Je ne résiste pas au plaisir de vous citer un texte de SCO
relatif au fait qu'il peut révoquer les licences Unix de SGI et
IBM:
http://www.theregister.co.uk/content/4/33326.html
You can.t take code based on a license you signed, change it a little
and then give it away for free (as in the case of XFS from SGI). If SCO
allowed companies to contribute derivative UNIX code to Linux and give
it away for free, it would destroy the value of all other versions of
UNIX, including SCO.s own, not to mention the versions of UNIX made by
SUN, HP, IBM, SGI, Sequent, Hitachi, Fujitsu, Siemens, and every other
one of the 6,000 other licensees. Why would SCO not have such a
provision in their licenses? This line of thinking is absolutely
ludicrous.
Je pense que vous pouvez voir là clairement que SCO prétend que XFS
est dérivé de Unix et donc lui appartient purement et simplement.
Voilà où mènent les idées absurdes de Stallmann et de la FSF, comme
je me tue à le dire. La clause virale n'est rien d'autre qu'une forme de
vol du travail d'autrui.
OoO En cette nuit nuageuse du lundi 13 octobre 2003, vers 00:18, (Michel Talon) disait:
Cependant SCO prétend que c'est un produit dérivé d'Unix et à ce titre SGI n'est pas libre d'en faire cadeau à Linux. Là est tout le point, simple clair et évident.
Et évidemment faux. C'est tout, pas la peine d'aller plus loin. -- BOFH excuse #88: Boss' kid fucked up the machine
OoO En cette nuit nuageuse du lundi 13 octobre 2003, vers 00:18,
talon@lpthe.jussieu.fr (Michel Talon) disait:
Cependant SCO prétend que c'est un produit dérivé d'Unix
et à ce titre SGI n'est pas libre d'en faire cadeau à Linux. Là est tout
le point, simple clair et évident.
Et évidemment faux. C'est tout, pas la peine d'aller plus loin.
--
BOFH excuse #88:
Boss' kid fucked up the machine
OoO En cette nuit nuageuse du lundi 13 octobre 2003, vers 00:18, (Michel Talon) disait:
Cependant SCO prétend que c'est un produit dérivé d'Unix et à ce titre SGI n'est pas libre d'en faire cadeau à Linux. Là est tout le point, simple clair et évident.
Et évidemment faux. C'est tout, pas la peine d'aller plus loin. -- BOFH excuse #88: Boss' kid fucked up the machine
Manuel Guesdon
On Mon, 13 Oct 2003 01:26:35 +0200, Richard Delorme wrote:
[...]
Quel rapport entre le 1 et le 2 ?
Les deux s'appuient sur une interprétation abusive de la notion de travail dérivé.
Un peu court, jeune homme ! C'est une declaration, pas une demonstration ni une explication ca.
Manuel
On Mon, 13 Oct 2003 01:26:35 +0200, Richard Delorme wrote:
[...]
Quel rapport entre le 1 et le 2 ?
Les deux s'appuient sur une interprétation abusive de la notion de travail
dérivé.
Un peu court, jeune homme ! C'est une declaration, pas une demonstration
ni une explication ca.
On Mon, 13 Oct 2003 01:26:35 +0200, Richard Delorme wrote:
[...]
Quel rapport entre le 1 et le 2 ?
Les deux s'appuient sur une interprétation abusive de la notion de travail dérivé.
Un peu court, jeune homme ! C'est une declaration, pas une demonstration ni une explication ca.
Manuel
Manuel Guesdon
On Sun, 12 Oct 2003 22:18:31 +0000, Michel Talon wrote: [...]
Je m'étonne que des informaticiens comme vous cherchent sans arrêt à tourner autour du pot, la notion de dérivation est en elle même immensément dangereuse, et s'appuyer dessus pour définir la GPL est suicidaire. Ou bien un tribunal tranchera qu'il n'y a pas de dérivation dans ce cas là, et alors nombre d'applications virtuelles de la GPL partiront en fumée, ou bien il dira qu'il y a dérivation, et c'est la quasi totalité du logiciel libre, et aussi du commercial, qui risque de se retrouver sous le coup de poursuites plus ou moins futiles. Les seuls qui seront heureux dans ce chaos, ce seront les avocats.
Zut, j'ai marché sur un troll.
[...]
Ce n'est pas parceque la FSF a martelé cette idée pendant des années qu'elle est juste. C'est une grossière stupidité, et une tentative d'escroquerie.
