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La couleur ? Mais c'est très simple

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Charles Vassallo
Bonjour à tous

Ceux qui se sont plu à lire Aisberg dans le texte ne doivent plus être
légion, et ses ayant-droits me pardonneront de singer ses titres pour
appâter le chaland.

Bref, c'est un nouveau tuto sur la théorie de la couleur et la gestion
d'icelle, appliquée à la photo numérique. Sans math (ouais, enfin...).
Tout ce que vous avez voulu savoir sans jamais le demander, etc, etc.

http://www.oitregor.com/numeric/gestion/villeneuve.html

Charles

10 réponses

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Bour-Brown
Charles Vassallo a écrit
( 4e1d5c27$0$30782$ )

et cela ** quelles que soient ** les trois primaires choisies.



Attends, tu prends un jaune, un orange et un rouge par exemple, et tu
arrives à faire du bleu, toi ? Fort.


une ou deux des composantes chromatiques sont négatives



En fait on parle de deux choses différentes.

Moi je parle de couleurs perceptibles, réelles si tu préfères, mesurables.
La couleur qui intéresse le photographe, celle d'un tissu, d'un papier, d'un
éclairage. Eh bien il faut le dire, avec trois couleurs primaires réelles,
tu les choisis comme tu veux, tu ne peux pas reproduire tout le domaine du
visible. C'est aussi simple que cela.

Toi tu parles de modélisation théorique faisant appel à des composantes qui
n'ont pas d'existence physique, et auxquelles il faudrait parfois donner des
coefficients négatifs pour couvrir le domaine du visible. On peut en remplir
des pages et des pages, aligner les graphiques, les matrices, l'historique
des modèles ou tout ce qu'on voudra, en vrai ça ne marche pas.

Et comme ça ne marche pas - en pratique s'entend - il faut ensuite inventer
le concept de gamut.

Le gamut, c'est le réel. C'est tout ce qu'on obtient réellement avec des
couleurs primaires réelles, qui bien sûr ne peuvent pas prendre de
coefficients négatifs.
(c'était bien la peine, tiens)

Et la gestion de la couleur, c'est tout ce patacaisse entre des modèles
illimités - ah qu'ils sont jolis - et la triste réalité : comment rester
dans le gamut, comment revenir dans le gamut, comment faire avec ce £µ$%! de
gamut.


De nos jours, ce serait un simple problème d'optimisation



Que nenni mon ami, que nenni.

Le modèle basé sur des primaires ne marche pas bien. Il n'est pas et ne sera
jamais complet. Faut l'admettre, c'est comme ça. Tout mélange de couleurs
primaires pour faire une couleur sera plus éteint que la même couleur pure.
Les peintres le savent depuis longtemps : pourquoi crois-tu qu'il y ait
tellement de pastels ou de tubes si trois suffisaient ?

On a choisi ce modèle parce qu'il était le plus simple et le plus pratique,
pas parce qu'il était le meilleur.

Autrement dit, il suffit qu'un constructeur sorte une imprimante avec cinq
ou six encres colorées au lieu de trois pour que son gamut explose. Et cela
n'a rien à voir avec la gestion de la couleur, des espaces sRGB ou je ne
sais pas quoi.
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apd
Hic a écrit :
...

La couleur, physiquement, c'est un spectre continu,



La couleur n'existe pas.
Seuls , existent des fréquences Terahertz !



et la trichromie, aussi
parfaite soit-elle, ne peut pas reproduire un spectre continu.



La couleur est du à un spectre discontinu en fréquences


imparfait ,
Parce que la technologie ne sait pas travailler
directement en fréquences Terahertz
(voir en un mode multifréquences Terahertz)

actuellement elle ne fait que des interpretations physico-chimiques
que se soit à la capture ou à la reproduction






Bonjour,
c'est quoi ce charabia pseudo-scientifique ?

apd.
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benoit.sansspam
Bour-Brown wrote:

Moi je parle de couleurs perceptibles, réelles si tu préfères, mesurables.
La couleur qui intéresse le photographe, celle d'un tissu, d'un papier, d'un
éclairage. Eh bien il faut le dire, avec trois couleurs primaires réelles,
tu les choisis comme tu veux, tu ne peux pas reproduire tout le domaine du
visible. C'est aussi simple que cela.

