Ta lecture de l'article IV - 443 est fausse. Il ne s'applique pas à
«Toute procédure de révison de la constitution».
procédure ordinaire, qui ne s'applique pas pour les petites
modifications : «Le Conseil européen peut décider à la majorité simple,
après approbation du Parlement européen, de ne pas convoquer de
Covention lorsque l'ampleur des modifications ne le justifie pas».
D'autre part, ça ne concerne pas non plus la partie III titre III qui
définit les «politiques et actions internes de l'union», celle où se
concentre la polémique.
En clair, une fois qu'on a voté pour ce texte, il est pratiquement
impossible de le faire modifier.
Impossible à modifier en profondeur les parties I, II, IV, oui. Ce qui
n'est pas plus mal.
Ta lecture de l'article IV - 443 est fausse. Il ne s'applique pas à
«Toute procédure de révison de la constitution».
procédure ordinaire, qui ne s'applique pas pour les petites
modifications : «Le Conseil européen peut décider à la majorité simple,
après approbation du Parlement européen, de ne pas convoquer de
Covention lorsque l'ampleur des modifications ne le justifie pas».
D'autre part, ça ne concerne pas non plus la partie III titre III qui
définit les «politiques et actions internes de l'union», celle où se
concentre la polémique.
En clair, une fois qu'on a voté pour ce texte, il est pratiquement
impossible de le faire modifier.
Impossible à modifier en profondeur les parties I, II, IV, oui. Ce qui
n'est pas plus mal.
Ta lecture de l'article IV - 443 est fausse. Il ne s'applique pas à
«Toute procédure de révison de la constitution».
procédure ordinaire, qui ne s'applique pas pour les petites
modifications : «Le Conseil européen peut décider à la majorité simple,
après approbation du Parlement européen, de ne pas convoquer de
Covention lorsque l'ampleur des modifications ne le justifie pas».
D'autre part, ça ne concerne pas non plus la partie III titre III qui
définit les «politiques et actions internes de l'union», celle où se
concentre la polémique.
En clair, une fois qu'on a voté pour ce texte, il est pratiquement
impossible de le faire modifier.
Impossible à modifier en profondeur les parties I, II, IV, oui. Ce qui
n'est pas plus mal.
Il y a sale boulot et boulot fait salement. Des coupeurs de canne a sucre,
j'en ai vu, et qui etaient content de l'etre. Mais ce n'etait pas dans
ces conditions.
"m'ont appris" "m'ont donne"; tu crois que les patrons donnent a tout le
monde?
Je ne meprise jamais une personne qui donne un travail a une autre
personne, quelque soit le travail quelle que soit la personne
Rien n'est tout blanc ni tout noir.
Il y a sale boulot et boulot fait salement. Des coupeurs de canne a sucre,
j'en ai vu, et qui etaient content de l'etre. Mais ce n'etait pas dans
ces conditions.
"m'ont appris" "m'ont donne"; tu crois que les patrons donnent a tout le
monde?
Je ne meprise jamais une personne qui donne un travail a une autre
personne, quelque soit le travail quelle que soit la personne
Rien n'est tout blanc ni tout noir.
Il y a sale boulot et boulot fait salement. Des coupeurs de canne a sucre,
j'en ai vu, et qui etaient content de l'etre. Mais ce n'etait pas dans
ces conditions.
"m'ont appris" "m'ont donne"; tu crois que les patrons donnent a tout le
monde?
Je ne meprise jamais une personne qui donne un travail a une autre
personne, quelque soit le travail quelle que soit la personne
Rien n'est tout blanc ni tout noir.
On Thu, 31 Mar 2005 18:17:40 +0000 (UTC), Michel TalonGuillaume L. <vect+ wrote:De plus, je rappelle qu'il y a la possibilité de mettre en place des coopéra-
tions renforcées, pour ceux qui pensent vraiment que c'est trop injuste, qu'on
va être bloqué jusqu'à la fin des temps, blablabla.
Parcequ'on ne peut pas en faire maintenant, sans aucun cadre qui les empêche?
Quel rapport ? Je parle du fait qu'être 25 n'implique pas un immobilisme, ou un
blocage, comment je l'entends souvent.
Par contre la "concurrence libre" est répétée
absolument partout, et toutes les conséquences en sont tirées en long, large
et travers dans le titre 3. A la lecture du pensum, je ne m'étonne plus que
Bon alors là, nawak. C'est une partie sur le marché intérieur. Tu veux qu'il
traite de quoi ? De la sodomie de ces pauvres drosophiles maltraitées en labo ?
