suite au élucubrations d'un troll patenté à base de cycles par mm sur le
formidable kodachrome, j'ai retrouvé une vieillerie qui me semble clore
le débat.
A ma gauche : Leica M6 + 2/90 summicron + Tmax 400 (le film noir et
blanc au grain le plus fin jamais commercialisé). Scan sur scanner à
film Minolta à 2800 dpi sur 16 bits. Conversion jpeg + niveaux. Image
3846x2564 -> environ 10Mpx. Prise de vue : janvier 1996.
A ma droite : Panasonic GX1 (sorti en 2011) + 45-175 panasonic (pas
cher) à 45mm (soit 90 comme focale équivalente). Passage en noir et
blanc et niveaux. Pas d'accentuation. Image 4592x3448 -> 16Mpx. Prise de
vue : août 2014.
Resizés en 1000 pixels de large on obtient ça :
https://www.cjoint.com/doc/18_01/HAzr7ooBNiP_ny.jpg
On note un rendu des gris différent, en particulier sur l'immeuble étagé
à gauche, ce qui est bizarre puisqu'il est bleu-gris. On note aussi une
belle constance dans le cadrage au cours des ans. Et enfin une tour qui
a poussé entre temps (ils sont dingues).
Maintenant regardons ce que ça donne à 100%. En haut une portion du
centre, et en bas une portion du bord (en bas à gauche) :
https://www.cjoint.com/doc/18_01/HAzr7WiqWkP_crop.jpg
Je crois que ça se passe de commentaires.
Je pense que lorsqu'on dit que les full frame actuels sont l'équivalent
des MF argentiques on est encore largement en dessous de la réalité.
Le 30/01/2018 à 15:14, Jacques L'helgoualc'h a écrit :
Le 30-01-2018, GhostRaider a écrit :
[...]
Le schéma électronique est devenu une enluminure surchargée d'ornements qui a perdu sa signification pour ceux qui l'examinent. Récit typiquement "New age". Selon moi, c'est faire bien peu de cas de la perspicacité des archéologues-paléographes qui arrivent à déchiffrer des textes autrement plus abscons qu'un schéma électronique dans une civilisation retournée au "Moyen âge". http://latitudsur.org/developpement/nos-missions/textes-de-reflexions/texte-les-khipu-une-memoire-locale/
Les archéologues de la Renaissance auraient eu du mal à comprendre un schéma électronique :)
Qui n'existait pas encore. On ne doit pas négliger le déroulement de l'Histoire.
Dans le roman précité, elle se répète.
L'Histoire ne marche pas à reculons. Le progrès va toujours dans le même sens, vers l'explication
À long terme, peut-être, mais avec Trump et quelques autres... [...]
Au XXVème siècle, un thésard archéologue de l'université de Tombouctou rend compte de ses recherches dans les ruines de la banlieue toulousaine : Il constate que dans les lotissements, il y a souvent un barbecue à proximité des maisons ; la fouille de celles-ci montre pourtant la présence d'appareils de cuisson moins primitifs : un comportement aussi irrationnel s'explique par la religion. Il corrèle la présence du barbecue avec la distance moyenne entre habitations, et, compte tenu du début de l'article « barbecue » dans le Petit Robert pieusement conservé, conclut à la prédominance des cultes caraïbes dans la classe moyenne supérieure toulousaine...
Le roman en question suppute que toute culture technique a disparu.
Ce n'est plus le roman de Walter Miller, mais une nouvelle d'un auteur français. C'est surtout une parodie amusante d'article d'archéologie, et leurs suppositions parfois aventureuses sur les coutumes des peuples.
Mais pourtant, on fait des découvertes dans un abri anti-atomique, construction en apparence incompréhensible évidemment, mais qui ouvre des champs de réflexions infinis pour notre thésard tombouctien. Celui-ci, outre l'origine indubitablement religieuse, sacrificielle et anthropophagique des barbecues toulousains (on rôtissait alors les nouveaux-nés, la dimension des barbecues le prouve), y verra la preuve d'un climat caractérisé par des vents extrêmement violents, nécessitant des habitations souterraines protégées par des murs très épais, ou peut-être, la survivance de grands reptiles jurassiques mangeurs d'hommes, dont les ossements peuvent être déterrés à proximité.
Non, dans la nouvelle on a juste un lotissement normal de la fin du XXème siècle, avant la troisième guerre mondiale. Par ailleurs, la science n'y était pas oubliée --- mais il manquait des pages au Petit Robert.
