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Affichage flou

178 réponses
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jc
Bonjour,

J'étais intéressé par Linux mais je constate avec regret que l'affichage
de l'interface graphique KDE est affligée de la même tare que MacOS X :
l'affichage des caractères n'est pas net.
Existe-t-il un moyen d'avoir un affichage net ? Sinon je n'installerai
pas Linux, n'ayant pas envie de me fatiguer les yeux inutilement.

--
JC

10 réponses

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sansflotusspam
Jean-Charles wrote:

Bonjour,

J'étais intéressé par Linux mais je constate avec regret que l'affichage
de l'interface graphique KDE est affligée de la même tare que MacOS X :
l'affichage des caractères n'est pas net.
Existe-t-il un moyen d'avoir un affichage net ? Sinon je n'installerai
pas Linux, n'ayant pas envie de me fatiguer les yeux inutilement.



et moi, je m'en fous, étant tellement myope et con qu'avec ou sans aliasing
ou anti-aliasing (lissage ... ) , c'est toujours suffisamment net pour ce
qu'on en comprend !
garçon, une bière !

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kavanier
Merci mesieurs ,
ma pause café/chocolat fut des plus agréable .
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talon
Steph wrote:
Tu le penses si tu veux mais ca ne fera pas avancer les choses ...
Je suis par défaut sans lissage et j'ai juste activé pour faire la copie
d'écran. Je n'ai rien bidouillé.

Ma finalité c'est de comprendre et surtout que je ne voudrais pas que
certains soit rebutés par Ubuntu a cause de ca, ce qui a failli être mon
cas.


En fait tu peux avoir Ubuntu sous Gnome ou sous KDE. Personnellement je
suis sous KDE, et il y a un réglage assez détaillé dans le Centre de
configuration de KDE. C'est dans
Apparences et thèmes -> Polices -> Lisser les polices -> Configurer

Là tu peux:

- exclure une plage

- activer l'antialiasing : là on peut choisir RGB, BGR, RGB vertical, BGR
vertical . Ici j'ai RGB

- choisir le style de hinting: aucun, léger, moyen, plein. J'ai plein.

Je conseille de remettre à zéro le .fonts.conf avant tout essai, et de
recommencer pour chaque essai. J'ai déjà eu des problèmes avec ça.

Comme d'habitude, Gnome transforme ces réglages en bouillie et on ne
sait pas ce qu'il fait sans aller lire .fonts.conf. Celà étant, pour
moi, le réglage par défaut sous Gnome était bon.

Selon mon expérience la qualité du résultat dépend aussi pas mal de
l'écran, et souvent régler directement l'écran arrange pas mal les
choses. Evidemment sur un portable on n'a pas cette ressource. Ca saute
aux yeux, si on peut dire, que certains portables ont un affichage bien
meilleur que d'autres, avec la même résolution. Et enfin, si on le peut,
pour des fenêtres texte où il y a une multitude de petits caractères
qu'on va lire très longtemps, choisir la couleur des caractères et du
fond (autres que noir sur blanc) diminue beaucoup la fatigue visuelle.


--

Michel TALON

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Nicolas George
Michel Talon, dans le message <fjjf8g$22sg$,
a écrit :
- activer l'antialiasing : là on peut choisir RGB, BGR, RGB vertical, BGR
vertical . Ici j'ai RGB


Il y a confusion ici : l'ordre des composantes de couleur, et leur
direction, ça relève du subpixel rendering, pas de l'anti-aliasing.

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pehache-tolai
On 10 déc, 14:13, Nicolas George <nicolas$ wrote:

Tu prétends qu'un affichage non-anti-aliasé préserve les hautes fr équences
de variation dans le spectre de l'image originale.

C'est, tout simplement faux.


En effet c'est faux, je suis d'accord. Mais d'un autre côté ce n'est
pas exactement ça que j'ai dit.

Je n'ai pas dit que les hautes fréquences étaient parfaitement
préservées, mais qu'elles étaient toujours présentes. Nuance. Or ce
sont ces hautes fréquences qui participent à l'impression de netteté.


Si le hinting est correctement fait, c'est vrai pour les lignes verticales
ou horizontales. Mais dans ces conditions, l'affichage anti-aliasé fait
exactement aussi bien, donc tu n'as rien prouvé.

