Twitter iPhone pliant OnePlus 11 PS5 Disney+ Orange Livebox Windows 11

couleurs différentes sous toshop (profil ICC ?)

145 réponses
Avatar
mighan
Bonjour, avec toshop je n'ai pas les même couleurs que dans les autres
applic (xnview, acdsee...), c'est très légèrement plus jaune. Serait ce due
au profil ICC ou autre ? comment puis-je avoir les meme couleurs de partout
?
merci pour l'aide :-)

10 réponses

Avatar
Charles VASSALLO
Jean-Claude Ghislain wrote:


Mais il est fatigant d'entendre, mon imprimante ne fonctionne pas comme
je veux, donc la gestion de la couleur c'est de la foutaise. Quand tu
vois un brave vieux CRT fatigué, qui bouche les ombres, qui est beaucoup
trop vert et qu'un simple coup de sonde lui redonne sa jeunesse pour
quelque temps, tu te dis que les profils ICC, c'est vraiment une belle
invention.


Oh oui !
Merci d'avoir pris le relais, justement, je me sentais fatigué.

Charles

Avatar
Charles VASSALLO
Bour-Brown wrote:
Charles VASSALLO a écrit
Doit-on t'imaginer comparant l'image sur ton écran à son tirage éclairé
sous tungstene, constatant que les visages sont décidément trop rouges et
décrétant que décidément, tout ça n'est pas au point ?


Ben oui, je ne vis pas dans un espace calibré, moi.


Ah ! Je m'en doutais un peu

Tu vas peut-être me conseiller de faire des profils lumière du jour et des
profils tungstène. Et de ne pas travailler de l'après-midi au soir parce que
la lumière change. Et surtout de ne pas mettre un tirage sur la porte du
frigo parce que lumière du jour + fluo ça montre vraiment qu'on y connaît
rien, limite c'est se fiche du monde.


Je ne te conseillerai rien de tout ça parce que je ne suis pas rigoriste
à ce point.

Ben non, y a un tas de tirages argentiques où ça marchait très bien.


Que tu crois ! Je crains que tu n'aie pas bien digéré la question du
métamérisme. C'est une malédiction congénitale de la reproduction en
couleurs qui affecte autant les tirages argentiques que les impressions
quadri dans les revues ou les bouquins ou les jet d'encre modernes.
Simplement, tu ne t'en apercevais pas parce que tu ne comparais pas ton
tirage argentique à un étalon sur écran.

C'est un truc pointu ? Evidemment. On peut très bien expliquer
l'essentiel de la gestion de la couleur en termes simples à des gens
conciliants, mais il faut s'attendre à des complications quand on
commence à couper les cheveux en quatre. Il est cependant toujours
gratifiant de vraiment comprendre d'où viennent les problèmes, ne
serait-ce que pour discerner si on peut faire quelque chose ou si on
doit éviter de perdre son temps devant une impossibilité.

Tu voudrais que tout ça marche tout seul. On peut toujours rêver...
Moi, je voudrais bien que mon APN me délivre régulièrement les images
que certains mettent ici en ligne. Ce n'est pas le cas, mais je ne dis
pas pour autant que tout ce qu'on peut lire sur l'art et la manière de
prendre des photos est de la foutaise.

Charles


Avatar
Bour-Brown
Jean-Claude Ghislain a écrit
( fo84it$m39$ )

Pas la visualisation, mais une prévisualisation dans un espace
colorimétrique différent de l'espace de travail. La base de cette
fonction, c'est la prévisualisation CMYK (tu es en anglais) d'une image
RGB, on peut ainsi voir les différences et les couleurs hors gamut.


Ça c'était ok.


Windows RGB, Macintosh RGB et Monitor RGB n'ont d'intérêt que sur des
configurations à l'ancienne, sans gestion de la couleur (ou déconnectée).


Ça je ne savais pas.

