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De la d

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Jacques DASSI
Définition image en fonction de la distance d'observation.
Rappel
Lors d'échanges, peut-être sur ce même forum, il y a quelques années,
j'avais publié cette étude et préconisé l'utilisation du PR pour
répondre à cette question simple : "Quelle définition nécessaire, mais
suffisante, doit avoir un document d'expo pour paraitre absolument net,
sachant qu'il ne sera jamais observé à moins de x mètres".

La limitation de distance pouvant venir de la balustrade d'un musée, de
tréteaux de foire aussi bien que de la glissière de sécurité sur
autoroute. Il me semble qu'à l'époque, Noëlle se posait des questions
en ce sens. D'aucuns, parmi les caustiques (peut-être bien BB, après
tout) m'ont accusé de sortir ce chiffre de mon chapeau… Et voila-t-il
pas que je recommence…

L'explication est simple : rien ne sort d'un chapeau mais d'enquêtes
faites avec les moyens dont nous disposons. Et il se trouve que les
recherches ophtalmologiques progressent toujours et que de nouveaux
chiffres apparaissent concernant tant la composition et les
caractéristiques du groupe optique (dioptre cornéen plus dioptre
cristallin) que de l'épineuse question du centre optique et de sa
position.

La focale équivalente est mieux définie et les chiffres cités s'étagent
entre 15 et 17 mm. C'est pour cette raison que j'ai retenu la valeur de
16 mm, qui vient ipso facto modifier la valeur du PR qui passe ainsi de
75 à 80 ! Ce qui en soit ne change pratiquement rien. On obtient
toujours aussi facilement un ordre de grandeur.

Structure de l'œil
Les spécialistes distinguent deux types de rétine, on pourrait presque
dire trois :
- La rétine périphérique.
Composée exclusivement de bâtonnets. C'est la plus grande partie, celle
qui nous sert à voir par faible luminosité et surtout à détecter les
mouvements jusqu'au bord de notre champ visuel. Elle comprend
effectivement environ 120 millions de bâtonnets, qui ne donnent pas
d'image nette mais augmentent la sensibilité au détriment de la
résolution spatiale. Elle sert "à voir".
- La rétine centrale. C'est le domaine de la vision en pleine lumière.
Elle a une bonne résolution spatiale, au détriment de la sensibilité.
Elle comprend environ 6 millions et demi de cônes et bâtonnets, mais
les cônes sont largement dominants... Sa forme est une ellipse
horizontale de 1,5 mm de largeur sur 1 mm de hauteur.
C'est elle qui détermine le champ de 1° environ, appelé "champ de
vision nette". Elle sert "à regarder".
- La fovea. C'est le centre de la vision d'analyse, le plus précis.
Elle fait environ 200 µ de diamètre. Composée exclusivement de cônes
groupés en mosaïque hexagonale régulière, c'est sur elle que le système
de commande des yeux va orienter et focaliser l'image de l'objet. Mais
son champ est faible : environ 3 minutes d'arc... C'est elle qui permet
de définir expérimentalement le pouvoir séparateur de l'œil standard,
généralement admis comme égal à 1 minute d'arc.
Elle sert "à analyser".

Définition rétinienne (DR) :
La surface sensible contenant la zone de plus haute définition est la
fovea centralis, dont la définition rétinienne DR dépend des cônes de 5
µ de diamètre (0,005mm) à la base, valeur généralement admise, elle est
de : DR = 1 mm / 0,005 = 200 points par millimètre = 5000 DPI.

Définition visuelle
A partir de ces deux chiffres, la définition rétinienne et la focale de
l'œil, nous pouvons définir un produit remarquable PR.

PR = Focale œil x Définition rétinienne = 16 x 200 = 3200. Ce chiffre :
3200, est valable pour ces mesures physiques, avec des longueurs
exprimées en mm.
Pour les informaticiens, plus accoutumés aux DPI, si nous exprimons la
définition rétinienne en DPI et les distances en mètres, nous obtenons
:
PR = 5000 x 0,016 = 80. C'est ce chiffre que nous utiliserons, en
précisant son rôle à l'aide d'exemples.

