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Dérivations

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talon
Je ne résiste pas au plaisir de vous citer un texte de SCO
relatif au fait qu'il peut révoquer les licences Unix de SGI et
IBM:
http://www.theregister.co.uk/content/4/33326.html

You can.t take code based on a license you signed, change it a little
and then give it away for free (as in the case of XFS from SGI). If SCO
allowed companies to contribute derivative UNIX code to Linux and give
it away for free, it would destroy the value of all other versions of
UNIX, including SCO.s own, not to mention the versions of UNIX made by
SUN, HP, IBM, SGI, Sequent, Hitachi, Fujitsu, Siemens, and every other
one of the 6,000 other licensees. Why would SCO not have such a
provision in their licenses? This line of thinking is absolutely
ludicrous.

Je pense que vous pouvez voir là clairement que SCO prétend que XFS
est dérivé de Unix et donc lui appartient purement et simplement.
Voilà où mènent les idées absurdes de Stallmann et de la FSF, comme
je me tue à le dire. La clause virale n'est rien d'autre qu'une forme de
vol du travail d'autrui.


--

Michel TALON

10 réponses

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george
Richard Delorme , dans le message
<3f8c2fe1$0$15440$, a écrit :
C'est clair ?


Oui, c'est clair : il n'a qu'approximativement compris la GPL.

« This General Public License does not permit incorporating your program
^^^^^^^^^^^^^


Là, c'est marqué là.

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Richard Delorme

Richard Delorme , dans le message
C'est là que ce pose le problème. On ne peux pas séparer du code GPL et
du code non GPL qui en dépend.


Bien sûr que si on peu. Mais c'et chiant, il faut une interface
complètement délimitée, ça demande du travail.


Non, voir mon autre message dans ce fil.

--
Richard


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george
Richard Delorme , dans le message
<3f8c30b2$0$15434$, a écrit :
Non, voir mon autre message dans ce fil.


J'y ai déjà répondu.

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Stephane TOUGARD
Richard Delorme wrote:

Non il est bien question de travail dérivé et non d'inclusion de code. Tu ne
peux pas fournir le code de readline à part (sous forme de bibliothèque
p.ex.) et l'utiliser dans une autre partie fourni sous une autre license.
Tout le code, à cause de l'usage de readline, doit devenir compatible GPL.
C'est pourquoi on parle de clause virale.


Ben tu n'utilises pas readline et on en parle plus. C'est pas complique
a comprendre ca quand meme.

Si tu tiens a utiliser readline, ben tu ponds du code sous GPL.

--
Stephane TOUGARD

Unix et programmation - http://www.unices.org
Stations Unix en occasions. - http://yellow.epernon.net

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Sam Hocevar
On Tue, 14 Oct 2003 18:53:49 +0200, Richard Delorme wrote:

Soit tu respectes la licence, soit tu n'utilises pas / tu n'inclues pas.


Cette phrase ne veux rien dire, ne pas utiliser un programme respecte sa
licence.


Ce n'est pas vrai. On peut modifier et/ou redistribuer un programme
sans forcément l'utiliser.

--
Sam.


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Manuel Guesdon
On Tue, 14 Oct 2003 18:53:49 +0200, Richard Delorme wrote:
C'est pourtant extremement simple ; je ne vois pas en quoi la taille du
projet justifierait quoi que ce soit. Et il n'est a mon avis pas question
de travail derive - juste d'inclusion de code protege par copy{right,
left}.


Non il est bien question de travail dérivé et non d'inclusion de code. Tu ne
peux pas fournir le code de readline à part (sous forme de bibliothèque
p.ex.) et l'utiliser dans une autre partie fourni sous une autre license.
Tout le code, à cause de l'usage de readline, doit devenir compatible GPL.
C'est pourquoi on parle de clause virale.


Et bien c'est simple dans ce cas: si on n'est pas d'accord (i.e. on ne
veut pas mettre son programme sous license GPL) on n'utilise readline ou
autre programme/librairie GPL'd et on va coder un equivalent ou utiliser
un autre programme/librairie.

Pour reprendre ce que disais Michel Talon:
<<
Voilà où mènent les idées absurdes de Stallmann et de la FSF, comme
je me tue à le dire. La clause virale n'est rien d'autre qu'une forme de
vol du travail d'autrui.




Je ne vois toujours pas ou est le probleme:
o soit on veux bien que son programme soit sous licence GPL et
on peut lui faire utiliser des programmes sous license
GPL
o soit on ne veut pas et on utilise des librairies dynamique
sous license _L_PGP ou autre

Dans l'un ou l'autre cas, ou est le vol de la part de l'auteur du
programme GPL'd que l'on voulait utiliser ? Le "vol" ne serait-il pas
justement de vouloir utiliser son oeuvre sans respecter la volontée
exprimée de son créateur ?
Pourquoi pas non plus l'accuser de ne pas avoir bien codé son truc
uniquement parce que cela ne vous convient pas ? Ou de lui avoir
donné le nom XXX alors que vous auriez voulu qu'il s'appelle YYY ?


Manuel


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talon
Richard Delorme wrote:

Michel Talon, dans le message <bmh64i$1iku$,
http://www.forbes.com/2003/10/14/cz_dl_1014linksys.html


Oui, et alors ? Et alors ?

Si Cisco, ou n'importe qui d'autre, veut distribuer ensemble du code GPL
et propriétaire, eh bien ils n'ont qu'à se débrouiller pour que ces deux
codes soient dans des parties bien séparées.