Chez moi en Proof Colors, Mac est effectivement plus clair, mais je ne
voyais pas de différence entre Windows et Monitor. Et comme j'ai dû basculer
une paire de fois en Proof Color sans que je m'en rende compte (se retrouver
à l'enregistrement avec un truc différent que ce qu'on croyait avoir
bidouillé, gloup) j'ai pris l'habitude de mettre Windows histoire d'avoir la
paix - d'où le conseil que j'ai pu donner.

Merci d'avoir expliqué.

Avatar
Bour-Brown
Jean-Claude Ghislain a écrit
( fo84it$m39$ )

C'est inévitable. Lorsqu'on veut faire un boulot, on choisit un outil
qui convient et quand on a un outil, on reste dans le cadre de ce qu'il
peut faire.


En théorie.


Tu as une doléance particulière sur une imprimante ?


Une seule ? Va falloir trier...

Tiens, j'ai maintenant une HP LaserJet Color 3600. Impressionnant. Plus de
bandes, de buses bouchées, d'encre pas sèche, de papier à choisir, elle se
calibre toute seule à chaque démarrage, sur du papier ordinaire 90 g des
aplats superbes, du texte à 600 dpi, quoi que je lui demande c'est 17 pages
à la minute, bref, youpi.

Seulement tu me connais, on va scruter les tirages. Tiens, sur les photos
j'ai un filet blanc accolé à certains contrastes. Gueuh ? Bon, je te passe
tous les essais pour régler le problème avec les différentes options du
pilote. Tiens, avec Photoshop et certaines typographies j'ai des bavouilles.
Gueuh ? Là encore je te passe les essais avec tous les lissages sharp /
crisp / strong / smooth pour compenser la chose.

En fait c'était simple : la solution anti-liseré du pilote HP proposait de
régler une sorte de bavouillis en bord d'aplat couleur, avec un effet de
bord que je subissais avec la typo.

En gros toujours et d'après ce que j'ai compris, quand on sépare les couches
CMYK on peut jouer sur chacune d'elles pour compenser un éventuel retrait ou
décalage. Là quoi que je fasse l'imprimante me ramène d'abord tout en RGB
- ça aplatit sérieusement - puis sépare à nouveau elle-même. Tu trouves ça
normal, toi ? Le problème de ce liseré blanc est parfaitement connu et
facilement traitable par tous les logiciels sérieux, mais euh... là, non.

Pourtant c'est quand même bien du CMYK, mes toners ?

Ben oui, mais si je voulais faire ça y avait qu'à prendre une Postscript.
(fallait le dire aussi, que j'avais des exigences de pro)


Mais il est fatigant d'entendre, mon imprimante ne fonctionne pas comme
je veux, donc la gestion de la couleur c'est de la foutaise.


Je crois que la fatigue, elle est de tous les côtés...

Avatar
Bour-Brown
Charles VASSALLO a écrit
( 47a832cd$0$871$ )

Je crains que tu n'aie pas bien digéré la question du métamérisme.


Tiens donc.


Simplement, tu ne t'en apercevais pas parce que tu ne comparais pas ton
tirage argentique à un étalon sur écran.


Moi je ne parle pas de ça. Fini l'écran.

Je parle de dix papiers blancs que je mets à l'extérieur, puis que je ramène
à la lumière de mes lampes. Et là il y en a deux ou trois qui partent aux
fraises. Ces papiers-là sont pourris, même s'ils sont estampillés grande
marque spécial jet d'encre et tout le toutim.

Je parle de dix aplats couleur sur le *même* papier fait par dix imprimantes
différentes qui paraissent vaguement équivalent à la lumière du jour,
tiens on va dire une couleur fond de teint, les carnations c'est toujours
problématique, et que quand on les ramène sous une lampe de bureau il y en a
deux ou trois qui se vautrent complètement. Ces couleurs-là sont pourries,
t'auras beau les homologuer température couleur 5600 K norme CIE, ISO ou
Afnor je ne sais pas quoi.

