Il est toujours étonnant de voir mises à l'honneur dans les expositions des
photos qui, pour le commun des mortels, sont délibérément ratées.
1) exemple d'un photographe qui ne propose que des photos «out of focus»,
c'est à dire floues à cause d'une absence de mise au point :
http://www.billarmstrongphotography.com/
Le type a un background en histoire de l'art et est prof de photo à
New York depuis 2001 :
http://www.billarmstrongphotography.com/resume/armstrong_resume.pdf
2) exemple d'une photographe qui fait des photos plutôt bizarres, mal
cadrées, mal exposées, mal développées, floues, etc :
http://www.roxannarwenmills.com/html/fineartII.php?section=SELF&project=the%20reflective%20pool
L'auteur a suivi des études supérieures dans le domaine :
« 1990 - 1993 Peirce College Photojournalism AA Program
1994-1997 Art Center College of Design, Pasadena.
Fine Art Major, Photography minor Awarded three-year BFA Scholarship.»
3) exemple d'une photo variée, mais dont certaines ne donneraient pas lieu à
facturation dans certaines de nos enseignes :
http://www.marcyankus.com/fineart/art-pages/fa-index.html
(cliquer sur Landscapes dans la fine colonne de gauche)
La personne a une sérieuse formation dans cette branche :
«1977-1981 School of Visual Arts, BFA, New York City
1973-1975 High School of Art and Design, New York City»
4) dernier exemple d'une photo plutôt floue de vaseline...
http://www.l-usine-galerie.org/kever03/kever03expo.html
Eh bien, diplômée en photographie, dessin et arts visuels...
Or c'est exactement la thèse que je soutiens ici depuis des années et qui de
façon incompréhensible semble déranger au plus haut point : pour alimenter
la boulimie de l'art contemporain en nouveaux produits, il faut des moyens
de production (lire des artistes) et il faut des moyens institutionnels qui
produisent et entretiennent ces moyens de production (lire des écoles pour
la formation et des services culturels pour la rémunération).
Bref, on a un système qui s'auto-entretient, c'est à dire des milieux
spécialisés qui fonctionnent par cooptation et qu'il vaut mieux connaître
pour y réussir.
c'est justement *la* notion que Filh *ne* peux *pas* comprendre.
La notion de rillettes ?
-- Alban
GEKO4
Dark_T wrote:
Bour-Brown wrote:
> JmG a écrit > ( 1ij19hd.1f1hlmmsh8s6nN% ) > >> Mais ça, c'est quand-même la base du commerce, quel qu'il soit. > > Exactement, art = buisness.
Va dire ça à Vander (Christian), qu'on rigole :)
Ce serait plutôt affirmer l'inverse qui serait rigolo, selon moi!
-- La Réunion (mais pas seulement) comme vous ne l'avez jamais vue! www.LaCase.com Dernière mise à jour: dimanche 16 mars 2008
Dark_T <thosewhoneedtoknow@already.know> wrote:
Bour-Brown wrote:
> JmG a écrit
> ( 1ij19hd.1f1hlmmsh8s6nN%GEKO4@robaseWANADOO.FR )
>
>> Mais ça, c'est quand-même la base du commerce, quel qu'il soit.
>
> Exactement, art = buisness.
Va dire ça à Vander (Christian), qu'on rigole :)
Ce serait plutôt affirmer l'inverse qui serait rigolo, selon moi!
--
La Réunion (mais pas seulement) comme vous ne l'avez jamais vue!
www.LaCase.com
Dernière mise à jour: dimanche 16 mars 2008
> JmG a écrit > ( 1ij19hd.1f1hlmmsh8s6nN% ) > >> Mais ça, c'est quand-même la base du commerce, quel qu'il soit. > > Exactement, art = buisness.
Va dire ça à Vander (Christian), qu'on rigole :)
Ce serait plutôt affirmer l'inverse qui serait rigolo, selon moi!
-- La Réunion (mais pas seulement) comme vous ne l'avez jamais vue! www.LaCase.com Dernière mise à jour: dimanche 16 mars 2008
Dark_T
JmG wrote:
Ce serait plutôt affirmer l'inverse qui serait rigolo, selon moi!
Peut-être pour les gens qui font de l'art un sac dans lequel ils mélangent joyeusement l'expérience artistique (du créateur, du spectateur), l'oeuvre en tant que support, l'oeuvre en tant que produit, sa commercialisation, sa consommation, sa critique, sa place dans l'histoire de l'art, etc.
Si art = business alors un artiste qui ne vend pas n'est pas un artiste ?
Pour reprendre l'analogie d'Alf avec le sport, un champion olympique n'est pas un sportif car il est (normalement) un amateur et non un professionel ?
-- Alban
JmG wrote:
Ce serait plutôt affirmer l'inverse qui serait rigolo, selon moi!
Peut-être pour les gens qui font de l'art un sac dans lequel ils mélangent
joyeusement l'expérience artistique (du créateur, du spectateur), l'oeuvre
en tant que support, l'oeuvre en tant que produit, sa commercialisation, sa
consommation, sa critique, sa place dans l'histoire de l'art, etc.
Si art = business alors un artiste qui ne vend pas n'est pas un artiste ?
Pour reprendre l'analogie d'Alf avec le sport, un champion olympique n'est
pas un sportif car il est (normalement) un amateur et non un professionel ?
Ce serait plutôt affirmer l'inverse qui serait rigolo, selon moi!
Peut-être pour les gens qui font de l'art un sac dans lequel ils mélangent joyeusement l'expérience artistique (du créateur, du spectateur), l'oeuvre en tant que support, l'oeuvre en tant que produit, sa commercialisation, sa consommation, sa critique, sa place dans l'histoire de l'art, etc.
Si art = business alors un artiste qui ne vend pas n'est pas un artiste ?
Pour reprendre l'analogie d'Alf avec le sport, un champion olympique n'est pas un sportif car il est (normalement) un amateur et non un professionel ?