Toi tu parles de modélisation théorique faisant appel à des composantes qui
n'ont pas d'existence physique, et auxquelles il faudrait parfois donner des
coefficients négatifs pour couvrir le domaine du visible. On peut en remplir
des pages et des pages, aligner les graphiques, les matrices, l'historique
des modèles ou tout ce qu'on voudra, en vrai ça ne marche pas.



Je te suis entièrement. Tu n'as qu'à aller voir n'importe quel
imprimeur, et il te dira qu'en CMYK (on passe à quatre) il y a des
couleurs qui ne peuvent être imprimées (se balader dans la gamme Pantone
pendant deux minutes suffit).
Pour y arriver il faut utiliser une cinquième couleur et la plupart
des logos sur les affiches sont faits justement avec un aplat de la
couleur et non une approximation par un mélange de CMYK.
Les imprimantes haut de gamme utilisent cinq ou six encres
différentes pour limiter la casse, mais, même avec autant de couleurs on
ne couvre pas tout le spectre. Si des siècles d'impression n'y sont pas
arrivés avec quatre pourquoi y arriverait-on avec trois ?

--
"La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La
pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi.
Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne... et
personne ne sait pourquoi !" [ Albert Einstein ]
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YouDontNeedToKnowButItsNoëlle
Le 13/07/11 12:21, Bour-Brown a écrit :

Les peintres le savent depuis longtemps : pourquoi crois-tu qu'il y ait
tellement de pastels ou de tubes si trois suffisaient ?



Je suis contente que tu dises ça.
Je me suis fendue d'aller à un cours de peinture sur la couleur, bien
que je n'aime pas vraiment peindre, pour en apprendre plus. Et ça a
commencé avec ce putain de cercle chromatique et les couleurs primaires,
quelle arnaque. Je n'y ai pas cru une minute.
Ce que je voulais, c'était apprendre au moins des choses sur la
perception, sur les composante psycho-emotionnelles-culturelles, ce
genre de bidules. Et comment produire la couleur que je veux. Ou celle
qui fera le même effet perceptuel.
Mais bon, c'est de la matière. La lumière c'est différent.

On a choisi ce modèle parce qu'il était le plus simple et le plus pratique,
pas parce qu'il était le meilleur.

Autrement dit, il suffit qu'un constructeur sorte une imprimante avec cinq
ou six encres colorées au lieu de trois pour que son gamut explose.


Epson en est à 11 ou 12. Ce qui explose, c'est le budget, et la
probabilité d'avoir une tête qui est bouchée. Le gamut gagne un
petit-petit peu...

Et cela
n'a rien à voir avec la gestion de la couleur, des espaces sRGB ou je ne
sais pas quoi.


Si parce que quand on peut prévoir les limitations et les dérives, on
peut aussi s'organiser pour en tenir compte, dans l'interêt de la
photographie elle-même et de ce qu'elle est supposée véhiculer.
Charles et moi avions fait une expérience avec une photo dont la couleur
principale - le vert brillant, anisé, était celui d'un emballage et
sensé donner une impression de fraicheur appétissante.
Sur une imprimante, nickel, la sienne comme la mienne arrivaient dans un
mouchoir même sur des papiers différents. Sur une tireuse, du pire au
plus pire, vert toxique, moutarde radioactive sur la Frontier.Hors gamut.
En revanche, un vert foncé, ombre d'un feuillage, hors gamut pour les
imprimantes, sortait bien sur les tireuses. Plus clair sur les
imprimantes. Comme par rapport à la photo il n'avait pas trop
d'importance, on a laissé la teinte de substitution plus claire.
Ce vert sombre aurait été indispensable, on aurait pu travailler sur les
zones pour que la substitution se fasse vers une couleur acceptable :
par exemple un vert un peu plus brun, mais aussi sombre.
J'ai d'autres exemples concrets parce que pour mon malheur, j'aime les
couleurs en bord de gamut. Par contre, je n'ai pas l'usage des teintes
"exactes" genre rouge caca-cola. Et ne fait pas tirer mes photos en
Pantone, comme me l'avait suggéré un rigolo :). Faut se mordre les joues
parfois...
Comme tous les codes, les encodages des espaces couleurs et des profils
couleurs ça permet de communiquer.
Si tu es dans ton monde fermé, tu fais comme tu veux.What you get is
what you get, et tu peins par dessus ton impression.