C'est là que ce pose le problème. On ne peux pas séparer du code GPL et du
code non GPL qui en dépend.

En fait on peut plus ou moins séparer des parties quand même. Si par

exemple Linksys a écrit un code spécifique de firewall, ils peuvent le
mettre dans un module noyau et charger le module séparément. Linus
en tout cas est d'accord avec ça, je ne suis pas sur que la FSF ait le
même point de vue, puisqu'un noyau+un module noyau c'est un seul
exécutable linké ensemble. Note la différence avec les développeurs
Windows qui utilisent les librairies Microsoft sans craindre de se
prendre un procés, et qui, écrivant un programme pour Win32, le voient
tourner de WIN98 à WinXP d'un coup.


--

Michel TALON



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Richard Delorme

Richard Delorme , dans le message
C'est clair ?


Oui, c'est clair : il n'a qu'approximativement compris la GPL.


Non, ils l'ont parfaitement compris. C'est toi qui n'a pas compris l'aspect
viral de la GPL.


« This General Public License does not permit incorporating your program
^^^^^^^^^^^^^

Là, c'est marqué là.


Ne coupe pas s'il te plaît. La suite indique clairement que pour lier un
programme commercial à une bibliothèque, il faut que cette dernière utilise
une licence LGPL et non GPL.
J'ai aussi indiqué un lien vers la FAQ qui explique cela en d'autres termes
encore. Je cite les passages intéressants au cas où tu ne l'aurais pas lu :

« Combining two modules means connecting them together so that they form a
single larger program. If either part is covered by the GPL, the whole
combination must also be released under the GPL--if you can't, or won't, do
that, you may not combine them. [...]
If modules are designed to run linked together in a shared address space,
that almost surely means combining them into one program.
By contrast, pipes, sockets and command-line arguments are communication
mechanisms normally used between two separate programs. [...] But if the
semantics of the communication are intimate enough, exchanging complex
internal data structures, that too could be a basis to consider the two
parts as combined into a larger program. »

C'est bon, où il faut faire un dessin ?


--
Richard


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george
Richard Delorme , dans le message
<3f8c4657$0$15437$, a écrit :
Non, ils l'ont parfaitement compris. C'est toi qui n'a pas compris l'aspect
viral de la GPL.


Manque de bol, tout tend à prouver que c'est toi qui n'as pas compris.
Donc je vais t'expliquer. Prenons le cas de readline, et supposons, pour
simplifier, qu'elle exporte une unique fonction, dont le prototype
serait :

size_t readline(char *buffer, size_t l_buffer);

défini dans readline.h. Ni le nom ni le prototype ne sont
particulièrement originaux, ils ne sont donc pas couverts par des droits
d'auteur, seul le code qui fait que readline marche l'est.

Maintenant, je peut écrire un programme qui commence par une ligne
« #include <readline.h> », utiliser un peu partout une fonction
readline qui répondrait à ce prototype, mais ne jamais implémenter cette
fonction. Ce programme ne marche pas, il ne doit même pas compiler, mais
ça n'a pas d'importance, j'ai le droit de l'écrire, et je suis
pleinement titulaire des droits d'auteurs sur ce programme.

En particulier, j'ai le droit de le distribuer sous la licence que je
veux, aussi restrictive et non-libre soit-elle, et même de le vendre, si
je trouve quelqu'un prêt à m'acheter un programme qui ne marche pas. Le
point important est que mon programme n'a rien à voir avec GNU readline.
Qu'il parle d'une fonction qui a le même nom est fortuit (parce que ce
nom n'est pas original), la FSF n'a absolument aucun droit sur ce
programme.

J'ai le droit de graver des CD avec ce programme et de les vendre. Sur
ces CD, j'ai le droit de mettre gnu-readline.tar.gz téléchargé sur
ftp.gnu.org, parce que la licence de GNU readline, la GPL, m'autorise à
redistribuer des versions non-modifiées, y compris sur le même support
que des trucs complètement propriétaires.

Quelqu'un qui aurait acheté un tel CD a le droit, pour son usage
personnel, de compiler le GNU readline qu'il y trouve, puis d'essayer de
compiler mon programme. Il constatera alors que le processus de
compilation a trouvé GNU readline et l'a liée à mon programme. Il
obtiendra alors un binaire qui marche et qu'il pourra utiliser. Lui,
tout seul.

Moi, de même, je pourrais compiler GNU readline, compiler mon programme
avec, et obtenir un binaire qui marche. Ce binaire, j'aimerais bien le
mettre sur le CD et le vendre, au lieu de mettre les sources de mon
programme et laisser le client le compiler. Mais ce binaire contient d
code qui appartient à la FSF, et pas seulement du code qui m'appartient.
Et donc pour vendre un CD avec ce binaire, il me faut l'autorisation de
la FSF. Et, par le biais de la formulation de la GPL, la FSF m'a fait
savoir qu'elle me refusait cette autorisation si je ne distribuais pas
également mon programme sous GPL.

Est-ce que c'est clair, maintenant ? Si oui, on va pouvoir passer aux
subtilités.

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Emmanuel Florac
Dans article <bmhehg$1ivr$,
disait...
Note la différence avec les développeurs
Windows qui utilisent les librairies Microsoft sans craindre de se
prendre un procés, et qui, écrivant un programme pour Win32, le voient
tourner de WIN98 à WinXP d'un coup.


Tu serais pas en train d'essayer de provoquer un troll baveux, là??? Ah,
comme ils sont heureux les dév sous windows!

--
Quis, quid, ubi, quibus auxiliis, cur, quomodo, quando?