<Cyril- AT-cylou.com> a écrit dans le message de news:
A moins de chercher à exposer à Perpignan, mais si le but devient celui-là,
n'y a-t-il pas un problème ?
Je voulais poser la question dans ce sens. Quel intérêt peut avoir un
festival de photojournalisme ?
<Cyril- AT-cylou.com> a écrit dans le message de news:
A moins de chercher à exposer à Perpignan, mais si le but devient celui-là,
n'y a-t-il pas un problème ?
Je voulais poser la question dans ce sens. Quel intérêt peut avoir un
festival de photojournalisme ?
<Cyril- AT-cylou.com> a écrit dans le message de news:
A moins de chercher à exposer à Perpignan, mais si le but devient celui-là,
n'y a-t-il pas un problème ?
Je voulais poser la question dans ce sens. Quel intérêt peut avoir un
festival de photojournalisme ?
"Octave" wrote:<Cyril- AT-cylou.com> a écrit dans le message de news:
A moins de chercher à exposer à Perpignan, mais si le but devient
celui-là,
n'y a-t-il pas un problème ?
Je voulais poser la question dans ce sens. Quel intérêt peut avoir un
festival de photojournalisme ?
Juste un détail : le photojournalisme ce n'est pas forcément de
l'horreur immédiate. Ça peut aussi être un travail heureux (même si ça
vend moins), un travail de fond qui reste pertinant hors de l'actualité.
Pour le reste... il s'agit peut-être d'une question d'équilibre subtil.
Une image forte permet de faire passer un message,
mais si le vecteur se
substitue au message (autrement dit quand l'objet intéressant n'est plus
l'information mais sa mise en forme) alors il n'y a plus de message.
FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
"Octave" <thierry..couchoud@wanadoo.fr> wrote:
<Cyril- AT-cylou.com> a écrit dans le message de news:
A moins de chercher à exposer à Perpignan, mais si le but devient
celui-là,
n'y a-t-il pas un problème ?
Je voulais poser la question dans ce sens. Quel intérêt peut avoir un
festival de photojournalisme ?
Juste un détail : le photojournalisme ce n'est pas forcément de
l'horreur immédiate. Ça peut aussi être un travail heureux (même si ça
vend moins), un travail de fond qui reste pertinant hors de l'actualité.
Pour le reste... il s'agit peut-être d'une question d'équilibre subtil.
Une image forte permet de faire passer un message,
mais si le vecteur se
substitue au message (autrement dit quand l'objet intéressant n'est plus
l'information mais sa mise en forme) alors il n'y a plus de message.
FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
"Octave" wrote:<Cyril- AT-cylou.com> a écrit dans le message de news:
A moins de chercher à exposer à Perpignan, mais si le but devient
celui-là,
n'y a-t-il pas un problème ?
Je voulais poser la question dans ce sens. Quel intérêt peut avoir un
festival de photojournalisme ?
Juste un détail : le photojournalisme ce n'est pas forcément de
l'horreur immédiate. Ça peut aussi être un travail heureux (même si ça
vend moins), un travail de fond qui reste pertinant hors de l'actualité.
Pour le reste... il s'agit peut-être d'une question d'équilibre subtil.
Une image forte permet de faire passer un message,
mais si le vecteur se
substitue au message (autrement dit quand l'objet intéressant n'est plus
l'information mais sa mise en forme) alors il n'y a plus de message.
FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
Pour la première fois,j'y suis allé. J'en suis revenu écoeuré,
déprimé mais surtout en colère. Il y a beaucoup de photographes qui
face au malheur, se posent des questions d'esthétique. Ca suinte des
images, cette recherche du beau, c'est insupportable.
Octave
Pour la première fois,j'y suis allé. J'en suis revenu écoeuré,
déprimé mais surtout en colère. Il y a beaucoup de photographes qui
face au malheur, se posent des questions d'esthétique. Ca suinte des
images, cette recherche du beau, c'est insupportable.
Octave
Pour la première fois,j'y suis allé. J'en suis revenu écoeuré,
déprimé mais surtout en colère. Il y a beaucoup de photographes qui
face au malheur, se posent des questions d'esthétique. Ca suinte des
images, cette recherche du beau, c'est insupportable.
