Je ne vais pas toutefois jusqu'à supposer comme allant de soi que
telle personne particulière considère qu'une femme n'est pas un
être humain à part entière, au motif que certains, dans l'une
des catégories humaines dont il fait partie, sont de cet avis.
Au motif qu'il demande l'annulation d'un mariage parce qu'on lui a
menti sur la virginité. Ca ne suffit pas?
Je ne vais pas toutefois jusqu'à supposer comme allant de soi que
telle personne particulière considère qu'une femme n'est pas un
être humain à part entière, au motif que certains, dans l'une
des catégories humaines dont il fait partie, sont de cet avis.
Au motif qu'il demande l'annulation d'un mariage parce qu'on lui a
menti sur la virginité. Ca ne suffit pas?
Je ne vais pas toutefois jusqu'à supposer comme allant de soi que
telle personne particulière considère qu'une femme n'est pas un
être humain à part entière, au motif que certains, dans l'une
des catégories humaines dont il fait partie, sont de cet avis.
Au motif qu'il demande l'annulation d'un mariage parce qu'on lui a
menti sur la virginité. Ca ne suffit pas?
Pour moi le problème est de savoir si ça avait été la même chose
si le mari l'avait trompé sur la taille de sa bite, qualité qui
pour elle aurait été essentielle, ce qui aurait été convenu
avant le mariage. Le problème vient-il de la non-virginité,
du fait qu'il ait une petite bite, de la tromperie, et quelle
définition peut-on donner d'une qualité essentielle ?
Rien là qui soit en rapport avec les seules considérations qui
puissent conférer une parcelle de légitimité à l'implication
de l'Autorité Publique dans ces affaires. Familles, Patrimoines,
Progénitures.
Pour moi le problème est de savoir si ça avait été la même chose
si le mari l'avait trompé sur la taille de sa bite, qualité qui
pour elle aurait été essentielle, ce qui aurait été convenu
avant le mariage. Le problème vient-il de la non-virginité,
du fait qu'il ait une petite bite, de la tromperie, et quelle
définition peut-on donner d'une qualité essentielle ?
Rien là qui soit en rapport avec les seules considérations qui
puissent conférer une parcelle de légitimité à l'implication
de l'Autorité Publique dans ces affaires. Familles, Patrimoines,
Progénitures.
Pour moi le problème est de savoir si ça avait été la même chose
si le mari l'avait trompé sur la taille de sa bite, qualité qui
pour elle aurait été essentielle, ce qui aurait été convenu
avant le mariage. Le problème vient-il de la non-virginité,
du fait qu'il ait une petite bite, de la tromperie, et quelle
définition peut-on donner d'une qualité essentielle ?
Rien là qui soit en rapport avec les seules considérations qui
puissent conférer une parcelle de légitimité à l'implication
de l'Autorité Publique dans ces affaires. Familles, Patrimoines,
Progénitures.
Johannes Baagoe :
>> Je ne vais pas toutefois jusqu'à supposer comme allant de soi que
>> telle personne particulière considère qu'une femme n'est pas un
>> être humain à part entière, au motif que certains, dans l'une
>> des catégories humaines dont il fait partie, sont de cet avis.
Lf :
> Au motif qu'il demande l'annulation d'un mariage parce qu'on lui a
> menti sur la virginité. Ca ne suffit pas?
Je ne trouve pas.
D'une part, je ne vois pas comment, de "X demande l'annulation de
son mariage avec Y parce que Y lui a menti sur sa virginité", on
tirerait valablement la conclusion "X considère qu'une femme n'est
pas un être humain à part entière". Les mots de la conclusion
ne figurent pas dans la prémisse ; il faut donc au moins une autre
prémisse qui établit des rapports nécessaires entre les mots de
la prémisse existante et ceux de la conclusion.
Quelle serait-elle ? Tant qu'elle reste implicite, on ne peut pas en
discuter - sauf si elle est évidente, mais elle ne l'est pas pour moi.
Johannes Baagoe :
>> Je ne vais pas toutefois jusqu'à supposer comme allant de soi que
>> telle personne particulière considère qu'une femme n'est pas un
>> être humain à part entière, au motif que certains, dans l'une
>> des catégories humaines dont il fait partie, sont de cet avis.
