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Culture du viol au CHU

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dmkgbt
Et ce sont ces gens là qui nous demandent de leur faire confiance quand
ils nous endorment pour nous opérer?

Visiblement l'avocat est en phase avec cette culture du viol :
"D'après Jean-Sébastien Laloy, avocat du syndicat des internes de
Clermont-Ferrand interrogé par La Montagne, le dessin existe depuis des
années, seules les bulles de BD sont apparues au cours du week-end, dans
"le but de sensibiliser par une image choc, dans un cadre strictement
privé, aux conséquences de la loi santé ". Il ajoute: "L'image a été
détournée de manière déloyale et choquante. Le président du syndicat des
internes de Clermont-Ferrand regrette l'image dégradante qui est donné
de l'internat et assure que l'intention n'était pas de représenter la
ministre de la Santé"."

Comme si la représentation d'un viol n'était choquante que lorsqu'elle
était dévoilée aux patients et visait une ministre :-(

<http://www.lesinrocks.com/2015/01/19/actualite/une-fresque-representant-un-viol-collectif-met-le-chu-de-clermont-ferrand-dans-la-tourmente-11548639/>


--
Tout est pardonné.
Je suis Charlie
Signé Mahomet.

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foo
On 05/02/2015 20:42, Dominique G. wrote:
Moi, tout ce que je demande à un CH,



Garçon, puisque tu as de nombreuses exigences, les hôpitaux privés sont
faits pour toi : tu peux *tout* choisir toi-même, absolument *tout*.
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foo
On 06/02/2015 09:21, Dominique G. wrote:
Ericetrac wrote:

Dominique G. a exprimé avec précision :
Jusqu'alors, ça ne c'est pas trop mal passé entre les hôpitaux publics
et moi, et j'aimerais bien que ça continue.



Quand on voit le résultat, mémère, on peut en douter.



Sans l'hôpital,



Hé garçon j'hésite entre bio.medecine et bio.medecine.veterinaire

j'aurais été orpheline à la naissance, handicapée d'une
main à 6 ans, morte de septicémie à 11, morte de septicémie encore à 26,
morte d'une crise d'éclampsie à 40, avec mon bébé.



Hé garçon, ce besoin que tu as de raconter ta vie est d'une impudeur !
Il manque dans ce catalogue à la Prévert une télé noir et blanc et un viol.
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foo
On 06/02/2015 09:45, Dominique G. wrote:
Qui consiste concrétement à mettre un doigt ou deux dans l'anus, ce que
supportent difficilement une bonne partie des hommes...et des femmes.



Tu as des statistiques ?
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jr
Le 06/02/2015 09:45, Dominique G. a écrit :
Tardigradus wrote:

Dominique G. wrote:

Et que si on a l'intention de me faire mettre un doigt dans le cul par
toute une promotion d'universitaires, je sois au courant, avant.



Tu dis ça comme si c'était un acte ayant une portée particulière, comme
par exemple de t'ouvrir la poitrine pour accéder à tes organes internes.
Alors que techniquement, quelle est la différence entre ça et l'examen
du l'intérieur de l'oreille ou de la bouche, mis à part la charge
symbolique ? Aucune.



Ho, j'ai dit ça juste pour rester dans le ton général badin :-)
J'aime autant savoir _avant_ si et pourquoi on va m'examiner les dents
ou le genou droit mais dans le cadre d'une anesthésie pour une
coloscopie, par exemple, le cul est plus problement la cible :-)

Surtout que présenté comme tu le présentes, il y a une certaine
malhonnêteté : il ne s'agit pas de "mettre un doigt dans le cul" mais de
procéder à un examen médical.



Qui consiste concrétement à mettre un doigt ou deux dans l'anus, ce que
supportent difficilement une bonne partie des hommes...et des femmes.



Ça se discute; probablement beaucoup préféreraient ne pas être sous
anesthésie à ce moment là.