Octave
Octave wrote:Pour la première fois,j'y suis allé. J'en suis revenu écoeuré,
déprimé mais surtout en colère. Il y a beaucoup de photographes qui
face au malheur, se posent des questions d'esthétique. Ca suinte des
images, cette recherche du beau, c'est insupportable.
Octave
Pourquoi une photo qui montre la misère doit être forcément moche ?
--
<> Daniel Rocha - Photographie <>
http://www.monochromatique.com
Octave wrote:
Pour la première fois,j'y suis allé. J'en suis revenu écoeuré,
déprimé mais surtout en colère. Il y a beaucoup de photographes qui
face au malheur, se posent des questions d'esthétique. Ca suinte des
images, cette recherche du beau, c'est insupportable.
Octave
Pourquoi une photo qui montre la misère doit être forcément moche ?
--
<> Daniel Rocha - Photographie <>
http://www.monochromatique.com
Octave wrote:Pour la première fois,j'y suis allé. J'en suis revenu écoeuré,
déprimé mais surtout en colère. Il y a beaucoup de photographes qui
face au malheur, se posent des questions d'esthétique. Ca suinte des
images, cette recherche du beau, c'est insupportable.
Octave
Pourquoi une photo qui montre la misère doit être forcément moche ?
--
<> Daniel Rocha - Photographie <>
http://www.monochromatique.com
Peut-être que la différence vient de la quantité d'images que l'on absorbe,
que l'on a tout vu, que plus rien ou presque ne peut nous choquer. Un
journaliste est d'autant plus blindé à toutes les horreurs de la guerre, de
la famine...
Je pense qu'une photo d'information peut être sobre, humble, direct,
spontanée, et même discrète.
Je me rappelle du 11 septembre 2001, les images n'étaient pas recherchées,
on n'avait pas besoin d'un bon cadrage pour faire passer au monde ce qui se
passait.
Avec les appareils actuels, il est possible de ne pas s'attarder face à
l'horreur dans des choix esthétiques.
A moins de chercher à exposer à Perpignan, mais si le but devient celui-là,
n'y a-t-il pas un problème ?
Je voulais poser la question dans ce sens. Quel intérêt peut avoir un
festival de photojournalisme ?
Le prétexte facile est de dire qu'il y a des images qui ne peuvent être
exposées que là-bas, aussi que c'est un tour du monde de l'année écoulée.
Est-ce que des cimaises d' "art" peuvent avoir un rôle informatif ?
Est-ce que l'actualité peut être montrée de façon rétroactive avec des
photos sur des murs ?
Pour moi, ça a été un défilé d'horreurs, souvent avec de l'émotion avec les
images de la Tchétchènes, avec les cérémonies de deuil d'américains morts en
Irak, etc,etc...
Je me souviens d'une image, ce n'était pas à Perpignan, d'un corps au sol,
mutilé, les moignons ensanglantés, un os en sortant, au milieu d'une belle
herbe très colorée, avec comme moitié supérieure de l'image un beau ciel
lourd donnant une densité métallique à l'ensemble de la scène. Je me
souviens avoir regardé cette image avec étonnement. Fallait-il admirer le
photographe pour cette image fabuleuse ?
Le corps au sol était dégueulasse
et fascinant,c'est une image que je n'oublierai sans doute jamais.
Mais voilà, cette image est classée dans ma tête comme celle représentant
l'horreur absolue.
Bon, une d'accord, et encore, je me pose toujours des questions dessus,
pourquoi cette image ? Mais plusieurs, toute l'année, un homme peut
esthétiser le malheur...
Peut-être que la question, comme le dit Rouillé, est que le
photo-journalisme est en fin de parcours, la video, la télé tue toutes les
agences de photo-journalisme, les photographes venant de ce monde essaient
de dévier vers la photo-art, certains autres vont carrément vers le
"journalisme-people".
Franchement, avec la vitesse de l'information, soyez honnête, est-ce que
vous seriez allé avoir une expo-photo sur le 11 septembre, quelques mois, ou
quelques jours, ou quelques heures après le 11 septembre ?
Peut-être que la différence vient de la quantité d'images que l'on absorbe,
que l'on a tout vu, que plus rien ou presque ne peut nous choquer. Un
journaliste est d'autant plus blindé à toutes les horreurs de la guerre, de
la famine...
