Je vous écris cet email pour attirer votre attention sur le projet de
loi
DADVSI (Droit d'Auteur et Droits Voisins dans la Société de
l'Information)
qui sera présenté en urgence au cours de deux séances de nuit
rapprochées,
les 22 et 23 décembre 2005, la veille des fêtes de Noël.
Sous prétexte de faire respecter les droits d'auteur, ce projet de loi
du
ministère de la culture vise à rendre illégal tout logiciel qui
n'intégrerait
pas de système contrôlant les contenus.
L'utilisation de logiciels qui ne contiendraient pas de mesures
techniques de
contrôle serait rendue illégale et serait assimilée à un délit de
contrefaçon
(3 ans de prison et 300 000 euros d'amende).
Ceci concerne tous les logiciels qui permettent de lire un contenu
protégé par
droit d'auteur, ainsi que les logiciels permettant leur transfert via
internet. C'est à dire que toutes les formes de communication privées
via
internet (web, mail, chat, p2p, ...) pourraient être sous contrôle des
majors
de l'industrie du disque.
Ceci impliquerait l'interdiction pure et simple des logiciels libres qui
par
nature ne peuvent contenir les mesures techniques de contrôle, et
mettrait un
frein à l'innovation des PME et à la recherche en France.
Plus d'info ici: http://eucd.info/
Cette loi pourrait éventuellement conduire à la mise en place d'un
système
d'écoute généralisé des correspondances privées ainsi qu'un système de
filtrage généralisé en collaboration avec les fournisseurs d'accès.
Une petition est en place depuis le 2 décembre, elle comporte déjà plus
de
18000 signatures de particuliers et 240 organisations:
http://eucd.info/petitions/index.php?petition=2
Des enseignants-chercheurs ont également lancé une pétition en faveur
d'une
exception pédadogique:
Tous les logiciels libres destinés à encoder, mais aussi et surtout décoder seront illégaux. Seuls les logiciels autorisés par les distributeurs seront légaux devant la loi.
Premièrement, ça n'empèchera personne de s'en servir, et deuxièmement ce ne sont pas les gens qui numérisent leurs propres CD qui sont visés par la loi, car ils sont une minorité.
Une minorité ? En dehors des ados désargentés, je ne connais que ça.
Ce qui gène les maisons de disque c'est tous les blaireaux qui copient des mp3 sur emule.
Et ils ont tort, car ces blaireaux là n'ont pas le premier sou pour acheter des CDs de toute façon.
Je pense qu'elles ont abandonné le CD, ce qui les intéresse maintenant c'est le téléchargement.
Exact. Mais elles comptent qu'on ait encore moins de droits sur les fichiers téléchargés que sur les CDs achetés, tu parles d'une méga arnaque...
Elles ne veulent pas perdre ce marché, et je les comprend. La copie est devenue un tel phénomène de masse que des mesures de rétorsion à l'encontre des personnes sont impossibles. Ils ne peuvent plus agir qu'au niveau technique : FAI, ordinateurs et lecteurs de mp3.
Et oui. Le flicage généralisé, Big Brother Is Watching You, si tu n'as pas démontré ton innocence alors tu es coupable. On s'habitue à ça, et après on s'habitue à ne pas avoir le droit de vote.
-- Le travail est la malédiction des classes qui boivent. O. Wilde.
Le Sat, 10 Dec 2005 18:48:14 +0100, jph a écrit :
Tu veux dire que Lame deviendra illégal ?
Tous les logiciels libres destinés à encoder, mais aussi et surtout
décoder seront illégaux. Seuls les logiciels autorisés par les
distributeurs seront légaux devant la loi.
Premièrement, ça n'empèchera personne de s'en servir, et deuxièmement ce
ne sont pas les gens qui numérisent leurs propres CD qui sont visés par
la loi, car ils sont une minorité.
Une minorité ? En dehors des ados désargentés, je ne connais que ça.
Ce qui gène les maisons de disque
c'est tous les blaireaux qui copient des mp3 sur emule.
Et ils ont tort, car ces blaireaux là n'ont pas le premier sou pour
acheter des CDs de toute façon.
Je pense qu'elles ont abandonné le CD, ce qui les intéresse maintenant
c'est le téléchargement.
Exact. Mais elles comptent qu'on ait encore moins de droits sur les
fichiers téléchargés que sur les CDs achetés, tu parles d'une méga
arnaque...
Elles ne veulent pas perdre ce marché, et je
les comprend. La copie est devenue un tel phénomène de masse que des
mesures de rétorsion à l'encontre des personnes sont impossibles. Ils ne
peuvent plus agir qu'au niveau technique : FAI, ordinateurs et lecteurs
de mp3.
