Ou alors, plutôt que de faire un poême, il ont envie de crier leur
douleur, leur haine ou quoi. Toi, tu ferais le journal de 20h en
chantant.
Je ne comprends pas bien ce que tu veux dire. On peut crier sa douleur,
sa haine ou sa détresse dans un poème, on peut aussi le faire en
chantant. D'ailleurs, on le fait. Je ne suis guère porté sur le rap,
mais j'en ai entendu un sublime tout à l'heure. Un texte d'une
virulence implacable et d'une beauté magistrale. S'il n'avait pas été
aussi beau, je serais sans doute passé à côté sans vraiment l'écouter.
--
Denis Vanneste
Ou alors, plutôt que de faire un poême, il ont envie de crier leur
douleur, leur haine ou quoi. Toi, tu ferais le journal de 20h en
chantant.
Je ne comprends pas bien ce que tu veux dire. On peut crier sa douleur,
sa haine ou sa détresse dans un poème, on peut aussi le faire en
chantant. D'ailleurs, on le fait. Je ne suis guère porté sur le rap,
mais j'en ai entendu un sublime tout à l'heure. Un texte d'une
virulence implacable et d'une beauté magistrale. S'il n'avait pas été
aussi beau, je serais sans doute passé à côté sans vraiment l'écouter.
--
Denis Vanneste
Ou alors, plutôt que de faire un poême, il ont envie de crier leur
douleur, leur haine ou quoi. Toi, tu ferais le journal de 20h en
chantant.
Je ne comprends pas bien ce que tu veux dire. On peut crier sa douleur,
sa haine ou sa détresse dans un poème, on peut aussi le faire en
chantant. D'ailleurs, on le fait. Je ne suis guère porté sur le rap,
mais j'en ai entendu un sublime tout à l'heure. Un texte d'une
virulence implacable et d'une beauté magistrale. S'il n'avait pas été
aussi beau, je serais sans doute passé à côté sans vraiment l'écouter.
--
Denis Vanneste
Je parle des photo-journalistes, pas des malheureux qui peuvent
exprimer pour extérioriser leur malheur.
Je ne comprends pas comment un homme qui va à la rencontre du monde
puisse faire des images belles. Ce n'est pas son rôle, mais ce n'est
surtout pas sa préoccupation.
Je parle des photo-journalistes, pas des malheureux qui peuvent
exprimer pour extérioriser leur malheur.
Je ne comprends pas comment un homme qui va à la rencontre du monde
puisse faire des images belles. Ce n'est pas son rôle, mais ce n'est
surtout pas sa préoccupation.
Je parle des photo-journalistes, pas des malheureux qui peuvent
exprimer pour extérioriser leur malheur.
Je ne comprends pas comment un homme qui va à la rencontre du monde
puisse faire des images belles. Ce n'est pas son rôle, mais ce n'est
surtout pas sa préoccupation.
Putain, t'es journaliste ?!
Non je n'ai pas le droit car je ne vends pas suffisament d'images à la
presse ! C'est dur la vie hein ?Heu, en fait, quand je pense à cette photo, je me pose plus de questions
sur le photographe lui-même, (avoir été là et avoir fait une photo pareil)
que sur l'évènement (je ne sais plus du tout de quoi il pouvait s'agir).
Pour moi, l'horreur absolue, c'est de pouvoir faire une photo pareil. Moi,
devant ça, je ne saurai même pas à quoi sert un appareil photo.
La différence entre lui et toi c'est que c'est un professionnel.
C'est pas pour autant que ce n'est pas difficile pour lui mais son
métier est de témoigner. Il faut pas mal de couilles pour aller en
Tchétchénie de nos jours.
Des reportages ont été utiles à alarmer l'opinion publique. Je pense aux
premières images de famine en Afrique, je crois dans les années 70. Mais
plus tard, d'autres images de famine, n'ont plus eu d'impact parce que
l'opinion publique avait déjà trop vu ces images. Comme quoi.
Est-ce que pour autant 'il ne faut plus rien montrer ? Je ne crois
pas. Mais je suis entièrement d'accord sur le fait que l'on ne doit
pas montrer n'importe quoi. L'auto-censure fait aussi partie du métier
de journaliste.