Ça se ressemble peut-être au premier
abord, mais dans ce cas-là, non seulement ce n'est ni un jeu ni un viol
mais un acte sérieux, pensé, requis par une procédure éprouvée et pour
le bien non seulement du patient qui en est l'objet mais de pas mal
d'autres dans le futur.



Bon, je vais vous raconter une autre anecdote.
J'ai eu, à une époque, par hasard, une gynécologue femme qui a failli se
prendre une baffe et que j'ai larguée vite fait sans la payer et après
lui avoir dit ce que je pensais de ses méthodes d'examen.
Parce qu'elle m'a fait un toucher vaginal si violent et douloureux, sans
aucune raison médicale, que j'en ai saigné après.



Je demande à voir le "sans aucune raison médicale" en un temps, sans
vouloir vous vexer, où l'examen gynéco était de rigueur pour la première
prescription. Ça fait penser aux gens qui ne se lavent que le pied droit
où ils ont mal et sont tout gênés et surpris que le toubib veuille voir
les deux. Ou le gus qui a mal à la gorge et s'inquiète de ce que le
toubib regarde dans l'oreille.

Il faut dire que je venais pour un renouvellement de pilule et que j'ai
appris ensuite qu'elle était catholique intégriste et contre la
contraception.



Une gynéco activement contre la contraception, aujourd'hui elle doit
faire faillite dans l'année.

Alors pour les actes médicaux sérieux, pensés et requis, il ne faut pas
se raconter d'histoires : il y a aussi des médecins sadiques ou pervers
et l'un des moyens de les empêcher de céder à leurs tendances c'est de
les obliger à demander le consentement exprès de leurs patients.
Comme ça, s'il y a un problème, ensuite, on sait à qui on le devra,
parce qu'eux aussi seront engagés.



Pour 0,1% de tels toubibs qui feront bien ce qu'ils veulent après
l'anesthésie (avec 0,001% de problèmes ensuite, comme vous dites, dont
des faits largement ignoré), ça pourrit la relation des 99,9% autres.

L'article sur le TV de wikipedia, qui comportait déjà d'intéressantes
considérations sur la "défloration médicale" à éviter (le futur mari
pourrait s'inquiéter) se voit ajouter à la date d'aujourd'hui deux
références sur cette importante question des TVx sous anesthésie. Deux
références sur trois, la troisième étant une considération sur le nombre
trop important de TVx. Avec ça, la patiente qui s'informe va aller à
l'hosto avec une tapette Lucifer dans le vagin et une GoPro dans le cul.

Je ne suis pas en train de dire qu'il faut simplement accepter ça et
s'en moquer. Je dis que la charge symbolique est un parasite
considérable et qu'il faut l'évacuer, et considérer qu'on doit donner
son consentement à ça selon le même niveau d'importance que l'on accorde
au consentement à subir des examens jugés ordinaires (prise de la
tension, usage du stéthoscope, etc.)



Je ne mets aucune charge symbolique, je fais du droit, là, mine de rien.

Je souligne juste le fait que mon corps m'appartient et qu'on doit me
demander la permission (que je donnerai volontiers dans 99 % des cas si
c'est médicalement utile) avant de s'en servir, même pour une bonne
cause.



Mais surtout si c'est entre les fesses.

--
http://rouillard.org/bd.jpg
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dmkgbt
jr wrote:

Le 06/02/2015 09:21, Dominique G. a écrit :
>> Donc aucune nouvelle de cette citation promise et re-promise.
>
> Si vous deviez être cité, c'est par la défense, mon bon.

Ce n'est pas ce que me disait certain chtarbé en public et en privé. Un
anonyme qu'on sait absolument pas qui c'est.



Rien compris.

--
Blanc-seing
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dmkgbt
Colonial2015 wrote:

Dominique G. avait soumis l'idée :

>>>> Quand il disait d'une fille que c'était un gros mâle, c'est qu'elle
>>>> n'était pas vraiment mettable et/ou qu'elle avait des moustaches...
>>>
>>> Lui même se considérant comme un irrésistible séducteur et un super bon
>>> coup.
>>
>> Il avait, c'est vrai, une réputation non usurpée de chaud lapin.
>
> Hé, bé, c'est pas un compliment, ça.
> Vous avez déjà vu un lapin baiser?

