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L'arnaque du vinyle, et la "vinylemania"

66 réponses
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Beber
"Beber" <vb.63spam@free.fr> a écrit dans le message de
news:mh5jv1$nbr$1@speranza.aioe.org...
> On n' est pas entrain de vivre une mauvaise plaisanterie? Un foutage de
> gueule comme diraient certains?
> J'en veux pour preuve les explications qui suivent sur ce site:
>
> http://blog.cobrason.com/2015/04/la-fabrication-dun-disque-vinyle/
>
> Pour ceux qui affirment que le vinyle "a un son" analogique......
> C'est raté!!!.......

Pour ce qui est des enregistrements actuels......
B.

10 réponses

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D. Bourdeau
Philippe avait soumis l'idée :
Le Fri, 22 Jan 2016 20:58:18 +0100,
RVG a écrit :

Mais un master de qualité est laminé par le pressage vinyle alors
qu'il reste intact sur un CD (sauf baisse de résolution pour
compatibilité).


De toute façon, il y aura toujours les lecteurs de magasines pour
répéter a l'envie ce qu'ils ont lu. Il n'y a aucune possibilité que le
son d'une source limitée soit meilleure que celui d'une autre source
qui fournie un signal plus complet en bande passante et en dynamique.
Bien sur, dès que le système d'écoute est lui même d'une qualité
discutable (même si le chèque d'achat est conséquent); la source
douteuse peut devenir acceptable.

Un bon ampli japonais grand public de 100W et une paire de Kilpch (au
hasard: Référence Séries R-28F) montrera les limitations d'un vinyl.
Les ânes diront que ce n'est pas bon, que c'est agressif, etc...
Sont-ils allé dans un concert? Oui, certains instruments sont agressifs
et sont utilisé comme tel par des artistes.

La musique, c'est d'abord de la dynamique, ceux qui trouvent que le
vinyl produit un son de qualité ont oublié les concerts, le «live» des
grands bretons.



+++++ entièrement d'accord ! De la dynamique et aussi de la bande
passante(mais cela dépend des oreilles de l'auditeur)et la
spatialisation (phases et niveaux gauche/droite).

Pour ceux qui en cherche une, la meilleure définition de la HiFi est
bien, pour ce qui me concerne, la restitution "aussi proche que
possible" de ce que l'on peut entendre en direct. Et cela est
indépendant des oreilles de l'auditeur. Malgré tout cela dépend de la
position de l'auditeur dans une salle ou un cabaret pour ce qui est de
la spatialisation. Ce n'est que sur du direct que l'on peut juger la
fidélité. Sur du studio, seul celui qui est présent à l'enregistrement
peut juger, d'autant que derrière les "ingénieurs du son" peuvent
traficoter tout cela et on ne connait jamais le son original.
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voir_le_reply-to
D. Bourdeau wrote:

Pour ceux qui en cherche une, la meilleure définition de la HiFi est
bien, pour ce qui me concerne, la restitution "aussi proche que
possible" de ce que l'on peut entendre en direct. Et cela est
indépendant des oreilles de l'auditeur.



Aaaah ! enfin ! Dans me bras ! :-)

Malgré tout cela dépend de la
position de l'auditeur dans une salle ou un cabaret pour ce qui est de
la spatialisation.



...qui pourrait faire intervenir le multicanal qu'on ne voit que
rarement traité en lien avec ce sujet !

Ce n'est que sur du direct que l'on peut juger la
fidélité.



Oui, incluant l'audio *non-musical* : chasseurs de sons etc., dont la
légitimité serait bien supérieure à des tas de titres et qu'on ne voit
jamais, non plus, traités en lien avec la hifi.

Sur du studio, seul celui qui est présent à l'enregistrement
peut juger, d'autant que derrière les "ingénieurs du son" peuvent
traficoter tout cela et on ne connait jamais le son original.



Voua-là ! pour de l'écoute d'enregistrement réalisés en studio, la hifi
devrait se borner à restituer au mieux la volonté des créateurs de
l'enregistrement : "technicien" du son, directeur artistique, artiste
lui-même, arrangeur éventuellement, qui testent, pour leur part, le
résultat de leurs travaux (de mixage/traitement du son) :

- sur le système d'écoute principal du studio, généralement d'une
qualité "audio-pro" inaccessible financièrement aux particuliers
(assortis d'un traitement de l'environnement aussi idéal que possible :
surfaces, géométrie, acoustique, etc.). Souvent 5.1 ou 7.1 désormais.

