Je ne résiste pas au plaisir de vous citer un texte de SCO
relatif au fait qu'il peut révoquer les licences Unix de SGI et
IBM:
http://www.theregister.co.uk/content/4/33326.html
You can.t take code based on a license you signed, change it a little
and then give it away for free (as in the case of XFS from SGI). If SCO
allowed companies to contribute derivative UNIX code to Linux and give
it away for free, it would destroy the value of all other versions of
UNIX, including SCO.s own, not to mention the versions of UNIX made by
SUN, HP, IBM, SGI, Sequent, Hitachi, Fujitsu, Siemens, and every other
one of the 6,000 other licensees. Why would SCO not have such a
provision in their licenses? This line of thinking is absolutely
ludicrous.
Je pense que vous pouvez voir là clairement que SCO prétend que XFS
est dérivé de Unix et donc lui appartient purement et simplement.
Voilà où mènent les idées absurdes de Stallmann et de la FSF, comme
je me tue à le dire. La clause virale n'est rien d'autre qu'une forme de
vol du travail d'autrui.
Je ne résiste pas au plaisir de vous citer un texte de SCO relatif au fait qu'il peut révoquer les licences Unix de SGI et IBM: http://www.theregister.co.uk/content/4/33326.html
You can.t take code based on a license you signed, change it a little and then give it away for free (as in the case of XFS from SGI). If SCO allowed companies to contribute derivative UNIX code to Linux and give it away for free, it would destroy the value of all other versions of UNIX, including SCO.s own, not to mention the versions of UNIX made by SUN, HP, IBM, SGI, Sequent, Hitachi, Fujitsu, Siemens, and every other one of the 6,000 other licensees. Why would SCO not have such a provision in their licenses? This line of thinking is absolutely ludicrous.
Je pense que vous pouvez voir là clairement que SCO prétend que XFS est dérivé de Unix et donc lui appartient purement et simplement. Voilà où mènent les idées absurdes de Stallmann et de la FSF, comme je me tue à le dire. La clause virale n'est rien d'autre qu'une forme de vol du travail d'autrui.
Wouah. Quand on dit trop gros, le mot est faible. La, c'est plutot abracadabrantesque, en tout cas .. ca passe pas.
Que voilà des références pas vraiment livresques :-) En voici une autre, toujours sur la GPL: http://www.forbes.com/2003/10/14/cz_dl_1014linksys.html
Under the license, if you distribute GPL software in a product, you must also distribute the software's source code. And not just the GPL code, but also the code for any "derivative works" you've created--even if publishing that code means anyone can now make a knockoff of your product.
Not great news if you're Cisco, which paid $500 million for Linksys. In Cisco's case, it's even trickier, because the disputed code resides on chips that Linksys buys from Broadcom. So now Cisco is caught between the Free Software Foundation and one of its big suppliers.
Ce qui apprendra à Linksys à se baser sur du code BSD et non pas du code Linux.
--
Michel TALON
Nicolas Centa <nicolas@nicocomputer.localnet> wrote:
talon@lpthe.jussieu.fr (Michel Talon) writes:
Je ne résiste pas au plaisir de vous citer un texte de SCO
relatif au fait qu'il peut révoquer les licences Unix de SGI et
IBM:
http://www.theregister.co.uk/content/4/33326.html
You can.t take code based on a license you signed, change it a little
and then give it away for free (as in the case of XFS from SGI). If SCO
allowed companies to contribute derivative UNIX code to Linux and give
it away for free, it would destroy the value of all other versions of
UNIX, including SCO.s own, not to mention the versions of UNIX made by
SUN, HP, IBM, SGI, Sequent, Hitachi, Fujitsu, Siemens, and every other
one of the 6,000 other licensees. Why would SCO not have such a
provision in their licenses? This line of thinking is absolutely
ludicrous.
Je pense que vous pouvez voir là clairement que SCO prétend que XFS
est dérivé de Unix et donc lui appartient purement et simplement.
Voilà où mènent les idées absurdes de Stallmann et de la FSF, comme
je me tue à le dire. La clause virale n'est rien d'autre qu'une forme de
vol du travail d'autrui.
Wouah. Quand on dit trop gros, le mot est faible. La, c'est plutot
abracadabrantesque, en tout cas .. ca passe pas.
