Avec la taxe publicitaire, on paye plus cher une tele moins bonne
94 réponses
TuYolPol
Ça coûte cher la pub, même si on ne voit pas combien. Ca coûte bien plus
cher à la collectivité puisqu'il faut financer tout ce circuit-là en plus,
de façon cachée pour finir dilué dans votre ticket de caisse. Et les
effets de bord comme le sport-business, il faut les compter car c'est
effectivement le prix de la pub à la mi-temps qui alimente les chiffres
d'affaires aberrants de l'industrie du sport-spectacle. Il faut bien
comprendre que tout ceci se retrouve nécessairement dilué dans l'indice
des prix. C'est un impôt sans le dire. La seule diférence c'est
qu'aucune loi loi d'orientation, aucune décision budgétqaire, aucun débat
ne peut se mêler de l'affectation de ces sommes.
Pour résumer,la publicité on la paye QUATRE fois :
Une première fois, pécunièrement, dans les produits que nous achetons.
Une deuxième fois, en pollution directe : interruptions, pollution sonore,
pollution visuelle. Pas seulement d'ailleurs sur notre petit écran, mais
dans la rue, dans notre environnement.
Une troisième fois en pollution indirecte : complaisance pour des
programmes racoleurs, délibérément médiocres au-delà de ce qu'on pouvait
imaginer. On peut rester populaire sans être minable. On peut faire de
l'info sans suivre une ligne éditoriale de presse de caniveau.
Une quatrième fois en pollution de la pensée : le métier de la pub c'est
l'ingéniérie de la manipulation. Flatter la facilité, le narcissisme, la
mesquinerie, le matérialisme. Tout le contraire du respect et de
l'apprentissage du respect.
On peut ajouter un cinquième coût : un coût politique, un déficit
démocratique, du fait que la télé-business est une aubaine pour les
investisseurs privés, et en particulier pour ceux qui, par leur métier,
sont fournisseurs de ceux qu'ils contribuent à faire élire, et qui le leur
rendent avec l'argent public par exemple en signant des factures complaisantes.
On paye plus cher pour un service négatif.
J'ouvre le débat sur une stratégie réaliste pour éviter que ce mouvement
ne s'amplifie, pour éviter que s'amplifie le décervelage et la
consolidation d'une aberration culturelle.
Si je le vois bien, tu reformules en termes philosophiques (dont je me garderai bien de juger de la cohérence ou de la pertinence) ce qui est en réalité un problème très classique de l'épistémologie des sciences sociales : s'il n'existe pas de Vérité absolue, quel peut être le statut du discours scientifique et en quoi diffère-t-il de la simple opinion ?
Je faisais plutôt référence à l'habitus bourdieusien, et à la réflexivité sur la discipline (en l'occurrence économique) que cet habitus implique.
-- (j'ai mal au crâne)
Au sommet de son art, Pierre Cerf a pondu :
Si je le vois bien, tu reformules en termes philosophiques (dont je me
garderai bien de juger de la cohérence ou de la pertinence) ce qui est
en réalité un problème très classique de l'épistémologie des sciences
sociales : s'il n'existe pas de Vérité absolue, quel peut être le statut
du discours scientifique et en quoi diffère-t-il de la simple opinion ?
Je faisais plutôt référence à l'habitus bourdieusien, et à la réflexivité sur
la discipline (en l'occurrence économique) que cet habitus implique.
Si je le vois bien, tu reformules en termes philosophiques (dont je me garderai bien de juger de la cohérence ou de la pertinence) ce qui est en réalité un problème très classique de l'épistémologie des sciences sociales : s'il n'existe pas de Vérité absolue, quel peut être le statut du discours scientifique et en quoi diffère-t-il de la simple opinion ?
Je faisais plutôt référence à l'habitus bourdieusien, et à la réflexivité sur la discipline (en l'occurrence économique) que cet habitus implique.
-- (j'ai mal au crâne)
Marypop
"Olivier" a écrit ...
Au sommet de son art, Marypop a pondu :
> T'inquiètes, on trouve de l'orgeat français ...
Mais pour combien de temps...
