OVH Cloud OVH Cloud

Culture du viol au CHU

320 réponses
Avatar
dmkgbt
Et ce sont ces gens là qui nous demandent de leur faire confiance quand
ils nous endorment pour nous opérer?

Visiblement l'avocat est en phase avec cette culture du viol :
"D'après Jean-Sébastien Laloy, avocat du syndicat des internes de
Clermont-Ferrand interrogé par La Montagne, le dessin existe depuis des
années, seules les bulles de BD sont apparues au cours du week-end, dans
"le but de sensibiliser par une image choc, dans un cadre strictement
privé, aux conséquences de la loi santé ". Il ajoute: "L'image a été
détournée de manière déloyale et choquante. Le président du syndicat des
internes de Clermont-Ferrand regrette l'image dégradante qui est donné
de l'internat et assure que l'intention n'était pas de représenter la
ministre de la Santé"."

Comme si la représentation d'un viol n'était choquante que lorsqu'elle
était dévoilée aux patients et visait une ministre :-(

<http://www.lesinrocks.com/2015/01/19/actualite/une-fresque-representant-un-viol-collectif-met-le-chu-de-clermont-ferrand-dans-la-tourmente-11548639/>


--
Tout est pardonné.
Je suis Charlie
Signé Mahomet.

10 réponses

Avatar
Colonial2015
Francky a émis l'idée suivante :
"Colonial2015" a écrit dans le message de news:

jr a couché sur son écran :
Le 06/02/2015 05:35, Colonial2015 a écrit :
Après mûre réflexion, Dominique G. a écrit :
Colonial2015 wrote:

Quand il disait d'une fille que c'était un gros mâle, c'est qu'elle
n'était pas vraiment mettable et/ou qu'elle avait des moustaches...



Lui même se considérant comme un irrésistible séducteur et un super bon
coup.



Il avait, c'est vrai, une réputation non usurpée de chaud lapin. De
plus, il joue toujours au tennis (vétéran) à un niveau national.
Un physique à la John Wayne. Il t'aurait plu...



John Wayne était homo.



Les gens qui ressemblent à John Wayne ne sont pas tous homos.



non mais lui l'était, ok ?



C'est possible, je ne tenais pas la chandelle. Au demeurant, je m'en
fous complètement. Chacun assume sa libido comme il l'entend, à
condition, toutefois, qu'il ne fasse pas de prosélytisme.

--
"Nous voici parvenus au bout de vingt siècles de civilisation et,
cependant, aucun régime ne résisterait à deux mois de vérité..."( Louis
Ferdinand Céline .1933)
Avatar
Colonial2015
Dominique G. avait soumis l'idée :
Colonial2015 wrote:

Après mûre réflexion, Dominique G. a écrit :
Colonial2015 wrote:

Quand il disait d'une fille que c'était un gros mâle, c'est qu'elle
n'était pas vraiment mettable et/ou qu'elle avait des moustaches...



Lui même se considérant comme un irrésistible séducteur et un super bon
coup.



Il avait, c'est vrai, une réputation non usurpée de chaud lapin.



Hé, bé, c'est pas un compliment, ça.
Vous avez déjà vu un lapin baiser?



Non, pas vraiment. C'est une expression toute faite. Je crois que, pour
les dames, on dit nymphomane...

De plus, il joue toujours au tennis (vétéran) à un niveau national. Un
physique à la John Wayne. Il t'aurait plu...



J'ai jamais eu envie de baiser avec John Wayne, mais bon, si vous croyez
connaître les goûts des femmes au vu du tableau de chasse de votre
copain, c'est votre droit :-)

Il arrivait à baiser autre chose que son gibier, votre beauf local?







--
"Quand les peuples cessent d'estimer, ils cessent d'obéir" (Antoine de
Rivarol)
Avatar
Colonial2015
Ericetrac a exposé le 06/02/2015 :
Dominique G. a exprimé avec précision :
Ericetrac wrote:

Dominique G. a exprimé avec précision :
Jusqu'alors, ça ne c'est pas trop mal passé entre les hôpitaux publics
et moi, et j'aimerais bien que ça continue.



Quand on voit le résultat, mémère, on peut en douter.



Sans l'hôpital, j'aurais été orpheline à la naissance, handicapée d'une
main à 6 ans, morte de septicémie à 11, morte de septicémie encore à 26,
morte d'une crise d'éclampsie à 40, avec mon bébé.



Ta vie est passionnante, merci de nous la raconter.



Ceci explique bien des choses...