Je pense qu'une photo d'information peut être sobre, humble, direct,
spontanée, et même discrète.
Je me rappelle du 11 septembre 2001, les images n'étaient pas recherchées,
on n'avait pas besoin d'un bon cadrage pour faire passer au monde ce qui se
passait.
Avec les appareils actuels, il est possible de ne pas s'attarder face à
l'horreur dans des choix esthétiques.
A moins de chercher à exposer à Perpignan, mais si le but devient celui-là,
n'y a-t-il pas un problème ?
Je voulais poser la question dans ce sens. Quel intérêt peut avoir un
festival de photojournalisme ?
Le prétexte facile est de dire qu'il y a des images qui ne peuvent être
exposées que là-bas, aussi que c'est un tour du monde de l'année écoulée.
Est-ce que des cimaises d' "art" peuvent avoir un rôle informatif ?
Est-ce que l'actualité peut être montrée de façon rétroactive avec des
photos sur des murs ?
Pour moi, ça a été un défilé d'horreurs, souvent avec de l'émotion avec les
images de la Tchétchènes, avec les cérémonies de deuil d'américains morts en
Irak, etc,etc...
Je me souviens d'une image, ce n'était pas à Perpignan, d'un corps au sol,
mutilé, les moignons ensanglantés, un os en sortant, au milieu d'une belle
herbe très colorée, avec comme moitié supérieure de l'image un beau ciel
lourd donnant une densité métallique à l'ensemble de la scène. Je me
souviens avoir regardé cette image avec étonnement. Fallait-il admirer le
photographe pour cette image fabuleuse ?
Le corps au sol était dégueulasse
et fascinant,c'est une image que je n'oublierai sans doute jamais.
Mais voilà, cette image est classée dans ma tête comme celle représentant
l'horreur absolue.
Bon, une d'accord, et encore, je me pose toujours des questions dessus,
pourquoi cette image ? Mais plusieurs, toute l'année, un homme peut
esthétiser le malheur...
Peut-être que la question, comme le dit Rouillé, est que le
photo-journalisme est en fin de parcours, la video, la télé tue toutes les
agences de photo-journalisme, les photographes venant de ce monde essaient
de dévier vers la photo-art, certains autres vont carrément vers le
"journalisme-people".
Franchement, avec la vitesse de l'information, soyez honnête, est-ce que
vous seriez allé avoir une expo-photo sur le 11 septembre, quelques mois, ou
quelques jours, ou quelques heures après le 11 septembre ?
Peut-être que la différence vient de la quantité d'images que l'on absorbe,
que l'on a tout vu, que plus rien ou presque ne peut nous choquer. Un
journaliste est d'autant plus blindé à toutes les horreurs de la guerre, de
la famine...
Je pense qu'une photo d'information peut être sobre, humble, direct,
spontanée, et même discrète.
Je me rappelle du 11 septembre 2001, les images n'étaient pas recherchées,
on n'avait pas besoin d'un bon cadrage pour faire passer au monde ce qui se
passait.
Avec les appareils actuels, il est possible de ne pas s'attarder face à
l'horreur dans des choix esthétiques.
A moins de chercher à exposer à Perpignan, mais si le but devient celui-là,
n'y a-t-il pas un problème ?
Je voulais poser la question dans ce sens. Quel intérêt peut avoir un
festival de photojournalisme ?
Le prétexte facile est de dire qu'il y a des images qui ne peuvent être
exposées que là-bas, aussi que c'est un tour du monde de l'année écoulée.
Est-ce que des cimaises d' "art" peuvent avoir un rôle informatif ?
Est-ce que l'actualité peut être montrée de façon rétroactive avec des
photos sur des murs ?
Pour moi, ça a été un défilé d'horreurs, souvent avec de l'émotion avec les
images de la Tchétchènes, avec les cérémonies de deuil d'américains morts en
Irak, etc,etc...
Je me souviens d'une image, ce n'était pas à Perpignan, d'un corps au sol,
mutilé, les moignons ensanglantés, un os en sortant, au milieu d'une belle
herbe très colorée, avec comme moitié supérieure de l'image un beau ciel
lourd donnant une densité métallique à l'ensemble de la scène. Je me
souviens avoir regardé cette image avec étonnement. Fallait-il admirer le
photographe pour cette image fabuleuse ?