En fait, là encore, c'est un cas d'économie. Il s'agit d'en acheter suffisamment pour que l'entreprise soit rentable, mais pas trop, de façon à ce qu'elle ne soit pas trop tentante pour se faire racheter par un gros américain de l'agro-alimentaire.
Donc, tu en achètes, je n'en achète pas, ca devrait tenir.
> Marypop maintenant que même l'Orangina est étatsunien, je vais boire
quoi
> moi le 20 mars ? Obligée de prendre une bière :)
Ça t'arrange bien hein ivrogne !
Oh ! Tu me prêtes des intentions ... Je prendrai du Citror tiens, par solidarité avec les buveurs d'orgeat du monde.
Marypop
"Olivier" a écrit ...
Au sommet de son art, Marypop a pondu :
> T'inquiètes, on trouve de l'orgeat français ...
Mais pour combien de temps...
En fait, là encore, c'est un cas d'économie.
Il s'agit d'en acheter suffisamment pour que l'entreprise soit rentable,
mais pas trop, de façon à ce qu'elle ne soit pas trop tentante pour se faire
racheter par un gros américain de l'agro-alimentaire.
Donc, tu en achètes, je n'en achète pas, ca devrait tenir.
> Marypop maintenant que même l'Orangina est étatsunien, je vais boire
quoi
> moi le 20 mars ? Obligée de prendre une bière :)
Ça t'arrange bien hein ivrogne !
Oh ! Tu me prêtes des intentions ...
Je prendrai du Citror tiens, par solidarité avec les buveurs d'orgeat du
monde.
En fait, là encore, c'est un cas d'économie. Il s'agit d'en acheter suffisamment pour que l'entreprise soit rentable, mais pas trop, de façon à ce qu'elle ne soit pas trop tentante pour se faire racheter par un gros américain de l'agro-alimentaire.
Donc, tu en achètes, je n'en achète pas, ca devrait tenir.
> Marypop maintenant que même l'Orangina est étatsunien, je vais boire
quoi
> moi le 20 mars ? Obligée de prendre une bière :)
Ça t'arrange bien hein ivrogne !
Oh ! Tu me prêtes des intentions ... Je prendrai du Citror tiens, par solidarité avec les buveurs d'orgeat du monde.
Marypop
Pierre Cerf
Olivier écrivait :
Je faisais plutôt référence à l'habitus bourdieusien, et à la réflexivité sur la discipline (en l'occurrence économique) que cet habitus implique.
Pardonne moi, Chef vénéré, mais moi trouver que cette phrase être pas trop cohérente. L'habitus n'implique pas la reflexivité : au contraire, la reflexivité est une tentative de rompre avec le poids des habitus.
-- P.
Olivier écrivait :
Je faisais plutôt référence à l'habitus bourdieusien, et à la
réflexivité sur la discipline (en l'occurrence économique) que cet
habitus implique.
Pardonne moi, Chef vénéré, mais moi trouver que cette phrase être pas
trop cohérente. L'habitus n'implique pas la reflexivité : au contraire,
la reflexivité est une tentative de rompre avec le poids des habitus.
Je faisais plutôt référence à l'habitus bourdieusien, et à la réflexivité sur la discipline (en l'occurrence économique) que cet habitus implique.
Pardonne moi, Chef vénéré, mais moi trouver que cette phrase être pas trop cohérente. L'habitus n'implique pas la reflexivité : au contraire, la reflexivité est une tentative de rompre avec le poids des habitus.
-- P.
Olivier
Au sommet de son art, Pierre Cerf a pondu :
Pardonne moi, Chef vénéré, mais moi trouver que cette phrase être pas trop cohérente. L'habitus n'implique pas la reflexivité : au contraire, la reflexivité est une tentative de rompre avec le poids des habitus.
Uhuhuhu...
(rire sarcastique de l'intello)
-- qu'est-ce qu'on rigole
Au sommet de son art, Pierre Cerf a pondu :
Pardonne moi, Chef vénéré, mais moi trouver que cette phrase être pas
trop cohérente. L'habitus n'implique pas la reflexivité : au contraire,
la reflexivité est une tentative de rompre avec le poids des habitus.