Le fondement même de l'Europe repose sur la libre circulation de 4 choses :
les services, les biens, les personnes et les capitaux. Cela date de 1958.
La concurrence libre et non faussée, tout le monde la brandit haut en hurlant
que c'est terrible, etc. Tu veux quoi, une concurrence faussée par les subven-
tions (cf. les agriculteurs qui sont très mobilisés contre ce TCE) ?
Blair soit rentré radieux an Angleterre aprés les négotiations en se vantant
qu'il n'avait rien cédé.
Il a cédé la charte des droits fondamentaux. Une paille.
Tu connais des gens qui travaillent à la commission, qui ont travaillé sur ce
"torchon" ? Moi oui, et je peux te dire que tout ce que tu racontes est faux.
Mais bon, ce n'est pas un argument, et j'en suis conscient. Tu resteras de tou-
tes manières campé sur tes positions.
On Thu, 31 Mar 2005 18:17:40 +0000 (UTC), Michel Talon <talon@lpthe.jussieu.fr>
Guillaume L. <vect+news@nerim.net> wrote:
De plus, je rappelle qu'il y a la possibilité de mettre en place des coopéra-
tions renforcées, pour ceux qui pensent vraiment que c'est trop injuste, qu'on
va être bloqué jusqu'à la fin des temps, blablabla.
Parcequ'on ne peut pas en faire maintenant, sans aucun cadre qui les empêche?
Quel rapport ? Je parle du fait qu'être 25 n'implique pas un immobilisme, ou un
blocage, comment je l'entends souvent.
Par contre la "concurrence libre" est répétée
absolument partout, et toutes les conséquences en sont tirées en long, large
et travers dans le titre 3. A la lecture du pensum, je ne m'étonne plus que
Bon alors là, nawak. C'est une partie sur le marché intérieur. Tu veux qu'il
traite de quoi ? De la sodomie de ces pauvres drosophiles maltraitées en labo ?
Le fondement même de l'Europe repose sur la libre circulation de 4 choses :
les services, les biens, les personnes et les capitaux. Cela date de 1958.
La concurrence libre et non faussée, tout le monde la brandit haut en hurlant
que c'est terrible, etc. Tu veux quoi, une concurrence faussée par les subven-
tions (cf. les agriculteurs qui sont très mobilisés contre ce TCE) ?
Blair soit rentré radieux an Angleterre aprés les négotiations en se vantant
qu'il n'avait rien cédé.
Il a cédé la charte des droits fondamentaux. Une paille.
Tu connais des gens qui travaillent à la commission, qui ont travaillé sur ce
"torchon" ? Moi oui, et je peux te dire que tout ce que tu racontes est faux.
Mais bon, ce n'est pas un argument, et j'en suis conscient. Tu resteras de tou-
tes manières campé sur tes positions.
On Thu, 31 Mar 2005 18:17:40 +0000 (UTC), Michel TalonGuillaume L. <vect+ wrote:De plus, je rappelle qu'il y a la possibilité de mettre en place des coopéra-
tions renforcées, pour ceux qui pensent vraiment que c'est trop injuste, qu'on
va être bloqué jusqu'à la fin des temps, blablabla.
Parcequ'on ne peut pas en faire maintenant, sans aucun cadre qui les empêche?
Quel rapport ? Je parle du fait qu'être 25 n'implique pas un immobilisme, ou un
blocage, comment je l'entends souvent.
Par contre la "concurrence libre" est répétée
absolument partout, et toutes les conséquences en sont tirées en long, large
et travers dans le titre 3. A la lecture du pensum, je ne m'étonne plus que
Bon alors là, nawak. C'est une partie sur le marché intérieur. Tu veux qu'il
traite de quoi ? De la sodomie de ces pauvres drosophiles maltraitées en labo ?
Le fondement même de l'Europe repose sur la libre circulation de 4 choses :
les services, les biens, les personnes et les capitaux. Cela date de 1958.
La concurrence libre et non faussée, tout le monde la brandit haut en hurlant
que c'est terrible, etc. Tu veux quoi, une concurrence faussée par les subven-
tions (cf. les agriculteurs qui sont très mobilisés contre ce TCE) ?
Blair soit rentré radieux an Angleterre aprés les négotiations en se vantant
qu'il n'avait rien cédé.
Il a cédé la charte des droits fondamentaux. Une paille.