Peut-être que la question, comme le dit Rouillé, est que le
photo-journalisme est en fin de parcours, la video, la télé tue toutes
les
agences de photo-journalisme, les photographes venant de ce monde
essaient
de dévier vers la photo-art, certains autres vont carrément vers le
"journalisme-people".
Le Photojournisme évolue naturellement ....Il n'est pas mort.
S'il faut faire du "Corporate" pour financer des reportages, si c'est
la solution, il faut y aller. Si organiser une expo permet de repartir
et de continuer, je dis allons y !
Tout plutôt que de réaliser que si ça ne vend plus, c'est qu'il y a
d'autres
moyens qui ont pris la place, est-ce qu'il faut se borner ?
Justement pas. C'est ce dont on parle depuis le début.
Il y a en effets d'autres moyens d'aborder et de traiter
l'information. C'est bien ça la mutation du photojournalisme.
D'autre Part, il faut bien voir qu'il reste 2-3 grosses agence de
"News" AFP, Reuters etc... qui fournissent au quotidien de l'image
brute au monde entier. 1 evênement, 1 image OK.
A côté de ça il y a des meilliers d'autres journalistes qui essaient
d'aller un peu plus loin et de raconter des histoires. Les histoires
du quotidien etc...
Il n'y a pas que des images de misères. C'est aussi pour cela qu'il
est important que l'on parle aussi des choses heureuses du quotidien.
Si ça passe par une expo, ca ne me dérange pas.A te lire, on
croirait que c'est vital pour le monde. Mais le monde change, la télé, les
blogs et autres moyens à inventer, le journalisme-papier va évoluer mais
certainement pas en faisant des expos de photos faites à la base pour
journaux papier.
C'est un moyen comme un autre.
Comment crois-tu que la plupart des photojournalistes "indépendants"
s'en sortent aujourd'hui ?....en faisant de l'image pour des boîtes
privées (ou pas privées)...c'est un autre moyen. Mais alors ce ne sont
plus des journalistes s'ils vendent leur âme au diable ?Les journaux quotidiens évoluent en permanence, en
connaissance du rapport aux autres medias, toujours plus dans le recul,
dans
l'analyse à froid. Les reporters-photos doivent trouver d'autres façons
d'aborder l'actualité pour accrocher le lecteur.
Ha ba oui....mais alors là on est limite non ?
Je préfère vendre mon âme en faisant du Corporate pour financer un
reportage et rester en accord avec moi même vis à vis de ma façon
d'aborder les choses, plutôt que détourner la réalité pour vendre.
C'est comme de metter du colorant pour rendre plus appétissant un
aliment.
Là, ce n'est plus du journalisme.
Cyril..Franchement, avec la vitesse de l'information, soyez honnête, est-ce que
vous seriez allé avoir une expo-photo sur le 11 septembre, quelques
mois,
ou
quelques jours, ou quelques heures après le 11 septembre ?
Oui plutôt 2 fois qu'une.
Il y a eu d'ailleurs à l'époque une très bonne initiative ou chacun
pouvait envoyer ses propres images. Il y a ensuite eu une exposition
notamment à New-York puis dans le reste du monde me semble-t-il.
Je ne me souviens plus du nom de ce projet.
Oui, je crois me souvenir, tu as raison, comme quoi, je dis beaucoup de
conneries.
Peut-être que c'était une bonne façon d'exorciser cet instant, d'y
revenir.
En tout cas, pour les gens touchés. Pour les gens comme moi spectateurs
touchés par les images télé, un peu voyeur, me sentant quand même
américain
dans ces moments, je ne sais pas si de nouvelles images, après coup,
auraient ajouté à ma compassion ou à mon instinct voyeur ?
Cyril..
Octave
Cyril Fakiri
cyril - at - cylou.com
http://www.cylou.com
Putain, t'es journaliste ?!
Non je n'ai pas le droit car je ne vends pas suffisament d'images à la
presse ! C'est dur la vie hein ?
Heu, en fait, quand je pense à cette photo, je me pose plus de questions
sur le photographe lui-même, (avoir été là et avoir fait une photo pareil)
que sur l'évènement (je ne sais plus du tout de quoi il pouvait s'agir).