- sur des écoutes de proximité stéréo. Traditionnellement les NS-10M
Yamaha (à cônes blancs), sélectionnées pour leur platitude extrême et la
qualité de leurs aigus (membrane de tweeters au bérylium). Désormais
discontinuées et remplacées, elles ont donné lieu à une abondante
littérature (pour et contre, en anglais) :
<https://en.wikipedia.org/wiki/Yamaha_NS-10>
<http://www.soundonsound.com/sos/sep08/articles/yamahans10.htm>
Pour résumer, il s'agissait d'enceintes hifi "ratées" (comme les
NS1000X, leurs ainées d'ailleurs). Détails du pourquoi, "de l'intérieur"
sur demande.

- ces NS10M, dans cette fonction de simulation d'une écoute de qualité
réduite (et non gratifiante) chez l'utilisateur, ayant remplacé les
Auratone 5C, définitivement en dehors de tout critère "hifi" !
<http://www.auratonesoundcubes.com/#!products/c70k>

Les enregistrements du commerce, que ce soit sur vinyle ou CD (ou
autres !), sont en règle très générale (sauf prises directes, et
encore !) hors course pour une évaluation "hifi" pour la simple raison
que la volonté des créateurs a été très généralement de convenir au plus
grand nombre, disposant d'installations de qualité réduite
(mini-chaînes, oreillettes...), dans des environnements sonores pas
neutres (car-audio), ou des contraintes commerciales particulières
(radios FM, clubs etc.). La principale conséquence portant sur la
compression dynamique du signal qui, comme tu le faisais remarquer,
constitue pour la musique classique la principale différence entre
l'écoute d'un concert en direct et l'écoute de l'enregistrement.
Musicalement parlant, on appelle cela les NUANCES.

C'est cela qui, du point de vue d'un musicien mais aussi d'un modeste
professionnel de l'audio-pro, crée la principale interrogation sur
l'univers hifi/audiophile et justifie ma lecture/lurkage de ce forum
dans l'attente d'une réponse jamais apportée.

--
Gérald
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RVG
Le 23/01/2016 09:20, D. Bourdeau a écrit :
Philippe avait soumis l'idée :
Le Fri, 22 Jan 2016 20:58:18 +0100,
RVG a écrit :

Mais un master de qualité est laminé par le pressage vinyle alors
qu'il reste intact sur un CD (sauf baisse de résolution pour
compatibilité).


De toute façon, il y aura toujours les lecteurs de magasines pour
répéter a l'envie ce qu'ils ont lu. Il n'y a aucune possibilité que le
son d'une source limitée soit meilleure que celui d'une autre source
qui fournie un signal plus complet en bande passante et en dynamique.
Bien sur, dès que le système d'écoute est lui même d'une qualité
discutable (même si le chèque d'achat est conséquent); la source
douteuse peut devenir acceptable.

Un bon ampli japonais grand public de 100W et une paire de Kilpch (au
hasard: Référence Séries R-28F) montrera les limitations d'un vinyl.
Les ânes diront que ce n'est pas bon, que c'est agressif, etc...
Sont-ils allé dans un concert? Oui, certains instruments sont agressifs
et sont utilisé comme tel par des artistes.

La musique, c'est d'abord de la dynamique, ceux qui trouvent que le
vinyl produit un son de qualité ont oublié les concerts, le «live» des
grands bretons.



+++++ entièrement d'accord ! De la dynamique et aussi de la bande
passante(mais cela dépend des oreilles de l'auditeur)et la
spatialisation (phases et niveaux gauche/droite).

Pour ceux qui en cherche une, la meilleure définition de la HiFi est
bien, pour ce qui me concerne, la restitution "aussi proche que
possible" de ce que l'on peut entendre en direct.



Ça c'est le matos de studio. Avant de "maîtriser" Adobe Audition je
sortais mes enregistrements tel quel, donc théoriquement hifi (ou de
fait le plus près possible du son source) et c'est pas génial pour
l'auditeur final qui réclame de la pèche parce qu'il n'entend rien au
casque dans le métro.

Il faut recréer en post-prod une *fausse* acoustique de salle de
concert/club de jazz et au final effectuer une compression de
masterisation qui atténuera les écarts de volume entre les instruments
d'une part, et entre les période de son doux et fort d'autre part.

A ses débuts chez DG Karajan a effectivement sorti des enregistrements
de ce type, et dans les moments pianissimo en n'entend *rien* sauf à
booster le loudness, et là dans les tutti fortissimo les vitres se
fendent...

Et cela est
indépendant des oreilles de l'auditeur. Malgré tout cela dépend de la
position de l'auditeur dans une salle ou un cabaret pour ce qui est de
la spatialisation. Ce n'est que sur du direct que l'on peut juger la
fidélité.