Tu connais des gens qui travaillent à la commission, qui ont travaillé sur ce
"torchon" ? Moi oui, et je peux te dire que tout ce que tu racontes est faux.
Mais bon, ce n'est pas un argument, et j'en suis conscient. Tu resteras de tou-
tes manières campé sur tes positions.
Article IV - 443 :
Toute procédure de révision de la Constitution débutera par la
convocation d'"une convention composée de représentants des parlements
nationaux, des chefs d'états ou de gouvernement des états membres, du
parlement européen, et de la commission". Cette dernière va ensuite
"arrêter d'un _commun_ accord_ les modifications à apporter". Enfin, les
modifications pourront être effectives "après avoir été ratifiées par
tous les états membres".
Toute modification de la Constitution requiert donc l'unanimité
simultanée de la Convention, de la conférence des représentants, puis
des chefs d'étas et de gouvernement lors de la ratification. Dans une
europe à 25 états membres, je te laisse imaginer le casse-tête pour
n'obtenir qu'une seule de ces trois unanimités.
Article IV - 443 :
Toute procédure de révision de la Constitution débutera par la
convocation d'"une convention composée de représentants des parlements
nationaux, des chefs d'états ou de gouvernement des états membres, du
parlement européen, et de la commission". Cette dernière va ensuite
"arrêter d'un _commun_ accord_ les modifications à apporter". Enfin, les
modifications pourront être effectives "après avoir été ratifiées par
tous les états membres".
Toute modification de la Constitution requiert donc l'unanimité
simultanée de la Convention, de la conférence des représentants, puis
des chefs d'étas et de gouvernement lors de la ratification. Dans une
europe à 25 états membres, je te laisse imaginer le casse-tête pour
n'obtenir qu'une seule de ces trois unanimités.
Article IV - 443 :
Toute procédure de révision de la Constitution débutera par la
convocation d'"une convention composée de représentants des parlements
nationaux, des chefs d'états ou de gouvernement des états membres, du
parlement européen, et de la commission". Cette dernière va ensuite
"arrêter d'un _commun_ accord_ les modifications à apporter". Enfin, les
modifications pourront être effectives "après avoir été ratifiées par
tous les états membres".
Toute modification de la Constitution requiert donc l'unanimité
simultanée de la Convention, de la conférence des représentants, puis
des chefs d'étas et de gouvernement lors de la ratification. Dans une
europe à 25 états membres, je te laisse imaginer le casse-tête pour
n'obtenir qu'une seule de ces trois unanimités.
procédure ordinaire, qui ne s'applique pas pour les petites
modifications : «Le Conseil européen peut décider à la majorité simple,
après approbation du Parlement européen, de ne pas convoquer de
Convention lorsque l'ampleur des modifications ne le justifie pas».
Mais qui décide du degré d'amplitude d'une demande de modification, pour
lui faire appliquer le processus décisionnel à la majorité simple du
conseil, ou le processus à triple unanimité ? En vertu de quoi
décide-t-il ? Et ce décideur, a-t-il acquis sa légitimité par le vote du
peuple ?
Autant de flous artistiques pour permettre aux politicards européens de
s'arranger à l'amiable, en faisant dire ce qu'ils voudront à ce texte
abscons.
Impossible à modifier en profondeur les parties I, II, IV, oui. Ce qui
n'est pas plus mal.
Oh mais si. Ce texte est nettement perfectible, on peut donc dire qu'il
est imparfait. Les analystes ont relevé pour l'instant ce qu'il y avait
de plus flagrant (sans doute était-ce la partie III sujette à polémique
que tu évoquais), mais je ne doute pas qu'une analyse plus approfondie
(le temps nous la fournira) mette en évidence d'autres vices de formes,
des termes sujets à interprétation subjective et diverses choses qu'un
juriste véreux pourra tourner à son avantage une fois le texte entré en
vigueur.
A mon sens, si (une partie d') un texte ne peut pas être amendé par la
suite en vue de l'améliorer, je ne suis pas du tout partisan de le voter
: c'est une constitution, pas un contrat de mariage, je n'ai aucune
envie de m'engager et de devoir subir ensuite à vie les conséquences
d'un vice de forme(ou de fonds) qui aurait échappé ma vigilance, ou à
celle des analystes.
procédure ordinaire, qui ne s'applique pas pour les petites
modifications : «Le Conseil européen peut décider à la majorité simple,
après approbation du Parlement européen, de ne pas convoquer de
Convention lorsque l'ampleur des modifications ne le justifie pas».