--
"Quand les peuples cessent d'estimer, ils cessent d'obéir" (Antoine de
Rivarol)
Avatar
Ericetrac
Colonial2015 a utilisé son clavier pour écrire :
Dominique G. avait soumis l'idée :
Colonial2015 wrote:

Après mûre réflexion, Dominique G. a écrit :
Colonial2015 wrote:

Quand il disait d'une fille que c'était un gros mâle, c'est qu'elle
n'était pas vraiment mettable et/ou qu'elle avait des moustaches...



Lui même se considérant comme un irrésistible séducteur et un super bon
coup.



Il avait, c'est vrai, une réputation non usurpée de chaud lapin.



Hé, bé, c'est pas un compliment, ça.
Vous avez déjà vu un lapin baiser?



Non, pas vraiment. C'est une expression toute faite. Je crois que, pour les
dames, on dit nymphomane...



Je crois que la différence est que le lapin ne paie pas le resto avant.
Avatar
jc_lavau
Le 06/02/2015 11:04, Colonial2015 a écrit :
Francky a émis l'idée suivante :
"Colonial2015" a écrit dans le message de
news:
jr a couché sur son écran :
Le 06/02/2015 05:35, Colonial2015 a écrit :
Après mûre réflexion, Dominique G. a écrit :
Colonial2015 wrote:

Quand il disait d'une fille que c'était un gros mâle, c'est qu'elle
n'était pas vraiment mettable et/ou qu'elle avait des moustaches...



Lui même se considérant comme un irrésistible séducteur et un
super bon
coup.



Il avait, c'est vrai, une réputation non usurpée de chaud lapin. De
plus, il joue toujours au tennis (vétéran) à un niveau national.
Un physique à la John Wayne. Il t'aurait plu...



John Wayne était homo.



Les gens qui ressemblent à John Wayne ne sont pas tous homos.



non mais lui l'était, ok ?



C'est possible, je ne tenais pas la chandelle. Au demeurant, je m'en
fous complètement. Chacun assume sa libido comme il l'entend, à
condition, toutefois, qu'il ne fasse pas de prosélytisme.



Là tu te fais plein d'ennemies au MLF et consortes et connessoeurs.
Le prosélytisme lesbien et gynarque, mais c'est leur raison de vivre !

--
Né dans le sérail misandre victimaire, j'en connais les turpitudes.
Les morts ne témoignent pas. Moi si, jusqu'à présent. Et cela, les
imposteurs et les tortionnaires ne me le pardonneront jamais.
Avatar
jr
Le 06/02/2015 09:13, Dominique G. a écrit :

(bla)
L'influence des séries américaines sur le comportement des patients ou
des justiciables est assez remarquable et parfois génante mais, au cas
précis, ça va dans le sens de la Charte du patient hospitalisé en
France.



gênante.



Moi, tout ce que je demande à un CH, qu'il soit simple, U ou RU, c'est
d'avoir de bons médecins, de bons chirurgiens, des infirmières
compétentes



Il est plus difficile pour un médecin d'être en CHU que de poser sa
plaque en Corse Inférieure.



Vous vous gourez complètement : la Corse est très demandée, notamment
par les médecins remplaçants l'été et par les spécialistes toute
l'année.



Demandée ou pas, n'importe quel toubib peut y poser sa plaque.

Pour l'instant...
A Montréal, il y a :
<http://www.journaldemontreal.com/2015/01/22/hopital-de-jonquiere-infirmiere-radiee-pour-avoir-brutalise-une-patiente>




Rien à voir avec un examen sans séquelles pratiqué pendant le sommeil.

Mais demain, des gens inquiets qui vont faire monter la sauce, des
règlements à la con, les psys qui vont s'en mêler, et des
correspondants-toucher-rectal dans chaque équipe. On attend l'avis de
l'archevêque de Paris.



Pour les curés, on est assez bien lotis aussi, en Corse :-)

Apparemment, si le problème a été signalé



Quoi, où, qui?



"Les spécialistes de l'éthique médicale, eux, ont tranché.



Sur quelle affaire, où, qui, quand?

Parlons plutôt du diagnostic de la méningite ... ça vous dit, un
bataillon d'étudiants qui vient s'exercer à la ponction lombaire (méfiez
vous, si on vous dit que ce n'est qu'une rachicentèse, c'est la même
chose) sur vous?



Chaque toubib a fait ça une première fois. Allez voir "Hippocrate", tiens.