Le PR permet de calculer la définition nécessaire et suffisante d'un
objet pour qu'il apparaisse parfaitement NET à l'observation usuelle.
Une augmentation de la définition ne pourrait être utile, à cette
distance d'observation, car elle produirait sur la macula des détails
inférieurs à la dimension des cônes. Dn = 80 / Do (m).

Définition nécessaire, en DPI = 80 / Distance d'Observation, en mètres
Représentation du PR : Définition x focale de l'œil, avec deux
applications classiques, sur le lien ci-après :

http://cjoint.com/?BCtkhJohcka

Entendu dans le métro :

- Au fait, un diamètre de cône de 5 microns et une focale de 16 mm, ça
déterminerait pas un angle, par hasard ?
- Ben si, tout juste, vous avez gagné !

- Ah oui, et combien qu'y fait c't'angle ? Hein, dites ?

- Tout juste une minute d'arc, mon petit...

Curieuse coincidence, n'est-il pas ? Ah, ça, c'est ben vrai !

--
Jacques DASSIÉ
http://archaero.com/

10 réponses

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Bour-Brown
jmp a écrit
( 4f686de5$0$27362$c3e8da3$ )

Exemple typique de l'intérêt des NGs (et de leurs participants). Sans les
NGs, jamais je ne serais tombé sur cette information!



Je pense que cela te serait tombé sous les yeux tôt ou tard : les
journalistes sont friands de ce genre de développement, ça leur permet des
gros titres bien racoleurs.
Avatar
Bour-Brown
£g a écrit
( 4f68c6bd$0$7692$ )

En étant plus pondéré, je dirais qu'il faudrait faire des groupes pour les
secteurs différents de travail.



Euh, si je peux me permettre, pourquoi faire ?

Jacques Dassié voulait un seuil où tout le monde aurait vu disparaître le
point de trame, que cela soit d'un écran ou d'un imprimé, et cela que
l'observateur soit pilote, horloger ou tondeur de mouton.

Il suffit de prendre une mire, un éclairage et un distance d'observation
calibrés pour trouver ce seuil expérimentalement. Actuellement il est, pour
tous les spécialistes, de l'ordre de trente secondes d'arc, là où même les
meilleurs décrochent.

Sauf que lui, voilà, il préfère l'inverse engineering. Il va donc prendre un
oeil, le démonter, mesurer ses dimensions, ses courbures, ses indices de
réfraction, ses densités cellulaires et je ne sais quoi d'autre, et calculer
un nombre qu'il s'imagine incontestable.

Pas de bol, il tombe sur une minute d'arc.

Une minute d'arc, il faut le savoir, c'est la petite ligne du tableau
utilisé pour tester les populations, c'est là où tout le monde voit encore
parfaitement net - et si ce n'est pas le cas on corrige, c'est dire.

Pas grave.
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Jacques DASSI
Le 20/03/2012, £g a supposé :
"Jacques DASSIÉ" a écrit dans le message de
news: 4f683344$0$20186$

Les différents auteurs divergent sur le diamètre des différents
cônes et surtout sur la largeur de leur diamètre actif.



Alors, pour chaque groupe, il y à une vision "normale" qui n'est pas
la norme pour d'autres groupes.
...
Et en approfondissant, créer des sous groupes suivant les âges, car
si ma vue à 20 ans était plutôt orientée myopie, elle s'inverse avec
l'âge.

Mais bon ... pas sorti de l'auberge avec tout ça.



Salut Lg,
Intéressante ta réponse. Mais elle signifie que je me suis probablement
mal expliqué sur les finalités du PR. Si je te suis bien, il faudrait
pratiquement un chiffre différent pour chaque catégorie d'individus…

Ce qui est diamétralement opposé à l'esprit d'un indice simple,
généralisé pour la MOYENNE de la population. Il ne peut pas convenir à
tout le monde et le forum ne manque pas de chasseurs d'exceptions, trop
heureux de s'ériger en justiciers… Un peu facile !

Sa vocation est de donner immédiatement, de tête, un ordre de grandeur
de la définition nécessaire à une parfaite observation d'un document,
même très grand. Tiens un exemple : une de mes diapos en 3m x 4m, sur
le parking d'un Leclerc. La voiture donne l'échelle. La définition
était de l'ordre de 5 DPI… Evidemment, le nez collé dessus, c'était
épouvantable avec de points de la taille d'un petit poids ! Mais aux
distances de passage du public, elle faisait sensation !

http://cjoint.com/?BCvkPxswW8d

Raisonnons plus simplement. La formule proposée donnant le PR est
enfantine : PR, produit remarquable, est simplement le produit de la
définition rétinienne multiplié par la focale EQUIVALENTE de l'œil.