Que voilà des références pas vraiment livresques :-)
En voici une autre, toujours sur la GPL:
http://www.forbes.com/2003/10/14/cz_dl_1014linksys.html
Under the license, if you distribute GPL software in a product, you must
also distribute the software's source code. And not just the GPL code,
but also the code for any "derivative works" you've created--even if
publishing that code means anyone can now make a knockoff of your
product.
Not great news if you're Cisco, which paid $500 million for Linksys. In
Cisco's case, it's even trickier, because the disputed code resides on
chips that Linksys buys from Broadcom. So now Cisco is caught between
the Free Software Foundation and one of its big suppliers.
Ce qui apprendra à Linksys à se baser sur du code BSD et non pas du code
Linux.
Je ne résiste pas au plaisir de vous citer un texte de SCO relatif au fait qu'il peut révoquer les licences Unix de SGI et IBM: http://www.theregister.co.uk/content/4/33326.html
You can.t take code based on a license you signed, change it a little and then give it away for free (as in the case of XFS from SGI). If SCO allowed companies to contribute derivative UNIX code to Linux and give it away for free, it would destroy the value of all other versions of UNIX, including SCO.s own, not to mention the versions of UNIX made by SUN, HP, IBM, SGI, Sequent, Hitachi, Fujitsu, Siemens, and every other one of the 6,000 other licensees. Why would SCO not have such a provision in their licenses? This line of thinking is absolutely ludicrous.
Je pense que vous pouvez voir là clairement que SCO prétend que XFS est dérivé de Unix et donc lui appartient purement et simplement. Voilà où mènent les idées absurdes de Stallmann et de la FSF, comme je me tue à le dire. La clause virale n'est rien d'autre qu'une forme de vol du travail d'autrui.
Wouah. Quand on dit trop gros, le mot est faible. La, c'est plutot abracadabrantesque, en tout cas .. ca passe pas.
Que voilà des références pas vraiment livresques :-) En voici une autre, toujours sur la GPL: http://www.forbes.com/2003/10/14/cz_dl_1014linksys.html
Under the license, if you distribute GPL software in a product, you must also distribute the software's source code. And not just the GPL code, but also the code for any "derivative works" you've created--even if publishing that code means anyone can now make a knockoff of your product.
Not great news if you're Cisco, which paid $500 million for Linksys. In Cisco's case, it's even trickier, because the disputed code resides on chips that Linksys buys from Broadcom. So now Cisco is caught between the Free Software Foundation and one of its big suppliers.
Ce qui apprendra à Linksys à se baser sur du code BSD et non pas du code Linux.
--
Michel TALON
george
Michel Talon, dans le message <bmh64i$1iku$, a écrit :
Si Cisco, ou n'importe qui d'autre, veut distribuer ensemble du code GPL et propriétaire, eh bien ils n'ont qu'à se débrouiller pour que ces deux codes soient dans des parties bien séparées.
Et si ça les fait chier, ils n'ont qu'à réimplémenter une des deux parties. S'ils ne le font pas, c'est bien qu'ils y gagnent, non ?
Michel Talon, dans le message <bmh64i$1iku$1@asmodee.lpthe.jussieu.fr>,
a écrit :
Si Cisco, ou n'importe qui d'autre, veut distribuer ensemble du code GPL
et propriétaire, eh bien ils n'ont qu'à se débrouiller pour que ces deux
codes soient dans des parties bien séparées.
Et si ça les fait chier, ils n'ont qu'à réimplémenter une des deux
parties. S'ils ne le font pas, c'est bien qu'ils y gagnent, non ?
Si Cisco, ou n'importe qui d'autre, veut distribuer ensemble du code GPL et propriétaire, eh bien ils n'ont qu'à se débrouiller pour que ces deux codes soient dans des parties bien séparées.
Et si ça les fait chier, ils n'ont qu'à réimplémenter une des deux parties. S'ils ne le font pas, c'est bien qu'ils y gagnent, non ?
talon
Nicolas George wrote:
Michel Talon, dans le message <bmh64i$1iku$, a écrit :
Si Cisco, ou n'importe qui d'autre, veut distribuer ensemble du code GPL et propriétaire, eh bien ils n'ont qu'à se débrouiller pour que ces deux codes soient dans des parties bien séparées.
Et si ça les fait chier, ils n'ont qu'à réimplémenter une des deux parties. S'ils ne le font pas, c'est bien qu'ils y gagnent, non ?