En réalité, la démarche scientifique est un peu plus sérieuse que ces amusements.
mais les scientifiques peuvent aussi s'amuser, cf. Alan Sokal.
Le 30-01-2018, GhostRaider a écrit :
Le 30/01/2018 à 15:14, Jacques L'helgoualc'h a écrit :
Le 30-01-2018, GhostRaider a écrit :
[...]
Le schéma électronique est devenu une enluminure surchargée d'ornements
qui a perdu sa signification pour ceux qui l'examinent. Récit
typiquement "New age".
Selon moi, c'est faire bien peu de cas de la perspicacité des
archéologues-paléographes qui arrivent à déchiffrer des textes autrement
plus abscons qu'un schéma électronique dans une civilisation retournée
au "Moyen âge".
http://latitudsur.org/developpement/nos-missions/textes-de-reflexions/texte-les-khipu-une-memoire-locale/
Les archéologues de la Renaissance auraient eu du mal à comprendre un
schéma électronique :)
Qui n'existait pas encore. On ne doit pas négliger le déroulement de
l'Histoire.
Dans le roman précité, elle se répète.
L'Histoire ne marche pas à reculons. Le progrès va toujours dans le même
sens, vers l'explication
À long terme, peut-être, mais avec Trump et quelques autres...
[...]
Au XXVème siècle, un thésard archéologue de l'université de
Tombouctou rend compte de ses recherches dans les ruines de la
banlieue toulousaine :
Il constate que dans les lotissements, il y a souvent un barbecue à
proximité des maisons ; la fouille de celles-ci montre pourtant la
présence d'appareils de cuisson moins primitifs : un comportement
aussi irrationnel s'explique par la religion. Il corrèle la
présence du barbecue avec la distance moyenne entre habitations,
et, compte tenu du début de l'article « barbecue » dans le Petit
Robert pieusement conservé, conclut à la prédominance des cultes
caraïbes dans la classe moyenne supérieure toulousaine...
Le roman en question suppute que toute culture technique a disparu.
Ce n'est plus le roman de Walter Miller, mais une nouvelle d'un auteur
français. C'est surtout une parodie amusante d'article d'archéologie,
et leurs suppositions parfois aventureuses sur les coutumes des
peuples.
Mais pourtant, on fait des découvertes dans un abri anti-atomique,
construction en apparence incompréhensible évidemment, mais qui ouvre
des champs de réflexions infinis pour notre thésard tombouctien.
Celui-ci, outre l'origine indubitablement religieuse, sacrificielle et
anthropophagique des barbecues toulousains (on rôtissait alors les
nouveaux-nés, la dimension des barbecues le prouve), y verra la preuve
d'un climat caractérisé par des vents extrêmement violents, nécessitant
des habitations souterraines protégées par des murs très épais, ou
peut-être, la survivance de grands reptiles jurassiques mangeurs
d'hommes, dont les ossements peuvent être déterrés à proximité.
Non, dans la nouvelle on a juste un lotissement normal de la fin du
XXème siècle, avant la troisième guerre mondiale. Par ailleurs, la
science n'y était pas oubliée --- mais il manquait des pages au Petit
Robert.
En réalité, la démarche scientifique est un peu plus sérieuse que ces
amusements.
mais les scientifiques peuvent aussi s'amuser, cf. Alan Sokal.
Le 30/01/2018 à 15:14, Jacques L'helgoualc'h a écrit :
Le 30-01-2018, GhostRaider a écrit :
[...]
Le schéma électronique est devenu une enluminure surchargée d'ornements qui a perdu sa signification pour ceux qui l'examinent. Récit typiquement "New age". Selon moi, c'est faire bien peu de cas de la perspicacité des archéologues-paléographes qui arrivent à déchiffrer des textes autrement plus abscons qu'un schéma électronique dans une civilisation retournée au "Moyen âge". http://latitudsur.org/developpement/nos-missions/textes-de-reflexions/texte-les-khipu-une-memoire-locale/
Les archéologues de la Renaissance auraient eu du mal à comprendre un schéma électronique :)
Qui n'existait pas encore. On ne doit pas négliger le déroulement de l'Histoire.
Dans le roman précité, elle se répète.
L'Histoire ne marche pas à reculons. Le progrès va toujours dans le même sens, vers l'explication
À long terme, peut-être, mais avec Trump et quelques autres... [...]