Mais ces deux termes dépendent des connaissances scientifiques que nous
avons de l'œil et de sa rétine. Et elles sont en progression
permanente.
Il n'est que de consulter la littérature relative pour le constater !
L'étude de l'œil peut s'aborder de deux façons différentes : celle de
l'optique et celle de la physiologie oculaire.

C'est la raison de la restriction que j'apporte aux chiffres cités par
Gatinel, ce sont ceux du chirurgien qui mesure des grandeurs physiques.
Ils sont sûrement extrêmement précis mais ne correspondent peut-être
pas à la réalité fonctionnelle.
Il décrit des cônes de 2,5 microns de diamètre… Chose que personne ici
n'a la capacité de contester. Si un point lumineux d'un diamètre
projeté de 2,5 microns tombe centré sur un cône, il sera parfaitement
perçu. Mais s'il se déplace vers le cône voisin, quelle distance
devra-t-il parcourir avant de redonner un signal de la même amplitude .
C'est pourtant ce chiffre qui va conditionner la définition rétinienne :
DR (DPI) = 25,4 / Distance entre cône fovéaux (tout en mm).

De même pour la focale, l'ensemble cornée-cristallin est très complexe
et beaucoup d'opticiens tendent actuellement à le remplacer pour leurs
calculs, par la focale d'un ménisque convexe simple, d'une puissance de
63 dioptries, soit 15,8 mm de focale.

Je crois que je suis un peu long, mais tu l'as un peu cherché... (:-o)

--
Jacques DASSIÉ
http://archaero.com/
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Midway
Jacques DASSIÉ a écrit :
Midway a formulé la demande :

Chacun fait comme il l'entend.





Il y a bien d'autres cas de figure où c'est le champs vertical qui importe:
portraits en pied, immeuble, etc (même si c'est plutôt simple d'opter pour
un cadrage vertical. :-) )



Oui, et en ce cas, c'est le champ vertical qui devient le champ horizontal !
Je n'ai jamais utilisé l'information de champ diagonal.
De plus, les très grand angle sont généralement toujours horizontaux.

J'ai déjà répondu sur le pano : il faut le pied, la tête pano... Puis le post
traitement et l'assemblage. Et le résultat qui ne cadre jamais avec les
formats de papier... Ça devient un commando !

Il me semble que tu te soucies beaucoup de cette diagonale...
Elle n'a d'autre mérites pour moi que d'être l'hypothénuse de deux grandeurs
intéressantes et utiles.



Elle en a d'autres pour les photographes: elle est censée indiquer une
idée de la distance à laquelle on regarde l'image, et donc de la focale
standard. Mais comme je l'ai expliqué, chacun a sa propre vision. Moi
je regarde d'un peu plus loin et le 50mm correspond à cette vision
naturelle.

Un 35mm ou 40mm plaît davantage à d'autres comme focale "gérénale",
elle est même peut-être préférable pour ses capacités de recadrage. Le
50mm est plus apte à saisir quelques portraits. Ce sont différents
choix qui se défendent.
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Stephane Legras-Decussy
Le 21/03/2012 06:22, Jacques DASSIÉ a écrit :

Mais tu oublies dans tes minutes l'installation du fourbi, du pied, de
la tête pano... et la mise à niveau... et le réglage plateau fonction de
l'objectif... Quelle rapidité !




bof, à main levée ça marche aussi très bien avec autopano, surtout
pour obtenir du grand angle en définition normale.

un compact moderne a même un mode pano où il suffit de balayer
à main levée la scène... le résultat est assez bluffant.

le pied, la tête à niveau, c'est pour si on a des 1er plans plans
très proches à superposer et qu'on veut obtenir du hig def tip-top


Je ne pense pas que les excellents panos montrés ici ou là sur ce forum
aient été baclés en cinq minutes. Un pano, ça se peaufine. (;-o)




je crois me souvenir que les excellents pano d'albert ne s'embarassent
pas de tout ce matos...
Avatar
Jacques DASSI
Bour-Brown a pensé très fort :

Jacques Dassié voulait un seuil où tout le monde aurait vu disparaître
le point de trame, que cela soit d'un écran ou d'un imprimé, et cela
que l'observateur soit pilote, horloger ou tondeur de mouton.