Non, il y a des filtres en temps réel, ou avec un décalage de quelques
secondes.
Pensez qu'un micro actuel enregistre le moindre pet de mouche dans les
toilettes derrière la salle de concert.

Sur du studio, seul celui qui est présent à l'enregistrement
peut juger, d'autant que derrière les "ingénieurs du son" peuvent
traficoter tout cela et on ne connait jamais le son original.




--
Media vita in morte sumus.

http://jamen.do/l/154722
http://bluedusk.blogspot.fr/
http://soundcloud.com/rvgronoff
http://www.toutelapoesie.com/salons/user/18908-guillaume-daquile/
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Richard Hachel
Le 24/01/2016 à 18:34, RVG a écrit :

Pensez qu'un micro actuel enregistre le moindre pet de mouche dans les
toilettes derrière la salle de concert.



Ah, ce Régis...

Toujours cette tendance à l'exagération...

R.H.
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D. Bourdeau
RVG avait soumis l'idée :
Le 23/01/2016 09:20, D. Bourdeau a écrit :
Philippe avait soumis l'idée :
Le Fri, 22 Jan 2016 20:58:18 +0100,
RVG a écrit :







Pour ceux qui en cherche une, la meilleure définition de la HiFi est
bien, pour ce qui me concerne, la restitution "aussi proche que
possible" de ce que l'on peut entendre en direct.



Ça c'est le matos de studio. Avant de "maîtriser" Adobe Audition je
sortais mes enregistrements tel quel, donc théoriquement hifi (ou de
fait le plus près possible du son source) et c'est pas génial pour
l'auditeur final qui réclame de la pèche parce qu'il n'entend rien au
casque dans le métro.



La on ne parle plus de Hifi parce que écouter dans le métro même sur
un excellent casque on n'est plus dans la qualité sonore recherchée me
semble-t-il. Et donc peu importe dans ce cas le son original puisqu'il
faut faire joli pour l'auditeur et qu'on "bricole" du son. On est hors
sujet !


Il faut recréer en post-prod une *fausse* acoustique de salle de
concert/club de jazz et au final effectuer une compression de
masterisation qui atténuera les écarts de volume entre les instruments
d'une part, et entre les période de son doux et fort d'autre part.



C'es tout ce que je ne voudrais pas avoir à écouter même évidemment si
c'est le cas en général. Les enregistrements Passavant ou Chesky sont à
cet égard les plus naturels que j'ai écoutés.>


A ses débuts chez DG Karajan a effectivement sorti des enregistrements
de ce type, et dans les moments pianissimo en n'entend *rien* sauf à
booster le loudness, et là dans les tutti fortissimo les vitres se
fendent...



Si tout était parfait par ailleurs, alors c'est que l'auditeur ne les
entendait pas non plus dans la salle ces pianissimi !

Et cela est
indépendant des oreilles de l'auditeur. Malgré tout cela dépend de la
position de l'auditeur dans une salle ou un cabaret pour ce qui est de
la spatialisation. Ce n'est que sur du direct que l'on peut juger la
fidélité.



Non, il y a des filtres en temps réel, ou avec un décalage de quelques
secondes.



??

Pensez qu'un micro actuel enregistre le moindre pet de mouche dans les
toilettes derrière la salle de concert.



Si le niveau restitué par la chaine de reproduction est identique à
l'original (fidélité du niveau !) alors peu importe si tous les niveaux
relatifs sont conservés. Celui qui voudra entendre le pet de mouche
n'aura qu'à monter le niveau !! Mais s'il l'entendait dans la salle il
est normal qu'il l'entende sur sa chaîne, c'est mon avis, il n'y a pas
à enjoliver le signal pour faire plaisir. Je sais ce n'est pas
commercial...
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RVG
Le 25/01/2016 18:03, D. Bourdeau a écrit :
RVG avait soumis l'idée :
Le 23/01/2016 09:20, D. Bourdeau a écrit :
Philippe avait soumis l'idée :
Le Fri, 22 Jan 2016 20:58:18 +0100,
RVG a écrit :









Pour ceux qui en cherche une, la meilleure définition de la HiFi est
bien, pour ce qui me concerne, la restitution "aussi proche que
possible" de ce que l'on peut entendre en direct.



Ça c'est le matos de studio. Avant de "maîtriser" Adobe Audition je
sortais mes enregistrements tel quel, donc théoriquement hifi (ou de
fait le plus près possible du son source) et c'est pas génial pour
l'auditeur final qui réclame de la pèche parce qu'il n'entend rien au
casque dans le métro.