Le corps au sol était dégueulasse
et fascinant,c'est une image que je n'oublierai sans doute jamais.
Mais voilà, cette image est classée dans ma tête comme celle représentant
l'horreur absolue.
Bon, une d'accord, et encore, je me pose toujours des questions dessus,
pourquoi cette image ? Mais plusieurs, toute l'année, un homme peut
esthétiser le malheur...
Peut-être que la question, comme le dit Rouillé, est que le
photo-journalisme est en fin de parcours, la video, la télé tue toutes les
agences de photo-journalisme, les photographes venant de ce monde essaient
de dévier vers la photo-art, certains autres vont carrément vers le
"journalisme-people".
Franchement, avec la vitesse de l'information, soyez honnête, est-ce que
vous seriez allé avoir une expo-photo sur le 11 septembre, quelques mois, ou
quelques jours, ou quelques heures après le 11 septembre ?
Pourquoi une photo qui montre la misère doit être forcément moche ?
Pourquoi une photo qui montre la misère doit être belle ?
Pourquoi une photo qui montre la misère doit être forcément moche ?
Pourquoi une photo qui montre la misère doit être belle ?
Pourquoi une photo qui montre la misère doit être forcément moche ?
Pourquoi une photo qui montre la misère doit être belle ?
Pourquoi une photo qui montre la misère doit être belle ?
Pourquoi une photo qui montre la misère doit être belle ?
Pourquoi une photo qui montre la misère doit être belle ?
Pourquoi une photo qui montre la misère doit être belle ?
Pourquoi une photo qui montre la misère doit être belle ?
Pourquoi une photo qui montre la misère doit être belle ?
Une photo qui montre la misère, c'est une photo qui montre des gens.
Faire en sorte que l'image qui les représente soit belle, alors même
que leur situation ne l'est pas, n'est-ce pas une façon de leur
témoigner le respect qui leur est dû ?
Une photo qui montre la misère, c'est une photo qui montre des gens.
Faire en sorte que l'image qui les représente soit belle, alors même
que leur situation ne l'est pas, n'est-ce pas une façon de leur
témoigner le respect qui leur est dû ?
Une photo qui montre la misère, c'est une photo qui montre des gens.
Faire en sorte que l'image qui les représente soit belle, alors même
que leur situation ne l'est pas, n'est-ce pas une façon de leur
témoigner le respect qui leur est dû ?
Peut-être que la différence vient de la quantité d'images que l'on
absorbe,
que l'on a tout vu, que plus rien ou presque ne peut nous choquer. Un
journaliste est d'autant plus blindé à toutes les horreurs de la guerre,
de
la famine...
Je pense qu'une photo d'information peut être sobre, humble, direct,
spontanée, et même discrète.
Je me rappelle du 11 septembre 2001, les images n'étaient pas recherchées,
on n'avait pas besoin d'un bon cadrage pour faire passer au monde ce qui
se
passait.
Avec les appareils actuels, il est possible de ne pas s'attarder face à
l'horreur dans des choix esthétiques.
A moins de chercher à exposer à Perpignan, mais si le but devient
celui-là,
n'y a-t-il pas un problème ?
Si c'était le cas ce ne serait en eeft plus du "journalisme"
Mais en toute franchise, le but des grands noms du photojournalisme
n'est pas l'expo ) Perpignant....Par contre l'édition d'un bouquin est
plus probable pour les tres grands ayants de bons contacts dans
l"Edition. Je pense à des Salgado par exemple.
...ou encore à Arthus-Bertrands qui pousse même le vice jusqu'à créer
l"évênement ( involontairement) en Louisiane...Après une belle
parrution dans Match (ou le Fig Mag, je ne sais plus), Je parie que
l'on verra un bouquin pour Noël !Je voulais poser la question dans ce sens. Quel intérêt peut avoir un
festival de photojournalisme ?
C'est avant tout une fête qui permet aux preofessionnels de la
profession de se retrouver, de partager etc.... ou de fêter les 1O ans
de l'Oeil Public :o)Le prétexte facile est de dire qu'il y a des images qui ne peuvent être
exposées que là-bas, aussi que c'est un tour du monde de l'année écoulée.
Trop facile, je n'y crois pas
Je l'ai lu en tout cas, ou même entendu à la télé (aux infos), je crois, au
Est-ce que des cimaises d' "art" peuvent avoir un rôle informatif ?