Des references sur ce "martelage" ?
Manuel
On Sun, 12 Oct 2003 22:18:31 +0000, Michel Talon wrote:
[...]
Je m'étonne que des informaticiens comme vous cherchent sans arrêt à
tourner autour du pot, la notion de dérivation est en elle même
immensément dangereuse, et s'appuyer dessus pour définir la GPL est
suicidaire. Ou bien un tribunal tranchera qu'il n'y a pas de dérivation
dans ce cas là, et alors nombre d'applications virtuelles de la GPL
partiront en fumée, ou bien il dira qu'il y a dérivation, et c'est la
quasi totalité du logiciel libre, et aussi du commercial, qui risque de
se retrouver sous le coup de poursuites plus ou moins futiles. Les seuls
qui seront heureux dans ce chaos, ce seront les avocats.
Zut, j'ai marché sur un troll.
[...]
Ce n'est pas parceque la FSF a martelé cette idée pendant des années
qu'elle est juste. C'est une grossière stupidité, et une tentative
d'escroquerie.
On Sun, 12 Oct 2003 22:18:31 +0000, Michel Talon wrote: [...]
Je m'étonne que des informaticiens comme vous cherchent sans arrêt à tourner autour du pot, la notion de dérivation est en elle même immensément dangereuse, et s'appuyer dessus pour définir la GPL est suicidaire. Ou bien un tribunal tranchera qu'il n'y a pas de dérivation dans ce cas là, et alors nombre d'applications virtuelles de la GPL partiront en fumée, ou bien il dira qu'il y a dérivation, et c'est la quasi totalité du logiciel libre, et aussi du commercial, qui risque de se retrouver sous le coup de poursuites plus ou moins futiles. Les seuls qui seront heureux dans ce chaos, ce seront les avocats.
Zut, j'ai marché sur un troll.
[...]
Ce n'est pas parceque la FSF a martelé cette idée pendant des années qu'elle est juste. C'est une grossière stupidité, et une tentative d'escroquerie.
Des references sur ce "martelage" ?
Manuel
talon
Vincent Bernat wrote:
OoO En cette nuit nuageuse du lundi 13 octobre 2003, vers 00:18, (Michel Talon) disait:
Cependant SCO prétend que c'est un produit dérivé d'Unix et à ce titre SGI n'est pas libre d'en faire cadeau à Linux. Là est tout le point, simple clair et évident.
Et évidemment faux. C'est tout, pas la peine d'aller plus loin.
Ben je suis bien d'accord avec toi, mais ils vont quand même en justice pour faire trancher ce point, et il existe plus d'un juriste pour dire que la réponse n'est pas si évidente.
Justement, pour toi, pour moi, c'est évident que c'est un scandale de parler de dérivation dans ce cas là. Pour des juristes, et aprés tout le laius dont la FSF nous a abreuvés, c'est moins évident.
--
Michel TALON
Vincent Bernat <vince@khabale.org> wrote:
OoO En cette nuit nuageuse du lundi 13 octobre 2003, vers 00:18,
talon@lpthe.jussieu.fr (Michel Talon) disait:
Cependant SCO prétend que c'est un produit dérivé d'Unix
et à ce titre SGI n'est pas libre d'en faire cadeau à Linux. Là est tout
le point, simple clair et évident.
Et évidemment faux. C'est tout, pas la peine d'aller plus loin.
Ben je suis bien d'accord avec toi, mais ils vont quand même en justice
pour faire trancher ce point, et il existe plus d'un juriste pour dire
que la réponse n'est pas si évidente.
Justement, pour toi, pour moi, c'est évident que c'est un scandale de
parler de dérivation dans ce cas là. Pour des juristes, et aprés tout le
laius dont la FSF nous a abreuvés, c'est moins évident.
OoO En cette nuit nuageuse du lundi 13 octobre 2003, vers 00:18, (Michel Talon) disait:
Cependant SCO prétend que c'est un produit dérivé d'Unix et à ce titre SGI n'est pas libre d'en faire cadeau à Linux. Là est tout le point, simple clair et évident.
Et évidemment faux. C'est tout, pas la peine d'aller plus loin.
Ben je suis bien d'accord avec toi, mais ils vont quand même en justice pour faire trancher ce point, et il existe plus d'un juriste pour dire que la réponse n'est pas si évidente.