Mais qui décide du degré d'amplitude d'une demande de modification, pour
lui faire appliquer le processus décisionnel à la majorité simple du
conseil, ou le processus à triple unanimité ? En vertu de quoi
décide-t-il ? Et ce décideur, a-t-il acquis sa légitimité par le vote du
peuple ?
Autant de flous artistiques pour permettre aux politicards européens de
s'arranger à l'amiable, en faisant dire ce qu'ils voudront à ce texte
abscons.
Impossible à modifier en profondeur les parties I, II, IV, oui. Ce qui
n'est pas plus mal.
Oh mais si. Ce texte est nettement perfectible, on peut donc dire qu'il
est imparfait. Les analystes ont relevé pour l'instant ce qu'il y avait
de plus flagrant (sans doute était-ce la partie III sujette à polémique
que tu évoquais), mais je ne doute pas qu'une analyse plus approfondie
(le temps nous la fournira) mette en évidence d'autres vices de formes,
des termes sujets à interprétation subjective et diverses choses qu'un
juriste véreux pourra tourner à son avantage une fois le texte entré en
vigueur.
A mon sens, si (une partie d') un texte ne peut pas être amendé par la
suite en vue de l'améliorer, je ne suis pas du tout partisan de le voter
: c'est une constitution, pas un contrat de mariage, je n'ai aucune
envie de m'engager et de devoir subir ensuite à vie les conséquences
d'un vice de forme(ou de fonds) qui aurait échappé ma vigilance, ou à
celle des analystes.
procédure ordinaire, qui ne s'applique pas pour les petites
modifications : «Le Conseil européen peut décider à la majorité simple,
après approbation du Parlement européen, de ne pas convoquer de
Convention lorsque l'ampleur des modifications ne le justifie pas».
Mais qui décide du degré d'amplitude d'une demande de modification, pour
lui faire appliquer le processus décisionnel à la majorité simple du
conseil, ou le processus à triple unanimité ? En vertu de quoi
décide-t-il ? Et ce décideur, a-t-il acquis sa légitimité par le vote du
peuple ?
Autant de flous artistiques pour permettre aux politicards européens de
s'arranger à l'amiable, en faisant dire ce qu'ils voudront à ce texte
abscons.
Impossible à modifier en profondeur les parties I, II, IV, oui. Ce qui
n'est pas plus mal.
Oh mais si. Ce texte est nettement perfectible, on peut donc dire qu'il
est imparfait. Les analystes ont relevé pour l'instant ce qu'il y avait
de plus flagrant (sans doute était-ce la partie III sujette à polémique
que tu évoquais), mais je ne doute pas qu'une analyse plus approfondie
(le temps nous la fournira) mette en évidence d'autres vices de formes,
des termes sujets à interprétation subjective et diverses choses qu'un
juriste véreux pourra tourner à son avantage une fois le texte entré en
vigueur.
A mon sens, si (une partie d') un texte ne peut pas être amendé par la
suite en vue de l'améliorer, je ne suis pas du tout partisan de le voter
: c'est une constitution, pas un contrat de mariage, je n'ai aucune
envie de m'engager et de devoir subir ensuite à vie les conséquences
d'un vice de forme(ou de fonds) qui aurait échappé ma vigilance, ou à
celle des analystes.
Ce que tu oublies, c'est que c'est valable pour *tous* les traités
internationaux : si le traité ne prévoit pas spécifiquement de démarches
pour modifier ses exigences, alors il faut implicitement l'accord de tous
les signataires pour l'amander.
Ce que tu oublies, c'est que c'est valable pour *tous* les traités
internationaux : si le traité ne prévoit pas spécifiquement de démarches
pour modifier ses exigences, alors il faut implicitement l'accord de tous
les signataires pour l'amander.
Ce que tu oublies, c'est que c'est valable pour *tous* les traités
internationaux : si le traité ne prévoit pas spécifiquement de démarches
pour modifier ses exigences, alors il faut implicitement l'accord de tous
les signataires pour l'amander.
Impossible à modifier en profondeur les parties I, II, IV, oui. Ce qui
n'est pas plus mal. Donc c'est surtout sur ces parties là que le débat
devrait se concentrer, au final.
Impossible à modifier en profondeur les parties I, II, IV, oui. Ce qui
n'est pas plus mal. Donc c'est surtout sur ces parties là que le débat
devrait se concentrer, au final.