Lf :
> Au motif qu'il demande l'annulation d'un mariage parce qu'on lui a
> menti sur la virginité. Ca ne suffit pas?
Je ne trouve pas.
D'une part, je ne vois pas comment, de "X demande l'annulation de
son mariage avec Y parce que Y lui a menti sur sa virginité", on
tirerait valablement la conclusion "X considère qu'une femme n'est
pas un être humain à part entière". Les mots de la conclusion
ne figurent pas dans la prémisse ; il faut donc au moins une autre
prémisse qui établit des rapports nécessaires entre les mots de
la prémisse existante et ceux de la conclusion.
Quelle serait-elle ? Tant qu'elle reste implicite, on ne peut pas en
discuter - sauf si elle est évidente, mais elle ne l'est pas pour moi.
Johannes Baagoe :
>> Je ne vais pas toutefois jusqu'à supposer comme allant de soi que
>> telle personne particulière considère qu'une femme n'est pas un
>> être humain à part entière, au motif que certains, dans l'une
>> des catégories humaines dont il fait partie, sont de cet avis.
Lf :
> Au motif qu'il demande l'annulation d'un mariage parce qu'on lui a
> menti sur la virginité. Ca ne suffit pas?
Je ne trouve pas.
D'une part, je ne vois pas comment, de "X demande l'annulation de
son mariage avec Y parce que Y lui a menti sur sa virginité", on
tirerait valablement la conclusion "X considère qu'une femme n'est
pas un être humain à part entière". Les mots de la conclusion
ne figurent pas dans la prémisse ; il faut donc au moins une autre
prémisse qui établit des rapports nécessaires entre les mots de
la prémisse existante et ceux de la conclusion.
Quelle serait-elle ? Tant qu'elle reste implicite, on ne peut pas en
discuter - sauf si elle est évidente, mais elle ne l'est pas pour moi.
je ne vois pas comment, de "X demande l'annulation de son mariage
avec Y parce que Y lui a menti sur sa virginité", on tirerait
valablement la conclusion "X considère qu'une femme n'est pas un
être humain à part entière".
Lisez plus attentivement, Lf vous rapporte très exactement la
motativation de la demande telle que rapportée par son avocat. "On"
m'avait dit qu'elle était vierge ....( ce en quoi "on" m'a menti ).
Pas "elle m'a menti".
je ne vois pas comment, de "X demande l'annulation de son mariage
avec Y parce que Y lui a menti sur sa virginité", on tirerait
valablement la conclusion "X considère qu'une femme n'est pas un
être humain à part entière".
Lisez plus attentivement, Lf vous rapporte très exactement la
motativation de la demande telle que rapportée par son avocat. "On"
m'avait dit qu'elle était vierge ....( ce en quoi "on" m'a menti ).
Pas "elle m'a menti".
je ne vois pas comment, de "X demande l'annulation de son mariage
avec Y parce que Y lui a menti sur sa virginité", on tirerait
valablement la conclusion "X considère qu'une femme n'est pas un
être humain à part entière".
Lisez plus attentivement, Lf vous rapporte très exactement la
motativation de la demande telle que rapportée par son avocat. "On"
m'avait dit qu'elle était vierge ....( ce en quoi "on" m'a menti ).
Pas "elle m'a menti".
On 17 juin, 14:27, Johannes Baagoe wrote:Johannes Baagoe :Je ne vais pas toutefois jusqu'à supposer comme allant de soi que
telle personne particulière considère qu'une femme n'est pas un
être humain à part entière, au motif que certains, dans l'une
des catégories humaines dont il fait partie, sont de cet avis.
Lf :Au motif qu'il demande l'annulation d'un mariage parce qu'on lui a
menti sur la virginité. Ca ne suffit pas?
Je ne trouve pas.
D'une part, je ne vois pas comment, de "X demande l'annulation de
son mariage avec Y parce que Y lui a menti sur sa virginité", on
tirerait valablement la conclusion "X considère qu'une femme n'est
pas un être humain à part entière". Les mots de la conclusion
ne figurent pas dans la prémisse ; il faut donc au moins une autre
prémisse qui établit des rapports nécessaires entre les mots de
la prémisse existante et ceux de la conclusion.