Et oui. Le flicage généralisé, Big Brother Is Watching You, si tu n'as
pas démontré ton innocence alors tu es coupable. On s'habitue à ça, et
après on s'habitue à ne pas avoir le droit de vote.
--
Le travail est la malédiction des classes qui boivent.
O. Wilde.
Tous les logiciels libres destinés à encoder, mais aussi et surtout décoder seront illégaux. Seuls les logiciels autorisés par les distributeurs seront légaux devant la loi.
Premièrement, ça n'empèchera personne de s'en servir, et deuxièmement ce ne sont pas les gens qui numérisent leurs propres CD qui sont visés par la loi, car ils sont une minorité.
Une minorité ? En dehors des ados désargentés, je ne connais que ça.
Ce qui gène les maisons de disque c'est tous les blaireaux qui copient des mp3 sur emule.
Et ils ont tort, car ces blaireaux là n'ont pas le premier sou pour acheter des CDs de toute façon.
Je pense qu'elles ont abandonné le CD, ce qui les intéresse maintenant c'est le téléchargement.
Exact. Mais elles comptent qu'on ait encore moins de droits sur les fichiers téléchargés que sur les CDs achetés, tu parles d'une méga arnaque...
Elles ne veulent pas perdre ce marché, et je les comprend. La copie est devenue un tel phénomène de masse que des mesures de rétorsion à l'encontre des personnes sont impossibles. Ils ne peuvent plus agir qu'au niveau technique : FAI, ordinateurs et lecteurs de mp3.
Et oui. Le flicage généralisé, Big Brother Is Watching You, si tu n'as pas démontré ton innocence alors tu es coupable. On s'habitue à ça, et après on s'habitue à ne pas avoir le droit de vote.
-- Le travail est la malédiction des classes qui boivent. O. Wilde.
Emmanuel Florac
Le Sat, 10 Dec 2005 17:37:37 +0100, Jean-Yves Bernier a écrit :
J'ai beau le retourner dans tous les sens. Si je m'interdis de riper les pistes audio sur mon ordinateur, je relie ma platine Hi-Fi à son entrée numérique et j'arrive au même résultat. La protection ne sert à rien.
Si, à faire chier le pékin moyen, et accessoirement avec la loi qui va bien derrière, à menacer de taule tous les petits malins qui ne veulent pas payer. Rien à battre, au pire ma musique je me la ferai moi-même, par chance je sais faire.
-- L'esprit qu'on veut avoir gâte celui qu'on a. Jean-Baptiste Louis Grisset.
Le Sat, 10 Dec 2005 17:37:37 +0100, Jean-Yves Bernier a écrit :
J'ai beau le retourner dans tous les sens. Si je m'interdis de riper les
pistes audio sur mon ordinateur, je relie ma platine Hi-Fi à son entrée
numérique et j'arrive au même résultat. La protection ne sert à rien.
Si, à faire chier le pékin moyen, et accessoirement avec la loi qui va
bien derrière, à menacer de taule tous les petits malins qui ne veulent
pas payer. Rien à battre, au pire ma musique je me la ferai moi-même,
par chance je sais faire.
--
L'esprit qu'on veut avoir gâte celui qu'on a.
Jean-Baptiste Louis Grisset.
Le Sat, 10 Dec 2005 17:37:37 +0100, Jean-Yves Bernier a écrit :
J'ai beau le retourner dans tous les sens. Si je m'interdis de riper les pistes audio sur mon ordinateur, je relie ma platine Hi-Fi à son entrée numérique et j'arrive au même résultat. La protection ne sert à rien.
Si, à faire chier le pékin moyen, et accessoirement avec la loi qui va bien derrière, à menacer de taule tous les petits malins qui ne veulent pas payer. Rien à battre, au pire ma musique je me la ferai moi-même, par chance je sais faire.
-- L'esprit qu'on veut avoir gâte celui qu'on a. Jean-Baptiste Louis Grisset.
jph
Emmanuel Florac wrote:
Une minorité ? En dehors des ados désargentés, je ne connais que ça.
Ce qui gène les maisons de disque c'est tous les blaireaux qui copient des mp3 sur emule.
Et ils ont tort, car ces blaireaux là n'ont pas le premier sou pour acheter des CDs de toute façon.
Je ne sais pas dans quel monde tu vis, car moi dans mon milieu je ne connais que des gens qui ont largement les moyens de s'acheter des disques mais qui téléchargent à temps plein de l'audio et de la vidéo. C'est une espèce de sport, un peu comme tricher aux impots. Des blaireaux moyens quoi.
Emmanuel Florac wrote:
Une minorité ? En dehors des ados désargentés, je ne connais que ça.
Ce qui gène les maisons de disque
c'est tous les blaireaux qui copient des mp3 sur emule.
Et ils ont tort, car ces blaireaux là n'ont pas le premier sou pour
acheter des CDs de toute façon.