Impossible à modifier en profondeur les parties I, II, IV, oui. Ce qui
n'est pas plus mal. Donc c'est surtout sur ces parties là que le débat
devrait se concentrer, au final.
Blaise Potard wrote:Impossible à modifier en profondeur les parties I, II, IV, oui. Ce qui
n'est pas plus mal. Donc c'est surtout sur ces parties là que le débat
devrait se concentrer, au final.
Et bien là on est d'accord, pour une fois. Personnellement, je n'ai pas de
problème avec les dispositions générales dont tu parles, ni avec le fait qu'il
soit trés difficile de les modifier. Par contre, le titre 3 me semble
absolument impossible à admettre, et de toute façon pas à sa place dans une
constitution.
Blaise Potard <monnom@loria.fr> wrote:
Impossible à modifier en profondeur les parties I, II, IV, oui. Ce qui
n'est pas plus mal. Donc c'est surtout sur ces parties là que le débat
devrait se concentrer, au final.
Et bien là on est d'accord, pour une fois. Personnellement, je n'ai pas de
problème avec les dispositions générales dont tu parles, ni avec le fait qu'il
soit trés difficile de les modifier. Par contre, le titre 3 me semble
absolument impossible à admettre, et de toute façon pas à sa place dans une
constitution.
Blaise Potard wrote:Impossible à modifier en profondeur les parties I, II, IV, oui. Ce qui
n'est pas plus mal. Donc c'est surtout sur ces parties là que le débat
devrait se concentrer, au final.
Et bien là on est d'accord, pour une fois. Personnellement, je n'ai pas de
problème avec les dispositions générales dont tu parles, ni avec le fait qu'il
soit trés difficile de les modifier. Par contre, le titre 3 me semble
absolument impossible à admettre, et de toute façon pas à sa place dans une
constitution.
C'est pourtant écrit très clairement : c'est le Conseil qui décide, en
demandant l'avis du Parlement. Une double majorité, donc. Après,
j'imagine que pour la plupart des modifs ça se passera comme ça, vu la
lourdeur de l'autre mode de modification. Et à vrai dire, ça me fait un
peu peur, ça suppose que l'on fait confiance au Parlement pour empêcher
le Conseil de faire trop de conneries. Mais bon, c'est au moins un
décideur qui a acquis sa légitimité par le vote du peuple.
Jusqu'ici, à part l'indépendance de la BCE, l'accent sur la libre
concurrence, et le mode de modification de la constitution que beaucoup
de monde n'a apparemment pas compris, je n'ai rien vu de vraiment sujet
à polémique dans les parties I, II ou IV dans les différentes analyses.
A mon sens, si (une partie d') un texte ne peut pas être amendé par la
suite en vue de l'améliorer, je ne suis pas du tout partisan de le voter
: c'est une constitution, pas un contrat de mariage, je n'ai aucune
envie de m'engager et de devoir subir ensuite à vie les conséquences
d'un vice de forme(ou de fonds) qui aurait échappé ma vigilance, ou à
celle des analystes.
Mais on peut l'amender « légèrement » assez facilement.
C'est laissé à
l'appréciation du Parlement (et du Conseil, bien entendu), ce qui lui
donne un pouvoir tout de même assez important.
C'est pourtant écrit très clairement : c'est le Conseil qui décide, en
demandant l'avis du Parlement. Une double majorité, donc. Après,
j'imagine que pour la plupart des modifs ça se passera comme ça, vu la
lourdeur de l'autre mode de modification. Et à vrai dire, ça me fait un
peu peur, ça suppose que l'on fait confiance au Parlement pour empêcher
le Conseil de faire trop de conneries. Mais bon, c'est au moins un
décideur qui a acquis sa légitimité par le vote du peuple.
Jusqu'ici, à part l'indépendance de la BCE, l'accent sur la libre
concurrence, et le mode de modification de la constitution que beaucoup
de monde n'a apparemment pas compris, je n'ai rien vu de vraiment sujet
à polémique dans les parties I, II ou IV dans les différentes analyses.
A mon sens, si (une partie d') un texte ne peut pas être amendé par la
suite en vue de l'améliorer, je ne suis pas du tout partisan de le voter
: c'est une constitution, pas un contrat de mariage, je n'ai aucune
envie de m'engager et de devoir subir ensuite à vie les conséquences
d'un vice de forme(ou de fonds) qui aurait échappé ma vigilance, ou à
celle des analystes.