Je ne doute pas que tu vas rester dans ta logique jusqu'au bout. En attendant, les gens vont peut être se rendre compte que pour fabriquer une "appliance" on est mieux barré à partir de *BSD que de Linux, pour beaucoup de raisons (perfs, sécurité, licence).
--
Michel TALON
Nicolas George <george@clipper.ens.fr> wrote:
Michel Talon, dans le message <bmh64i$1iku$1@asmodee.lpthe.jussieu.fr>,
a écrit :
Si Cisco, ou n'importe qui d'autre, veut distribuer ensemble du code GPL
et propriétaire, eh bien ils n'ont qu'à se débrouiller pour que ces deux
codes soient dans des parties bien séparées.
Et si ça les fait chier, ils n'ont qu'à réimplémenter une des deux
parties. S'ils ne le font pas, c'est bien qu'ils y gagnent, non ?
Je ne doute pas que tu vas rester dans ta logique jusqu'au bout. En
attendant, les gens vont peut être se rendre compte que pour fabriquer
une "appliance" on est mieux barré à partir de *BSD que de Linux, pour
beaucoup de raisons (perfs, sécurité, licence).
Si Cisco, ou n'importe qui d'autre, veut distribuer ensemble du code GPL et propriétaire, eh bien ils n'ont qu'à se débrouiller pour que ces deux codes soient dans des parties bien séparées.
Et si ça les fait chier, ils n'ont qu'à réimplémenter une des deux parties. S'ils ne le font pas, c'est bien qu'ils y gagnent, non ?
Je ne doute pas que tu vas rester dans ta logique jusqu'au bout. En attendant, les gens vont peut être se rendre compte que pour fabriquer une "appliance" on est mieux barré à partir de *BSD que de Linux, pour beaucoup de raisons (perfs, sécurité, licence).
--
Michel TALON
Richard Delorme
Richard Delorme writes:
Le problème est le même pour la GPL. Par exemple inclure readline(2) dans un programme diffusé oblige à redistribuer ce programme sous une license compatible GPL.
Soit tu respectes la licence, soit tu n'utilises pas / tu n'inclues pas.
Cette phrase ne veux rien dire, ne pas utiliser un programme respecte sa licence.
C'est pourtant extremement simple ; je ne vois pas en quoi la taille du projet justifierait quoi que ce soit. Et il n'est a mon avis pas question de travail derive - juste d'inclusion de code protege par copy{right, left}.
Non il est bien question de travail dérivé et non d'inclusion de code. Tu ne peux pas fournir le code de readline à part (sous forme de bibliothèque p.ex.) et l'utiliser dans une autre partie fourni sous une autre license. Tout le code, à cause de l'usage de readline, doit devenir compatible GPL. C'est pourquoi on parle de clause virale.
-- Richard
Richard Delorme <abulmo@nospam.fr> writes:
Le problème est le même pour la GPL. Par exemple inclure readline(2) dans
un programme diffusé oblige à redistribuer ce programme sous une license
compatible GPL.
Soit tu respectes la licence, soit tu n'utilises pas / tu n'inclues pas.
Cette phrase ne veux rien dire, ne pas utiliser un programme respecte sa
licence.
C'est pourtant extremement simple ; je ne vois pas en quoi la taille du
projet justifierait quoi que ce soit. Et il n'est a mon avis pas question
de travail derive - juste d'inclusion de code protege par copy{right,
left}.
Non il est bien question de travail dérivé et non d'inclusion de code. Tu ne
peux pas fournir le code de readline à part (sous forme de bibliothèque
p.ex.) et l'utiliser dans une autre partie fourni sous une autre license.
Tout le code, à cause de l'usage de readline, doit devenir compatible GPL.
C'est pourquoi on parle de clause virale.
Le problème est le même pour la GPL. Par exemple inclure readline(2) dans un programme diffusé oblige à redistribuer ce programme sous une license compatible GPL.
Soit tu respectes la licence, soit tu n'utilises pas / tu n'inclues pas.
Cette phrase ne veux rien dire, ne pas utiliser un programme respecte sa licence.
C'est pourtant extremement simple ; je ne vois pas en quoi la taille du projet justifierait quoi que ce soit. Et il n'est a mon avis pas question de travail derive - juste d'inclusion de code protege par copy{right, left}.