Pardonne moi, Chef vénéré, mais moi trouver que cette phrase être pas trop cohérente. L'habitus n'implique pas la reflexivité : au contraire, la reflexivité est une tentative de rompre avec le poids des habitus.
Uhuhuhu...
(rire sarcastique de l'intello)
-- qu'est-ce qu'on rigole
Pierre Cerf
Olivier écrivait :
(rire sarcastique de l'intello)
Il y a des trolls dans lesquels on marche avec plaisir.
-- P.
Olivier écrivait :
(rire sarcastique de l'intello)
Il y a des trolls dans lesquels on marche avec plaisir.
Il y a des trolls dans lesquels on marche avec plaisir.
-- P.
misterdim
TuYolPol wrote:
Le Mon, 26 Jan 2004 15:45:56 +0100, misterdim a écrit :
Fort probable... à moins que ce soit le consommateur lui même qui le demande voyant les prix monter...
Ce n'est pas la publicité qui fait descendre les prix, c'est la concurrence. La publicité réintroduit une composante supplémentaire dans le prix et du bruit dans la décision d'achat.
Je dois faire partie de ces naïfs qui voient de l'information dans la publicité (le fait de savoir que le produit existe est déjà pour moi la première information). Sans la publicité, nombreux produits n'existeraient pas, nombreux achats ne se feraient pas... et moins il y a d'achats, plus le coût augmente (ou alors faudra m'expliquer pourquoi l'épicier d'en face ne peut pas s'aligner sur les prix de auchan).
Si un jour il n'y a plus de publicité, comment sauras-tu qu'un produit concurrent existe ? Comment sauras-tu que tel produit est disponible à tel endroit ??? Du coup, la concurrence sera amoindrie et (je te rejoinds la dessus), moins de coucurrence impliquera une hausse des tarifs...
Je ne sais pas qui est le plus naïf, celui qui croit en l'information publicitaire ou celui qui simplistement croit que le jour ou la pub ne sera plus, le prix du produit sera égale à l'ancien prix moins le coût des pubs...
Nous sommes finalement tous de doux rêveurs avec chacun nos points de vues... chaque point de vue étant à mon avis défendable... Moi, je suis content de voir dans le métro une affiche qui dit que Decathlon vend un vtt à x euros... le jour ou j'ai besoin d'un vtt, j'aurai l'info... et je serai bien content de le savoir plutot que de me faire arnaquer par le commercant du coin qui vendra la même chose 2 fois plus cher...
-- Dim http://www.misterdim.com
TuYolPol wrote:
Le Mon, 26 Jan 2004 15:45:56 +0100, misterdim a écrit :
Fort probable... à moins que ce soit le consommateur lui même qui le
demande voyant les prix monter...
Ce n'est pas la publicité qui fait descendre les prix, c'est la
concurrence. La publicité réintroduit une composante supplémentaire
dans le prix et du bruit dans la décision d'achat.
Je dois faire partie de ces naïfs qui voient de l'information dans la
publicité (le fait de savoir que le produit existe est déjà pour moi la
première information). Sans la publicité, nombreux produits n'existeraient
pas, nombreux achats ne se feraient pas... et moins il y a d'achats, plus le
coût augmente (ou alors faudra m'expliquer pourquoi l'épicier d'en face ne
peut pas s'aligner sur les prix de auchan).
Si un jour il n'y a plus de publicité, comment sauras-tu qu'un produit
concurrent existe ? Comment sauras-tu que tel produit est disponible à tel
endroit ??? Du coup, la concurrence sera amoindrie et (je te rejoinds la
dessus), moins de coucurrence impliquera une hausse des tarifs...
Je ne sais pas qui est le plus naïf, celui qui croit en l'information
publicitaire ou celui qui simplistement croit que le jour ou la pub ne sera
plus, le prix du produit sera égale à l'ancien prix moins le coût des
pubs...
Nous sommes finalement tous de doux rêveurs avec chacun nos points de
vues... chaque point de vue étant à mon avis défendable... Moi, je suis
content de voir dans le métro une affiche qui dit que Decathlon vend un vtt
à x euros... le jour ou j'ai besoin d'un vtt, j'aurai l'info... et je serai
bien content de le savoir plutot que de me faire arnaquer par le commercant
du coin qui vendra la même chose 2 fois plus cher...
