A l'instar d'Amazon pour Alexa, Apple pour Siri, Facebook avec la dictée sur Messenger, ainsi que Microsoft pour Cortana et le service de traduction de Skype, Google a été pris dans la tourmente de l'affaire de l'analyse d'enregistrements vocaux (anonymisés) par des employés ou sous-traitants.

Les différents acteurs pointés du doigt ont pris des mesures en conséquence, notamment en matière de transparence - le point essentiel qui faisait défaut au sujet d'une écoute humaine d'échantillons - comme le fait désormais Google pour son Assistant.

Il faut rappeler que pour Google, qui a mis temporairement en pause ce type d'écoute, une enquête européenne est venue se greffer.

Aujourd'hui, Google indique que l'effort de clarification sera fait et y compris sur la manière dont des enregistrements audio sont stockés. Les utilisateurs de Google Assistant vont devoir confirmer qu'ils veulent bel et bien adhérer à la procédure des écoutes en ayant mieux connaissance de ce que cela implique.

Quoi qu'il en soit, ce sera une option qui ne sera pas active par défaut, même si Google souligne - toujours - l'intérêt pour aider à améliorer le service.

Google-Home

Pour " Ok Google ", il sera en outre donné aux utilisateurs la possibilité d'ajuster la sensibilité de la détection de ce mot clé sur les appareils dans le but d'éviter des activations accidentelles. Pour ceux ayant opté pour l'historique des activités vocales et audio, il y aura une suppression automatique de la " grande majorité " des données audio associées à leur compte datant de quelques mois.

En annonçant le lancement de ses nouveaux produits Portal la semaine dernière, Facebook avait aussi largement insisté sur les mêmes points que ceux évoqués par Google. La prise de conscience est générale, mais elle a été forcée.