Pour moi, l'horreur absolue, c'est de pouvoir faire une photo pareil. Moi,
devant ça, je ne saurai même pas à quoi sert un appareil photo.
La différence entre lui et toi c'est que c'est un professionnel.
C'est pas pour autant que ce n'est pas difficile pour lui mais son
métier est de témoigner. Il faut pas mal de couilles pour aller en
Tchétchénie de nos jours.
Des reportages ont été utiles à alarmer l'opinion publique. Je pense aux
premières images de famine en Afrique, je crois dans les années 70. Mais
plus tard, d'autres images de famine, n'ont plus eu d'impact parce que
l'opinion publique avait déjà trop vu ces images. Comme quoi.
Est-ce que pour autant 'il ne faut plus rien montrer ? Je ne crois
pas. Mais je suis entièrement d'accord sur le fait que l'on ne doit
pas montrer n'importe quoi. L'auto-censure fait aussi partie du métier
de journaliste.
Peut-être que la question, comme le dit Rouillé, est que le
photo-journalisme est en fin de parcours, la video, la télé tue toutes
les
agences de photo-journalisme, les photographes venant de ce monde
essaient
de dévier vers la photo-art, certains autres vont carrément vers le
"journalisme-people".
Le Photojournisme évolue naturellement ....Il n'est pas mort.
S'il faut faire du "Corporate" pour financer des reportages, si c'est
la solution, il faut y aller. Si organiser une expo permet de repartir
et de continuer, je dis allons y !
Tout plutôt que de réaliser que si ça ne vend plus, c'est qu'il y a
d'autres
moyens qui ont pris la place, est-ce qu'il faut se borner ?
Justement pas. C'est ce dont on parle depuis le début.
Il y a en effets d'autres moyens d'aborder et de traiter
l'information. C'est bien ça la mutation du photojournalisme.
D'autre Part, il faut bien voir qu'il reste 2-3 grosses agence de
"News" AFP, Reuters etc... qui fournissent au quotidien de l'image
brute au monde entier. 1 evênement, 1 image OK.
A côté de ça il y a des meilliers d'autres journalistes qui essaient
d'aller un peu plus loin et de raconter des histoires. Les histoires
du quotidien etc...
Il n'y a pas que des images de misères. C'est aussi pour cela qu'il
est important que l'on parle aussi des choses heureuses du quotidien.
Si ça passe par une expo, ca ne me dérange pas.
A te lire, on
croirait que c'est vital pour le monde. Mais le monde change, la télé, les
blogs et autres moyens à inventer, le journalisme-papier va évoluer mais
certainement pas en faisant des expos de photos faites à la base pour
journaux papier.
C'est un moyen comme un autre.
Comment crois-tu que la plupart des photojournalistes "indépendants"
s'en sortent aujourd'hui ?....en faisant de l'image pour des boîtes
privées (ou pas privées)...c'est un autre moyen. Mais alors ce ne sont
plus des journalistes s'ils vendent leur âme au diable ?
Les journaux quotidiens évoluent en permanence, en
connaissance du rapport aux autres medias, toujours plus dans le recul,
dans
l'analyse à froid. Les reporters-photos doivent trouver d'autres façons
d'aborder l'actualité pour accrocher le lecteur.
Ha ba oui....mais alors là on est limite non ?
Je préfère vendre mon âme en faisant du Corporate pour financer un
reportage et rester en accord avec moi même vis à vis de ma façon
d'aborder les choses, plutôt que détourner la réalité pour vendre.
C'est comme de metter du colorant pour rendre plus appétissant un
aliment.
Là, ce n'est plus du journalisme.
Cyril..
Franchement, avec la vitesse de l'information, soyez honnête, est-ce que
vous seriez allé avoir une expo-photo sur le 11 septembre, quelques
mois,
ou
quelques jours, ou quelques heures après le 11 septembre ?
Oui plutôt 2 fois qu'une.
Il y a eu d'ailleurs à l'époque une très bonne initiative ou chacun
pouvait envoyer ses propres images. Il y a ensuite eu une exposition
notamment à New-York puis dans le reste du monde me semble-t-il.
Je ne me souviens plus du nom de ce projet.
Oui, je crois me souvenir, tu as raison, comme quoi, je dis beaucoup de
conneries.
