dans le secteur de la recherche en ligne aux dépens de moteurs de recherche spécialisés. Si Google est reconnu coupable, rappelons que l'amende encourue pourrait atteindre jusqu'à 10 % de son chiffre d'affaires annuel.