Ils étaient moins d'une dizaine en septembre. Ce sont désormais 47 procureurs généraux qui forment aux États-Unis une coalition pour mener une enquête antitrust visant Facebook. Pour le groupe de Mark Zuckerberg, la pression se fait encore plus forte.

Procureure générale de l'État de New York, Letitia James évoque des préoccupations en rapport avec la mise en danger des données des consommateurs, une réduction de la qualité des choix qui leur sont offerts et une augmentation du prix de la publicité.

Elle ajoute qu'à mesure de la poursuite de l'enquête, " nous utiliserons tous les outils à notre disposition pour déterminer si les actions de Facebook ont étouffé la concurrence et mis les utilisateurs en danger. "

Dans le courant de l'été, le département de la Justice a ouvert une vaste enquête sur de possibles pratiques anticoncurrentielles des plateformes en ligne leaders du marché. Elle concerne les réseaux sociaux, ainsi que la recherche en ligne et les services de commerce en ligne.gafaEn juillet, la Federal Trade Commission (FTC) aux États-Unis a sanctionné Facebook d'une amende de 5 milliards de dollars en matière de protection des données personnelles. La FTC enquête par ailleurs sur les acquisitions de Facebook pour déterminer si elles ont fait partie d'une campagne visant à écarter ou étouffer des concurrents potentiels.

Candidate à l'investiture démocrate pour la prochaine élection présidentielle américaine, la sénatrice Elizabeth Warren souhaite le démantèlement du monopole de Facebook et d'autres géants comme Google et Amazon.