Peut-être que c'était une bonne façon d'exorciser cet instant, d'y
revenir.
En tout cas, pour les gens touchés. Pour les gens comme moi spectateurs
touchés par les images télé, un peu voyeur, me sentant quand même
américain
dans ces moments, je ne sais pas si de nouvelles images, après coup,
auraient ajouté à ma compassion ou à mon instinct voyeur ?
Cyril..
Octave
Cyril Fakiri
cyril - at - cylou.com
http://www.cylou.com
Putain, t'es journaliste ?!
Non je n'ai pas le droit car je ne vends pas suffisament d'images à la
presse ! C'est dur la vie hein ?Heu, en fait, quand je pense à cette photo, je me pose plus de questions
sur le photographe lui-même, (avoir été là et avoir fait une photo pareil)
que sur l'évènement (je ne sais plus du tout de quoi il pouvait s'agir).
Pour moi, l'horreur absolue, c'est de pouvoir faire une photo pareil. Moi,
devant ça, je ne saurai même pas à quoi sert un appareil photo.
La différence entre lui et toi c'est que c'est un professionnel.
C'est pas pour autant que ce n'est pas difficile pour lui mais son
métier est de témoigner. Il faut pas mal de couilles pour aller en
Tchétchénie de nos jours.
Des reportages ont été utiles à alarmer l'opinion publique. Je pense aux
premières images de famine en Afrique, je crois dans les années 70. Mais
plus tard, d'autres images de famine, n'ont plus eu d'impact parce que
l'opinion publique avait déjà trop vu ces images. Comme quoi.
Est-ce que pour autant 'il ne faut plus rien montrer ? Je ne crois
pas. Mais je suis entièrement d'accord sur le fait que l'on ne doit
pas montrer n'importe quoi. L'auto-censure fait aussi partie du métier
de journaliste.
Peut-être que la question, comme le dit Rouillé, est que le
photo-journalisme est en fin de parcours, la video, la télé tue toutes
les
agences de photo-journalisme, les photographes venant de ce monde
essaient
de dévier vers la photo-art, certains autres vont carrément vers le
"journalisme-people".
Le Photojournisme évolue naturellement ....Il n'est pas mort.
S'il faut faire du "Corporate" pour financer des reportages, si c'est
la solution, il faut y aller. Si organiser une expo permet de repartir
et de continuer, je dis allons y !
Tout plutôt que de réaliser que si ça ne vend plus, c'est qu'il y a
d'autres
moyens qui ont pris la place, est-ce qu'il faut se borner ?
Justement pas. C'est ce dont on parle depuis le début.
Il y a en effets d'autres moyens d'aborder et de traiter
l'information. C'est bien ça la mutation du photojournalisme.
D'autre Part, il faut bien voir qu'il reste 2-3 grosses agence de
"News" AFP, Reuters etc... qui fournissent au quotidien de l'image
brute au monde entier. 1 evênement, 1 image OK.
A côté de ça il y a des meilliers d'autres journalistes qui essaient
d'aller un peu plus loin et de raconter des histoires. Les histoires
du quotidien etc...
Il n'y a pas que des images de misères. C'est aussi pour cela qu'il
est important que l'on parle aussi des choses heureuses du quotidien.
Si ça passe par une expo, ca ne me dérange pas.A te lire, on
croirait que c'est vital pour le monde. Mais le monde change, la télé, les
blogs et autres moyens à inventer, le journalisme-papier va évoluer mais
certainement pas en faisant des expos de photos faites à la base pour
journaux papier.
C'est un moyen comme un autre.
Comment crois-tu que la plupart des photojournalistes "indépendants"
s'en sortent aujourd'hui ?....en faisant de l'image pour des boîtes
privées (ou pas privées)...c'est un autre moyen. Mais alors ce ne sont
plus des journalistes s'ils vendent leur âme au diable ?Les journaux quotidiens évoluent en permanence, en
connaissance du rapport aux autres medias, toujours plus dans le recul,
dans
l'analyse à froid. Les reporters-photos doivent trouver d'autres façons
d'aborder l'actualité pour accrocher le lecteur.
Ha ba oui....mais alors là on est limite non ?