Justement, pour toi, pour moi, c'est évident que c'est un scandale de parler de dérivation dans ce cas là. Pour des juristes, et aprés tout le laius dont la FSF nous a abreuvés, c'est moins évident.
--
Michel TALON
george
Michel Talon, dans le message <bme392$v0u$, a écrit :
Ben je suis bien d'accord avec toi, mais ils vont quand même en justice pour faire trancher ce point,
Il vont en justice pour se faire mousser, et peut-être pour amener IBM à les racheter.
et il existe plus d'un juriste pour dire que la réponse n'est pas si évidente.
Et il y a des garagistes pour demander une semaine (et faire payer en conséquence) pour une réparation de cinq minutes.
Michel Talon, dans le message <bme392$v0u$4@asmodee.lpthe.jussieu.fr>, a
écrit :
Ben je suis bien d'accord avec toi, mais ils vont quand même en justice
pour faire trancher ce point,
Il vont en justice pour se faire mousser, et peut-être pour amener IBM à
les racheter.
et il existe plus d'un juriste pour dire
que la réponse n'est pas si évidente.
Et il y a des garagistes pour demander une semaine (et faire payer en
conséquence) pour une réparation de cinq minutes.
Michel Talon, dans le message <bme392$v0u$, a écrit :
Ben je suis bien d'accord avec toi, mais ils vont quand même en justice pour faire trancher ce point,
Il vont en justice pour se faire mousser, et peut-être pour amener IBM à les racheter.
et il existe plus d'un juriste pour dire que la réponse n'est pas si évidente.
Et il y a des garagistes pour demander une semaine (et faire payer en conséquence) pour une réparation de cinq minutes.
Richard Delorme
On Mon, 13 Oct 2003 01:26:35 +0200, Richard Delorme wrote:
[...]
Quel rapport entre le 1 et le 2 ?
Les deux s'appuient sur une interprétation abusive de la notion de travail dérivé.
Un peu court, jeune homme ! C'est une declaration, pas une demonstration ni une explication ca.
SCO clame que XFS est un travail dérivé d'Unix parce qu'ils y ont découvert quelques lignes provenant d'Unix System V. D'après SGI(1), leur contribution totale à Linux s'élève à un million de lignes. Par inadvertance, ils auraient inclus deux cents lignes provenant de SCO, lignes complètement triviales, sans doute dans le domaine publique, de plus inutiles car redondantes avec du code linux, et, depuis, ôtées du code. En pourcentage, cela fait 0.02 % de code empruntés et 99.98% de code original.
Le problème est le même pour la GPL. Par exemple inclure readline(2) dans un programme diffusé oblige à redistribuer ce programme sous une license compatible GPL.
On Mon, 13 Oct 2003 01:26:35 +0200, Richard Delorme wrote:
[...]
Quel rapport entre le 1 et le 2 ?
Les deux s'appuient sur une interprétation abusive de la notion de
travail dérivé.
Un peu court, jeune homme ! C'est une declaration, pas une demonstration
ni une explication ca.
SCO clame que XFS est un travail dérivé d'Unix parce qu'ils y ont découvert
quelques lignes provenant d'Unix System V. D'après SGI(1), leur
contribution totale à Linux s'élève à un million de lignes. Par
inadvertance, ils auraient inclus deux cents lignes provenant de SCO,
lignes complètement triviales, sans doute dans le domaine publique, de plus
inutiles car redondantes avec du code linux, et, depuis, ôtées du code. En
pourcentage, cela fait 0.02 % de code empruntés et 99.98% de code original.
Le problème est le même pour la GPL. Par exemple inclure readline(2) dans un
programme diffusé oblige à redistribuer ce programme sous une license
compatible GPL.
On Mon, 13 Oct 2003 01:26:35 +0200, Richard Delorme wrote:
[...]
Quel rapport entre le 1 et le 2 ?
Les deux s'appuient sur une interprétation abusive de la notion de travail dérivé.
Un peu court, jeune homme ! C'est une declaration, pas une demonstration ni une explication ca.
SCO clame que XFS est un travail dérivé d'Unix parce qu'ils y ont découvert quelques lignes provenant d'Unix System V. D'après SGI(1), leur contribution totale à Linux s'élève à un million de lignes. Par inadvertance, ils auraient inclus deux cents lignes provenant de SCO, lignes complètement triviales, sans doute dans le domaine publique, de plus inutiles car redondantes avec du code linux, et, depuis, ôtées du code. En pourcentage, cela fait 0.02 % de code empruntés et 99.98% de code original.