Le Mon, 26 Jan 2004 15:45:56 +0100, misterdim a écrit :
Fort probable... à moins que ce soit le consommateur lui même qui le demande voyant les prix monter...
Ce n'est pas la publicité qui fait descendre les prix, c'est la concurrence. La publicité réintroduit une composante supplémentaire dans le prix et du bruit dans la décision d'achat.
Je dois faire partie de ces naïfs qui voient de l'information dans la publicité (le fait de savoir que le produit existe est déjà pour moi la première information). Sans la publicité, nombreux produits n'existeraient pas, nombreux achats ne se feraient pas... et moins il y a d'achats, plus le coût augmente (ou alors faudra m'expliquer pourquoi l'épicier d'en face ne peut pas s'aligner sur les prix de auchan).
Si un jour il n'y a plus de publicité, comment sauras-tu qu'un produit concurrent existe ? Comment sauras-tu que tel produit est disponible à tel endroit ??? Du coup, la concurrence sera amoindrie et (je te rejoinds la dessus), moins de coucurrence impliquera une hausse des tarifs...
Je ne sais pas qui est le plus naïf, celui qui croit en l'information publicitaire ou celui qui simplistement croit que le jour ou la pub ne sera plus, le prix du produit sera égale à l'ancien prix moins le coût des pubs...
Nous sommes finalement tous de doux rêveurs avec chacun nos points de vues... chaque point de vue étant à mon avis défendable... Moi, je suis content de voir dans le métro une affiche qui dit que Decathlon vend un vtt à x euros... le jour ou j'ai besoin d'un vtt, j'aurai l'info... et je serai bien content de le savoir plutot que de me faire arnaquer par le commercant du coin qui vendra la même chose 2 fois plus cher...
-- Dim http://www.misterdim.com
Le Papapapy
Dans le message:401539ad$0$29096$, Olivier a laissé jaillir de sa plume effilée:
Au sommet de son art, TuYolPol a pondu :
> à perpétuer un modèle kivabien.
Ampac, pas la peine de chercher la biographie de Kivab dans ton Larousse...
Personnellement il me plait mieux que François.
Le Papapapy.
Dans le message:401539ad$0$29096$636a55ce@news.free.fr,
Olivier <mamadoo@messagerie.net> a laissé jaillir de sa plume effilée:
Au sommet de son art, TuYolPol a pondu :
> à perpétuer un modèle kivabien.
Ampac, pas la peine de chercher la biographie de Kivab dans ton
Larousse...
Passes donc l'entretien en m'expliquant ca pour voir ?
Hé, j'suis pas femme de ménage !
Jac.
TuYolPol
Tu prends un cas très particulier de publicité, celle qui informe. Il y en a très peu, sur l'ensemble de celles qui passent à la télé.
En ce qui concerne la différence entre l'épicier du coin et la grande distribution, il y a aussi ces explications : - l'économie d'échelle - la position dominante - la politique d'emploi De mon point de vue à moi doux rêveur dans mon coin, les grandes surfaces ont fini par confisquer une grande partie des échanges, il y a eu une augmentation du pouvoir d'achat en période de transition, et maintenant que c'est la norme, nous sommes coincés. Je pense que tu te trompes sur les bienfaits de l'industrie de la distribution, si tu oublies les méfaits de la concentration du pouvoirs économiques. Je pense que tu te trompes sur la représentation du distributeur du coin et sur la comparaison avec une industrie de la distribution. Tu négliges les effets de boucle.
Tu es vexant, je n'ai jamais dit "simplistement que le jour ou la pub ne sera plus, le prix du produit sera égale à l'ancien prix moins le coût des pubs" mais que la pub a un coût, simplement et évidemment. Je n'ignore pas non plus que c'est un secteur qui emploie. Tout travail rémunéré a un coût. Doux rêveur, je pense qu'il y a des tas de travaux rémunérés, socialement plus utile que de d'enfoncer dans le crâne des gens que c'est plus chouette de chausser du Nike. La pub c'est une sorte d'impôt, tout le monde le paye.