Acceptons le trouble réciproque de la séduction (sauf que vingt fois
"non", ce n'est pas du trouble, c'est un refus clair) et notons quand
même les cas avérés de viols de patientes endormies ou sédatées par des
médecins ou d'autres membres du personnel médical.

<http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/08/25/97001-20110825FILWWW00567-medecin-ecroue-pour-viol-d-une-patiente.php>



Oui, c'est techniquement un viol, même si la femme ne s'en est aperçu
que par hasard. Notons que le toubib risque plus que s'il avait arraché
un œil.

Et qu'un simple silence dû à une alcoolémie prononcée ou à une
anesthésie est pris par ces types là pour un acquiescement enthousiaste.



Faites-moi penser à demander un consentement écrit à mes invités la
prochaine fois que je leur fais la surprise d'une choucroute. Des fois
qu'ils se sentent obligés de manger.



Tiens donc.
On parle viol, vous parlez bouffe :-)



Bouffe forcée, par la pression sociale ou l'ordre des parents.

(NB : ça doit être votre saucisse qui est trop grasse, s'il faut la
faire digérer à coup d'alcool)



Je fais généralement la choucroute au confit de canard.

Il y a eu longtemps des chirurgiens qui ont opérés les enfants



Les bébés.



Les enfants aussi.
Ma sœur aînée avait 8 ans quand on lui a enlevé les amygdales au scalpel
sans anesthésie (pas même un coup de spray anesthésiant, ça n'existait
pas à l'époque) et qu'elle a eu en tout et pour tout des glaçons à sucer
contre la douleur, après.



Quand l'anesthésie est dangereuse, on pèse le pour et le contre.



Oui.
Mais dans ce cas prècis, on n'a rien pesé du tout : schrak!
60 ans après, elle s'en souvient encore...



précis
Je me souviens très bien de certains actes de dentistes, du temps où
j'avais des dents.

En, ce temps-là la mortalité infantile n'était pas non plus une
contre-indication majeure.



Lisez mieux le texte : les enfants non anesthésiés mourraient aussi.
Du choc de la douleur infligée, a t-on compris ensuite.



a-t-on
Je vous recommande la lecture de littérature non militante.

(Wikipedia)
"Vient alors la GHB découverte par le professeur Henri Laborit en 1961
qui a ouvert la voie aux molécules complexes qui assurent aujourd'hui un
taux d'échec largement minimisé par rapport aux procédés antérieurs qui
laissaient jusqu'à 2 % de patients « non-réanimés »."



Vous avez mal lu, là encore :

"le Dr Bernard Glorion, chirurgien pédiatrique, président du Conseil de
l'Ordre des chirurgiens pédiatriques de 1993 à 2001, qui dit
froidement : « Je n'ai jamais eu de carnet à souches » (carnet spécial
qui servait à prescrire de la morphine et qui a disparu aujourd'hui)
« Qu'est-ce que j'en aurais fait ? Je suis chirurgien pédiatrique ».

"de 1993 à 2001" c'est pas au XIXème siècle que ça se passe.



On n'anesthésie pas à la morphine.

Lisez ça, à tout hasard :




J'ai Google aussi. Je vous parle de ce qui se fait sur des fœtus viables
donc qui vivraient dehors.



Qu'est-ce que vous n'avez pas compris dans la phrase ci-dessus :
" Les chirurgiens opèrent des fœtus viables in utero"?



C'est moi qui l'ai écrite. On n'anesthésie pas les fœtus qu'on avorte
plutôt sauvagement dans le cas des IMG. Les cas de soi-disant
anesthésies sont en fait des procédés permettant d'immobiliser le fœtus
pendant l'opération.

Exercez votre anglais:
http://jama.jamanetwork.com/article.aspx?articleid 1429
C'est une compilation d'articles.

"Little or no evidence addresses the effectiveness of direct fetal
anesthetic or analgesic techniques"
(Il y a peu, ou pas, de preuves concernant l'efficacité de l'anesthésie
ou l'analgésie du foetus.)


"Surgical procedures undertaken for fetal benefit use anesthesia to
achieve objectives unrelated to pain control, such as uterine
relaxation, fetal immobilization, and possible prevention of
neuroendocrine stress responses associated with poor surgical outcomes.
Thus, fetal anesthesia may be medically indicated for fetal surgery
regardless of whether fetal pain exists."

Je vous laisse traduire.

(snip malcomprenance.)


--
jr
Avatar
jr
Le 06/02/2015 09:22, Tardigradus a écrit :
Dominique G. wrote:

Et que si on a l'intention de me faire mettre un doigt dans le cul par
toute une promotion d'universitaires, je sois au courant, avant.