Le problème est le même pour la GPL. Par exemple inclure readline(2) dans un programme diffusé oblige à redistribuer ce programme sous une license compatible GPL.
Richard Delorme , dans le message <3f8abc1c$0$15439$, a écrit :
Le problème est le même pour la GPL. Par exemple inclure readline(2) dans un programme diffusé oblige à redistribuer ce programme sous une license compatible GPL.
Oui, mais tu restes titulaire du copyright de tout le code que tu as écrit. Si tu enlèves le code GPL, tu es libre de distribuer sous la licence que tu veux.
Après, si tu as distribué avec le code sous GPL sans respecter la condition, le titulaire de son copyright (la FSF souvent) peut te demander réparation. Pas te forcer à changer de licence, j'en suis à peu près sûr, mais tu peux préférer un règlement à l'amiable comme ça à de vraies poursuites.
Dans le cas de SCO, c'est pareil : si SGI a redistribué sans autorisation du code de SCO, SGI doit réparation à SCO. Si vraiment ils l'ont fait par inadvertance et que ce code est trivial, cette réparation s'élève à trois cacahuètes, et puis basta.
Richard Delorme , dans le message
<3f8abc1c$0$15439$7a628cd7@news.club-internet.fr>, a écrit :
Le problème est le même pour la GPL. Par exemple inclure readline(2) dans un
programme diffusé oblige à redistribuer ce programme sous une license
compatible GPL.
Oui, mais tu restes titulaire du copyright de tout le code que tu as
écrit. Si tu enlèves le code GPL, tu es libre de distribuer sous la
licence que tu veux.
Après, si tu as distribué avec le code sous GPL sans respecter la
condition, le titulaire de son copyright (la FSF souvent) peut te
demander réparation. Pas te forcer à changer de licence, j'en suis à peu
près sûr, mais tu peux préférer un règlement à l'amiable comme ça à de
vraies poursuites.
Dans le cas de SCO, c'est pareil : si SGI a redistribué sans
autorisation du code de SCO, SGI doit réparation à SCO. Si vraiment ils
l'ont fait par inadvertance et que ce code est trivial, cette réparation
s'élève à trois cacahuètes, et puis basta.
Richard Delorme , dans le message <3f8abc1c$0$15439$, a écrit :
Le problème est le même pour la GPL. Par exemple inclure readline(2) dans un programme diffusé oblige à redistribuer ce programme sous une license compatible GPL.
Oui, mais tu restes titulaire du copyright de tout le code que tu as écrit. Si tu enlèves le code GPL, tu es libre de distribuer sous la licence que tu veux.
Après, si tu as distribué avec le code sous GPL sans respecter la condition, le titulaire de son copyright (la FSF souvent) peut te demander réparation. Pas te forcer à changer de licence, j'en suis à peu près sûr, mais tu peux préférer un règlement à l'amiable comme ça à de vraies poursuites.
Dans le cas de SCO, c'est pareil : si SGI a redistribué sans autorisation du code de SCO, SGI doit réparation à SCO. Si vraiment ils l'ont fait par inadvertance et que ce code est trivial, cette réparation s'élève à trois cacahuètes, et puis basta.
Manuel Guesdon
On Mon, 13 Oct 2003 16:52:44 +0200, Richard Delorme wrote:
On Mon, 13 Oct 2003 01:26:35 +0200, Richard Delorme wrote:
[...]
Quel rapport entre le 1 et le 2 ?
Les deux s'appuient sur une interprétation abusive de la notion de travail dérivé.
Un peu court, jeune homme ! C'est une declaration, pas une demonstration ni une explication ca.
SCO clame que XFS est un travail dérivé d'Unix parce qu'ils y ont découvert quelques lignes provenant d'Unix System V. D'après SGI(1), leur contribution totale à Linux s'élève à un million de lignes. Par inadvertance, ils auraient inclus deux cents lignes provenant de SCO, lignes complètement triviales, sans doute dans le domaine publique, de plus inutiles car redondantes avec du code linux, et, depuis, ôtées du code. En pourcentage, cela fait 0.02 % de code empruntés et 99.98% de code original.