Quelle serait-elle ? Tant qu'elle reste implicite, on ne peut pas en
discuter - sauf si elle est évidente, mais elle ne l'est pas pour
moi.
Lisez plus attentivement, Lf vous rapporte très exactement
la motativation de la demande telle que rapportée par son avocat.
"On" m'avait dit qu'elle était vierge ....( ce en quoi "on" m'a
menti ).
Pas "elle m'a menti".
On 17 juin, 14:27, Johannes Baagoe <baa...@baagoe.org> wrote:
Johannes Baagoe :
Je ne vais pas toutefois jusqu'à supposer comme allant de soi que
telle personne particulière considère qu'une femme n'est pas un
être humain à part entière, au motif que certains, dans l'une
des catégories humaines dont il fait partie, sont de cet avis.
Lf :
Au motif qu'il demande l'annulation d'un mariage parce qu'on lui a
menti sur la virginité. Ca ne suffit pas?
Je ne trouve pas.
D'une part, je ne vois pas comment, de "X demande l'annulation de
son mariage avec Y parce que Y lui a menti sur sa virginité", on
tirerait valablement la conclusion "X considère qu'une femme n'est
pas un être humain à part entière". Les mots de la conclusion
ne figurent pas dans la prémisse ; il faut donc au moins une autre
prémisse qui établit des rapports nécessaires entre les mots de
la prémisse existante et ceux de la conclusion.
Quelle serait-elle ? Tant qu'elle reste implicite, on ne peut pas en
discuter - sauf si elle est évidente, mais elle ne l'est pas pour
moi.
Lisez plus attentivement, Lf vous rapporte très exactement
la motativation de la demande telle que rapportée par son avocat.
"On" m'avait dit qu'elle était vierge ....( ce en quoi "on" m'a
menti ).
Pas "elle m'a menti".
On 17 juin, 14:27, Johannes Baagoe wrote:Johannes Baagoe :Je ne vais pas toutefois jusqu'à supposer comme allant de soi que
telle personne particulière considère qu'une femme n'est pas un
être humain à part entière, au motif que certains, dans l'une
des catégories humaines dont il fait partie, sont de cet avis.
Lf :Au motif qu'il demande l'annulation d'un mariage parce qu'on lui a
menti sur la virginité. Ca ne suffit pas?
Je ne trouve pas.
D'une part, je ne vois pas comment, de "X demande l'annulation de
son mariage avec Y parce que Y lui a menti sur sa virginité", on
tirerait valablement la conclusion "X considère qu'une femme n'est
pas un être humain à part entière". Les mots de la conclusion
ne figurent pas dans la prémisse ; il faut donc au moins une autre
prémisse qui établit des rapports nécessaires entre les mots de
la prémisse existante et ceux de la conclusion.
Quelle serait-elle ? Tant qu'elle reste implicite, on ne peut pas en
discuter - sauf si elle est évidente, mais elle ne l'est pas pour
moi.
Lisez plus attentivement, Lf vous rapporte très exactement
la motativation de la demande telle que rapportée par son avocat.
"On" m'avait dit qu'elle était vierge ....( ce en quoi "on" m'a
menti ).
Pas "elle m'a menti".
[http://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriJudi.do?idTexte=JURITEXT0000073 66078]
>> qu'elle a souverainement estim� que cette circonstance ï¿ ½tait
>> d�terminante de son consentement pour Mme Y... qui, d�s irant
>> contracter un mariage religieux, entendait, par l� m�me , �pouser
>> une personne non divorc�e;
>> qu'elle a ainsi l�galement justifi� sa d�cision ;
Autrement dit, pour la Cour, c'est l'interpr�tation "subjective" d u
texte qui est la bonne : pour qu'une "qualit�" soit "essentielle"
au sens de l'article 180 du Code civil, il suffit qu'elle soit
d�terminante du consentement de l'un des futurs �poux. Peu importe
qu'elle soit consid�r�e ou non comme essentielle par le Fr an�ais
moyen, c'est, selon la Cour, hors-sujet.