Au XXVème siècle, un thésard archéologue de l'université de Tombouctou rend compte de ses recherches dans les ruines de la banlieue toulousaine : Il constate que dans les lotissements, il y a souvent un barbecue à proximité des maisons ; la fouille de celles-ci montre pourtant la présence d'appareils de cuisson moins primitifs : un comportement aussi irrationnel s'explique par la religion. Il corrèle la présence du barbecue avec la distance moyenne entre habitations, et, compte tenu du début de l'article « barbecue » dans le Petit Robert pieusement conservé, conclut à la prédominance des cultes caraïbes dans la classe moyenne supérieure toulousaine...
Le roman en question suppute que toute culture technique a disparu.
Ce n'est plus le roman de Walter Miller, mais une nouvelle d'un auteur français. C'est surtout une parodie amusante d'article d'archéologie, et leurs suppositions parfois aventureuses sur les coutumes des peuples.
Mais pourtant, on fait des découvertes dans un abri anti-atomique, construction en apparence incompréhensible évidemment, mais qui ouvre des champs de réflexions infinis pour notre thésard tombouctien. Celui-ci, outre l'origine indubitablement religieuse, sacrificielle et anthropophagique des barbecues toulousains (on rôtissait alors les nouveaux-nés, la dimension des barbecues le prouve), y verra la preuve d'un climat caractérisé par des vents extrêmement violents, nécessitant des habitations souterraines protégées par des murs très épais, ou peut-être, la survivance de grands reptiles jurassiques mangeurs d'hommes, dont les ossements peuvent être déterrés à proximité.
Non, dans la nouvelle on a juste un lotissement normal de la fin du XXème siècle, avant la troisième guerre mondiale. Par ailleurs, la science n'y était pas oubliée --- mais il manquait des pages au Petit Robert.
En réalité, la démarche scientifique est un peu plus sérieuse que ces amusements.
mais les scientifiques peuvent aussi s'amuser, cf. Alan Sokal.
Stephane Legras-Decussy
Le 30/01/2018 19:31, Tigerfr a écrit :
Stephane Legras-Decussy vient de nous annoncer :
les algo sont normés et archivés pour l'éternité
C'est ce que disaient les romains, les grecs, les egyptiens, les scythes
il ya un comité ISO et un système de recopie sans perte chez les romains ? rien que l'idée de conservation du savoir est très récente... date du 1er musée ?
Le 30/01/2018 19:31, Tigerfr a écrit :
Stephane Legras-Decussy vient de nous annoncer :
les algo sont normés et archivés pour l'éternité
C'est ce que disaient les romains, les grecs, les egyptiens, les scythes
il ya un comité ISO et un système de recopie sans perte chez les romains ?
rien que l'idée de conservation du savoir est très récente... date du
1er musée ?
C'est ce que disaient les romains, les grecs, les egyptiens, les scythes
il ya un comité ISO et un système de recopie sans perte chez les romains ? rien que l'idée de conservation du savoir est très récente... date du 1er musée ?
Stephane Legras-Decussy
Le 30/01/2018 19:32, Tigerfr a écrit :
Stephane Legras-Decussy a exprimé avec précision :
c'est exactement comme les gars avec des vinyls, qui appellent qualité les défauts qu'ils aiment bien.
c'est exactement comme les gars avec des CD, qui appellent qualité les défauts qu'ils aiment bien.
il faut des instruments de labo pour mesurer les défauts d'un CD... alors qu'un demi-sourd entend les défauts d'un vinyl.
Le 30/01/2018 19:32, Tigerfr a écrit :
Stephane Legras-Decussy a exprimé avec précision :
c'est exactement comme les gars avec des vinyls, qui appellent
qualité les défauts qu'ils aiment bien.
c'est exactement comme les gars avec des CD, qui appellent
qualité les défauts qu'ils aiment bien.
il faut des instruments de labo pour mesurer les défauts
d'un CD... alors qu'un demi-sourd entend les défauts d'un vinyl.
Stephane Legras-Decussy a exprimé avec précision :
c'est exactement comme les gars avec des vinyls, qui appellent qualité les défauts qu'ils aiment bien.
c'est exactement comme les gars avec des CD, qui appellent qualité les défauts qu'ils aiment bien.
il faut des instruments de labo pour mesurer les défauts d'un CD... alors qu'un demi-sourd entend les défauts d'un vinyl.
Bindarret
Le 30/01/2018 à 20:43, Tigerfr a écrit :
Après mûre réflexion, GhostRaider a écrit :
Je n'ai pas de C330 sous la main, mais si quelqu'un peut faire la comparaison, ça serait certainement parlant.