Mais on peut l'amender « légèrement » assez facilement.
C'est laissé à
l'appréciation du Parlement (et du Conseil, bien entendu), ce qui lui
donne un pouvoir tout de même assez important.
C'est pourtant écrit très clairement : c'est le Conseil qui décide, en
demandant l'avis du Parlement. Une double majorité, donc. Après,
j'imagine que pour la plupart des modifs ça se passera comme ça, vu la
lourdeur de l'autre mode de modification. Et à vrai dire, ça me fait un
peu peur, ça suppose que l'on fait confiance au Parlement pour empêcher
le Conseil de faire trop de conneries. Mais bon, c'est au moins un
décideur qui a acquis sa légitimité par le vote du peuple.
Jusqu'ici, à part l'indépendance de la BCE, l'accent sur la libre
concurrence, et le mode de modification de la constitution que beaucoup
de monde n'a apparemment pas compris, je n'ai rien vu de vraiment sujet
à polémique dans les parties I, II ou IV dans les différentes analyses.
A mon sens, si (une partie d') un texte ne peut pas être amendé par la
suite en vue de l'améliorer, je ne suis pas du tout partisan de le voter
: c'est une constitution, pas un contrat de mariage, je n'ai aucune
envie de m'engager et de devoir subir ensuite à vie les conséquences
d'un vice de forme(ou de fonds) qui aurait échappé ma vigilance, ou à
celle des analystes.
Mais on peut l'amender « légèrement » assez facilement.
C'est laissé à
l'appréciation du Parlement (et du Conseil, bien entendu), ce qui lui
donne un pouvoir tout de même assez important.
Blaise Potard wrote:C'est pourtant écrit très clairement : c'est le Conseil qui décide, en
demandant l'avis du Parlement. Une double majorité, donc. Après,
j'imagine que pour la plupart des modifs ça se passera comme ça, vu la
lourdeur de l'autre mode de modification. Et à vrai dire, ça me fait un
peu peur, ça suppose que l'on fait confiance au Parlement pour empêcher
le Conseil de faire trop de conneries. Mais bon, c'est au moins un
décideur qui a acquis sa légitimité par le vote du peuple.
Soit tu as mal lu, soit c'est moi, soit je me souviens mal, mais dans mon
souvenir cette procédure simplifiée ne s'applique qu'à certaines dispositions
du titre 3. La présenter comme possible et probable en général me
semble faux.
et toi même es-tu sur d'avoir compris?
Mais on peut l'amender « légèrement » assez facilement.
Non, uniquement certaines parties.
Blaise Potard <monnom@loria.fr> wrote:
C'est pourtant écrit très clairement : c'est le Conseil qui décide, en
demandant l'avis du Parlement. Une double majorité, donc. Après,
j'imagine que pour la plupart des modifs ça se passera comme ça, vu la
lourdeur de l'autre mode de modification. Et à vrai dire, ça me fait un
peu peur, ça suppose que l'on fait confiance au Parlement pour empêcher
le Conseil de faire trop de conneries. Mais bon, c'est au moins un
décideur qui a acquis sa légitimité par le vote du peuple.
Soit tu as mal lu, soit c'est moi, soit je me souviens mal, mais dans mon
souvenir cette procédure simplifiée ne s'applique qu'à certaines dispositions
du titre 3. La présenter comme possible et probable en général me
semble faux.
et toi même es-tu sur d'avoir compris?
Mais on peut l'amender « légèrement » assez facilement.
Non, uniquement certaines parties.
Blaise Potard wrote:C'est pourtant écrit très clairement : c'est le Conseil qui décide, en
demandant l'avis du Parlement. Une double majorité, donc. Après,
j'imagine que pour la plupart des modifs ça se passera comme ça, vu la
lourdeur de l'autre mode de modification. Et à vrai dire, ça me fait un
peu peur, ça suppose que l'on fait confiance au Parlement pour empêcher
le Conseil de faire trop de conneries. Mais bon, c'est au moins un
décideur qui a acquis sa légitimité par le vote du peuple.
Soit tu as mal lu, soit c'est moi, soit je me souviens mal, mais dans mon
souvenir cette procédure simplifiée ne s'applique qu'à certaines dispositions
du titre 3. La présenter comme possible et probable en général me
semble faux.
et toi même es-tu sur d'avoir compris?
Mais on peut l'amender « légèrement » assez facilement.
Non, uniquement certaines parties.