Non il est bien question de travail dérivé et non d'inclusion de code. Tu ne peux pas fournir le code de readline à part (sous forme de bibliothèque p.ex.) et l'utiliser dans une autre partie fourni sous une autre license. Tout le code, à cause de l'usage de readline, doit devenir compatible GPL. C'est pourquoi on parle de clause virale.
Si Cisco, ou n'importe qui d'autre, veut distribuer ensemble du code GPL et propriétaire, eh bien ils n'ont qu'à se débrouiller pour que ces deux codes soient dans des parties bien séparées.
C'est là que ce pose le problème. On ne peux pas séparer du code GPL et du code non GPL qui en dépend.
-- Richard
Michel Talon, dans le message <bmh64i$1iku$1@asmodee.lpthe.jussieu.fr>,
Si Cisco, ou n'importe qui d'autre, veut distribuer ensemble du code GPL
et propriétaire, eh bien ils n'ont qu'à se débrouiller pour que ces deux
codes soient dans des parties bien séparées.
C'est là que ce pose le problème. On ne peux pas séparer du code GPL et du
code non GPL qui en dépend.
Si Cisco, ou n'importe qui d'autre, veut distribuer ensemble du code GPL et propriétaire, eh bien ils n'ont qu'à se débrouiller pour que ces deux codes soient dans des parties bien séparées.
C'est là que ce pose le problème. On ne peux pas séparer du code GPL et du code non GPL qui en dépend.
-- Richard
george
Richard Delorme , dans le message <3f8c29fe$0$15436$, a écrit :
Tu ne peux pas fournir le code de readline à part (sous forme de bibliothèque p.ex.) et l'utiliser dans une autre partie fourni sous une autre license.
Si.
Richard Delorme , dans le message
<3f8c29fe$0$15436$7a628cd7@news.club-internet.fr>, a écrit :
Tu ne
peux pas fournir le code de readline à part (sous forme de bibliothèque
p.ex.) et l'utiliser dans une autre partie fourni sous une autre license.
Richard Delorme , dans le message <3f8c29fe$0$15436$, a écrit :
Tu ne peux pas fournir le code de readline à part (sous forme de bibliothèque p.ex.) et l'utiliser dans une autre partie fourni sous une autre license.
Si.
george
Richard Delorme , dans le message <3f8c2ab5$0$15439$, a écrit :
C'est là que ce pose le problème. On ne peux pas séparer du code GPL et du code non GPL qui en dépend.
Bien sûr que si on peu. Mais c'et chiant, il faut une interface complètement délimitée, ça demande du travail.
Richard Delorme , dans le message
<3f8c2ab5$0$15439$7a628cd7@news.club-internet.fr>, a écrit :
C'est là que ce pose le problème. On ne peux pas séparer du code GPL et du
code non GPL qui en dépend.
Bien sûr que si on peu. Mais c'et chiant, il faut une interface
complètement délimitée, ça demande du travail.
Richard Delorme , dans le message <3f8c2ab5$0$15439$, a écrit :
C'est là que ce pose le problème. On ne peux pas séparer du code GPL et du code non GPL qui en dépend.
Bien sûr que si on peu. Mais c'et chiant, il faut une interface complètement délimitée, ça demande du travail.
george
Michel Talon, dans le message <bmh9ag$1il2$, a écrit :
Je ne doute pas que tu vas rester dans ta logique jusqu'au bout. En
Ce n'est pas « ma logique », c'est comme ça qu'on peut justifier le fonctionnement sans lever le moindre « danger ».
attendant, les gens vont peut être se rendre compte que pour fabriquer une "appliance" on est mieux barré à partir de *BSD que de Linux, pour beaucoup de raisons (perfs, sécurité, licence).
Les « gens » partent de ce qu'il veulent pour faire ce que bon leur semble, mais ils doivent respecter la licence de ce dont ils partent, rien de plus.
Michel Talon, dans le message <bmh9ag$1il2$1@asmodee.lpthe.jussieu.fr>,
a écrit :
Je ne doute pas que tu vas rester dans ta logique jusqu'au bout. En
Ce n'est pas « ma logique », c'est comme ça qu'on peut justifier le
fonctionnement sans lever le moindre « danger ».
attendant, les gens vont peut être se rendre compte que pour fabriquer
une "appliance" on est mieux barré à partir de *BSD que de Linux, pour
beaucoup de raisons (perfs, sécurité, licence).
Les « gens » partent de ce qu'il veulent pour faire ce que bon leur
semble, mais ils doivent respecter la licence de ce dont ils partent,
rien de plus.
