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de la photo

134 réponses
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Octave
Je me sens un peu obligé de faire un post étant donné que personne ne
s'y colle, aujourd'hui.


Voilà, j'ai fait une suite avec des photos qui ont un an, photos que je
trouve plus directement photographiques que précédemment, pour aller
dans le sens des critiques :

http://octav.fr/quotidien/06-11-17/17nov06.html


J'en profite pour vous faire part d'une nouvelle page, une balade
avenue
Jean Jaurès, à Nîmes (pas de flous) :

http://octav.fr/quotidien/07-11-01/01nov07.html

Sans obligation de visite !
Merci pour toute critique.

10 réponses

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Ricco
Octave wrote:

Donc, ce n'est pas que j'aime les photos banales en soi, ce serait
plutôt qu'à travers le banal un autre niveau de lecture est possible
qui
serait impossible avec une image forte et émotive.
Ce sont des choses que je découvre en le disant, j'ai pu dire le
contraire il y a peu !


je conçoit qu on soit ému par une touffe d'herbe,
mais, tu pourrais aussi essayer de photographier l'inexistant ?
mais c'est encore un autre niveau de leccture, a quel degré ?

--
--
Ricco

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Ricco
Octave wrote:
Je me dis que tout ça c'est pour rire, qu'à un moment vous allez vous
découvrir, toi, JPW et Ricco, dire que vous m'avez fait marcher, que
vous comprenez ce que je veux faire, que ce n'est pas possible d'être
bornés au point où vous l'avez fait croire.


qu 'est ce que tu racontes là, je ne me suis pas attaqué a toi en ces termes
: bornés
tu as beau raconter tout ce que t'arrive sur un chemin de vingt mètres
derrière chez toi, tu as duex ou trois supporters ici, c'est déjà pas mal,
au fait où exposes tu à propos ?
c'est public, privé ?

--
--
Ricco

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Jean-Claude Ghislain

Je fais cela dans le but d'essayer de comprendre ce qu'est la
photographie quand on lui enlève ses décorations, ses
personnalisations, ses caractères.


Tu peux faire cela avec la photo, mais aussi la musique, la peinture...
L'ennui c'est que ce sont des pratiques qui n'ont aucune personnalité
propre, un appareil photo ne déclanche pas seul, un violon est inerte
sans un violoniste et un pinceau ne bouge pas beaucoup plus. La
photographie sans caractère cela n'existe pas, car le caractère du
photographe transparaît toujours. Et un photographe sans caractère, donc
un être humain sans personnalité, est-ce intéressant ?

--
Jean-Claude Ghislain
www.grimart.com

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FiLH
"Jean-Claude Ghislain" writes:


Je fais cela dans le but d'essayer de comprendre ce qu'est la
photographie quand on lui enlève ses décorations, ses
personnalisations, ses caractères.


Tu peux faire cela avec la photo, mais aussi la musique, la peinture...
L'ennui c'est que ce sont des pratiques qui n'ont aucune personnalité
propre, un appareil photo ne déclanche pas seul, un violon est inerte
sans un violoniste et un pinceau ne bouge pas beaucoup plus. La
photographie sans caractère cela n'existe pas, car le caractère du
photographe transparaît toujours. Et un photographe sans caractère, donc
un être humain sans personnalité, est-ce intéressant ?


La question se pose et a été posée, cf les travaux de Walker Ewans
dans le métro dans les années 40-50.

FiLH

--
FiLH photography. A taste of freedom in a conventional world.
Web: http://www.filh.org e-mail
FAQ fr.rec.photo : http://frp.parisv.com/
Sitafoto la photo a Bordeaux : http://sitafoto.free.fr/


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Jean-Claude Ghislain

La question se pose et a été posée, cf les travaux de Walker Ewans
dans le métro dans les années 40-50.


Que veux-tu dire en citant Walker Ewans ?

C'est un célèbre reporter-photographe que j'ai évidemment étudié dans
mes cours d'histoire de la photographie. C'était un spécialiste des
portraits frontaux, il affrontait le sujet, le provoquait, c'était aussi
un maniaque des cadrages au milli poil. Pour ses photos dans le métro,
il a pris le contre-pied, il prenait des photos à l'insu des usagés,
mais pas n'importe quand, ni n'importe comment. Il attendait de sentir
le sujet, le moment et déclanchait discrètement avec un gadget dans sa
manche.

Je ne pratique pas autrement dans mes photos de spectacle.