Je préfère vendre mon âme en faisant du Corporate pour financer un
reportage et rester en accord avec moi même vis à vis de ma façon
d'aborder les choses, plutôt que détourner la réalité pour vendre.
C'est comme de metter du colorant pour rendre plus appétissant un
aliment.
Là, ce n'est plus du journalisme.
Cyril..Franchement, avec la vitesse de l'information, soyez honnête, est-ce que
vous seriez allé avoir une expo-photo sur le 11 septembre, quelques
mois,
ou
quelques jours, ou quelques heures après le 11 septembre ?
Oui plutôt 2 fois qu'une.
Il y a eu d'ailleurs à l'époque une très bonne initiative ou chacun
pouvait envoyer ses propres images. Il y a ensuite eu une exposition
notamment à New-York puis dans le reste du monde me semble-t-il.
Je ne me souviens plus du nom de ce projet.
Oui, je crois me souvenir, tu as raison, comme quoi, je dis beaucoup de
conneries.
Peut-être que c'était une bonne façon d'exorciser cet instant, d'y
revenir.
En tout cas, pour les gens touchés. Pour les gens comme moi spectateurs
touchés par les images télé, un peu voyeur, me sentant quand même
américain
dans ces moments, je ne sais pas si de nouvelles images, après coup,
auraient ajouté à ma compassion ou à mon instinct voyeur ?
Cyril..
Octave
Cyril Fakiri
cyril - at - cylou.com
http://www.cylou.com
Je ne comprends pas comment un homme qui va à la rencontre du monde puisse
faire des images belles. Ce n'est pas son rôle, mais ce n'est surtout pas sa
préoccupation.
Je ne comprends pas comment un homme qui va à la rencontre du monde puisse
faire des images belles. Ce n'est pas son rôle, mais ce n'est surtout pas sa
préoccupation.
Je ne comprends pas comment un homme qui va à la rencontre du monde puisse
faire des images belles. Ce n'est pas son rôle, mais ce n'est surtout pas sa
préoccupation.
Octave wrote:Je parle des photo-journalistes, pas des malheureux qui peuvent
exprimer pour extérioriser leur malheur.
Je ne comprends pas comment un homme qui va à la rencontre du monde
puisse faire des images belles. Ce n'est pas son rôle, mais ce n'est
surtout pas sa préoccupation.
Il faut parler de la vie.
Des gens qui ont souffert dans leur vie, creent des peintures, des poèmes
de la littérature, et ce de manière magistrale.
Et alors c'est mal ?
--
<> Daniel Rocha - Photographie <>
http://www.monochromatique.com
Octave wrote:
Je parle des photo-journalistes, pas des malheureux qui peuvent
exprimer pour extérioriser leur malheur.
Je ne comprends pas comment un homme qui va à la rencontre du monde
puisse faire des images belles. Ce n'est pas son rôle, mais ce n'est
surtout pas sa préoccupation.
Il faut parler de la vie.
Des gens qui ont souffert dans leur vie, creent des peintures, des poèmes
de la littérature, et ce de manière magistrale.
Et alors c'est mal ?
--
<> Daniel Rocha - Photographie <>
http://www.monochromatique.com
Octave wrote:Je parle des photo-journalistes, pas des malheureux qui peuvent
exprimer pour extérioriser leur malheur.
Je ne comprends pas comment un homme qui va à la rencontre du monde
puisse faire des images belles. Ce n'est pas son rôle, mais ce n'est
surtout pas sa préoccupation.
Il faut parler de la vie.
Des gens qui ont souffert dans leur vie, creent des peintures, des poèmes
de la littérature, et ce de manière magistrale.
Et alors c'est mal ?
--
<> Daniel Rocha - Photographie <>
http://www.monochromatique.com
"Octave" wrote:Je ne comprends pas comment un homme qui va à la rencontre du monde
puisse
faire des images belles. Ce n'est pas son rôle, mais ce n'est surtout pas
sa
préoccupation.
En résumé, c'est beau donc c'est mal.
On se croirait chez les catholiques : il y a du plaisir donc c'est mal.
--
Bruno
http://errance.lirano.net (photographies)
"Octave" <thierry..couchoud@wanadoo.fr> wrote:
Je ne comprends pas comment un homme qui va à la rencontre du monde
puisse
faire des images belles. Ce n'est pas son rôle, mais ce n'est surtout pas
sa
préoccupation.