Non, pas vraiment. C'est une expression toute faite.



Faut se méfier de ces trucs là.
On croit faire un compliment et paf, on traite son meilleur copain
d'éjaculateur _très_ précoce :

"L'accouplement proprement dit, avec des mouvements de va-et-vient du
bassin, dure 2,6 ± 1,5 secondes chez des lapins Néo-Zélandais Blancs.
Ces mouvements sont un peu plus rapides dans le cas d'un accouplement se
terminant par une éjaculation (13,5 ± 1,1 par seconde) que dans le cas
contraire (12,1 ± 0,1). L'intromission proprement dite dure en moyenne
0,72 ± 0,27 secondes. L'augmentation de la pression de la vésicule
séminale permettant l'éjaculation effective, apparaît 0,23 ± 0,11
secondes après le début de l'intromission. On peut en déduire que chez
le lapin, l'éjaculation dure une demi-seconde."

<http://www.cuniculture.info/Docs/Biologie/biologie-07-2.htm>

Je crois que, pour les dames, on dit nymphomane...



Vous vous trompez encore :-)



--
Blanc-seing
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dmkgbt
Colonial2015 wrote:

Chacun assume sa libido comme il l'entend, à
condition, toutefois, qu'il ne fasse pas de prosélytisme.



Ha.
Il y a des prosélytes en libido?

--
Blanc-seing
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dmkgbt
Gerald wrote:

Je vais t'expliquer (sans gland espoir !)



Voilà, tout est dit :-D


--
Blanc-seing
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dmkgbt
jr wrote:

Le 06/02/2015 09:45, Dominique G. a écrit :
> Tardigradus wrote:
>
>> Dominique G. wrote:
>>
>>> Et que si on a l'intention de me faire mettre un doigt dans le cul par
>>> toute une promotion d'universitaires, je sois au courant, avant.
>>
>> Tu dis ça comme si c'était un acte ayant une portée particulière, comme
>> par exemple de t'ouvrir la poitrine pour accéder à tes organes internes.
>> Alors que techniquement, quelle est la différence entre ça et l'examen
>> du l'intérieur de l'oreille ou de la bouche, mis à part la charge
>> symbolique ? Aucune.
>
> Ho, j'ai dit ça juste pour rester dans le ton général badin :-)
> J'aime autant savoir _avant_ si et pourquoi on va m'examiner les dents
> ou le genou droit mais dans le cadre d'une anesthésie pour une
> coloscopie, par exemple, le cul est plus problement la cible :-)
>
>> Surtout que présenté comme tu le présentes, il y a une certaine
>> malhonnêteté : il ne s'agit pas de "mettre un doigt dans le cul" mais de
>> procéder à un examen médical.
>
> Qui consiste concrétement à mettre un doigt ou deux dans l'anus, ce que
> supportent difficilement une bonne partie des hommes...et des femmes.

Ça se discute; probablement beaucoup préféreraient ne pas être sous
anesthésie à ce moment là.



Ce qui ne se discute pas c'est la politesse.
On demande, avant de mettre son doigt dans le cul de quelqu'un, bordayl!

>> Ça se ressemble peut-être au premier
>> abord, mais dans ce cas-là, non seulement ce n'est ni un jeu ni un viol
>> mais un acte sérieux, pensé, requis par une procédure éprouvée et pour
>> le bien non seulement du patient qui en est l'objet mais de pas mal
>> d'autres dans le futur.
>
> Bon, je vais vous raconter une autre anecdote.
> J'ai eu, à une époque, par hasard, une gynécologue femme qui a failli se
> prendre une baffe et que j'ai larguée vite fait sans la payer et après
> lui avoir dit ce que je pensais de ses méthodes d'examen.
> Parce qu'elle m'a fait un toucher vaginal si violent et douloureux, sans
> aucune raison médicale, que j'en ai saigné après.