Je regarde l'ensemble, les principes à l'oeuvre, les facteurs déterminants, et je prétends que le financement de la télé par la pub (du moins à ce point-là) est économiquement et qualitativement négatif pour les petits consommateurs-téléspectateurs-citoyens, et j'explique pourquoi. Je constate que si en France ce n'est pas encore complètement la cata c'est qu'il y a des lois qui limitent la pub, j'en déduis qu'il est admis que dans l'intérêt général, elle doit être limitée. Je ne suis donc pas seulement un doux rêveur.
Je soutiens qu'on devrait aller encore plus loin, parce qu'il y a des évolutions assez récentes du PAF qui sont inquiétantes.
Tu prends un cas très particulier de publicité, celle qui informe. Il y
en a très peu, sur l'ensemble de celles qui passent à la télé.
En ce qui concerne la différence entre l'épicier du coin et la grande
distribution, il y a aussi ces explications :
- l'économie d'échelle
- la position dominante
- la politique d'emploi
De mon point de vue à moi doux rêveur dans mon coin, les grandes surfaces
ont fini par confisquer une grande partie des échanges, il y a eu une
augmentation du pouvoir d'achat en période de transition, et maintenant
que c'est la norme, nous sommes coincés. Je pense que tu te trompes sur
les bienfaits de l'industrie de la distribution, si tu oublies les méfaits
de la concentration du pouvoirs économiques. Je pense que tu te trompes
sur la représentation du distributeur du coin et sur la comparaison avec une
industrie de la distribution. Tu négliges les effets de boucle.
Tu es vexant, je n'ai jamais dit "simplistement que le jour ou la pub ne
sera plus, le prix du produit sera égale à l'ancien prix moins le coût des
pubs" mais que la pub a un coût, simplement et évidemment. Je n'ignore
pas non plus que c'est un secteur qui emploie. Tout travail rémunéré a un
coût. Doux rêveur, je pense qu'il y a des tas de travaux rémunérés,
socialement plus utile que de d'enfoncer dans le crâne des gens que c'est
plus chouette de chausser du Nike. La pub c'est une sorte d'impôt, tout
le monde le paye.
Je regarde l'ensemble, les principes à l'oeuvre, les facteurs
déterminants, et je prétends que le financement de la télé par la pub (du
moins à ce point-là) est économiquement et qualitativement négatif pour
les petits consommateurs-téléspectateurs-citoyens, et j'explique pourquoi.
Je constate que si en France ce n'est pas encore complètement la cata
c'est qu'il y a des lois qui limitent la pub, j'en déduis qu'il est admis
que dans l'intérêt général, elle doit être limitée. Je ne suis donc pas
seulement un doux rêveur.
Je soutiens qu'on devrait aller encore plus loin, parce qu'il y a des
évolutions assez récentes du PAF qui sont inquiétantes.
Tu prends un cas très particulier de publicité, celle qui informe. Il y en a très peu, sur l'ensemble de celles qui passent à la télé.
En ce qui concerne la différence entre l'épicier du coin et la grande distribution, il y a aussi ces explications : - l'économie d'échelle - la position dominante - la politique d'emploi De mon point de vue à moi doux rêveur dans mon coin, les grandes surfaces ont fini par confisquer une grande partie des échanges, il y a eu une augmentation du pouvoir d'achat en période de transition, et maintenant que c'est la norme, nous sommes coincés. Je pense que tu te trompes sur les bienfaits de l'industrie de la distribution, si tu oublies les méfaits de la concentration du pouvoirs économiques. Je pense que tu te trompes sur la représentation du distributeur du coin et sur la comparaison avec une industrie de la distribution. Tu négliges les effets de boucle.
Tu es vexant, je n'ai jamais dit "simplistement que le jour ou la pub ne sera plus, le prix du produit sera égale à l'ancien prix moins le coût des pubs" mais que la pub a un coût, simplement et évidemment. Je n'ignore pas non plus que c'est un secteur qui emploie. Tout travail rémunéré a un coût. Doux rêveur, je pense qu'il y a des tas de travaux rémunérés, socialement plus utile que de d'enfoncer dans le crâne des gens que c'est plus chouette de chausser du Nike. La pub c'est une sorte d'impôt, tout le monde le paye.