[http://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriJudi.do?idTexte=JURITEXT0000073 66078]
>> qu'elle a souverainement estim� que cette circonstance ï¿ ½tait
>> d�terminante de son consentement pour Mme Y... qui, d�s irant
>> contracter un mariage religieux, entendait, par l� m�me , �pouser
>> une personne non divorc�e;
>> qu'elle a ainsi l�galement justifi� sa d�cision ;
Autrement dit, pour la Cour, c'est l'interpr�tation "subjective" d u
texte qui est la bonne : pour qu'une "qualit�" soit "essentielle"
au sens de l'article 180 du Code civil, il suffit qu'elle soit
d�terminante du consentement de l'un des futurs �poux. Peu importe
qu'elle soit consid�r�e ou non comme essentielle par le Fr an�ais
moyen, c'est, selon la Cour, hors-sujet.
[http://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriJudi.do?idTexte=JURITEXT0000073 66078]
>> qu'elle a souverainement estim� que cette circonstance ï¿ ½tait
>> d�terminante de son consentement pour Mme Y... qui, d�s irant
>> contracter un mariage religieux, entendait, par l� m�me , �pouser
>> une personne non divorc�e;
>> qu'elle a ainsi l�galement justifi� sa d�cision ;
Autrement dit, pour la Cour, c'est l'interpr�tation "subjective" d u
texte qui est la bonne : pour qu'une "qualit�" soit "essentielle"
au sens de l'article 180 du Code civil, il suffit qu'elle soit
d�terminante du consentement de l'un des futurs �poux. Peu importe
qu'elle soit consid�r�e ou non comme essentielle par le Fr an�ais
moyen, c'est, selon la Cour, hors-sujet.
Rémi Fasollasi :
>> Pour moi le problème est de savoir si ça avait été la même ch ose
>> si le mari l'avait trompé sur la taille de sa bite, qualité qui
>> pour elle aurait été essentielle, ce qui aurait été convenu
>> avant le mariage. Le problème vient-il de la non-virginité,
>> du fait qu'il ait une petite bite, de la tromperie, et quelle
>> définition peut-on donner d'une qualité essentielle ?
JyL :
> Rien là qui soit en rapport avec les seules considérations qui
> puissent conférer une parcelle de légitimité à l'implication
> de l'Autorité Publique dans ces affaires. Familles, Patrimoines,
> Progénitures.
Je comprends dans cette optique qu'on considère qu'il faille refuser
l'implication de l'autorité publique dans un mariage soumis à de
telles conditions, et donc déclarer nul le mariage. (La rédaction
d'un texte le permettant se heurterait, je le crains, à de graves
difficultés, mais rien n'interdit d'essayer, et qu'on en discute.)
Je ne comprends pas, en revanche, pourquoi il faudrait le déclarer
*valable*, et donc confirmer l'implication de l'autorité publique.
Rémi Fasollasi :
>> Pour moi le problème est de savoir si ça avait été la même ch ose
>> si le mari l'avait trompé sur la taille de sa bite, qualité qui
>> pour elle aurait été essentielle, ce qui aurait été convenu
>> avant le mariage. Le problème vient-il de la non-virginité,
>> du fait qu'il ait une petite bite, de la tromperie, et quelle
>> définition peut-on donner d'une qualité essentielle ?
JyL :
> Rien là qui soit en rapport avec les seules considérations qui
> puissent conférer une parcelle de légitimité à l'implication
> de l'Autorité Publique dans ces affaires. Familles, Patrimoines,
> Progénitures.
Je comprends dans cette optique qu'on considère qu'il faille refuser
l'implication de l'autorité publique dans un mariage soumis à de
telles conditions, et donc déclarer nul le mariage. (La rédaction
d'un texte le permettant se heurterait, je le crains, à de graves
difficultés, mais rien n'interdit d'essayer, et qu'on en discute.)
Je ne comprends pas, en revanche, pourquoi il faudrait le déclarer
*valable*, et donc confirmer l'implication de l'autorité publique.