Et le mec qui débarque avec des mille et des cent de matos et des
connaissances théoriques que perso j'en n'ai rien à faire et qui laisse
entendre que c'est moi qui suis une buse, honnêtement...


On peut très bien expliquer l'essentiel de la gestion de la couleur en
termes simples à des gens conciliants, mais il faut s'attendre à des
complications quand on commence à couper les cheveux en quatre.


La couleur en termes simples, je n'y crois absolument pas.


Il est cependant toujours gratifiant de vraiment comprendre d'où viennent
les problèmes, ne serait-ce que pour discerner si on peut faire quelque
chose ou si on doit éviter de perdre son temps devant une impossibilité.


Le plus lourd que l'air ne volera jamais.


Tu voudrais que tout ça marche tout seul. On peut toujours rêver...


Pourquoi serait-ce du rêve ?

Mes premiers moniteurs avaient une image entachée de multiples problèmes
géométriques sans aucun accès à des réglages. Mon CRT actuel a réglage
taille, position, rotation, trapèze, coussinet, moiré. Et enfin les écrans
plats sont maintenant parfaits sur ce plan en natif.

Même chose pour la couleur. Au début on était déjà heureux de pouvoir en
imprimer chez soi. Aujourd'hui les mecs calibrent écran, imprimantes ou
scanner et font des ICC à tour de bras. Eh bien je suis sûr que demain nos
périphériques se calibreront régulièrement eux-mêmes et que la gestion de
tout ça se fera de façon parfaitement transparente à l'utilisateur.

C'est même une évidence.

Avatar
Charles VASSALLO
Bour-Brown wrote:

Même chose pour la couleur. Au début on était déjà heureux de pouvoir en
imprimer chez soi. Aujourd'hui les mecs calibrent écran, imprimantes ou
scanner et font des ICC à tour de bras. Eh bien je suis sûr que demain nos
périphériques se calibreront régulièrement eux-mêmes et que la gestion de
tout ça se fera de façon parfaitement transparente à l'utilisateur.

C'est même une évidence.


Ça, je veux bien qu'on y vienne.
Mais ça n'empêchera pas les bordeaux de Noëlle de virer au bourgogne à
l'occasion et tu continueras à te lamenter que ça ne marche pas


Charles

Avatar
YouDontNeedToKnowButItsNoëlle

Ça, je veux bien qu'on y vienne.
Mais ça n'empêchera pas les bordeaux de Noëlle de virer au bourgogne à
l'occasion


Pas dans ma cave hélas et c'est même dommage...Vu le prix du Bourgogne !

et tu continueras à te lamenter que ça ne marche pas

Si on veut allez au pire au boulot on a des jet d'encre à encres
solides. Les consommables sont des bâtons de cire. C'est costaud, peu
coûteux en consommable ( avant il y avait des laser couleur) . Et les
couleurs sont à chier, le métamérisme délirant. Les machines ne sont
jamais réglées et les papiers sont nuls.
Impossible de sortir du rouge et le bleu du logo ( qui a subi déjà
d'interessantes métamorphoses en passant au hasard à travers word et
divers trucs ) va allégrement du turquoise au marine.
Comme les exigences sont nulles aussi, ça fonctionne !
Sinon avec quelques efforts on arriverait à améliorer la situation dans
les limites du matériel.

Noëlle Adam.

Avatar
Jean-Claude Ghislain

Ben non, y a un tas de tirages argentiques où ça marchait très bien.


Lesquels ? Le problème est exactement le même en argentique, les
peintres sont également confrontés à des contrariétés de cette nature.

Tu regardes, à l'extérieur, un tirage couleur argentique un jour de
soleil voilé et il te semble bon, mais à l'ombre d'un ciel bleu tu vas
te dire que cela a été tiré trop froid ; sous éclairage tungstène les
blancs vont te sembler un peu jaunâtres, mais jusque-là c'est gérable
par le cerveau. Où cela se complique vraiment, c'est sous des tubes
fluorescents ordinaires, là le cerveau n'arrive plus à compenser car le
spectre n'est pas homogène et tes photos t'apparaîtront généralement
beaucoup trop magenta.