Noëlle Adam
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Bernard
"YouDontNeedAnythingButSex"
a écrit dans le message de news:

Je me suis fendue d'aller à un cours de peinture sur la couleur, bien que
je n'aime pas vraiment peindre,



alors pourquoi t'y vas, bouffite !

Ce que je voulais, c'était apprendre au moins des choses sur la
perception, sur les composante psycho-emotionnelles-culturelles, ce genre
de bidules. . Ou celle qui fera le même effet perceptuel.




hahahahahahahahahahaha ...............
tous ces mots pour faire croire que tu cherches du virtuel à sensations,
mais surtout en voulant contrôler tes fuites,
bref, du tape à l'oeil pour les prolos .........

tu devrais essayer l'iboga, tu pourrais dégueuler tout ce que tu cherches
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Charles Vassallo
Bour-Brown a écrit :

Charles Vassallo a écrit
et cela ** quelles que soient ** les trois primaires choisies.



Attends, tu prends un jaune, un orange et un rouge par exemple, et tu
arrives à faire du bleu, toi ? Fort.



A ce niveau de la discussion, le problème n'est pas de synthétiser ton
bleu mais de le caractériser, et on y arrivera. Avec deux composantes
négatives, mais ça n'a pas d'importance, on saura situer ce bleu. On lui
trouvera des XYZ (ou des Lab) et on pourra plus tard le recréer en
changeant de primaires.

En fait on parle de deux choses différentes.
Moi je parle de couleurs perceptibles, réelles si tu préfères, mesurables.



Eh ! Moi aussi ! **Toutes** les couleurs sont mesurables. On peut les
analyser avec n'importe quel système trichrome et cela conduit parfois à
des composantes négatives. Dans ce cas, on ne peut évidemment pas les
reconstruire physiquement avec les trois primaires utilisées, mais cela
n'empêche en rien qu'on puisse mesurer ces couleurs (et c'est bien ce
qu'on a fait historiquement) ; et bien sûr, ce sont toutes des couleurs
bien réelles et très perceptibles.

La couleur qui intéresse le photographe, celle d'un tissu, d'un papier,
d'un éclairage. Eh bien il faut le dire, avec trois couleurs primaires réelles,
tu les choisis comme tu veux, tu ne peux pas reproduire tout le domaine du
visible. C'est aussi simple que cela.



Mais qui a jamais dit autre chose ? Le problème pratique n'est pas
celui-là, c'est de prévoir quand on se heurtera à ces difficultés, afin
de décider des inévitables compromis à adopter.

[...] Le modèle basé sur des primaires ne marche pas bien. Il n'est pas et ne
sera jamais complet. Faut l'admettre, c'est comme ça.



Personne ne dit le contraire. Les couleurs qui ont des composantes
négatives avec un jeu de primaires données ne sont pas physiquement
réalisables avec ces primaires, mais elles peuvent le devenir avec
d'autres primaires. C'est ce qui se passe quand on affiche la même image
numérique sur un moniteur standard, puis sur un moniteur à grand gamut.

On a choisi ce modèle parce qu'il était le plus simple et le plus pratique,
pas parce qu'il était le meilleur.



A nouveau, qui a dit que c'était le meilleur ?

La gestion de la couleur est une très belle aventure intellectuelle et
technologique. On sait ici depuis longtemps que tu affectes de ne pas
vouloir comprendre, c'est dommage, mais ce n'est pas un scoop.


Charles
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delestaque
"YouDontNeedToKnowButItsNoëlle" a écrit dans le
message de groupe de discussion : ivjtie$9vs$
Le 13/07/11 12:21, Bour-Brown a écrit :

Les peintres le savent depuis longtemps : pourquoi crois-tu qu'il y ait
tellement de pastels ou de tubes si trois suffisaient ?





ça dépend aussi du médium, en pastel gras, les mélanges sur la toile ne sont pas
forcément faciles, ça use vite les doigts, sinon il faut utiliser un diluant,
térébenthine ou white qui fait parfaitement l'affaire.
En acrylique on peut très bien travailler avec six couleurs, ça prend un peu
plus de temps, mais ça fonctionne très bien.
Ceux qui ont en général trente six tubes, ce sont les amateurs qui peignent avec
" ce qui sort du tube " je connais plusieurs peintres qui n'ont pas une panoplie
très vaste, mais qui est généralement différente de l'un à l'autre.