Rémi Fasollasi :
>> Pour moi le problème est de savoir si ça avait été la même ch ose
>> si le mari l'avait trompé sur la taille de sa bite, qualité qui
>> pour elle aurait été essentielle, ce qui aurait été convenu
>> avant le mariage. Le problème vient-il de la non-virginité,
>> du fait qu'il ait une petite bite, de la tromperie, et quelle
>> définition peut-on donner d'une qualité essentielle ?
JyL :
> Rien là qui soit en rapport avec les seules considérations qui
> puissent conférer une parcelle de légitimité à l'implication
> de l'Autorité Publique dans ces affaires. Familles, Patrimoines,
> Progénitures.
Je comprends dans cette optique qu'on considère qu'il faille refuser
l'implication de l'autorité publique dans un mariage soumis à de
telles conditions, et donc déclarer nul le mariage. (La rédaction
d'un texte le permettant se heurterait, je le crains, à de graves
difficultés, mais rien n'interdit d'essayer, et qu'on en discute.)
Je ne comprends pas, en revanche, pourquoi il faudrait le déclarer
*valable*, et donc confirmer l'implication de l'autorité publique.
Rien là qui soit en rapport avec les seules considérations qui
puissent conférer une parcelle de légitimité à l'implication
de l'Autorité Publique dans ces affaires. Familles, Patrimoines,
Progénitures.
Je comprends dans cette optique qu'on considère qu'il faille refuser
l'implication de l'autorité publique dans un mariage soumis à de
telles conditions, et donc déclarer nul le mariage. (La rédaction
d'un texte le permettant se heurterait, je le crains, à de graves
difficultés, mais rien n'interdit d'essayer, et qu'on en discute.)
Je ne comprends pas, en revanche, pourquoi il faudrait le déclarer
*valable*, et donc confirmer l'implication de l'autorité publique.
Je ne comprends pas.
En validant un mariage, l'autorité publique s'implique dans ce
genre de conditions ?
S'est-il trompé le député PS qui a déclaré à l'assemblée,
qu'il n'y avait pas de certificat de virginité associé au mariage
civil en France ?
Rien là qui soit en rapport avec les seules considérations qui
puissent conférer une parcelle de légitimité à l'implication
de l'Autorité Publique dans ces affaires. Familles, Patrimoines,
Progénitures.
Je comprends dans cette optique qu'on considère qu'il faille refuser
l'implication de l'autorité publique dans un mariage soumis à de
telles conditions, et donc déclarer nul le mariage. (La rédaction
d'un texte le permettant se heurterait, je le crains, à de graves
difficultés, mais rien n'interdit d'essayer, et qu'on en discute.)
Je ne comprends pas, en revanche, pourquoi il faudrait le déclarer
*valable*, et donc confirmer l'implication de l'autorité publique.
Je ne comprends pas.
En validant un mariage, l'autorité publique s'implique dans ce
genre de conditions ?
S'est-il trompé le député PS qui a déclaré à l'assemblée,
qu'il n'y avait pas de certificat de virginité associé au mariage
civil en France ?
Rien là qui soit en rapport avec les seules considérations qui
puissent conférer une parcelle de légitimité à l'implication
de l'Autorité Publique dans ces affaires. Familles, Patrimoines,
Progénitures.
Je comprends dans cette optique qu'on considère qu'il faille refuser
l'implication de l'autorité publique dans un mariage soumis à de
telles conditions, et donc déclarer nul le mariage. (La rédaction
d'un texte le permettant se heurterait, je le crains, à de graves
difficultés, mais rien n'interdit d'essayer, et qu'on en discute.)
Je ne comprends pas, en revanche, pourquoi il faudrait le déclarer
*valable*, et donc confirmer l'implication de l'autorité publique.
Je ne comprends pas.
En validant un mariage, l'autorité publique s'implique dans ce
genre de conditions ?
S'est-il trompé le député PS qui a déclaré à l'assemblée,
qu'il n'y avait pas de certificat de virginité associé au mariage
civil en France ?
Pas de chance: c'est sur le "on" qu'insistait JyL. La jeune fille "lui a
été présentée comme".
Pas de chance: c'est sur le "on" qu'insistait JyL. La jeune fille "lui a
été présentée comme".