Là je me suis encore fait piéger par la profondeur de champ https://goo.gl/rWXuHB Scan au V500 désolé je n'ai pas mieux
Bonsoir, pas de C330 sous la main, mais deux photos au Rolleiflex 3.5F et illford HP4 : https://www.cjoint.com/doc/18_01/HAEwsdV8iYm_Pe%CC%81rou029.jpg https://www.cjoint.com/doc/18_01/HAEwvWkZDFm_pepe3.jpg ça "piquait" pas mal quand même -- Bindarret Une mauvaise photo qui rappelle vos traits vaut mieux qu'un beau paysage qui ne vous ressemble pas. [Pierre Dac]
Le 30/01/2018 à 20:43, Tigerfr a écrit :
Après mûre réflexion, GhostRaider a écrit :
Je n'ai pas de C330 sous la main, mais si quelqu'un peut faire la
comparaison, ça serait certainement parlant.
Là je me suis encore fait piéger par la profondeur de champ
https://goo.gl/rWXuHB
Scan au V500 désolé je n'ai pas mieux
Bonsoir,
pas de C330 sous la main, mais deux photos au Rolleiflex 3.5F et
illford HP4 :
Je n'ai pas de C330 sous la main, mais si quelqu'un peut faire la comparaison, ça serait certainement parlant.
Là je me suis encore fait piéger par la profondeur de champ https://goo.gl/rWXuHB Scan au V500 désolé je n'ai pas mieux
Bonsoir, pas de C330 sous la main, mais deux photos au Rolleiflex 3.5F et illford HP4 : https://www.cjoint.com/doc/18_01/HAEwsdV8iYm_Pe%CC%81rou029.jpg https://www.cjoint.com/doc/18_01/HAEwvWkZDFm_pepe3.jpg ça "piquait" pas mal quand même -- Bindarret Une mauvaise photo qui rappelle vos traits vaut mieux qu'un beau paysage qui ne vous ressemble pas. [Pierre Dac]
Stephane Legras-Decussy
Le 30/01/2018 19:40, Tigerfr a écrit :
explique-toi là, parceque j'ai du mal à te suivre
L'effet de marche, le numérique c'est des zéros et des uns en attendant la génération suivante. Une K7, un vinyle ou un accordéon c'est continu
ça s'appelle du bruit de quantification, il ne se mesure qu'avec des instruments de labo. et ce qui sort du lecteur CD c'est du continu aussi, il y a un filtre passe-bas analogique.
Le 30/01/2018 19:40, Tigerfr a écrit :
explique-toi là, parceque j'ai du mal à te suivre
L'effet de marche, le numérique c'est des zéros et des uns en attendant
la génération suivante.
Une K7, un vinyle ou un accordéon c'est continu
ça s'appelle du bruit de quantification, il ne se mesure qu'avec
des instruments de labo.
et ce qui sort du lecteur CD c'est du continu aussi, il y a un filtre
passe-bas analogique.
L'effet de marche, le numérique c'est des zéros et des uns en attendant la génération suivante. Une K7, un vinyle ou un accordéon c'est continu
ça s'appelle du bruit de quantification, il ne se mesure qu'avec des instruments de labo. et ce qui sort du lecteur CD c'est du continu aussi, il y a un filtre passe-bas analogique.
Jacques L'helgoualc'h
Le 30-01-2018, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 30/01/2018 19:31, Tigerfr a écrit :
Stephane Legras-Decussy vient de nous annoncer :
les algo sont normés et archivés pour l'éternité
C'est ce que disaient les romains, les grecs, les egyptiens, les scythes
il ya un comité ISO et un système de recopie sans perte chez les romains ? rien que l'idée de conservation du savoir est très récente... date du 1er musée ?
288 av. J.C. : Bibliothèque d'Alexandrie
Le 30-01-2018, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 30/01/2018 19:31, Tigerfr a écrit :
Stephane Legras-Decussy vient de nous annoncer :
les algo sont normés et archivés pour l'éternité
C'est ce que disaient les romains, les grecs, les egyptiens, les scythes
il ya un comité ISO et un système de recopie sans perte chez les romains ?
rien que l'idée de conservation du savoir est très récente... date du
1er musée ?
C'est ce que disaient les romains, les grecs, les egyptiens, les scythes
il ya un comité ISO et un système de recopie sans perte chez les romains ? rien que l'idée de conservation du savoir est très récente... date du 1er musée ?
288 av. J.C. : Bibliothèque d'Alexandrie
Stephane Legras-Decussy
Le 30/01/2018 23:38, Jacques L'helgoualc'h a écrit :
288 av. J.C. : Bibliothèque d'Alexandrie
ou Lascaux si on veut alors... c'était demi-tarif pour les chasseurs-cueilleurs.