Michel Talon, dans le message <bmh9ag$1il2$, a écrit :
Je ne doute pas que tu vas rester dans ta logique jusqu'au bout. En
Ce n'est pas « ma logique », c'est comme ça qu'on peut justifier le fonctionnement sans lever le moindre « danger ».
attendant, les gens vont peut être se rendre compte que pour fabriquer une "appliance" on est mieux barré à partir de *BSD que de Linux, pour beaucoup de raisons (perfs, sécurité, licence).
Les « gens » partent de ce qu'il veulent pour faire ce que bon leur semble, mais ils doivent respecter la licence de ce dont ils partent, rien de plus.
Richard Delorme
On Mon, 13 Oct 2003 16:52:44 +0200, Richard Delorme wrote:
SCO clame que XFS est un travail dérivé d'Unix parce qu'ils y ont découvert quelques lignes provenant d'Unix System V. D'après SGI(1), leur contribution totale à Linux s'élève à un million de lignes. Par inadvertance, ils auraient inclus deux cents lignes provenant de SCO, lignes complètement triviales, sans doute dans le domaine publique, de plus inutiles car redondantes avec du code linux, et, depuis, ôtées du code. En pourcentage, cela fait 0.02 % de code empruntés et 99.98% de code original.
"Par inadvertance" :-) Dérivé ou pas, il ont inclus du code ne leur appartenant, qu'ils n'ont pas droit de redistribuer. Ca me semble clair et je ne vois pas de quoi enc* une mouche.
Quand un code est publié partout, y compris dans des livres, ou sous des licences libres (BSD), il est fatal d'inclûre ce genre code sans se poser de question. Il semble que c'est le cas de bien des exemples de code «volé» à SCO à ce jour.
Le problème est le même pour la GPL. Par exemple inclure readline(2) dans un programme diffusé oblige à redistribuer ce programme sous une license compatible GPL.
Soit on copie du code et on assume (i.e. on suit la license), soit on ne copie pas et on fait ce qu'on veut. Ca me semble sain comme methode, non ? La on parle de code "brut", pas d'idée, de methode,...
La marge entre une idée/une méthode et du code brute est étroite. On peux utiliser du code ou du pseudo-code pour décrire un algorithme. Ce code est-t-il réutilisable ? Sinon comment le changer ?
-- Richard
On Mon, 13 Oct 2003 16:52:44 +0200, Richard Delorme wrote:
SCO clame que XFS est un travail dérivé d'Unix parce qu'ils y ont
découvert quelques lignes provenant d'Unix System V. D'après SGI(1), leur
contribution totale à Linux s'élève à un million de lignes. Par
inadvertance, ils auraient inclus deux cents lignes provenant de SCO,
lignes complètement triviales, sans doute dans le domaine publique, de
plus inutiles car redondantes avec du code linux, et, depuis, ôtées du
code. En pourcentage, cela fait 0.02 % de code empruntés et 99.98% de
code original.
"Par inadvertance" :-)
Dérivé ou pas, il ont inclus du code ne leur appartenant, qu'ils n'ont pas
droit de redistribuer. Ca me semble clair et je ne vois pas de quoi enc*
une mouche.
Quand un code est publié partout, y compris dans des livres, ou sous des
licences libres (BSD), il est fatal d'inclûre ce genre code sans se poser
de question. Il semble que c'est le cas de bien des exemples de code «volé»
à SCO à ce jour.
Le problème est le même pour la GPL. Par exemple inclure readline(2) dans
un programme diffusé oblige à redistribuer ce programme sous une license
compatible GPL.
Soit on copie du code et on assume (i.e. on suit la license), soit on ne
copie pas et on fait ce qu'on veut. Ca me semble sain comme methode, non ?
La on parle de code "brut", pas d'idée, de methode,...
La marge entre une idée/une méthode et du code brute est étroite. On peux
utiliser du code ou du pseudo-code pour décrire un algorithme. Ce code
est-t-il réutilisable ? Sinon comment le changer ?
On Mon, 13 Oct 2003 16:52:44 +0200, Richard Delorme wrote:
SCO clame que XFS est un travail dérivé d'Unix parce qu'ils y ont découvert quelques lignes provenant d'Unix System V. D'après SGI(1), leur contribution totale à Linux s'élève à un million de lignes. Par inadvertance, ils auraient inclus deux cents lignes provenant de SCO, lignes complètement triviales, sans doute dans le domaine publique, de plus inutiles car redondantes avec du code linux, et, depuis, ôtées du code. En pourcentage, cela fait 0.02 % de code empruntés et 99.98% de code original.