Je suis contente que tu dises ça.
Je me suis fendue d'aller à un cours de peinture sur la couleur, bien que je
n'aime pas vraiment peindre, pour en apprendre plus. Et ça a commencé avec ce
putain de cercle chromatique et les couleurs primaires, quelle arnaque. Je n'y
ai pas cru une minute.




les mélanges chimiques des peintures et le cercle chromatique de la lumière
pure, c'est pas tout à fait compatible, de plus les peintres ne savent pas ce
qu'est un " cyan ' mais pour eux, c'est un vert véronèse, un rouge carmin, un
bleu de Prusse, un jaune de cadmium, ils regardent en général les photographes
avec un air outré et les considèrent comme complètement ignorants, à savoir
qu'on puisse recréer toutes le couleurs avec quelques bases, ça les fait rire.





Ce que je voulais, c'était apprendre au moins des choses sur la perception,
sur les composante psycho-emotionnelles-culturelles, ce genre de bidules. Et
comment produire la couleur que je veux. Ou celle qui fera le même effet
perceptuel.
Mais bon, c'est de la matière. La lumière c'est différent.



on n'apprend pas ça dans les cours.
Dans les cours, on voit surtout des papy et de mamies qui viennent peindre,
pris par une soudaine envie d'être des artistes, il semblerait que pour
beaucoup, peindre soit une quasi obligation quand on bosse plus.
Ceci dit, c'est sans importance, en peinture, dessin, l'essentiel étant de
prendre du plaisir, et en général le but est atteint, maintenant, parfois, sur
les murs, c'est comme les séances de projection de diapo amateurs d'autrefois.

On a choisi ce modèle parce qu'il était le plus simple et le plus pratique,
pas parce qu'il était le meilleur.

Autrement dit, il suffit qu'un constructeur sorte une imprimante avec cinq
ou six encres colorées au lieu de trois pour que son gamut explose.


Epson en est à 11 ou 12. Ce qui explose, c'est le budget, et la probabilité
d'avoir une tête qui est bouchée. Le gamut gagne un petit-petit peu...

Et cela
n'a rien à voir avec la gestion de la couleur, des espaces sRGB ou je ne
sais pas quoi.


Si parce que quand on peut prévoir les limitations et les dérives, on peut
aussi s'organiser pour en tenir compte, dans l'interêt de la photographie
elle-même et de ce qu'elle est supposée véhiculer.
Charles et moi avions fait une expérience avec une photo dont la couleur
principale - le vert brillant, anisé, était celui d'un emballage et sensé
donner une impression de fraicheur appétissante.
Sur une imprimante, nickel, la sienne comme la mienne arrivaient dans un
mouchoir même sur des papiers différents. Sur une tireuse, du pire au plus
pire, vert toxique, moutarde radioactive sur la Frontier.Hors gamut.
En revanche, un vert foncé, ombre d'un feuillage, hors gamut pour les
imprimantes, sortait bien sur les tireuses. Plus clair sur les imprimantes.
Comme par rapport à la photo il n'avait pas trop d'importance, on a laissé la
teinte de substitution plus claire.
Ce vert sombre aurait été indispensable, on aurait pu travailler sur les zones
pour que la substitution se fasse vers une couleur acceptable : par exemple un
vert un peu plus brun, mais aussi sombre.
J'ai d'autres exemples concrets parce que pour mon malheur, j'aime les
couleurs en bord de gamut. Par contre, je n'ai pas l'usage des teintes
"exactes" genre rouge caca-cola. Et ne fait pas tirer mes photos en Pantone,
comme me l'avait suggéré un rigolo :). Faut se mordre les joues parfois...
Comme tous les codes, les encodages des espaces couleurs et des profils
couleurs ça permet de communiquer.
Si tu es dans ton monde fermé, tu fais comme tu veux.What you get is what you
get, et tu peins par dessus ton impression.

Noëlle Adam



t'aurais dû faire imprimeur, Adam, là, tu aurais été à ton affaire, par exemple
la reproduction de tableaux en offset au temps de la sélection par films
argentiques.
Là, plus de blabla mais le densitomètre.
Des tas de trucs joyeux comme l'engraissé du point, le calage, le blanchet,
franchement tu as raté ta vocation.
mais dans ce métier, à un moment terminé les discours, on roule !
par on roule, ça veut dire, on démarre la presse, faut que le travail sorte de
temps en temps.