Le 30/01/2018 23:38, Jacques L'helgoualc'h a écrit :
288 av. J.C. : Bibliothèque d'Alexandrie
ou Lascaux si on veut alors... c'était demi-tarif pour les
chasseurs-cueilleurs.
Le 30/01/2018 23:38, Jacques L'helgoualc'h a écrit :
288 av. J.C. : Bibliothèque d'Alexandrie
ou Lascaux si on veut alors... c'était demi-tarif pour les chasseurs-cueilleurs.
Jacques DASSIÉ
Jacques L'helgoualc'h a émis l'idée suivante :
Le 30-01-2018, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 30/01/2018 19:31, Tigerfr a écrit :
Stephane Legras-Decussy vient de nous annoncer :
les algo sont normés et archivés pour l'éternité
C'est ce que disaient les romains, les grecs, les egyptiens, les scythes
il ya un comité ISO et un système de recopie sans perte chez les romains ? rien que l'idée de conservation du savoir est très récente... date du 1er musée ?
288 av. J.C. : Bibliothèque d'Alexandrie
-2500 av. J.C. : Tablettes gravées de Babylone, Bibliothèque du Temple. Qui dit mieux ? Qumran est bien plus récent. -- Jacques DASSIÉ Toujours sçavoir plus http://archaero.com/
Jacques L'helgoualc'h a émis l'idée suivante :
Le 30-01-2018, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 30/01/2018 19:31, Tigerfr a écrit :
Stephane Legras-Decussy vient de nous annoncer :
les algo sont normés et archivés pour l'éternité
C'est ce que disaient les romains, les grecs, les egyptiens, les scythes
il ya un comité ISO et un système de recopie sans perte chez les romains ?
rien que l'idée de conservation du savoir est très récente... date du
1er musée ?
288 av. J.C. : Bibliothèque d'Alexandrie
-2500 av. J.C. : Tablettes gravées de Babylone, Bibliothèque du Temple.
Qui dit mieux ? Qumran est bien plus récent.
--
Jacques DASSIÉ
Toujours sçavoir plus
http://archaero.com/
C'est ce que disaient les romains, les grecs, les egyptiens, les scythes
il ya un comité ISO et un système de recopie sans perte chez les romains ? rien que l'idée de conservation du savoir est très récente... date du 1er musée ?
288 av. J.C. : Bibliothèque d'Alexandrie
-2500 av. J.C. : Tablettes gravées de Babylone, Bibliothèque du Temple. Qui dit mieux ? Qumran est bien plus récent. -- Jacques DASSIÉ Toujours sçavoir plus http://archaero.com/
GhostRaider
Le 30/01/2018 à 22:24, Jacques L'helgoualc'h a écrit :
Le 30-01-2018, GhostRaider a écrit :
Le 30/01/2018 à 15:14, Jacques L'helgoualc'h a écrit :
Le 30-01-2018, GhostRaider a écrit :
[...]
Le schéma électronique est devenu une enluminure surchargée d'ornements qui a perdu sa signification pour ceux qui l'examinent. Récit typiquement "New age". Selon moi, c'est faire bien peu de cas de la perspicacité des archéologues-paléographes qui arrivent à déchiffrer des textes autrement plus abscons qu'un schéma électronique dans une civilisation retournée au "Moyen âge". http://latitudsur.org/developpement/nos-missions/textes-de-reflexions/texte-les-khipu-une-memoire-locale/
Les archéologues de la Renaissance auraient eu du mal à comprendre un schéma électronique :)
Qui n'existait pas encore. On ne doit pas négliger le déroulement de l'Histoire.
Dans le roman précité, elle se répète.
L'Histoire ne repasse pas les plats, sauf dans les romans. Mais c'est intéressant de se dire : que se serait-il passé, si..
L'Histoire ne marche pas à reculons. Le progrès va toujours dans le même sens, vers l'explication
À long terme, peut-être, mais avec Trump et quelques autres...
Dans le roman, n'est-on pas à long terme ?
Au XXVème siècle, un thésard archéologue de l'université de Tombouctou rend compte de ses recherches dans les ruines de la banlieue toulousaine : Il constate que dans les lotissements, il y a souvent un barbecue à proximité des maisons ; la fouille de celles-ci montre pourtant la présence d'appareils de cuisson moins primitifs : un comportement aussi irrationnel s'explique par la religion. Il corrèle la présence du barbecue avec la distance moyenne entre habitations, et, compte tenu du début de l'article « barbecue » dans le Petit Robert pieusement conservé, conclut à la prédominance des cultes caraïbes dans la classe moyenne supérieure toulousaine...