En résumé, c'est beau donc c'est mal.
On se croirait chez les catholiques : il y a du plaisir donc c'est mal.
--
Bruno
http://errance.lirano.net (photographies)
"Octave" wrote:Je ne comprends pas comment un homme qui va à la rencontre du monde
puisse
faire des images belles. Ce n'est pas son rôle, mais ce n'est surtout pas
sa
préoccupation.
En résumé, c'est beau donc c'est mal.
On se croirait chez les catholiques : il y a du plaisir donc c'est mal.
--
Bruno
http://errance.lirano.net (photographies)
Tu provoques, là.
Je prends la parole.
Mais d'abord, n'y aurait-il pas quelqu'un un poil d'accord avec moi et qui
aurait envie de le dire ?
Non ?!
Tu provoques, là.
Je prends la parole.
Mais d'abord, n'y aurait-il pas quelqu'un un poil d'accord avec moi et qui
aurait envie de le dire ?
Non ?!
Tu provoques, là.
Je prends la parole.
Mais d'abord, n'y aurait-il pas quelqu'un un poil d'accord avec moi et qui
aurait envie de le dire ?
Non ?!
Je parle des photo-journalistes, pas des malheureux qui peuvent
exprimer pour extérioriser leur malheur.
Je ne comprends pas comment un homme qui va à la rencontre du
monde puisse faire des images belles. Ce n'est pas son rôle, mais
ce n'est surtout pas sa préoccupation.
Je parle des photo-journalistes, pas des malheureux qui peuvent
exprimer pour extérioriser leur malheur.
Je ne comprends pas comment un homme qui va à la rencontre du
monde puisse faire des images belles. Ce n'est pas son rôle, mais
ce n'est surtout pas sa préoccupation.
Je parle des photo-journalistes, pas des malheureux qui peuvent
exprimer pour extérioriser leur malheur.
Je ne comprends pas comment un homme qui va à la rencontre du
monde puisse faire des images belles. Ce n'est pas son rôle, mais
ce n'est surtout pas sa préoccupation.
C'est sûr, prendre du plaisir à regarder des horreurs, c'est mal.
C'est sûr, prendre du plaisir à regarder des horreurs, c'est mal.
C'est sûr, prendre du plaisir à regarder des horreurs, c'est mal.
Tu provoques, là.
Je prends la parole.
Mais d'abord, n'y aurait-il pas quelqu'un un poil d'accord avec moi et
qui aurait envie de le dire ?
Non ?!
Si
sans trop le temps d'argumenter, j'ai craqué quand j'ai vu une expo il y a
2 ans de Nachtwey avec... entre autres un reportaage sur les orphelins de
Roumanie qui date un peu maintenant.
Du NB boulversant :
un piqué extraordinaire, des nuances de gris infimes mais sur une large
gamme; ça allait du noir profond dans les coins de pièces exigues aux
lumières éclatantes qui filtraient d'une meurtrière, en passant par tous
les gris en fonction des salissures... sans parler de la compo
et puis les mômes ...
Bon j'exagère mais c'était vraiment très beau
éxagérément beau.
Nachtwey était-il le 1er à rentrer dans ces orphelinats ?
NSP
bref là j'ai commencé à me poser certaines questions
Salgado commence aussi à se faire reprocher sérieusemen les yeux blanchis
des afriquains au tirage... y'a gros malaise quand même.
Quand on voit l'impact des photos de soldats pour les humiiations en Irak
qui n'ont pas l'esthétisme d'un Nachtwey, ça suffit aussi à alerter
l'opinion.
En remontant à l'après guerre, Nuit et brouillard n'est pas un exemple
d'esthéisme exalté... ça fonctionne malgré tout et pour répondre à Denis
qui dit :
"Une photo qui montre la misère, c'est une photo qui montre des gens.
Faire en sorte que l'image qui les représente soit belle, alors même
que leur situation ne l'est pas, n'est-ce pas une façon de leur
témoigner le respect qui leur est dû ?"
là j'aurais eu du mal à témoigner du respect envers tous ces rescapés en
en faisant des beaux plans.