--
Ricco
Avatar
Bour-Brown
Benoit a écrit
( 1k4cgfz.ehj36p15iq6lhN% )

en CMYK (on passe à quatre) il y a des couleurs qui ne peuvent être
imprimées (se balader dans la gamme Pantone pendant deux minutes suffit).



Exactement.


la plupart des logos sur les affiches sont faits justement avec un aplat
de la couleur et non une approximation par un mélange de CMYK.



Même chose pour quasiment tous nos emballages.

Tiens, ma pizza, CMYK + rouge P186, un vermillon qui claque. On peut prendre
un paquet de Lustucru ou une tablette Suchard, c'est la même chose, à un
endroit quelque part sur un des bords on trouve un échantillon de chaque
couleur pure utilisée pour l'impression.

Si un photographe prend son rangement alimentaire en photo et l'imprime, il
n'y a pas besoin de cinquante pages sur la gestion de la couleur à expliquer
qu'il n'a qu'à calibrer son écran et son imprimante : en fait il n'a pas les
bonnes encres, c'est tout.
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Hic
Il se trouve que Charles Vassallo a formulé :
Bour-Brown a écrit :
Charles Vassallo a écrit
on n'a absolument pas besoin d'un chapitre sur le fonctionnement de la
rétine pour expliquer ce qu'on fait avec la synthèse trichrome



C'est que la *seule* justification de cette synthèse, c'est justement la
rétine et son fonctionnement.



On n'a absolument rien à justifier. On a juste à constater que ça marche,
puis, pour la gestion de la couleur, étudier *comment* ça marche. L'oeil
considéré comme une boîte noire, quoi.
Il est certes intéressant d'essayer de comprendre pourquoi il en
est ainsi, mais c'est une tout autre histoire.




Vous êtes 2 à être pris à raconter
des conneries magistrales sur la couleur


je vous cites

Bour-Brown
C'est que la seule justification de cette synthèse, c'est justement la
rétine et son fonctionnement.

Charles Vassallo
mais oui, les rayonnements n'ont pas de couleur en eux-mêmes ; c'est l'oeil qui leur en prête une




Avez vous remarqué que Vous êtes 2 à dire la même chose:

*** C'est l'oeil qui fait la synthèse ***
(c'est l'oeil qui leur en prête une)


FANTASTIQUE ! !



Alors que
L'oeil n'est qu'un capteur biologique trichromique passif
qui ne fait aucune synthèse


Il n'y a que le cerveau , le cortex visuel , qui voit des couleurs



on a ici la preuve que la bétisse est sans fond
comment en sont ils arrivés là >:|

En théorie des circuits, on ne cherche pas à savoir comment une boite noire
fonctionne, mais simplement de savoir comment elle répond aux entrées.

Charles



--
AuReVoiR Hic
Le futur a été crée pour être changé. - Paulo Coelho
ftp://Hic::21
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Bour-Brown
delestaque a écrit
( 4e1d8037$0$14909$ )

ça dépend aussi du médium



Que l'on prenne des encres, des aquarelles, des crayons, des pastels
secs ou gras, de la gouache, de l'huile ou de l'acrilyque, les catalogues
sont tous très détaillés et proposent des couleurs variées dont certaines
vont être hyper saturées.


En acrylique on peut très bien travailler avec six couleurs, ça prend un
peu plus de temps, mais ça fonctionne très bien.



C'est autre chose, en général on n'a pas besoin des primaires. Un rouge qui
tire vers l'orangé se mariera très bien avec les jaunes, un rouge qui tire
vers le carmin se mélangera très bien avec les violets, etc.


à savoir qu'on puisse recréer toutes le couleurs avec quelques bases, ça
les fait rire.



Oui, moi aussi.

Pantone (comme référence c'est un peu plus solide que l'Amicale des
Photographes Tourangeaux et Orléanais Réunis) utilse maintenant comme
primaires une quinzaine de couleurs extêmement pures.

Alors quand quelqu'un me dit qu'on peut tout faire avec trois ou quatre
tubes, je me marre.
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