"Par inadvertance" :-) Dérivé ou pas, il ont inclus du code ne leur appartenant, qu'ils n'ont pas droit de redistribuer. Ca me semble clair et je ne vois pas de quoi enc* une mouche.
Quand un code est publié partout, y compris dans des livres, ou sous des licences libres (BSD), il est fatal d'inclûre ce genre code sans se poser de question. Il semble que c'est le cas de bien des exemples de code «volé» à SCO à ce jour.
Le problème est le même pour la GPL. Par exemple inclure readline(2) dans un programme diffusé oblige à redistribuer ce programme sous une license compatible GPL.
Soit on copie du code et on assume (i.e. on suit la license), soit on ne copie pas et on fait ce qu'on veut. Ca me semble sain comme methode, non ? La on parle de code "brut", pas d'idée, de methode,...
La marge entre une idée/une méthode et du code brute est étroite. On peux utiliser du code ou du pseudo-code pour décrire un algorithme. Ce code est-t-il réutilisable ? Sinon comment le changer ?
-- Richard
Richard Delorme
Richard Delorme , dans le message
Tu ne peux pas fournir le code de readline à part (sous forme de bibliothèque p.ex.) et l'utiliser dans une autre partie fourni sous une autre license.
« The GNU Readline library provides a set of functions for use by applications that allow users to edit command lines as they are typed in. [...] Readline is free software, distributed under the terms of the GNU General Public License, version 2. This means that if you want to use Readline in a program that you release or distribute to anyone, the program must be free software and have a GPL-compatible license. »
C'est clair ? Pour pouvoir utiliser une fonction présente dans une bibliothèque sans problème, il faut que cette bibliothèque soit sous licence LGPL, comme l'indique cet extrait de la GPL :
« This General Public License does not permit incorporating your program into proprietary programs. If your program is a subroutine library, you may consider it more useful to permit linking proprietary applications with the library. If this is what you want to do, use the GNU Library General Public License instead of this License. »
Et la FAQ de la GPL l'explique encore : http://www.gnu.org/licenses/gpl-faq.html#MereAggregation
-- Richard
Richard Delorme , dans le message
Tu ne
peux pas fournir le code de readline à part (sous forme de bibliothèque
p.ex.) et l'utiliser dans une autre partie fourni sous une autre license.
« The GNU Readline library provides a set of functions for use by
applications that allow users to edit command lines as they are typed in.
[...]
Readline is free software, distributed under the terms of the GNU General
Public License, version 2. This means that if you want to use Readline in a
program that you release or distribute to anyone, the program must be free
software and have a GPL-compatible license. »
C'est clair ?
Pour pouvoir utiliser une fonction présente dans une bibliothèque sans
problème, il faut que cette bibliothèque soit sous licence LGPL, comme
l'indique cet extrait de la GPL :
« This General Public License does not permit incorporating your program
into proprietary programs. If your program is a subroutine library, you may
consider it more useful to permit linking proprietary applications with the
library. If this is what you want to do, use the GNU Library General Public
License instead of this License. »
Et la FAQ de la GPL l'explique encore :
http://www.gnu.org/licenses/gpl-faq.html#MereAggregation
Tu ne peux pas fournir le code de readline à part (sous forme de bibliothèque p.ex.) et l'utiliser dans une autre partie fourni sous une autre license.
« The GNU Readline library provides a set of functions for use by applications that allow users to edit command lines as they are typed in. [...] Readline is free software, distributed under the terms of the GNU General Public License, version 2. This means that if you want to use Readline in a program that you release or distribute to anyone, the program must be free software and have a GPL-compatible license. »
C'est clair ? Pour pouvoir utiliser une fonction présente dans une bibliothèque sans problème, il faut que cette bibliothèque soit sous licence LGPL, comme l'indique cet extrait de la GPL :
« This General Public License does not permit incorporating your program into proprietary programs. If your program is a subroutine library, you may consider it more useful to permit linking proprietary applications with the library. If this is what you want to do, use the GNU Library General Public License instead of this License. »
Et la FAQ de la GPL l'explique encore : http://www.gnu.org/licenses/gpl-faq.html#MereAggregation