Le roman en question suppute que toute culture technique a disparu.
Ce n'est plus le roman de Walter Miller, mais une nouvelle d'un auteur français. C'est surtout une parodie amusante d'article d'archéologie, et leurs suppositions parfois aventureuses sur les coutumes des peuples.
Mais ces suppositions hétérodoxes ne tiennent jamais très longtemps. Pouvoir déchiffrer une ficelle à n½uds, comme des hiéroglyphes, nécessite une immense culture qui est le garde-fou des plaisantins. Même eux doivent respecter une certaine vraisemblance que seule leur culture leur permet.
Mais pourtant, on fait des découvertes dans un abri anti-atomique, construction en apparence incompréhensible évidemment, mais qui ouvre des champs de réflexions infinis pour notre thésard tombouctien. Celui-ci, outre l'origine indubitablement religieuse, sacrificielle et anthropophagique des barbecues toulousains (on rôtissait alors les nouveaux-nés, la dimension des barbecues le prouve), y verra la preuve d'un climat caractérisé par des vents extrêmement violents, nécessitant des habitations souterraines protégées par des murs très épais, ou peut-être, la survivance de grands reptiles jurassiques mangeurs d'hommes, dont les ossements peuvent être déterrés à proximité.
Non, dans la nouvelle on a juste un lotissement normal de la fin du XXème siècle, avant la troisième guerre mondiale. Par ailleurs, la science n'y était pas oubliée --- mais il manquait des pages au Petit Robert.
En réalité, la démarche scientifique est un peu plus sérieuse que ces amusements.
mais les scientifiques peuvent aussi s'amuser, cf. Alan Sokal.
J'ai lu avec ravissement le papier de Sokal : « Transgressing the Boundaries: Towards a Transformative Hermeneutics of Quantum Gravity », et son livre qui en a été la suite. Je me suis bien amusé en effet. Rien que le titre absurde... Plein de bonne volonté, j'ai essayé d'y intéresser ma fille (licenciée en philosophie, docteure en sociologie). Elle n'a pas jugé bon d'y perdre son temps, considérant dès les premières lignes qu'il s'agissait d'un roman de gare, ne comprenant pas comment cet article bourré d'inepties (l'historicité du nombre Pi ! un monument !) pouvait avoir été publié dans une revue à comité de lecture, alors que ses propres articles (elle publie) mettent des mois à franchir les obstacles de ses pairs.
Le 30/01/2018 à 22:24, Jacques L'helgoualc'h a écrit :
Le 30-01-2018, GhostRaider a écrit :
Le 30/01/2018 à 15:14, Jacques L'helgoualc'h a écrit :
Le 30-01-2018, GhostRaider a écrit :
[...]
Le schéma électronique est devenu une enluminure surchargée d'ornements
qui a perdu sa signification pour ceux qui l'examinent. Récit
typiquement "New age".
Selon moi, c'est faire bien peu de cas de la perspicacité des
archéologues-paléographes qui arrivent à déchiffrer des textes autrement
plus abscons qu'un schéma électronique dans une civilisation retournée
au "Moyen âge".
http://latitudsur.org/developpement/nos-missions/textes-de-reflexions/texte-les-khipu-une-memoire-locale/
Les archéologues de la Renaissance auraient eu du mal à comprendre un
schéma électronique :)
Qui n'existait pas encore. On ne doit pas négliger le déroulement de
l'Histoire.
Dans le roman précité, elle se répète.
L'Histoire ne repasse pas les plats, sauf dans les romans.
Mais c'est intéressant de se dire : que se serait-il passé, si..
L'Histoire ne marche pas à reculons. Le progrès va toujours dans le même
sens, vers l'explication
À long terme, peut-être, mais avec Trump et quelques autres...
Dans le roman, n'est-on pas à long terme ?
Au XXVème siècle, un thésard archéologue de l'université de
Tombouctou rend compte de ses recherches dans les ruines de la
banlieue toulousaine :
Il constate que dans les lotissements, il y a souvent un barbecue à
proximité des maisons ; la fouille de celles-ci montre pourtant la
présence d'appareils de cuisson moins primitifs : un comportement
aussi irrationnel s'explique par la religion. Il corrèle la
présence du barbecue avec la distance moyenne entre habitations,
et, compte tenu du début de l'article « barbecue » dans le Petit
Robert pieusement conservé, conclut à la prédominance des cultes
caraïbes dans la classe moyenne supérieure toulousaine...