Je ne sais pas dans quel monde tu vis, car moi dans mon milieu je ne
connais que des gens qui ont largement les moyens de s'acheter des
disques mais qui téléchargent à temps plein de l'audio et de la vidéo.
C'est une espèce de sport, un peu comme tricher aux impots. Des
blaireaux moyens quoi.
Une minorité ? En dehors des ados désargentés, je ne connais que ça.
Ce qui gène les maisons de disque c'est tous les blaireaux qui copient des mp3 sur emule.
Et ils ont tort, car ces blaireaux là n'ont pas le premier sou pour acheter des CDs de toute façon.
Je ne sais pas dans quel monde tu vis, car moi dans mon milieu je ne connais que des gens qui ont largement les moyens de s'acheter des disques mais qui téléchargent à temps plein de l'audio et de la vidéo. C'est une espèce de sport, un peu comme tricher aux impots. Des blaireaux moyens quoi.
nospam
dudlin wrote:
Je vous écris cet email pour attirer votre attention sur le projet de loi DADVSI (Droit d'Auteur et Droits Voisins dans la Société de l'Information) qui sera présenté en urgence au cours de deux séances de nuit rapprochées, les 22 et 23 décembre 2005, la veille des fêtes de Noël.
Comme nous avons la chance d'être en démocratie, je te suggère plutôt d'écrire à ton député pour l'enjoindre à être présent au cours de ces deux séances à l'Assemblée Nationale afin de voter contre ce projet.
J'ai toujours du mal à comprendre pourquoi les rares députés présents dans une Assemblée désertée les jours fériés et les nuits qui vont avec se trouvent être précisément ceux qui vont voter en faveur des lois scélérates qui y sont présentées, et pourquoi à cette occasion tous les "gentils" prennent soin de rester chez eux pour festoyer en famille au lieu d'assumer la mission que nous autres électeurs leur avons confiée.
A++ -- Christian
dudlin <dudlin@mailinator.com> wrote:
Je vous écris cet email pour attirer votre attention sur le projet de
loi DADVSI (Droit d'Auteur et Droits Voisins dans la Société de
l'Information) qui sera présenté en urgence au cours de deux séances de
nuit rapprochées, les 22 et 23 décembre 2005, la veille des fêtes de Noël.
Comme nous avons la chance d'être en démocratie, je te suggère plutôt
d'écrire à ton député pour l'enjoindre à être présent au cours de ces
deux séances à l'Assemblée Nationale afin de voter contre ce projet.
J'ai toujours du mal à comprendre pourquoi les rares députés présents
dans une Assemblée désertée les jours fériés et les nuits qui vont avec
se trouvent être précisément ceux qui vont voter en faveur des lois
scélérates qui y sont présentées, et pourquoi à cette occasion tous les
"gentils" prennent soin de rester chez eux pour festoyer en famille au
lieu d'assumer la mission que nous autres électeurs leur avons confiée.
Je vous écris cet email pour attirer votre attention sur le projet de loi DADVSI (Droit d'Auteur et Droits Voisins dans la Société de l'Information) qui sera présenté en urgence au cours de deux séances de nuit rapprochées, les 22 et 23 décembre 2005, la veille des fêtes de Noël.
Comme nous avons la chance d'être en démocratie, je te suggère plutôt d'écrire à ton député pour l'enjoindre à être présent au cours de ces deux séances à l'Assemblée Nationale afin de voter contre ce projet.
J'ai toujours du mal à comprendre pourquoi les rares députés présents dans une Assemblée désertée les jours fériés et les nuits qui vont avec se trouvent être précisément ceux qui vont voter en faveur des lois scélérates qui y sont présentées, et pourquoi à cette occasion tous les "gentils" prennent soin de rester chez eux pour festoyer en famille au lieu d'assumer la mission que nous autres électeurs leur avons confiée.
A++ -- Christian
Cornelia Schneider
"redgiantstarNO$PAM" <"redgiantstarNO$PAM"@free.fr> wrote in news:439b313f$0$25067$:
si tu produit 100 000 unités et que tu n'en vends que 10 000, cela en fait 90 000 à prix cassé chez le soldeur
Tu oublies la marge bénéficiaire énorme sur les CD fabriqués en masse (coût de revient moins d'1.- euro, à comparer au prix de vente). Même bradés chez le soldeur, ils rapportent encore.
Alors que les fichiers numériques à partir du moment ou ils sont mis en ligne, ne coûtent pratiquement plus rien à distribuer. Que tu en distribues 10 000 ou 100 000, tu t'en fout
Non, la bande passante se paie aussi.
En plus, il y a aussi une question de qualité audio dans tout ça (format non comprimé vs. format comprimé).
Ne simplifions pas abusivement le débat.