"Par inadvertance" :-) Dérivé ou pas, il ont inclus du code ne leur appartenant, qu'ils n'ont pas droit de redistribuer. Ca me semble clair et je ne vois pas de quoi enc* une mouche.
Le problème est le même pour la GPL. Par exemple inclure readline(2) dans un programme diffusé oblige à redistribuer ce programme sous une license compatible GPL.
Soit on copie du code et on assume (i.e. on suit la license), soit on ne copie pas et on fait ce qu'on veut. Ca me semble sain comme methode, non ? La on parle de code "brut", pas d'idée, de methode,...
Manuel
On Mon, 13 Oct 2003 16:52:44 +0200, Richard Delorme wrote:
On Mon, 13 Oct 2003 01:26:35 +0200, Richard Delorme wrote:
[...]
Quel rapport entre le 1 et le 2 ?
Les deux s'appuient sur une interprétation abusive de la notion de
travail dérivé.
Un peu court, jeune homme ! C'est une declaration, pas une demonstration
ni une explication ca.
SCO clame que XFS est un travail dérivé d'Unix parce qu'ils y ont découvert
quelques lignes provenant d'Unix System V. D'après SGI(1), leur
contribution totale à Linux s'élève à un million de lignes. Par
inadvertance, ils auraient inclus deux cents lignes provenant de SCO,
lignes complètement triviales, sans doute dans le domaine publique, de plus
inutiles car redondantes avec du code linux, et, depuis, ôtées du code. En
pourcentage, cela fait 0.02 % de code empruntés et 99.98% de code
original.
"Par inadvertance" :-)
Dérivé ou pas, il ont inclus du code ne leur appartenant, qu'ils n'ont pas
droit de redistribuer. Ca me semble clair et je ne vois pas de quoi enc*
une mouche.
Le problème est le même pour la GPL. Par exemple inclure readline(2) dans un
programme diffusé oblige à redistribuer ce programme sous une license
compatible GPL.
Soit on copie du code et on assume (i.e. on suit la license), soit on ne
copie pas et on fait ce qu'on veut. Ca me semble sain comme methode, non ?
La on parle de code "brut", pas d'idée, de methode,...
On Mon, 13 Oct 2003 16:52:44 +0200, Richard Delorme wrote:
On Mon, 13 Oct 2003 01:26:35 +0200, Richard Delorme wrote:
[...]
Quel rapport entre le 1 et le 2 ?
Les deux s'appuient sur une interprétation abusive de la notion de travail dérivé.
Un peu court, jeune homme ! C'est une declaration, pas une demonstration ni une explication ca.
SCO clame que XFS est un travail dérivé d'Unix parce qu'ils y ont découvert quelques lignes provenant d'Unix System V. D'après SGI(1), leur contribution totale à Linux s'élève à un million de lignes. Par inadvertance, ils auraient inclus deux cents lignes provenant de SCO, lignes complètement triviales, sans doute dans le domaine publique, de plus inutiles car redondantes avec du code linux, et, depuis, ôtées du code. En pourcentage, cela fait 0.02 % de code empruntés et 99.98% de code original.
"Par inadvertance" :-) Dérivé ou pas, il ont inclus du code ne leur appartenant, qu'ils n'ont pas droit de redistribuer. Ca me semble clair et je ne vois pas de quoi enc* une mouche.
Le problème est le même pour la GPL. Par exemple inclure readline(2) dans un programme diffusé oblige à redistribuer ce programme sous une license compatible GPL.
Soit on copie du code et on assume (i.e. on suit la license), soit on ne copie pas et on fait ce qu'on veut. Ca me semble sain comme methode, non ? La on parle de code "brut", pas d'idée, de methode,...
Manuel
Nicolas Centa
(Michel Talon) writes:
Je ne résiste pas au plaisir de vous citer un texte de SCO relatif au fait qu'il peut révoquer les licences Unix de SGI et IBM: http://www.theregister.co.uk/content/4/33326.html
You can.t take code based on a license you signed, change it a little and then give it away for free (as in the case of XFS from SGI). If SCO allowed companies to contribute derivative UNIX code to Linux and give it away for free, it would destroy the value of all other versions of UNIX, including SCO.s own, not to mention the versions of UNIX made by SUN, HP, IBM, SGI, Sequent, Hitachi, Fujitsu, Siemens, and every other one of the 6,000 other licensees. Why would SCO not have such a provision in their licenses? This line of thinking is absolutely ludicrous.