De nombreux peintres n'arrivent à travailler qu'en lumière du jour, car
s'ils travaillent en lumière artificielle, le lendemain, au retour de la
clarté naturelle, ils se disent qu'ils peuvent tout recommencer.

Le problème actuel, c'est toutes les dérives plus ou moins marquées
selon les impressions, parce que c'est quand même bien là que ça
coince. J'ai par exemple un papier blanc qui se teinte de magenta sous
fluo ou des gris plutôt verdâtres en lumière du jour qui deviennent
carrément rose.


Ce n'est pas qu'un problème actuel, c'est un problème historique pour
tous ceux qui manipulent des colorants, que ce soit dans le textile, le
papier peint, la peinture, la photo, l'imprimerie...

Si je vais chercher de la neige dehors et si je la rapporte dedans,
elle ne devient pas rose ou verte.


Elle reste assez constante, comme un baryté noir&blanc, mais à la lueur
d'une bougie ou sous une lampe à vapeur de sodium, cela n'apparaît quand
même plus blanc du tout.

Pour moi il y a aussi un problème de produits lamentables et de
solutions palliatives vendues à prix d'or qui ne fonctionnent qu'avec
d'invivables contraintes.


Ces problèmes existent depuis que le monde est monde et on a toujours
composé avec. Par exemple, si l'on réalise un tirage pour une foire X et
que l'on sait qu'il sera toujours vu sous le même éclairage, on
l'équilibre pour qu'il soit perçu comme bon sous cet éclairage. Sous un
autre éclairage, il sera comme il sera...

--
Jean-Claude Ghislain
www.grimart.com

Avatar
Jean-Claude Ghislain

j'avais zappé le 120 , c'est pas du 220 sans papier par hazard ?


Non, c'est bien du 120.

--
Jean-Claude Ghislain
www.grimart.com

Avatar
Jean-Claude Ghislain

Je parle de dix papiers blancs que je mets à l'extérieur, puis que je
ramène à la lumière de mes lampes. Et là il y en a deux ou trois qui
partent aux fraises.


On peut raisonnablement en déduire que ton éclairage est composé de
tubes fluorescents et/ou de lampes économiques.

Ces papiers-là sont pourris, même s'ils sont estampillés grande marque
spécial jet d'encre et tout le toutim.


Dans ces cas-là, que je connais en argentique depuis toujours, j'ai
plutôt tendance à dire que l'éclairage est pourri. De toute façon le
résultat est le même...

et que quand on les ramène sous une lampe de bureau il y en a deux ou
trois qui se vautrent complètement. Ces couleurs-là sont pourries.


Pourries ou pas, c'était un motif, rare mais réel, de retour de tirages
argentiques au labo. Les clients ne voyaient pas les couleurs pareilles
chez eux et chez nous. Un jour le technicien vient remplacer les tubes
fluo au-dessus du comptoir et nous place du blanc industriel. Beurk !
Heureusement cette affreuse lumière était en partie contrebalancée par
des petits halogènes, mais comme un malheur n'arrive jamais seul, le
transfo des halogènes a claqué... La plupart des clients se
contrefichent de la colorimétrie de leurs photos, mais pas tous et je me
rappelle d'une longue discussion avec un couple très mécontent des
tirages beaucoup trop magenta et qui voulait absolument qu'on les
refasse. De mon côté, j'essayais de les convaincre que c'était juste à
cause de ces saloperies de tubes blanc industriel, ils ont fini par
prendre les photos sans conviction et déçus. Mais la semaine d'après :
"Vous aviez raison, chez nous les photos sont impeccables !".

--
Jean-Claude Ghislain
www.grimart.com