Pas de chance: c'est sur le "on" qu'insistait JyL. La jeune fille "lui a
été présentée comme".
D'une part, je ne vois pas comment, de "X demande l'annulation
de son mariage avec Y parce que Y lui a menti sur sa virginité",
on tirerait valablement la conclusion "X considère qu'une femme
n'est pas un être humain à part entière".
Mettons que X considère que Y n'est pas un être humain à part
entière.
Mais pourquoi serait-il pertinent d'ignorer que X adhère à un
système de valeurs et de règles qui considère que, s'il est un
mâle, la virginité de la personne qu'il épouse lui est due?
Ce qui est évident, c'est qu'un système dans lequel la virginité
des femmes est importante est un système qui manque de considération
pour les femmes.
Et cet homme adhère à un tel système.
Que faut-il de plus, exactement?
D'autre part, et de façon plus directe, parce que je peux imaginer
sans contradiction quelqu'un qui considère une femme comme un
être humain à part entière (et même toutes les femmes, y compris
celle dont il demande l'annulation du mariage) et qui demanderait
quand même l'annulation de son mariage avec une femme qui lui a
menti quant à sa virginité.
Moi non. Je ne peux pas imaginer qu'un type trouve important qu'on
ne lui mente pas là-dessus, tout en considérant que la personne
qui lui a menti est un être humain à part entière.
Il peut, par exemple, tenir à être marié avec un être humain
à part entière dont il peut présumer la sincérité.
Là-dessus???
D'une part, je ne vois pas comment, de "X demande l'annulation
de son mariage avec Y parce que Y lui a menti sur sa virginité",
on tirerait valablement la conclusion "X considère qu'une femme
n'est pas un être humain à part entière".
Mettons que X considère que Y n'est pas un être humain à part
entière.
Mais pourquoi serait-il pertinent d'ignorer que X adhère à un
système de valeurs et de règles qui considère que, s'il est un
mâle, la virginité de la personne qu'il épouse lui est due?
Ce qui est évident, c'est qu'un système dans lequel la virginité
des femmes est importante est un système qui manque de considération
pour les femmes.
Et cet homme adhère à un tel système.
Que faut-il de plus, exactement?
D'autre part, et de façon plus directe, parce que je peux imaginer
sans contradiction quelqu'un qui considère une femme comme un
être humain à part entière (et même toutes les femmes, y compris
celle dont il demande l'annulation du mariage) et qui demanderait
quand même l'annulation de son mariage avec une femme qui lui a
menti quant à sa virginité.
Moi non. Je ne peux pas imaginer qu'un type trouve important qu'on
ne lui mente pas là-dessus, tout en considérant que la personne
qui lui a menti est un être humain à part entière.
Il peut, par exemple, tenir à être marié avec un être humain
à part entière dont il peut présumer la sincérité.
Là-dessus???
D'une part, je ne vois pas comment, de "X demande l'annulation
de son mariage avec Y parce que Y lui a menti sur sa virginité",
on tirerait valablement la conclusion "X considère qu'une femme
n'est pas un être humain à part entière".
Mettons que X considère que Y n'est pas un être humain à part
entière.
Mais pourquoi serait-il pertinent d'ignorer que X adhère à un
système de valeurs et de règles qui considère que, s'il est un
mâle, la virginité de la personne qu'il épouse lui est due?
Ce qui est évident, c'est qu'un système dans lequel la virginité
des femmes est importante est un système qui manque de considération
pour les femmes.
Et cet homme adhère à un tel système.
Que faut-il de plus, exactement?
D'autre part, et de façon plus directe, parce que je peux imaginer
sans contradiction quelqu'un qui considère une femme comme un
être humain à part entière (et même toutes les femmes, y compris
celle dont il demande l'annulation du mariage) et qui demanderait
quand même l'annulation de son mariage avec une femme qui lui a
menti quant à sa virginité.
Moi non. Je ne peux pas imaginer qu'un type trouve important qu'on
ne lui mente pas là-dessus, tout en considérant que la personne
qui lui a menti est un être humain à part entière.
Il peut, par exemple, tenir à être marié avec un être humain
à part entière dont il peut présumer la sincérité.
Là-dessus???