Le roman en question suppute que toute culture technique a disparu.
Ce n'est plus le roman de Walter Miller, mais une nouvelle d'un auteur
français. C'est surtout une parodie amusante d'article d'archéologie,
et leurs suppositions parfois aventureuses sur les coutumes des
peuples.
Mais ces suppositions hétérodoxes ne tiennent jamais très longtemps.
Pouvoir déchiffrer une ficelle à n½uds, comme des hiéroglyphes,
nécessite une immense culture qui est le garde-fou des plaisantins. Même
eux doivent respecter une certaine vraisemblance que seule leur culture
leur permet.
Mais pourtant, on fait des découvertes dans un abri anti-atomique,
construction en apparence incompréhensible évidemment, mais qui ouvre
des champs de réflexions infinis pour notre thésard tombouctien.
Celui-ci, outre l'origine indubitablement religieuse, sacrificielle et
anthropophagique des barbecues toulousains (on rôtissait alors les
nouveaux-nés, la dimension des barbecues le prouve), y verra la preuve
d'un climat caractérisé par des vents extrêmement violents, nécessitant
des habitations souterraines protégées par des murs très épais, ou
peut-être, la survivance de grands reptiles jurassiques mangeurs
d'hommes, dont les ossements peuvent être déterrés à proximité.
Non, dans la nouvelle on a juste un lotissement normal de la fin du
XXème siècle, avant la troisième guerre mondiale. Par ailleurs, la
science n'y était pas oubliée --- mais il manquait des pages au Petit
Robert.
En réalité, la démarche scientifique est un peu plus sérieuse que ces
amusements.
mais les scientifiques peuvent aussi s'amuser, cf. Alan Sokal.
J'ai lu avec ravissement le papier de Sokal :
« Transgressing the Boundaries: Towards a Transformative Hermeneutics of
Quantum Gravity », et son livre qui en a été la suite.
Je me suis bien amusé en effet. Rien que le titre absurde...
Plein de bonne volonté, j'ai essayé d'y intéresser ma fille (licenciée
en philosophie, docteure en sociologie). Elle n'a pas jugé bon d'y
perdre son temps, considérant dès les premières lignes qu'il s'agissait
d'un roman de gare, ne comprenant pas comment cet article bourré
d'inepties (l'historicité du nombre Pi ! un monument !) pouvait avoir
été publié dans une revue à comité de lecture, alors que ses propres
articles (elle publie) mettent des mois à franchir les obstacles de ses
pairs.
Le 30/01/2018 à 22:24, Jacques L'helgoualc'h a écrit :
Le 30-01-2018, GhostRaider a écrit :
Le 30/01/2018 à 15:14, Jacques L'helgoualc'h a écrit :
Le 30-01-2018, GhostRaider a écrit :
[...]
Le schéma électronique est devenu une enluminure surchargée d'ornements qui a perdu sa signification pour ceux qui l'examinent. Récit typiquement "New age". Selon moi, c'est faire bien peu de cas de la perspicacité des archéologues-paléographes qui arrivent à déchiffrer des textes autrement plus abscons qu'un schéma électronique dans une civilisation retournée au "Moyen âge". http://latitudsur.org/developpement/nos-missions/textes-de-reflexions/texte-les-khipu-une-memoire-locale/
Les archéologues de la Renaissance auraient eu du mal à comprendre un schéma électronique :)
Qui n'existait pas encore. On ne doit pas négliger le déroulement de l'Histoire.
Dans le roman précité, elle se répète.
L'Histoire ne repasse pas les plats, sauf dans les romans. Mais c'est intéressant de se dire : que se serait-il passé, si..
L'Histoire ne marche pas à reculons. Le progrès va toujours dans le même sens, vers l'explication
À long terme, peut-être, mais avec Trump et quelques autres...
Dans le roman, n'est-on pas à long terme ?
Au XXVème siècle, un thésard archéologue de l'université de Tombouctou rend compte de ses recherches dans les ruines de la banlieue toulousaine : Il constate que dans les lotissements, il y a souvent un barbecue à proximité des maisons ; la fouille de celles-ci montre pourtant la présence d'appareils de cuisson moins primitifs : un comportement aussi irrationnel s'explique par la religion. Il corrèle la présence du barbecue avec la distance moyenne entre habitations, et, compte tenu du début de l'article « barbecue » dans le Petit Robert pieusement conservé, conclut à la prédominance des cultes caraïbes dans la classe moyenne supérieure toulousaine...