Je pense que vous pouvez voir là clairement que SCO prétend que XFS est dérivé de Unix et donc lui appartient purement et simplement. Voilà où mènent les idées absurdes de Stallmann et de la FSF, comme je me tue à le dire. La clause virale n'est rien d'autre qu'une forme de vol du travail d'autrui.
Wouah. Quand on dit trop gros, le mot est faible. La, c'est plutot abracadabrantesque, en tout cas .. ca passe pas.
talon@lpthe.jussieu.fr (Michel Talon) writes:
Je ne résiste pas au plaisir de vous citer un texte de SCO
relatif au fait qu'il peut révoquer les licences Unix de SGI et
IBM:
http://www.theregister.co.uk/content/4/33326.html
You can.t take code based on a license you signed, change it a little
and then give it away for free (as in the case of XFS from SGI). If SCO
allowed companies to contribute derivative UNIX code to Linux and give
it away for free, it would destroy the value of all other versions of
UNIX, including SCO.s own, not to mention the versions of UNIX made by
SUN, HP, IBM, SGI, Sequent, Hitachi, Fujitsu, Siemens, and every other
one of the 6,000 other licensees. Why would SCO not have such a
provision in their licenses? This line of thinking is absolutely
ludicrous.
Je pense que vous pouvez voir là clairement que SCO prétend que XFS
est dérivé de Unix et donc lui appartient purement et simplement.
Voilà où mènent les idées absurdes de Stallmann et de la FSF, comme
je me tue à le dire. La clause virale n'est rien d'autre qu'une forme de
vol du travail d'autrui.
Wouah. Quand on dit trop gros, le mot est faible. La, c'est plutot
abracadabrantesque, en tout cas .. ca passe pas.
Je ne résiste pas au plaisir de vous citer un texte de SCO relatif au fait qu'il peut révoquer les licences Unix de SGI et IBM: http://www.theregister.co.uk/content/4/33326.html
You can.t take code based on a license you signed, change it a little and then give it away for free (as in the case of XFS from SGI). If SCO allowed companies to contribute derivative UNIX code to Linux and give it away for free, it would destroy the value of all other versions of UNIX, including SCO.s own, not to mention the versions of UNIX made by SUN, HP, IBM, SGI, Sequent, Hitachi, Fujitsu, Siemens, and every other one of the 6,000 other licensees. Why would SCO not have such a provision in their licenses? This line of thinking is absolutely ludicrous.
Je pense que vous pouvez voir là clairement que SCO prétend que XFS est dérivé de Unix et donc lui appartient purement et simplement. Voilà où mènent les idées absurdes de Stallmann et de la FSF, comme je me tue à le dire. La clause virale n'est rien d'autre qu'une forme de vol du travail d'autrui.
Wouah. Quand on dit trop gros, le mot est faible. La, c'est plutot abracadabrantesque, en tout cas .. ca passe pas.
Nicolas Centa
Richard Delorme writes:
Le problème est le même pour la GPL. Par exemple inclure readline(2) dans un programme diffusé oblige à redistribuer ce programme sous une license compatible GPL.
Soit tu respectes la licence, soit tu n'utilises pas / tu n'inclues pas. C'est pourtant extremement simple ; je ne vois pas en quoi la taille du projet justifierait quoi que ce soit. Et il n'est a mon avis pas question de travail derive - juste d'inclusion de code protege par copy{right, left}.
Richard Delorme <abulmo@nospam.fr> writes:
Le problème est le même pour la GPL. Par exemple inclure readline(2) dans un
programme diffusé oblige à redistribuer ce programme sous une license
compatible GPL.
Soit tu respectes la licence, soit tu n'utilises pas / tu n'inclues pas.
C'est pourtant extremement simple ; je ne vois pas en quoi la taille du projet
justifierait quoi que ce soit. Et il n'est a mon avis pas question de travail
derive - juste d'inclusion de code protege par copy{right, left}.
Le problème est le même pour la GPL. Par exemple inclure readline(2) dans un programme diffusé oblige à redistribuer ce programme sous une license compatible GPL.
Soit tu respectes la licence, soit tu n'utilises pas / tu n'inclues pas. C'est pourtant extremement simple ; je ne vois pas en quoi la taille du projet justifierait quoi que ce soit. Et il n'est a mon avis pas question de travail derive - juste d'inclusion de code protege par copy{right, left}.