Quel excellent objectif, "tout le monde" ! Cependant ton affirmation
est fausse : je me fous du point de trame que je ne vois pas !
Je souhaite seulement connaître la définition nécessaire d'une image en
fonction de la distance d'observation pour que TOUT LE MONDE la
considère comme nette. Ni plus, mais ni moins.

Il suffit de prendre une mire, un éclairage et un distance
d'observation calibrés pour trouver ce seuil expérimentalement.



Exact. Tout simple. Cela détermine la capacité de discrimination
optique de l'unique observateur. Pas celle de la moyenne des
observateurs.

Actuellement il est, pour tous les spécialistes, de l'ordre de trente
secondes d'arc, là où MÊME LES MEILLEURS DÉCROCHENT.



Tu biaises fort habilement, en effectuant une généralisation abusive :
les spécialistes considèrent qu'il s'agit du maximum humain constaté
(20/10) et qu'il ne concerne que quelques pourcents de la population.

Pas de bol, il (Dassié) tombe sur une minute d'arc. Une minute d'arc,
il faut le savoir, c'est la petite ligne du tableau utilisé pour
ltester es populations, C'EST LÀ OÙ TOUT LE MONDE VOIT ENCORE
PARFAITEMENT NET



Exactement ce que je cherche... J'ai drôlement du bol ! Merci à toi !
Je ne pouvais imaginer démonstration plus éclatante…


Mais bof, pas grave.

--
Jacques DASSIÉ
http://archaero.com/
Avatar
M.H
Bour-Brown a écrit :

Une minute d'arc, il faut le savoir, c'est la petite ligne du tableau
utilisé pour tester les populations, c'est là où tout le monde vo it encore
parfaitement net - et si ce n'est pas le cas on corrige, c'est dire.




Une minute d'arc c'est 1mm vu à 3,42m.
C'est si petit la petite ligne du tableau, qq mm ?

--
M.H.
Avatar
Papy Bernard
De Jacques DASSIÉ typed:
Bour-Brown a pensé très fort :

Jacques Dassié voulait un seuil où tout le monde aurait vu
disparaître le point de trame, que cela soit d'un écran ou d'un
imprimé, et cela que l'observateur soit pilote, horloger ou tondeur
de mouton.



Quel excellent objectif, "tout le monde" ! Cependant ton affirmation
est fausse : je me fous du *point de trame* que je ne vois pas !
Je souhaite seulement connaître la définition nécessaire d'une image
en fonction de la distance d'observation pour que TOUT LE MONDE la
considère comme nette. Ni plus, mais ni moins.

Il suffit de prendre une mire, un éclairage et un distance
d'observation calibrés pour trouver ce seuil expérimentalement.



Exact. Tout simple. Cela détermine la capacité de discrimination
optique de l'unique observateur. Pas celle de la moyenne des
observateurs.




Que dire alors du pont de chaîne ? ? ? ?
Avatar
Bour-Brown
Midway a écrit
( jkcbn0$32c$ )

Un 35mm ou 40mm plaît davantage à d'autres comme focale "gérénale", elle
est même peut-être préférable pour ses capacités de recadrage. Le 50mm est
plus apte à saisir quelques portraits. Ce sont différents choix qui se
défendent.



Je me demande si ce n'est pas lié à l'habitude des focales fixes. Dans le
temps, quand on utilisait un objectif pour tout, au bout d'un moment on
l'avait dans l'oeil. Aujourd'hui avec le zoom...
Avatar
Bour-Brown
M.H a écrit
( jkcse4$29di$ )

C'est si petit la petite ligne du tableau, qq mm ?



Ce n'est pas la ligne qui fait la minute d'arc, mais l'épaisseur des
lettres.

Pour un E, ça nous fait une succession de lignes horizontales noire /
blanche / noire / blanche / noire. Pour un E de 8 mm de haut, on place la
mire à 6 m par exemple.