Sur les lignes qui ne sont ni horizontales ni verticales, l'affichage en
pixels ne préserve absolument pas les hautes fréquences : il les perd
complètement, et en introduit de nouvelles, qui n'ont rien à voir (ell es
sont parallèles aux axes des pixels), qui sont donc des parasites, et qu i
sont nettement plus intenses.


D'un point de vue netteté, que les hautes fréquences en question
soient justes ou fausses, peu importe. Leur simple présence suffit, à
condition bien sûr qu'elles soient cohérentes entre elles.



La netteté d'une image est une notion très largement subjective car
elle n'a pas de définition précise. On parle d'ailleurs souvent
d'impression de netteté, plus que de netteté absolue. Par contre on
utilise certaines mesures objectives pour quantifier cette impression
de netteté.


Oui, tout ceci va de soi, je ne vois pas l'intérêt de le rappeler.


Moi je le vois...



La plus courante de ces mesures est l'acutance, qui prend
en compte la largeur de la zone de transition entre une plage blanche
et une plage noire (si cette zone de transition est nulle, donc sans
gris entre le blanc et le noir, l'accutance est infinie, et
l'impression de netteté est maximum).


Cette mesure est pertinente pour mesurer un flou issu d'une convolution av ec
une gaussienne, ou un flou similaire. C'est pertinent pour mesurer un flou
issu d'un mécanisme optique, par exemple.

Mais ici, ce n'est pas du tout pertinent : le flou de pixelisation n'a
absolument rien de gaussien.


Le flou de pixelisation n'a en effet rien de gaussien ou de n'importe
quoi d'autre, vu qu'il n'existe pas. Par contre le flou d'antialiasing
existe bel et bien.


Le problème ici est que tu semble changer le concept de flou/net à ta
convenance. Encore une fois, peux-tu définir clairement ce qu'est la
netteté pour toi ? J'ai l'impression qu'en disant "netteté", tu parles
en fait de "fidélité".



Avec un exemple extrême : si on décide de représenter tous les carac tères
par juste une rectangle noir, ton acutance sera tout aussi infinie, alors
que la représentation n'est absolument pas fidèle.


Absolument. Mais je n'ai jamais dit que la représentation sans
antialiasing était fidèle. J'ai juste dit qu'elle était nette.

La représentation avec antialiasing n'est pas fidèle non plus. Dans
ton exemple extrême où les pixels sont aussi gros que les caractères à
représenter, là où sans antialising le rectangle sera noir (ou blanc),
avec antialiasing il sera gris. Je ne suis pas certain qu'un "A"
représenté sous forme d'un rectangle soit plus facile à reconnaître si
le rectangle est gris plutôt que noir.



La représentation non-anti-aliasée peut s'obtenir à partir de la
représentation anti-aliasée simplement par une projection sur une gril le
moins fine.


Non, je ne crois pas.

Dans ces conditions, n'importe quelle métrique mesurant
correctement la fidélité de la représentation donnera l'avantage à la
représentation anti-aliasée.


N'importe quelle métrique ? Tu t'avances un peu beaucoup, là.
Tellement qu'en quelques secondes j'ai trouvé sur un exemple tout
simple qu'une métrique toute simple (norme L1) donne l'avantage à la
représentation non anti-aliasée.

Mais peu importe. La seule métrique qui pourrait avoir quelque
pertinence est celle qui reproduirait le fonctionnement du couple oeil/
cerveau pour voir et interpréter une image donnée d'un caractère.
Formaliser une telle métrique, ce n'est pas gagné.


Le problème de ton raisonnement, c'est que tu te focalises sur la
représentation en pixels.


Mais bien sûr. Et avec une bonne raison: c'est cette représentation,
et elle seule, que voit et interprète le couple oeil/cerveau.

Effectivement, par rapport à cette représentation,
l'affichage anti-aliasé est flou. Mais ce n'est pas le bon point de
référence. Le bon point de référence, c'est le caractère idéal , formé de
courbes et de lignes obliques.


Ce caractère "idéal" n'a aucune existence concrète pour le cerveau. Le
cerveau voit une représentation d'un caractère, et essaie de
l'associer non pas à une image "idéale" du caractère en question, mais
au caractère lui-même (à la lettre, en fait).

Quand on dessine une tête à toto avec 3 cercles et 2 traits, on est
quand même assez loin en termes de fidélité du "visage de référenc e
idéal" :-). Pourtant le cerveau identifie immédiatemment qu'il s'agit
d'un visage.