Je regarde l'ensemble, les principes à l'oeuvre, les facteurs déterminants, et je prétends que le financement de la télé par la pub (du moins à ce point-là) est économiquement et qualitativement négatif pour les petits consommateurs-téléspectateurs-citoyens, et j'explique pourquoi. Je constate que si en France ce n'est pas encore complètement la cata c'est qu'il y a des lois qui limitent la pub, j'en déduis qu'il est admis que dans l'intérêt général, elle doit être limitée. Je ne suis donc pas seulement un doux rêveur.
Je soutiens qu'on devrait aller encore plus loin, parce qu'il y a des évolutions assez récentes du PAF qui sont inquiétantes.
Clement
Sous influence ou de son plein gré, Olivier a écrit :
Si je le vois bien, tu reformules en termes philosophiques (dont je me garderai bien de juger de la cohérence ou de la pertinence) ce qui est en réalité un problème très classique de l'épistémologie des sciences sociales : s'il n'existe pas de Vérité absolue, quel peut être le statut du discours scientifique et en quoi diffère-t-il de la simple opinion ?
Je faisais plutôt référence à l'habitus bourdieusien, et à la réflexivité sur la discipline (en l'occurrence économique) que cet habitus implique.
Dites, les enfants...z'en avez pas marre de raconter n'importe nawak ? ;-)
L'économie (je ne parle pas de l'économie au sein d'une entreprise, hein...entendons-nous) est une science inexacte, avec des mécanismes immuables à l'intérieur du dedans, point. Comprendre ces mécanismes est envisageable pour le commun des mortels dont je suis. Mais le reste, là, c'est réellement une affaire de spécialistes, notamment en divination, avec quelques notions de sociologie, ne serait-ce que pour envisager convenablement les choses. Et, si possible parce que ce serait mieux, quelques bonne intentions.
Sous influence ou de son plein gré, Olivier a écrit :
Si je le vois bien, tu reformules en termes philosophiques (dont je
me garderai bien de juger de la cohérence ou de la pertinence) ce
qui est
en réalité un problème très classique de l'épistémologie des sciences
sociales : s'il n'existe pas de Vérité absolue, quel peut être le
statut du discours scientifique et en quoi diffère-t-il de la simple
opinion ?
Je faisais plutôt référence à l'habitus bourdieusien, et à la
réflexivité sur la discipline (en l'occurrence économique) que cet
habitus implique.
Dites, les enfants...z'en avez pas marre de raconter n'importe nawak ?
;-)
L'économie (je ne parle pas de l'économie au sein d'une entreprise,
hein...entendons-nous) est une science inexacte, avec des mécanismes
immuables à l'intérieur du dedans, point. Comprendre ces mécanismes est
envisageable pour le commun des mortels dont je suis. Mais le reste, là,
c'est réellement une affaire de spécialistes, notamment en divination,
avec quelques notions de sociologie, ne serait-ce que pour envisager
convenablement les choses. Et, si possible parce que ce serait mieux,
quelques bonne intentions.
Sous influence ou de son plein gré, Olivier a écrit :
Si je le vois bien, tu reformules en termes philosophiques (dont je me garderai bien de juger de la cohérence ou de la pertinence) ce qui est en réalité un problème très classique de l'épistémologie des sciences sociales : s'il n'existe pas de Vérité absolue, quel peut être le statut du discours scientifique et en quoi diffère-t-il de la simple opinion ?
Je faisais plutôt référence à l'habitus bourdieusien, et à la réflexivité sur la discipline (en l'occurrence économique) que cet habitus implique.
Dites, les enfants...z'en avez pas marre de raconter n'importe nawak ? ;-)
L'économie (je ne parle pas de l'économie au sein d'une entreprise, hein...entendons-nous) est une science inexacte, avec des mécanismes immuables à l'intérieur du dedans, point. Comprendre ces mécanismes est envisageable pour le commun des mortels dont je suis. Mais le reste, là, c'est réellement une affaire de spécialistes, notamment en divination, avec quelques notions de sociologie, ne serait-ce que pour envisager convenablement les choses. Et, si possible parce que ce serait mieux, quelques bonne intentions.