La on ne parle plus de Hifi parce que écouter dans le métro même sur
un excellent casque on n'est plus dans la qualité sonore recherchée me
semble-t-il. Et donc peu importe dans ce cas le son original puisqu'il
faut faire joli pour l'auditeur et qu'on "bricole" du son. On est hors
sujet !


Il faut recréer en post-prod une *fausse* acoustique de salle de
concert/club de jazz et au final effectuer une compression de
masterisation qui atténuera les écarts de volume entre les instruments
d'une part, et entre les période de son doux et fort d'autre part.



C'es tout ce que je ne voudrais pas avoir à écouter même évidemment si
c'est le cas en général. Les enregistrements Passavant ou Chesky sont à
cet égard les plus naturels que j'ai écoutés.>


A ses débuts chez DG Karajan a effectivement sorti des enregistrements
de ce type, et dans les moments pianissimo en n'entend *rien* sauf à
booster le loudness, et là dans les tutti fortissimo les vitres se
fendent...



Si tout était parfait par ailleurs, alors c'est que l'auditeur ne les
entendait pas non plus dans la salle ces pianissimi !

Et cela est
indépendant des oreilles de l'auditeur. Malgré tout cela dépend de la
position de l'auditeur dans une salle ou un cabaret pour ce qui est de
la spatialisation. Ce n'est que sur du direct que l'on peut juger la
fidélité.



Non, il y a des filtres en temps réel, ou avec un décalage de quelques
secondes.



??




Ben oui, les prises de son (et d'image) en direct sont traitées à la
volée pour obtenir quelque chose qui passe bien dans le poste.

Pensez qu'un micro actuel enregistre le moindre pet de mouche dans les
toilettes derrière la salle de concert.



Si le niveau restitué par la chaine de reproduction est identique à
l'original (fidélité du niveau !) alors peu importe si tous les niveaux
relatifs sont conservés. Celui qui voudra entendre le pet de mouche
n'aura qu'à monter le niveau !! Mais s'il l'entendait dans la salle il
est normal qu'il l'entende sur sa chaîne, c'est mon avis, il n'y a pas
à enjoliver le signal pour faire plaisir. Je sais ce n'est pas
commercial...




Justement non, en situation réelle notre cerveau filtre les éléments
insignifiants. En concert, le voisin qui renifle n'est pas si gênant
lorsqu'on s'aperçoit qu'il est enrhumé. L'empathie fait le travail.
Sur un enregistrement tous les signes nous arrivent avec la même valeur.
Nous ne pouvons effectuer un tel filtrage qu'entre son enregistré et son
réel (on écoute un disque et le voisin est enrhumé).

Regardez le travail des cinéastes sur la bande son. S'ils laissent un
son insignifiant pour le film, le spectateur le surinterprétera, donc il
faut l'enlever (le son, pas le spectateur).

--
Media vita in morte sumus.

http://jamen.do/l/154722
http://bluedusk.blogspot.fr/
http://soundcloud.com/rvgronoff
http://www.toutelapoesie.com/salons/user/18908-guillaume-daquile/
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D. Bourdeau
RVG avait soumis l'idée :
Le 25/01/2016 18:03, D. Bourdeau a écrit :
RVG avait soumis l'idée :
Le 23/01/2016 09:20, D. Bourdeau a écrit :
Philippe avait soumis l'idée :
Le Fri, 22 Jan 2016 20:58:18 +0100,
RVG a écrit :









Pour ceux qui en cherche une, la meilleure définition de la HiFi est
bien, pour ce qui me concerne, la restitution "aussi proche que
possible" de ce que l'on peut entendre en direct.



Ça c'est le matos de studio. Avant de "maîtriser" Adobe Audition je
sortais mes enregistrements tel quel, donc théoriquement hifi (ou de
fait le plus près possible du son source) et c'est pas génial pour
l'auditeur final qui réclame de la pèche parce qu'il n'entend rien au
casque dans le métro.



La on ne parle plus de Hifi parce que écouter dans le métro même sur
un excellent casque on n'est plus dans la qualité sonore recherchée me
semble-t-il. Et donc peu importe dans ce cas le son original puisqu'il
faut faire joli pour l'auditeur et qu'on "bricole" du son. On est hors
sujet !


Il faut recréer en post-prod une *fausse* acoustique de salle de
concert/club de jazz et au final effectuer une compression de
masterisation qui atténuera les écarts de volume entre les instruments
d'une part, et entre les période de son doux et fort d'autre part.