Tu dis ça comme si c'était un acte ayant une portée particulière, comme
par exemple de t'ouvrir la poitrine pour accéder à tes organes internes.
Alors que techniquement, quelle est la différence entre ça et l'examen
du l'intérieur de l'oreille ou de la bouche, mis à part la charge
symbolique ? Aucune.
Surtout que présenté comme tu le présentes, il y a une certaine
malhonnêteté : il ne s'agit pas de "mettre un doigt dans le cul" mais de
procéder à un examen médical. Ça se ressemble peut-être au premier
abord, mais dans ce cas-là, non seulement ce n'est ni un jeu ni un viol
mais un acte sérieux, pensé, requis par une procédure éprouvée et pour
le bien non seulement du patient qui en est l'objet mais de pas mal
d'autres dans le futur.

Je ne suis pas en train de dire qu'il faut simplement accepter ça et
s'en moquer. Je dis que la charge symbolique est un parasite
considérable et qu'il faut l'évacuer, et considérer qu'on doit donner
son consentement à ça selon le même niveau d'importance que l'on accorde
au consentement à subir des examens jugés ordinaires (prise de la
tension, usage du stéthoscope, etc.)

Les gens qui y voient quelque chose d'attentatoire à leur intégrité ont
un problème avec le sens des mots, la confiance qu'ils accordent aux
autres, le rôle et l'utilité du lieu où ils se trouvent, et finalement
la place de l'individu dans la société, à mon avis.





Voili voilà.


--
jr
Avatar
jr
Le 06/02/2015 09:21, Dominique G. a écrit :
Donc aucune nouvelle de cette citation promise et re-promise.



Si vous deviez être cité, c'est par la défense, mon bon.



Ce n'est pas ce que me disait certain chtarbé en public et en privé. Un
anonyme qu'on sait absolument pas qui c'est.

--
jr
Avatar
jr
Le 06/02/2015 11:04, Colonial2015 a écrit :

C'est possible, je ne tenais pas la chandelle. Au demeurant, je m'en
fous complètement. Chacun assume sa libido comme il l'entend, à
condition, toutefois, qu'il ne fasse pas de prosélytisme.



Ça va être dur pour les hétéros.


--
jr
Avatar
voir_le_reply-to
Dominique G. wrote:

Et ce sont ces gens là qui nous demandent de leur faire confiance quand
ils nous endorment pour nous opérer?



Pauvre imbécile !

Je vais t'expliquer (sans gland espoir !) pourquoi il faudrait désormais
faire bien plus confiance à ces carabins moyen-âgeux qu'aux externes à
cul serré et lèvres pincées d'aujourd'hui !

Tout simplement parce qu'apprendre la médecine consiste non pas à
prendre contact avec des résultats d'examen, des radios et des
comptes-rendus, mais avec le corps humain de monsieur ou madame
tout-le-monde. Qui ressemble bien peu aux images de magazines, aux
statues des musées ou aux gros plans sur-éclairés des films "pron".

...à un âge et dans des conditions (absence d'indépendance) et à une
époque où la souffrance et la mort ne sont plus le quotidien de personne
sauf quelques professions réservées, justement.

Si tu devais regarder un seul film utile dans ta vie, ce pourrait être
A"k"a"h"i"g"e" ["B"a"r"b"e"r"o"u"s"s"e"]" d'Akira Kurosawa (1965). Dans
lequel le "senseï" demande (entre autres) à son élève de rester au
chevet d'un vieillard agonisant pendant toute la durée de son agonie.

Cette découverte de la douleur de l'autre, de l'agonie, de la misère, et
souvent des limites de nos possibilités est un choc permanent qui
nécessite, pour le jeune médecin, de "décompresser" d'une manière
identique à ce qu'elle a toujours été depuis Rabelais.

Savoir comment les nouveaux diplômés s'en sortent désormais "autrement"
me fait plutôt peur, à moi. J'en vois, au quotidien, qui passent leur
temps à cacher leur incompétence derrière des apparences de façade,
ouvrant le parapluie réglementaire à tout bout de champ, ne prenant plus
aucune responsabilité, fermant les oreilles, les yeux et l'esprit à
toute idée d'exception à des règles pondues dans des bureaux obscurs par
d'autres porteurs de parapluies...

Vous devriez TOUS avoir très peur de voir disparaître ces fresques et
traditions bien anodines...

--
Gérald