Cornelia
-- Be out and be proud - today is the first day of the rest of your life Support Transgenre Strasbourg : http://www.sts67.org BoW : http://www.bownbend.com personal site : http://www.belphegoth.com
"redgiantstarNO$PAM" <"redgiantstarNO$PAM"@free.fr> wrote in
news:439b313f$0$25067$636a15ce@news.free.fr:
si tu produit 100 000 unités et
que tu n'en vends que 10 000, cela en fait 90 000 à prix cassé chez le
soldeur
Tu oublies la marge bénéficiaire énorme sur les CD fabriqués en masse
(coût de revient moins d'1.- euro, à comparer au prix de vente). Même
bradés chez le soldeur, ils rapportent encore.
Alors que les fichiers numériques à partir du moment ou
ils sont mis en ligne, ne coûtent pratiquement plus rien à distribuer.
Que tu en distribues 10 000 ou 100 000, tu t'en fout
Non, la bande passante se paie aussi.
En plus, il y a aussi une question de qualité audio dans tout ça (format
non comprimé vs. format comprimé).
Ne simplifions pas abusivement le débat.
Cornelia
--
Be out and be proud - today is the first day of the rest of your life
Support Transgenre Strasbourg : http://www.sts67.org
BoW : http://www.bownbend.com
personal site : http://www.belphegoth.com
"redgiantstarNO$PAM" <"redgiantstarNO$PAM"@free.fr> wrote in news:439b313f$0$25067$:
si tu produit 100 000 unités et que tu n'en vends que 10 000, cela en fait 90 000 à prix cassé chez le soldeur
Tu oublies la marge bénéficiaire énorme sur les CD fabriqués en masse (coût de revient moins d'1.- euro, à comparer au prix de vente). Même bradés chez le soldeur, ils rapportent encore.
Alors que les fichiers numériques à partir du moment ou ils sont mis en ligne, ne coûtent pratiquement plus rien à distribuer. Que tu en distribues 10 000 ou 100 000, tu t'en fout
Non, la bande passante se paie aussi.
En plus, il y a aussi une question de qualité audio dans tout ça (format non comprimé vs. format comprimé).
Ne simplifions pas abusivement le débat.
Cornelia
-- Be out and be proud - today is the first day of the rest of your life Support Transgenre Strasbourg : http://www.sts67.org BoW : http://www.bownbend.com personal site : http://www.belphegoth.com
Gerald
Cornelia Schneider wrote:
C'est discutable, car de plus en plus de musiciens distribuent hors des majors et de la SACEM, ce qui ne doit pas plaire à ces vampires non plus.
Dans cette histoire, il est difficile de ne pas, à un moment donné, se poser la question (posée implicitement par les téléchargeurs fous, bien que manière ni consciente ni explicite) de la légitimité du droit d'auteur *dans sa forme actuelle*.
Elle est d'ailleurs posée également, mais de manière explicite, par ceux qui distribuent hors SACEM, comme tu le fais remarquer.
Mais reste que si leur qualité intrinsèque n'est pas en cause, on n'a encore pas vu quelqu'un de cette mouvance se faire purement et simplement voler un thème ou une idée, les voir devenir des tubes qui rapportent beaucoup (au voleur), et devoir activer effectivement ses moyens alternatifs pour faire valoir son antériorité. Déjà que même dans le cadre standard, si le volé est français et le voleur américain c'est pas de la tarte et ça prend des années !
Avec internet et la perte de valeur des sources d'information (ou leur égalisation au niveau le plus médiocre, via des médias de plus en plus corrompus et asservis), les révisionnismes de tout poil en rajoutent une couche quotidienne qui remet en cause, en permanence, les vérités les plus établies. Du "créationisme" et du Suaire de Turin aux idées fausses sur la paternité de telle ou telle musique il n'y a pas d'espace libre. Quel américain accepterait encore aujourd'hui que "My Way" ne soit pas de Paul Anka mais d'un obscur français (surtout français !).
Si on part de l'idée que c'est le fric qui corrompt tout, peut-être faudrait-il s'accrocher de manière féroce à notre "droit d'auteur" hérité des Lumières, et leur abandonner comme un os à ronger leur "copyright" ?
Franchement, est-ce que ça ôte beaucoup à Julian Lennon que les bénéfices des chansons de son père aillent dans la poche (percée) de Michael J. tant qu'il peut être sûr que personne ne vienne contester que que John soit bien l'auteur de Strawberry Fields for Ever ou de Imagine...
-- Gérald
Cornelia Schneider <cschneider@pccsxb.com> wrote:
C'est discutable, car de plus en plus de musiciens distribuent hors des
majors et de la SACEM, ce qui ne doit pas plaire à ces vampires non plus.