Non, dans ce cas ce n'est plus du registre de l'Art ( enfin mon point
de vue)Est-ce que l'actualité peut être montrée de façon rétroactive avec des
photos sur des murs ?
Oui et c'est même un moyen de rammaser un peu d'argent en vendant le
bouquin de l'expo par exemple pour pouvoir continuer. Le
photojournalisme est un métier difficile ou trouver un financement
devient tres périlleux.
Pour moi, ça a été un défilé d'horreurs, souvent avec de l'émotion avec
les
images de la Tchétchènes, avec les cérémonies de deuil d'américains morts
en
Irak, etc,etc...
C'est la vie, le quotidien de millions de gens....et les petits fours,
z'étaient bons ?
Je me souviens d'une image, ce n'était pas à Perpignan, d'un corps au sol,
mutilé, les moignons ensanglantés, un os en sortant, au milieu d'une belle
herbe très colorée, avec comme moitié supérieure de l'image un beau ciel
lourd donnant une densité métallique à l'ensemble de la scène. Je me
souviens avoir regardé cette image avec étonnement. Fallait-il admirer le
photographe pour cette image fabuleuse ?
Non, il s'en fout que tu l'admire. C'est un témoignage comme un autre.Le corps au sol était dégueulasse
et fascinant,c'est une image que je n'oublierai sans doute jamais.
Mais voilà, cette image est classée dans ma tête comme celle représentant
l'horreur absolue.
Bon, une d'accord, et encore, je me pose toujours des questions dessus,
pourquoi cette image ? Mais plusieurs, toute l'année, un homme peut
esthétiser le malheur...
Là je dis bravo car le photographe aura réussi a faire passer un
message fort qui en plus restera en tête du public à qui il est
destiné.
Qui sait, tu t'en souviendra peut être au moment de faire un don le
moment venu.
Peut-être que la question, comme le dit Rouillé, est que le
photo-journalisme est en fin de parcours, la video, la télé tue toutes les
agences de photo-journalisme, les photographes venant de ce monde essaient
de dévier vers la photo-art, certains autres vont carrément vers le
"journalisme-people".
Le Photojournisme évolue naturellement ....Il n'est pas mort.
S'il faut faire du "Corporate" pour financer des reportages, si c'est
la solution, il faut y aller. Si organiser une expo permet de repartir
et de continuer, je dis allons y !
Franchement, avec la vitesse de l'information, soyez honnête, est-ce que
vous seriez allé avoir une expo-photo sur le 11 septembre, quelques mois,
ou
quelques jours, ou quelques heures après le 11 septembre ?
Oui plutôt 2 fois qu'une.
Il y a eu d'ailleurs à l'époque une très bonne initiative ou chacun
pouvait envoyer ses propres images. Il y a ensuite eu une exposition
notamment à New-York puis dans le reste du monde me semble-t-il.
Je ne me souviens plus du nom de ce projet.
Cyril..
Peut-être que la différence vient de la quantité d'images que l'on
absorbe,
que l'on a tout vu, que plus rien ou presque ne peut nous choquer. Un
journaliste est d'autant plus blindé à toutes les horreurs de la guerre,
de
la famine...
Je pense qu'une photo d'information peut être sobre, humble, direct,
spontanée, et même discrète.
Je me rappelle du 11 septembre 2001, les images n'étaient pas recherchées,
on n'avait pas besoin d'un bon cadrage pour faire passer au monde ce qui
se
passait.
Avec les appareils actuels, il est possible de ne pas s'attarder face à
l'horreur dans des choix esthétiques.
A moins de chercher à exposer à Perpignan, mais si le but devient
celui-là,
n'y a-t-il pas un problème ?
Si c'était le cas ce ne serait en eeft plus du "journalisme"
Mais en toute franchise, le but des grands noms du photojournalisme
n'est pas l'expo ) Perpignant....Par contre l'édition d'un bouquin est
plus probable pour les tres grands ayants de bons contacts dans
l"Edition. Je pense à des Salgado par exemple.
...ou encore à Arthus-Bertrands qui pousse même le vice jusqu'à créer
l"évênement ( involontairement) en Louisiane...Après une belle
parrution dans Match (ou le Fig Mag, je ne sais plus), Je parie que
l'on verra un bouquin pour Noël !