Je demande à voir le "sans aucune raison médicale" en un temps, sans
vouloir vous vexer, où l'examen gynéco était de rigueur pour la première
prescription.



Le "sans aucune raison médicale" s'appliquait à l'aspect violent et
douloureux.
Je n'avais pas mal avant qu'elle n'y mette les doigts, je n'avais jamais
eu mal avec mon précédent gynéco et là, j'ai eu mal, et même très mal,
pendant et après.

Ça fait penser aux gens qui ne se lavent que le pied droit
où ils ont mal et sont tout gênés et surpris que le toubib veuille voir
les deux. Ou le gus qui a mal à la gorge et s'inquiète de ce que le
toubib regarde dans l'oreille.



Notez que la nana qui vient pour une coupure au doigt et à qui le toubib
demande de se déshabiller entièrement peut commencer à s'inquiéter...

> Il faut dire que je venais pour un renouvellement de pilule et que j'ai
> appris ensuite qu'elle était catholique intégriste et contre la
> contraception.

Une gynéco activement contre la contraception, aujourd'hui elle doit
faire faillite dans l'année.



Elle avait déjà pas loin de la soixantaine à l'époque.
Et c'était une demoiselle, c'était marqué sur sa plaque.
Elle doit être momifiée, maintenant.

> Alors pour les actes médicaux sérieux, pensés et requis, il ne faut pas
> se raconter d'histoires : il y a aussi des médecins sadiques ou pervers
> et l'un des moyens de les empêcher de céder à leurs tendances c'est de
> les obliger à demander le consentement exprès de leurs patients.
> Comme ça, s'il y a un problème, ensuite, on sait à qui on le devra,
> parce qu'eux aussi seront engagés.

Pour 0,1% de tels toubibs qui feront bien ce qu'ils veulent après
l'anesthésie (avec 0,001% de problèmes ensuite, comme vous dites, dont
des faits largement ignoré), ça pourrit la relation des 99,9% autres.



Quoi? Le fait d'expliquer ce qu'on va faire à son patient et pourquoi on
va le faire pourrit la relation?
Vous avez quoi comme toubib? Un clone du Dr Mengelé?


L'article sur le TV de wikipedia, qui comportait déjà d'intéressantes
considérations sur la "défloration médicale" à éviter (le futur mari
pourrait s'inquiéter) se voit ajouter à la date d'aujourd'hui deux
références sur cette importante question des TVx sous anesthésie. Deux
références sur trois, la troisième étant une considération sur le nombre
trop important de TVx.

Avec ça, la patiente qui s'informe va aller à
l'hosto avec une tapette Lucifer dans le vagin et une GoPro dans le cul.



Une ceinture de chasteté en bronze à l'ancienne avec serrure à
guillotine :-D

>> Je ne suis pas en train de dire qu'il faut simplement accepter ça et
>> s'en moquer. Je dis que la charge symbolique est un parasite
>> considérable et qu'il faut l'évacuer, et considérer qu'on doit donner
>> son consentement à ça selon le même niveau d'importance que l'on accorde
>> au consentement à subir des examens jugés ordinaires (prise de la
>> tension, usage du stéthoscope, etc.)
>
> Je ne mets aucune charge symbolique, je fais du droit, là, mine de rien.
>
> Je souligne juste le fait que mon corps m'appartient et qu'on doit me
> demander la permission (que je donnerai volontiers dans 99 % des cas si
> c'est médicalement utile) avant de s'en servir, même pour une bonne
> cause.

Mais surtout si c'est entre les fesses.



Touche pas à mes amygdales!


--
Blanc-seing
Avatar
Richard
"Dominique G." a écrit dans le message de news:
1lzfouf.zd8mtj116bt8gN%

Rien compris.



normal ; quand tu auras quelques neurones
qui tiennent la route, la pouf !.......