Dans cette histoire, il est difficile de ne pas, à un moment donné, se
poser la question (posée implicitement par les téléchargeurs fous, bien
que manière ni consciente ni explicite) de la légitimité du droit
d'auteur *dans sa forme actuelle*.
Elle est d'ailleurs posée également, mais de manière explicite, par ceux
qui distribuent hors SACEM, comme tu le fais remarquer.
Mais reste que si leur qualité intrinsèque n'est pas en cause, on n'a
encore pas vu quelqu'un de cette mouvance se faire purement et
simplement voler un thème ou une idée, les voir devenir des tubes qui
rapportent beaucoup (au voleur), et devoir activer effectivement ses
moyens alternatifs pour faire valoir son antériorité. Déjà que même dans
le cadre standard, si le volé est français et le voleur américain c'est
pas de la tarte et ça prend des années !
Avec internet et la perte de valeur des sources d'information (ou leur
égalisation au niveau le plus médiocre, via des médias de plus en plus
corrompus et asservis), les révisionnismes de tout poil en rajoutent une
couche quotidienne qui remet en cause, en permanence, les vérités les
plus établies. Du "créationisme" et du Suaire de Turin aux idées fausses
sur la paternité de telle ou telle musique il n'y a pas d'espace libre.
Quel américain accepterait encore aujourd'hui que "My Way" ne soit pas
de Paul Anka mais d'un obscur français (surtout français !).
Si on part de l'idée que c'est le fric qui corrompt tout, peut-être
faudrait-il s'accrocher de manière féroce à notre "droit d'auteur"
hérité des Lumières, et leur abandonner comme un os à ronger leur
"copyright" ?
Franchement, est-ce que ça ôte beaucoup à Julian Lennon que les
bénéfices des chansons de son père aillent dans la poche (percée) de
Michael J. tant qu'il peut être sûr que personne ne vienne contester que
que John soit bien l'auteur de Strawberry Fields for Ever ou de
Imagine...
C'est discutable, car de plus en plus de musiciens distribuent hors des majors et de la SACEM, ce qui ne doit pas plaire à ces vampires non plus.
Dans cette histoire, il est difficile de ne pas, à un moment donné, se poser la question (posée implicitement par les téléchargeurs fous, bien que manière ni consciente ni explicite) de la légitimité du droit d'auteur *dans sa forme actuelle*.
Elle est d'ailleurs posée également, mais de manière explicite, par ceux qui distribuent hors SACEM, comme tu le fais remarquer.
Mais reste que si leur qualité intrinsèque n'est pas en cause, on n'a encore pas vu quelqu'un de cette mouvance se faire purement et simplement voler un thème ou une idée, les voir devenir des tubes qui rapportent beaucoup (au voleur), et devoir activer effectivement ses moyens alternatifs pour faire valoir son antériorité. Déjà que même dans le cadre standard, si le volé est français et le voleur américain c'est pas de la tarte et ça prend des années !
Avec internet et la perte de valeur des sources d'information (ou leur égalisation au niveau le plus médiocre, via des médias de plus en plus corrompus et asservis), les révisionnismes de tout poil en rajoutent une couche quotidienne qui remet en cause, en permanence, les vérités les plus établies. Du "créationisme" et du Suaire de Turin aux idées fausses sur la paternité de telle ou telle musique il n'y a pas d'espace libre. Quel américain accepterait encore aujourd'hui que "My Way" ne soit pas de Paul Anka mais d'un obscur français (surtout français !).
Si on part de l'idée que c'est le fric qui corrompt tout, peut-être faudrait-il s'accrocher de manière féroce à notre "droit d'auteur" hérité des Lumières, et leur abandonner comme un os à ronger leur "copyright" ?
Franchement, est-ce que ça ôte beaucoup à Julian Lennon que les bénéfices des chansons de son père aillent dans la poche (percée) de Michael J. tant qu'il peut être sûr que personne ne vienne contester que que John soit bien l'auteur de Strawberry Fields for Ever ou de Imagine...
-- Gérald
La Fred
Le samedi 10 décembre 2005, voici ce qu'écrivait Cornelia Schneider:
Tu oublies la marge bénéficiaire énorme sur les CD fabriqués en masse (coût de revient moins d'1.- euro, à comparer au prix de vente). Même bradés chez le soldeur, ils rapportent encore.
Et il ne faut pas oublier que si les CD étaient vendus moins chers, le marché serait florissant ! il n'y a qu'à jeter un coup d'oeil sur le "phénomène Mozart" ! coffret de 170 disques vendu moins de 100 ¤ qui s'est déjà vendu à 20 000 exemplaires, et dont Abeille assure que les 30 000 suivants sont déjà quasiment vendus ! http://www.abeillemusique.com/produit.php?cle044 http://www.lefigaro.fr/perm/afp_depeches/clt/051209133208.15k4sjn2.html -- La Fred
Le samedi 10 décembre 2005, voici ce qu'écrivait Cornelia Schneider:
Tu oublies la marge bénéficiaire énorme sur les CD fabriqués en masse
(coût de revient moins d'1.- euro, à comparer au prix de vente). Même
bradés chez le soldeur, ils rapportent encore.