--
Jean-Claude Ghislain
www.grimart.com

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FiLH
"Jean-Claude Ghislain" writes:


La question se pose et a été posée, cf les travaux de Walker Ewans
dans le métro dans les années 40-50.


Que veux-tu dire en citant Walker Ewans ?

C'est un célèbre reporter-photographe que j'ai évidemment étudié dans
mes cours d'histoire de la photographie. C'était un spécialiste des
portraits frontaux, il affrontait le sujet, le provoquait, c'était
aussi un maniaque des cadrages au milli poil. Pour ses photos dans le
métro, il a pris le contre-pied, il prenait des photos à l'insu des
usagés, mais pas n'importe quand, ni n'importe comment. Il attendait


Il a écrit au moins un texte (1) concernant un dispositif de prise de vue
automatique, cherchant justement à « objectiviser » au maximum la
prise de vue et à éliminer le sujet photographe.

FiLH

1 : il me semble avoir lu ce texte d'une part, au moins dans une
biographie de Ewans, mais je n'ai pas les sources précises.





--
FiLH photography. A taste of freedom in a conventional world.
Web: http://www.filh.org e-mail
FAQ fr.rec.photo : http://frp.parisv.com/
Sitafoto la photo a Bordeaux : http://sitafoto.free.fr/


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Jean-Claude Ghislain

Il a écrit au moins un texte (1) concernant un dispositif de prise de
vue automatique, cherchant justement à « objectiviser » au maximum la
prise de vue et à éliminer le sujet photographe.


Je me rappelle que, dans le métro, il avait un déclencheur caché dans sa
manche, a-t-il eu quelque chose de plus automatique ? Peut-être, je n'en
sais rien, il faudrait chercher.

--
Jean-Claude Ghislain
www.grimart.com

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Bour-Brown
FiLH a écrit
( 1i769iy.1xenqwg1u0z0byN% )


Se veut dans le banal, dans ce qui se jette habituellement, dans ce qui ne
peut pas se voir (au sens pratique de la chose : le rejet de certains ici
montre que cela ne peut pas être vu par ces gens là).


Ben si, on le voit.

Comme tu dis, «ce qui se jette habituellement» est ici sacralisé, confection
de prises délibérément anodines et délibérément ratées, exposition sur un
site Internet avec commentaires et états d'âme. Une volonté affirmée de
fabriquer de l'insignifiant, et d'en parler suffisamment mal pour que même
les échanges de connivence échouent lamentablement dans une incompréhension
généralisée.

Il n'y a pas de rejet de notre part, ni méconnaissance de quelque chose qui
nous échapperait, il y a interrogation : pourquoi rater volontairement ses
photos et en faire une sorte d'exemple ? Apparemment il ne le sait pas
lui-même, si ce n'est l'espoir que quelque chose puisse émerger de tout ça -
sans avoir la moindre idée de ce que ça pourrait être bien sûr.

Shadok, le mec.

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FiLH
"Jean-Claude Ghislain" writes:


Il a écrit au moins un texte (1) concernant un dispositif de prise de
vue automatique, cherchant justement à « objectiviser » au maximum
la prise de vue et à éliminer le sujet photographe.


Je me rappelle que, dans le métro, il avait un déclencheur caché dans sa
manche, a-t-il eu quelque chose de plus automatique ? Peut-être, je n'en
sais rien, il faudrait chercher.


Bon à réfléchir j'ai un peut-être confondu sur le lieu métro : dans ma
tête j'ai le souvenir qu'il pensait installer un dispositif dans les
couloirs du métro et le texte auquel je pense faisait le lien entre la
pratiaue du déclanchement au jugé dans les portraits qu'il faisait
dans les rames, et cette étape totalement automatique qu'il
envisageait.

FiLH


--
FiLH photography. A taste of freedom in a conventional world.
Web: http://www.filh.org e-mail
FAQ fr.rec.photo : http://frp.parisv.com/
Sitafoto la photo a Bordeaux : http://sitafoto.free.fr/


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Jean-Claude Ghislain

Bon à réfléchir j'ai un peut-être confondu sur le lieu métro : dans ma
tête j'ai le souvenir qu'il pensait installer un dispositif dans les
couloirs du métro et le texte auquel je pense faisait le lien entre la
pratiaue du déclanchement au jugé dans les portraits qu'il faisait
dans les rames, et cette étape totalement automatique qu'il
envisageait.


A-t-il inventé la caméra de surveillance avant l'heure ?

--
Jean-Claude Ghislain
www.grimart.com