Je voulais poser la question dans ce sens. Quel intérêt peut avoir un
festival de photojournalisme ?
C'est avant tout une fête qui permet aux preofessionnels de la
profession de se retrouver, de partager etc.... ou de fêter les 1O ans
de l'Oeil Public :o)
Le prétexte facile est de dire qu'il y a des images qui ne peuvent être
exposées que là-bas, aussi que c'est un tour du monde de l'année écoulée.
Trop facile, je n'y crois pas
Je l'ai lu en tout cas, ou même entendu à la télé (aux infos), je crois, au
Est-ce que des cimaises d' "art" peuvent avoir un rôle informatif ?
Non, dans ce cas ce n'est plus du registre de l'Art ( enfin mon point
de vue)
Est-ce que l'actualité peut être montrée de façon rétroactive avec des
photos sur des murs ?
Oui et c'est même un moyen de rammaser un peu d'argent en vendant le
bouquin de l'expo par exemple pour pouvoir continuer. Le
photojournalisme est un métier difficile ou trouver un financement
devient tres périlleux.
Pour moi, ça a été un défilé d'horreurs, souvent avec de l'émotion avec
les
images de la Tchétchènes, avec les cérémonies de deuil d'américains morts
en
Irak, etc,etc...
C'est la vie, le quotidien de millions de gens....et les petits fours,
z'étaient bons ?
Je me souviens d'une image, ce n'était pas à Perpignan, d'un corps au sol,
mutilé, les moignons ensanglantés, un os en sortant, au milieu d'une belle
herbe très colorée, avec comme moitié supérieure de l'image un beau ciel
lourd donnant une densité métallique à l'ensemble de la scène. Je me
souviens avoir regardé cette image avec étonnement. Fallait-il admirer le
photographe pour cette image fabuleuse ?
Non, il s'en fout que tu l'admire. C'est un témoignage comme un autre.
Le corps au sol était dégueulasse
et fascinant,c'est une image que je n'oublierai sans doute jamais.
Mais voilà, cette image est classée dans ma tête comme celle représentant
l'horreur absolue.
Bon, une d'accord, et encore, je me pose toujours des questions dessus,
pourquoi cette image ? Mais plusieurs, toute l'année, un homme peut
esthétiser le malheur...
Là je dis bravo car le photographe aura réussi a faire passer un
message fort qui en plus restera en tête du public à qui il est
destiné.
Qui sait, tu t'en souviendra peut être au moment de faire un don le
moment venu.
Peut-être que la question, comme le dit Rouillé, est que le
photo-journalisme est en fin de parcours, la video, la télé tue toutes les
agences de photo-journalisme, les photographes venant de ce monde essaient
de dévier vers la photo-art, certains autres vont carrément vers le
"journalisme-people".
Le Photojournisme évolue naturellement ....Il n'est pas mort.
S'il faut faire du "Corporate" pour financer des reportages, si c'est
la solution, il faut y aller. Si organiser une expo permet de repartir
et de continuer, je dis allons y !
Franchement, avec la vitesse de l'information, soyez honnête, est-ce que
vous seriez allé avoir une expo-photo sur le 11 septembre, quelques mois,
ou
quelques jours, ou quelques heures après le 11 septembre ?
Oui plutôt 2 fois qu'une.
Il y a eu d'ailleurs à l'époque une très bonne initiative ou chacun
pouvait envoyer ses propres images. Il y a ensuite eu une exposition
notamment à New-York puis dans le reste du monde me semble-t-il.
Je ne me souviens plus du nom de ce projet.
Cyril..
Peut-être que la différence vient de la quantité d'images que l'on
absorbe,
que l'on a tout vu, que plus rien ou presque ne peut nous choquer. Un
journaliste est d'autant plus blindé à toutes les horreurs de la guerre,
de
la famine...
Je pense qu'une photo d'information peut être sobre, humble, direct,
spontanée, et même discrète.
Je me rappelle du 11 septembre 2001, les images n'étaient pas recherchées,
on n'avait pas besoin d'un bon cadrage pour faire passer au monde ce qui
se
passait.
Avec les appareils actuels, il est possible de ne pas s'attarder face à
l'horreur dans des choix esthétiques.