Et il ne faut pas oublier que si les CD étaient vendus moins chers, le
marché serait florissant !
il n'y a qu'à jeter un coup d'oeil sur le "phénomène Mozart" ! coffret de
170 disques vendu moins de 100 ¤ qui s'est déjà vendu à 20 000 exemplaires,
et dont Abeille assure que les 30 000 suivants sont déjà quasiment vendus !
http://www.abeillemusique.com/produit.php?cle044
http://www.lefigaro.fr/perm/afp_depeches/clt/051209133208.15k4sjn2.html
--
La Fred
Le samedi 10 décembre 2005, voici ce qu'écrivait Cornelia Schneider:
Tu oublies la marge bénéficiaire énorme sur les CD fabriqués en masse (coût de revient moins d'1.- euro, à comparer au prix de vente). Même bradés chez le soldeur, ils rapportent encore.
Et il ne faut pas oublier que si les CD étaient vendus moins chers, le marché serait florissant ! il n'y a qu'à jeter un coup d'oeil sur le "phénomène Mozart" ! coffret de 170 disques vendu moins de 100 ¤ qui s'est déjà vendu à 20 000 exemplaires, et dont Abeille assure que les 30 000 suivants sont déjà quasiment vendus ! http://www.abeillemusique.com/produit.php?cle044 http://www.lefigaro.fr/perm/afp_depeches/clt/051209133208.15k4sjn2.html -- La Fred
Bernard Meylan
La Fred a écrit :
Et il ne faut pas oublier que si les CD étaient vendus moins chers, le marché serait florissant !
Un exemple par la pratique? Voici: aux Pays-Bas, une chaîne de magasins de droguerie s'est mis en tête il y a 5 ou 6 ans de vendre des CD produits par ses propres soins (je précise bien: CD pressés et pas "brûlés"). Elle a racheté les droits de pressage d'anciens enregistrements a des marques comme Philips; tous ces enregistrements étaient hors commerce depuis belle lurette. Elle vend ces CD a des prix a vous faire sortir de votre lit à 4 heures du mat': entre 1 et 2 euros/pièce! Résultat: au lieu d'aller acheter des CD à 20 ou 30 euros, le quidam va chez ces magasins et le succès a été, sinon foudroyant, du moins assez conséquent pour que cette chaîne de magazes (*Kruidvat* pour les internationaux qui voyagent) se mette à produire elle-même ses propres enregistrements. Un exemple: l'intégrale des symphonies de Mozart pour moins de 20 euros! et toute l'oeuvre chorale de Brahms pour 19 euros! Le tout en version "EasyJet" c'est-à-dire juste un petit bouquin comprenant le texte des chants et basta. Mais les gens ne s'y trompent pas: ils achètent ces CD en masse et délaissent de plus en plus les magasins où l'on vent les mêmes produits 10 fois plus cher!
Bernard
La Fred a écrit :
Et il ne faut pas oublier que si les CD étaient vendus moins chers, le
marché serait florissant !
Un exemple par la pratique? Voici: aux Pays-Bas, une chaîne de magasins
de droguerie s'est mis en tête il y a 5 ou 6 ans de vendre des CD
produits par ses propres soins (je précise bien: CD pressés et pas
"brûlés"). Elle a racheté les droits de pressage d'anciens
enregistrements a des marques comme Philips; tous ces enregistrements
étaient hors commerce depuis belle lurette. Elle vend ces CD a des prix
a vous faire sortir de votre lit à 4 heures du mat': entre 1 et 2
euros/pièce! Résultat: au lieu d'aller acheter des CD à 20 ou 30 euros,
le quidam va chez ces magasins et le succès a été, sinon foudroyant, du
moins assez conséquent pour que cette chaîne de magazes (*Kruidvat* pour
les internationaux qui voyagent) se mette à produire elle-même ses
propres enregistrements. Un exemple: l'intégrale des symphonies de
Mozart pour moins de 20 euros! et toute l'oeuvre chorale de Brahms pour
19 euros! Le tout en version "EasyJet" c'est-à-dire juste un petit
bouquin comprenant le texte des chants et basta. Mais les gens ne s'y
trompent pas: ils achètent ces CD en masse et délaissent de plus en plus
les magasins où l'on vent les mêmes produits 10 fois plus cher!
Et il ne faut pas oublier que si les CD étaient vendus moins chers, le marché serait florissant !