--
pehache


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Nicolas George
pehache-tolai , dans le message
, a
écrit :
Je n'ai pas dit que les hautes fréquences étaient parfaitement
préservées, mais qu'elles étaient toujours présentes. Nuance.


Non, c'est toujours faux : tu perds les hautes fréquences originales, et tu
en introduis d'autres, complètement différentes.

Le flou de pixelisation n'a en effet rien de gaussien ou de n'importe
quoi d'autre, vu qu'il n'existe pas. Par contre le flou d'antialiasing
existe bel et bien.

Le problème ici est que tu semble changer le concept de flou/net à ta
convenance. Encore une fois, peux-tu définir clairement ce qu'est la
netteté pour toi ? J'ai l'impression qu'en disant "netteté", tu parles
en fait de "fidélité".


Je le dirais dans l'autre sens : le problème est que tu prends une acception
extrêmement restreinte de flou, en ne considérant que les flous gaussiens ou
quasi-gaussiens.

La représentation avec antialiasing n'est pas fidèle non plus.


Elle est plus fidèle.

Dans
ton exemple extrême où les pixels sont aussi gros que les caractères à
représenter, là où sans antialising le rectangle sera noir (ou blanc),
avec antialiasing il sera gris. Je ne suis pas certain qu'un "A"
représenté sous forme d'un rectangle soit plus facile à reconnaître si
le rectangle est gris plutôt que noir.


Dommage pour toi, on peut constater ici que tu te plantes : une
représentation en niveau de gris permettra de distinguer un I d'un point par
exemple, car le I sera représenté par un gris plus clair (sur fond noir) que
le point. En tout ou rien, les deux sont en noir.

Non, je ne crois pas.


Si, absolument : les algorithmes de rendu sont exactement les mêmes, seule
la quantification du résultat à la fin est différente.

N'importe quelle métrique ? Tu t'avances un peu beaucoup, là.
Tellement qu'en quelques secondes j'ai trouvé sur un exemple tout
simple qu'une métrique toute simple (norme L1) donne l'avantage à la
représentation non anti-aliasée.


Je t'accorde : j'ai oublié « raisonnable ». Personne n'utilise de norme L1
pour des images.

Mais bien sûr. Et avec une bonne raison: c'est cette représentation,
et elle seule, que voit et interprète le couple oeil/cerveau.


Justement, c'est ce qu'on veut éviter. Et c'est ce que tu n'as toujours pas
compris, c'est que quand on voit les escaliers, c'est justement que
l'affichage est mauvais.

Ce caractère "idéal" n'a aucune existence concrète pour le cerveau.


Ce caractère idéal est ce qu'on essaie de rendre, précisément.

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Steph
Dommage pour toi, on peut constater ici que tu te plantes : une
représentation en niveau de gris permettra de distinguer un I d'un point par
exemple, car le I sera représenté par un gris plus clair (sur fond noir) que
le point. En tout ou rien, les deux sont en noir.


Mais c'est bien ce gris qui donne cette impression de flou.


Plus haut tu dis :

Ce que tu voix net, ce sont les pixels. Mais justement,
pour tout ce qui n'est ni vertical ni horizontal,
ON NE VEUT PAS LES VOIR.


Un caractère c'est un ensemble de pixel, quand un pixel constituant le
caractère est d'une couleur autre que noir et bien la plupart du temps
çà se voit et ça fait flou. Est-ce que tu peux comprendre ça ?

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Nicolas George
Steph , dans le message <fjjn7q$rb9$, a
écrit :
Un caractère c'est un ensemble de pixel


Non, c'est là que tu te plantes : un caractère n'est pas un ensemble de
pixels. Le tracé d'un caractère ne coïncide pas avec les limites des pixels,
c'est bien pour ça que la représentation non-anti-aliasée est moins bonne.

Avatar
Steph
Steph , dans le message <fjjn7q$rb9$, a
Un caractère c'est un ensemble de pixel


Non, c'est là que tu te plantes : un caractère n'est pas un ensemble de
pixels. Le tracé d'un caractère ne coïncide pas avec les limites des pixels,
c'est bien pour ça que la représentation non-anti-aliasée est moins bonne.


Toi tu parles de ton caractère theorique.
Quand il est à l'ecran, c'est un ensemble de pixel qui s'approche plus
ou moins de ton caractère théorique.
Cet ensemble de pixel à l'écran, s'il est "grisouille" il parait flou
même si pourtant il s'approche de ton caractère idéal théorique.