A moins de chercher à exposer à Perpignan, mais si le but devient
celui-là,
n'y a-t-il pas un problème ?
Si c'était le cas ce ne serait en eeft plus du "journalisme"
Mais en toute franchise, le but des grands noms du photojournalisme
n'est pas l'expo ) Perpignant....Par contre l'édition d'un bouquin est
plus probable pour les tres grands ayants de bons contacts dans
l"Edition. Je pense à des Salgado par exemple.
...ou encore à Arthus-Bertrands qui pousse même le vice jusqu'à créer
l"évênement ( involontairement) en Louisiane...Après une belle
parrution dans Match (ou le Fig Mag, je ne sais plus), Je parie que
l'on verra un bouquin pour Noël !Je voulais poser la question dans ce sens. Quel intérêt peut avoir un
festival de photojournalisme ?
C'est avant tout une fête qui permet aux preofessionnels de la
profession de se retrouver, de partager etc.... ou de fêter les 1O ans
de l'Oeil Public :o)Le prétexte facile est de dire qu'il y a des images qui ne peuvent être
exposées que là-bas, aussi que c'est un tour du monde de l'année écoulée.
Trop facile, je n'y crois pas
Je l'ai lu en tout cas, ou même entendu à la télé (aux infos), je crois, au
Est-ce que des cimaises d' "art" peuvent avoir un rôle informatif ?
Non, dans ce cas ce n'est plus du registre de l'Art ( enfin mon point
de vue)Est-ce que l'actualité peut être montrée de façon rétroactive avec des
photos sur des murs ?
Oui et c'est même un moyen de rammaser un peu d'argent en vendant le
bouquin de l'expo par exemple pour pouvoir continuer. Le
photojournalisme est un métier difficile ou trouver un financement
devient tres périlleux.
Pour moi, ça a été un défilé d'horreurs, souvent avec de l'émotion avec
les
images de la Tchétchènes, avec les cérémonies de deuil d'américains morts
en
Irak, etc,etc...
C'est la vie, le quotidien de millions de gens....et les petits fours,
z'étaient bons ?
Je me souviens d'une image, ce n'était pas à Perpignan, d'un corps au sol,
mutilé, les moignons ensanglantés, un os en sortant, au milieu d'une belle
herbe très colorée, avec comme moitié supérieure de l'image un beau ciel
lourd donnant une densité métallique à l'ensemble de la scène. Je me
souviens avoir regardé cette image avec étonnement. Fallait-il admirer le
photographe pour cette image fabuleuse ?
Non, il s'en fout que tu l'admire. C'est un témoignage comme un autre.Le corps au sol était dégueulasse
et fascinant,c'est une image que je n'oublierai sans doute jamais.
Mais voilà, cette image est classée dans ma tête comme celle représentant
l'horreur absolue.
Bon, une d'accord, et encore, je me pose toujours des questions dessus,
pourquoi cette image ? Mais plusieurs, toute l'année, un homme peut
esthétiser le malheur...
Là je dis bravo car le photographe aura réussi a faire passer un
message fort qui en plus restera en tête du public à qui il est
destiné.
Qui sait, tu t'en souviendra peut être au moment de faire un don le
moment venu.
Peut-être que la question, comme le dit Rouillé, est que le
photo-journalisme est en fin de parcours, la video, la télé tue toutes les
agences de photo-journalisme, les photographes venant de ce monde essaient
de dévier vers la photo-art, certains autres vont carrément vers le
"journalisme-people".
Le Photojournisme évolue naturellement ....Il n'est pas mort.
S'il faut faire du "Corporate" pour financer des reportages, si c'est
la solution, il faut y aller. Si organiser une expo permet de repartir
et de continuer, je dis allons y !
Franchement, avec la vitesse de l'information, soyez honnête, est-ce que
vous seriez allé avoir une expo-photo sur le 11 septembre, quelques mois,
ou
quelques jours, ou quelques heures après le 11 septembre ?
Oui plutôt 2 fois qu'une.
Il y a eu d'ailleurs à l'époque une très bonne initiative ou chacun
pouvait envoyer ses propres images. Il y a ensuite eu une exposition
notamment à New-York puis dans le reste du monde me semble-t-il.
Je ne me souviens plus du nom de ce projet.
Cyril..