Un exemple par la pratique? Voici: aux Pays-Bas, une chaîne de magasins de droguerie s'est mis en tête il y a 5 ou 6 ans de vendre des CD produits par ses propres soins (je précise bien: CD pressés et pas "brûlés"). Elle a racheté les droits de pressage d'anciens enregistrements a des marques comme Philips; tous ces enregistrements étaient hors commerce depuis belle lurette. Elle vend ces CD a des prix a vous faire sortir de votre lit à 4 heures du mat': entre 1 et 2 euros/pièce! Résultat: au lieu d'aller acheter des CD à 20 ou 30 euros, le quidam va chez ces magasins et le succès a été, sinon foudroyant, du moins assez conséquent pour que cette chaîne de magazes (*Kruidvat* pour les internationaux qui voyagent) se mette à produire elle-même ses propres enregistrements. Un exemple: l'intégrale des symphonies de Mozart pour moins de 20 euros! et toute l'oeuvre chorale de Brahms pour 19 euros! Le tout en version "EasyJet" c'est-à-dire juste un petit bouquin comprenant le texte des chants et basta. Mais les gens ne s'y trompent pas: ils achètent ces CD en masse et délaissent de plus en plus les magasins où l'on vent les mêmes produits 10 fois plus cher!
Bernard
Cornelia Schneider
(Gerald) wrote in news:1h7dyt4.1lg777mpmcww0N% :
Si on part de l'idée que c'est le fric qui corrompt tout, peut-être faudrait-il s'accrocher de manière féroce à notre "droit d'auteur" hérité des Lumières, et leur abandonner comme un os à ronger leur "copyright" ?
Certes. Mais pour moi, le problème se situe surtout dans le fait que déjà actuellement, des organismes privés qui se prétendent d'Etat (notamment la SACEM) font tout pour vivre aux frais des créateurs sans leur apporter quelque chode de réel en retour dans la plupart des cas. Et que ce projet de loi vise essentiellement à les engraisser encore plus en privant de plus en plus de leur liberté autant les créateurs que le public. En réalité, il s'agit là du droit d'_exploiter_ les oeuvres, pas du droit d'auteur (n'oublions pas que la SACEM & Co ne gèrent pas les droits d'auteurs, mais des droits d'exploitation des oeuvres). Et ce qui moi m'intéresse dans les licences libres, c'est que c'est alors moi qui exploite mes oeuvres, pas un intermédiaire. Le (petit) risque de 'vol' de mon oeuvre que je cours, je l'assume (et d'ailleurs, ce risque ne serait pas réduit si j'en confiais la gestion à la SACEM ; je doute même que la SACEM déploierait des moyens réellement plus efficaces que les miens pour poursuivre l'éventuel contrevenant).
Pour ce qui est du 'vol' d'une oeuvre, je n'en ai jamais vu non plus, et pourtant, je tourne essentiellement dans un domaine musical underground, à 99.9 % hors majors dans lequel les labels alternatifs et les oeuvres sous licences libres pullulent : les artistes savent finalement très bien que s'ils plagient, ils se discréditent très vite auprès du public (qui est loin d'être aussi bête qu'on voudrait nousle faire croire).
A y regarder de près, tout ce problème de 'vol' est un faux problème pour au moins 95 % des artistes, les seuls concernés étant ceux qui font vraiment beaucoup d'argent avec leurs oeuvres, donc ceux qui remplissent le Top 10. C'est finalement une histoire de gros sous entre gros vendeurs de grosse cavalerie et leurs intermédiaires parasites... et il n'y a aucune raison pour que le reste de la nation en pâtisse.
Cornelia
-- Be out and be proud - today is the first day of the rest of your life Support Transgenre Strasbourg : http://www.sts67.org BoW : http://www.bownbend.com personal site : http://www.belphegoth.com
Gerald@alussinan.org (Gerald) wrote in news:1h7dyt4.1lg777mpmcww0N%
Gerald@alussinan.org:
Si on part de l'idée que c'est le fric qui corrompt tout, peut-être
faudrait-il s'accrocher de manière féroce à notre "droit d'auteur"
hérité des Lumières, et leur abandonner comme un os à ronger leur
"copyright" ?
Certes. Mais pour moi, le problème se situe surtout dans le fait que déjà
actuellement, des organismes privés qui se prétendent d'Etat (notamment
la SACEM) font tout pour vivre aux frais des créateurs sans leur apporter
quelque chode de réel en retour dans la plupart des cas. Et que ce projet
de loi vise essentiellement à les engraisser encore plus en privant de
plus en plus de leur liberté autant les créateurs que le public. En
réalité, il s'agit là du droit d'_exploiter_ les oeuvres, pas du droit
d'auteur (n'oublions pas que la SACEM & Co ne gèrent pas les droits
d'auteurs, mais des droits d'exploitation des oeuvres). Et ce qui moi
m'intéresse dans les licences libres, c'est que c'est alors moi qui
exploite mes oeuvres, pas un intermédiaire. Le (petit) risque de 'vol' de
mon oeuvre que je cours, je l'assume (et d'ailleurs, ce risque ne serait
pas réduit si j'en confiais la gestion à la SACEM ; je doute même que la
SACEM déploierait des moyens réellement plus efficaces que les miens pour
poursuivre l'éventuel contrevenant).