C'es tout ce que je ne voudrais pas avoir à écouter même évidemment si
c'est le cas en général. Les enregistrements Passavant ou Chesky sont à
cet égard les plus naturels que j'ai écoutés.>


A ses débuts chez DG Karajan a effectivement sorti des enregistrements
de ce type, et dans les moments pianissimo en n'entend *rien* sauf à
booster le loudness, et là dans les tutti fortissimo les vitres se
fendent...



Si tout était parfait par ailleurs, alors c'est que l'auditeur ne les
entendait pas non plus dans la salle ces pianissimi !

Et cela est
indépendant des oreilles de l'auditeur. Malgré tout cela dépend de la
position de l'auditeur dans une salle ou un cabaret pour ce qui est de
la spatialisation. Ce n'est que sur du direct que l'on peut juger la
fidélité.



Non, il y a des filtres en temps réel, ou avec un décalage de quelques
secondes.



??




Ben oui, les prises de son (et d'image) en direct sont traitées à la
volée pour obtenir quelque chose qui passe bien dans le poste.

Pensez qu'un micro actuel enregistre le moindre pet de mouche dans les
toilettes derrière la salle de concert.



Si le niveau restitué par la chaine de reproduction est identique à
l'original (fidélité du niveau !) alors peu importe si tous les niveaux
relatifs sont conservés. Celui qui voudra entendre le pet de mouche
n'aura qu'à monter le niveau !! Mais s'il l'entendait dans la salle il
est normal qu'il l'entende sur sa chaîne, c'est mon avis, il n'y a pas
à enjoliver le signal pour faire plaisir. Je sais ce n'est pas
commercial...




Justement non, en situation réelle notre cerveau filtre les éléments
insignifiants. En concert, le voisin qui renifle n'est pas si gênant
lorsqu'on s'aperçoit qu'il est enrhumé. L'empathie fait le travail.
Sur un enregistrement tous les signes nous arrivent avec la même valeur.
Nous ne pouvons effectuer un tel filtrage qu'entre son enregistré et son
réel (on écoute un disque et le voisin est enrhumé).

Regardez le travail des cinéastes sur la bande son. S'ils laissent un
son insignifiant pour le film, le spectateur le surinterprétera, donc il
faut l'enlever (le son, pas le spectateur).



Chacun a sa manière d'être concentré. Mais j'entend quelqu'un renifler
ou tousser sur un CD, cela me procure également la même "rage" que lors
d'un concert. Désolé mais je ne filtre pas, qu'il soit enrhumé ou pas
ça m'énerve !!
Avatar
Bebert

Chacun a sa manière d'être concentré. Mais j'entend quelqu'un renifler ou
tousser sur un CD, cela me procure également la même "rage" que lors d'un
concert. Désolé mais je ne filtre pas, qu'il soit enrhumé ou pas ça
m'énerve !!



T'es pas seul!
Moi ce qui m'énerve le plus ce sont les "vieux" (et pourtant j'en suis) qui
comme ils sont plus ou moins sourds, se parlent à voix haute ou déplie le
papier qui entoure le bonbon en plein pianissimo... Et reniflent car ils ont
attrapé la grippe....
Bref... que du bonheur!!!
B.
Avatar
RVG
Le 03/02/2016 15:49, Bebert a écrit :

Chacun a sa manière d'être concentré. Mais j'entend quelqu'un renifler ou
tousser sur un CD, cela me procure également la même "rage" que lors d'un
concert. Désolé mais je ne filtre pas, qu'il soit enrhumé ou pas ça
m'énerve !!



T'es pas seul!
Moi ce qui m'énerve le plus ce sont les "vieux" (et pourtant j'en suis) qui
comme ils sont plus ou moins sourds, se parlent à voix haute ou déplie le
papier qui entoure le bonbon en plein pianissimo... Et reniflent car ils ont
attrapé la grippe....
Bref... que du bonheur!!!
B.





Les vieux, il suffit de les buter au berceau.

--
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http://www.toutelapoesie.com/salons/user/18908-guillaume-daquile/
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voir_le_reply-to
D. Bourdeau wrote:

Chacun a sa manière d'être concentré. Mais j'entend quelqu'un renifler
ou tousser sur un CD, cela me procure également la même "rage" que lors
d'un concert. Désolé mais je ne filtre pas, qu'il soit enrhumé ou pas
ça m'énerve !!



En même temps, comme je l'ai déjà dit, quand on écoute les
enregistrements de Bessie Smith ou Charlie Parker (non limitatif...) ce
ne sont pas les bruits parasites mais carrément la qualité du signal qui
sont dégradés et on s'en arrange... Votre irritation pourrait alors
apparaître comme relative ?
--
Gérald