Chais pas mais j'ai du mal maintenant avec les world press, Perpignan et
compagnie tout en constatant qu'il faut absolument que le reporter photo
ou images perdurent sinon c'est pire.
Mhd
Tu provoques, là.
Je prends la parole.
Mais d'abord, n'y aurait-il pas quelqu'un un poil d'accord avec moi et
qui aurait envie de le dire ?
Non ?!
Si
sans trop le temps d'argumenter, j'ai craqué quand j'ai vu une expo il y a
2 ans de Nachtwey avec... entre autres un reportaage sur les orphelins de
Roumanie qui date un peu maintenant.
Du NB boulversant :
un piqué extraordinaire, des nuances de gris infimes mais sur une large
gamme; ça allait du noir profond dans les coins de pièces exigues aux
lumières éclatantes qui filtraient d'une meurtrière, en passant par tous
les gris en fonction des salissures... sans parler de la compo
et puis les mômes ...
Bon j'exagère mais c'était vraiment très beau
éxagérément beau.
Nachtwey était-il le 1er à rentrer dans ces orphelinats ?
NSP
bref là j'ai commencé à me poser certaines questions
Salgado commence aussi à se faire reprocher sérieusemen les yeux blanchis
des afriquains au tirage... y'a gros malaise quand même.
Quand on voit l'impact des photos de soldats pour les humiiations en Irak
qui n'ont pas l'esthétisme d'un Nachtwey, ça suffit aussi à alerter
l'opinion.
En remontant à l'après guerre, Nuit et brouillard n'est pas un exemple
d'esthéisme exalté... ça fonctionne malgré tout et pour répondre à Denis
qui dit :
"Une photo qui montre la misère, c'est une photo qui montre des gens.
Faire en sorte que l'image qui les représente soit belle, alors même
que leur situation ne l'est pas, n'est-ce pas une façon de leur
témoigner le respect qui leur est dû ?"
là j'aurais eu du mal à témoigner du respect envers tous ces rescapés en
en faisant des beaux plans.
Chais pas mais j'ai du mal maintenant avec les world press, Perpignan et
compagnie tout en constatant qu'il faut absolument que le reporter photo
ou images perdurent sinon c'est pire.
Mhd
Tu provoques, là.
Je prends la parole.
Mais d'abord, n'y aurait-il pas quelqu'un un poil d'accord avec moi et
qui aurait envie de le dire ?
Non ?!
Si
sans trop le temps d'argumenter, j'ai craqué quand j'ai vu une expo il y a
2 ans de Nachtwey avec... entre autres un reportaage sur les orphelins de
Roumanie qui date un peu maintenant.
Du NB boulversant :
un piqué extraordinaire, des nuances de gris infimes mais sur une large
gamme; ça allait du noir profond dans les coins de pièces exigues aux
lumières éclatantes qui filtraient d'une meurtrière, en passant par tous
les gris en fonction des salissures... sans parler de la compo
et puis les mômes ...
Bon j'exagère mais c'était vraiment très beau
éxagérément beau.
Nachtwey était-il le 1er à rentrer dans ces orphelinats ?
NSP
bref là j'ai commencé à me poser certaines questions
Salgado commence aussi à se faire reprocher sérieusemen les yeux blanchis
des afriquains au tirage... y'a gros malaise quand même.
Quand on voit l'impact des photos de soldats pour les humiiations en Irak
qui n'ont pas l'esthétisme d'un Nachtwey, ça suffit aussi à alerter
l'opinion.
En remontant à l'après guerre, Nuit et brouillard n'est pas un exemple
d'esthéisme exalté... ça fonctionne malgré tout et pour répondre à Denis
qui dit :
"Une photo qui montre la misère, c'est une photo qui montre des gens.
Faire en sorte que l'image qui les représente soit belle, alors même
que leur situation ne l'est pas, n'est-ce pas une façon de leur
témoigner le respect qui leur est dû ?"
là j'aurais eu du mal à témoigner du respect envers tous ces rescapés en
en faisant des beaux plans.
Chais pas mais j'ai du mal maintenant avec les world press, Perpignan et
compagnie tout en constatant qu'il faut absolument que le reporter photo
ou images perdurent sinon c'est pire.
Mhd