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pehache-tolai
On 10 déc, 16:29, Nicolas George <nicolas$ wrote:

Je n'ai pas dit que les hautes fréquences étaient parfaitement
préservées, mais qu'elles étaient toujours présentes. Nuance.


Non, c'est toujours faux : tu perds les hautes fréquences
originales,


Là c'est toi qui a faux: j'en perds une partie, par toutes.

et tu
en introduis d'autres, complètement différentes.


Plouf plouf, je le refais:

Je n'ai pas dit que les hautes fréquences étaient parfaitement
préservées, mais que *DES* hautes fréquences étaient toujours
présentes. Et ce sont ces hautes fréquences qui donnent l'impression
de netteté.


Le flou de pixelisation n'a en effet rien de gaussien ou de n'importe
quoi d'autre, vu qu'il n'existe pas. Par contre le flou d'antialiasing
existe bel et bien.

Le problème ici est que tu semble changer le concept de flou/net à t a
convenance. Encore une fois, peux-tu définir clairement ce qu'est la
netteté pour toi ? J'ai l'impression qu'en disant "netteté", tu parl es
en fait de "fidélité".


Je le dirais dans l'autre sens : le problème est que tu prends
une acception
extrêmement restreinte de flou, en ne considérant que les flous
gaussiens ou
quasi-gaussiens.


Pas du tout, à la limite je me moque bien de connaître l'origine du
flou.

J'ai donné ma définition de la netteté -définition que beaucoup de
gens partagent-, basée sur la mesure d'acutance. Cette mesure peut
être faite sur n'importe quelle image et est donc universelle.

Si as mieux à proposer, si tu as une autre définition de la netteté,
si possible avec une mesure objective possible, qui puisse s'appliquer
à tous types d'images, je suis tout ouï...


La représentation avec antialiasing n'est pas fidèle non plus.


Elle est plus fidèle.


Dommage pour toi, on peut constater ici que tu te plantes : une
représentation en niveau de gris permettra de distinguer un I d'un point par
exemple, car le I sera représenté par un gris plus clair (sur fond noi r) que
le point. En tout ou rien, les deux sont en noir.


Attends, là tu es en train de me dire que tu serais capable de
reconnaître les différentes lettres de l'alphabet simplement à
l'intensité du gris d'un gros rectangle qui engloberait tout le
caractère ? Je dis *tu*, avec ton oeil et ton cerveau uniquement.


Non, je ne crois pas.


Si, absolument : les algorithmes de rendu sont exactement les mêmes, seu le
la quantification du résultat à la fin est différente.


Ah non. On part d'une fonction de variables continues et on veut la
discrétiser.

Sans antialiasing, on prend directement la valeur de la fonction aux
points d'échantillonnage.

Avec antialiasing, on commence par filtrer la fonction (ça peut être
la simple convolution par une box car = moyenne glissante), et on
échantillonne la fonction filtrée.


N'importe quelle métrique ? Tu t'avances un peu beaucoup, là.
Tellement qu'en quelques secondes j'ai trouvé sur un exemple
tout
simple qu'une métrique toute simple (norme L1) donne
l'avantage à la
représentation non anti-aliasée.


Je t'accorde : j'ai oublié << raisonnable >>. Personne n'utilise > de no rme L1
pour des images.


Ce n'est pas "raisonnable", par que ça ne va pas dans le sens qui
t'arrange :-) ?

Et les algos de déconvolution aveugle, pour ne prendre qu'un exemple,
ils sont basés sur quoi, sinon sur des normes de type L1 ?



Mais bien sûr. Et avec une bonne raison: c'est cette
représentation,
et elle seule, que voit et interprète le couple oeil/cerveau.


Justement, c'est ce qu'on veut éviter.


Ca me parait difficile d'éviter d'afficher des pixels sur un écran
fait physiquement de pixels.


Et c'est ce que tu n'as toujours pas
compris, c'est que quand on voit les escaliers, c'est justement
que l'affichage est mauvais.


Tant que tu ne feras que le scander sans un début de démonstration,
j'aurai en effet du mal à le comprendre.


Ce caractère "idéal" n'a aucune existence concrète pour le
cerveau.


Ce caractère idéal est ce qu'on essaie de rendre, précisément.


Oui, et en pratique on n'y arrive pas, et le cerveau d'en débrouille
néanmoins très bien, avec ou sans antialiasing.

--
pehache