Pour ce qui est du 'vol' d'une oeuvre, je n'en ai jamais vu non plus, et
pourtant, je tourne essentiellement dans un domaine musical underground,
à 99.9 % hors majors dans lequel les labels alternatifs et les oeuvres
sous licences libres pullulent : les artistes savent finalement très bien
que s'ils plagient, ils se discréditent très vite auprès du public (qui
est loin d'être aussi bête qu'on voudrait nousle faire croire).
A y regarder de près, tout ce problème de 'vol' est un faux problème pour
au moins 95 % des artistes, les seuls concernés étant ceux qui font
vraiment beaucoup d'argent avec leurs oeuvres, donc ceux qui remplissent
le Top 10. C'est finalement une histoire de gros sous entre gros vendeurs
de grosse cavalerie et leurs intermédiaires parasites... et il n'y a
aucune raison pour que le reste de la nation en pâtisse.
Cornelia
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Si on part de l'idée que c'est le fric qui corrompt tout, peut-être faudrait-il s'accrocher de manière féroce à notre "droit d'auteur" hérité des Lumières, et leur abandonner comme un os à ronger leur "copyright" ?
Certes. Mais pour moi, le problème se situe surtout dans le fait que déjà actuellement, des organismes privés qui se prétendent d'Etat (notamment la SACEM) font tout pour vivre aux frais des créateurs sans leur apporter quelque chode de réel en retour dans la plupart des cas. Et que ce projet de loi vise essentiellement à les engraisser encore plus en privant de plus en plus de leur liberté autant les créateurs que le public. En réalité, il s'agit là du droit d'_exploiter_ les oeuvres, pas du droit d'auteur (n'oublions pas que la SACEM & Co ne gèrent pas les droits d'auteurs, mais des droits d'exploitation des oeuvres). Et ce qui moi m'intéresse dans les licences libres, c'est que c'est alors moi qui exploite mes oeuvres, pas un intermédiaire. Le (petit) risque de 'vol' de mon oeuvre que je cours, je l'assume (et d'ailleurs, ce risque ne serait pas réduit si j'en confiais la gestion à la SACEM ; je doute même que la SACEM déploierait des moyens réellement plus efficaces que les miens pour poursuivre l'éventuel contrevenant).
Pour ce qui est du 'vol' d'une oeuvre, je n'en ai jamais vu non plus, et pourtant, je tourne essentiellement dans un domaine musical underground, à 99.9 % hors majors dans lequel les labels alternatifs et les oeuvres sous licences libres pullulent : les artistes savent finalement très bien que s'ils plagient, ils se discréditent très vite auprès du public (qui est loin d'être aussi bête qu'on voudrait nousle faire croire).
A y regarder de près, tout ce problème de 'vol' est un faux problème pour au moins 95 % des artistes, les seuls concernés étant ceux qui font vraiment beaucoup d'argent avec leurs oeuvres, donc ceux qui remplissent le Top 10. C'est finalement une histoire de gros sous entre gros vendeurs de grosse cavalerie et leurs intermédiaires parasites... et il n'y a aucune raison pour que le reste de la nation en pâtisse.
Cornelia
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Cornelia Schneider
La Fred wrote in news:fcmvq41acogv.1deqa9t38hse $:
Et il ne faut pas oublier que si les CD étaient vendus moins chers, le marché serait florissant !
Tout à fait. Une bonne partie de la baisse des ventes de CD est faite maison par l'industrie : vendre de moins en moins de qualité de plus en plus cher, ça ne fonctionne pas.
Cornelia
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La Fred <Fred.Bousquet@ouanadou.fr> wrote in news:fcmvq41acogv.1deqa9t38hse
$.dlg@40tude.net:
Et il ne faut pas oublier que si les CD étaient vendus moins chers, le
marché serait florissant !
Tout à fait. Une bonne partie de la baisse des ventes de CD est faite
maison par l'industrie : vendre de moins en moins de qualité de plus en
plus cher, ça ne fonctionne pas.
Cornelia
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La Fred wrote in news:fcmvq41acogv.1deqa9t38hse $:
Et il ne faut pas oublier que si les CD étaient vendus moins chers, le marché serait florissant !
Tout à fait. Une bonne partie de la baisse des ventes de CD est faite maison par l'industrie : vendre de moins en moins de qualité de plus en plus cher, ça ne fonctionne pas.
Cornelia
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