Le roman en question suppute que toute culture technique a disparu.
Ce n'est plus le roman de Walter Miller, mais une nouvelle d'un auteur français. C'est surtout une parodie amusante d'article d'archéologie, et leurs suppositions parfois aventureuses sur les coutumes des peuples.
Mais ces suppositions hétérodoxes ne tiennent jamais très longtemps. Pouvoir déchiffrer une ficelle à n½uds, comme des hiéroglyphes, nécessite une immense culture qui est le garde-fou des plaisantins. Même eux doivent respecter une certaine vraisemblance que seule leur culture leur permet.
Mais pourtant, on fait des découvertes dans un abri anti-atomique, construction en apparence incompréhensible évidemment, mais qui ouvre des champs de réflexions infinis pour notre thésard tombouctien. Celui-ci, outre l'origine indubitablement religieuse, sacrificielle et anthropophagique des barbecues toulousains (on rôtissait alors les nouveaux-nés, la dimension des barbecues le prouve), y verra la preuve d'un climat caractérisé par des vents extrêmement violents, nécessitant des habitations souterraines protégées par des murs très épais, ou peut-être, la survivance de grands reptiles jurassiques mangeurs d'hommes, dont les ossements peuvent être déterrés à proximité.
Non, dans la nouvelle on a juste un lotissement normal de la fin du XXème siècle, avant la troisième guerre mondiale. Par ailleurs, la science n'y était pas oubliée --- mais il manquait des pages au Petit Robert.
En réalité, la démarche scientifique est un peu plus sérieuse que ces amusements.
mais les scientifiques peuvent aussi s'amuser, cf. Alan Sokal.
J'ai lu avec ravissement le papier de Sokal : « Transgressing the Boundaries: Towards a Transformative Hermeneutics of Quantum Gravity », et son livre qui en a été la suite. Je me suis bien amusé en effet. Rien que le titre absurde... Plein de bonne volonté, j'ai essayé d'y intéresser ma fille (licenciée en philosophie, docteure en sociologie). Elle n'a pas jugé bon d'y perdre son temps, considérant dès les premières lignes qu'il s'agissait d'un roman de gare, ne comprenant pas comment cet article bourré d'inepties (l'historicité du nombre Pi ! un monument !) pouvait avoir été publié dans une revue à comité de lecture, alors que ses propres articles (elle publie) mettent des mois à franchir les obstacles de ses pairs.
GhostRaider
Le 30/01/2018 à 21:45, Nul a écrit :
Le mardi 30 janvier 2018 21:30:29 UTC+1, efji a écrit :
Le 30/01/2018 à 21:26, GhostRaider a écrit :
Le 30/01/2018 à 21:08, Nul a écrit :
400 asa, pas vraiment la gloire : https://cjoint.com/data3/HAEuiakm32u_Sans-titre-8a.jpg
Très belle photo
La définition serait bonne (voir les ficelles) si le grain et le flou de manque de profondeur de champ ne bouffaient pas tout. On voit quelles infinies précautions il fallait prendre à l'époque alors que maintenant, il suffit de ne pas bouger et c'est bon.
Oui mais le rendu n'est pas le même, indépendamment de la définition qui n'est pas formidable.
;-) oui, mais y a pas photo : https://cjoint.com/data3/HAEuSZIzPvu_DSC-8649b.jpg
Voilà, peut-on préférer l'avant à l'après ?
Le 30/01/2018 à 21:45, Nul a écrit :
Le mardi 30 janvier 2018 21:30:29 UTC+1, efji a écrit :
Le mardi 30 janvier 2018 21:30:29 UTC+1, efji a écrit :
Le 30/01/2018 à 21:26, GhostRaider a écrit :
Le 30/01/2018 à 21:08, Nul a écrit :
400 asa, pas vraiment la gloire : https://cjoint.com/data3/HAEuiakm32u_Sans-titre-8a.jpg
Très belle photo
La définition serait bonne (voir les ficelles) si le grain et le flou de manque de profondeur de champ ne bouffaient pas tout. On voit quelles infinies précautions il fallait prendre à l'époque alors que maintenant, il suffit de ne pas bouger et c'est bon.
Oui mais le rendu n'est pas le même, indépendamment de la définition qui n'est pas formidable.
;-) oui, mais y a pas photo : https://cjoint.com/data3/HAEuSZIzPvu_DSC-8649b.jpg