Je ne résiste pas au plaisir de vous citer un texte de SCO
relatif au fait qu'il peut révoquer les licences Unix de SGI et
IBM:
http://www.theregister.co.uk/content/4/33326.html
You can.t take code based on a license you signed, change it a little
and then give it away for free (as in the case of XFS from SGI). If SCO
allowed companies to contribute derivative UNIX code to Linux and give
it away for free, it would destroy the value of all other versions of
UNIX, including SCO.s own, not to mention the versions of UNIX made by
SUN, HP, IBM, SGI, Sequent, Hitachi, Fujitsu, Siemens, and every other
one of the 6,000 other licensees. Why would SCO not have such a
provision in their licenses? This line of thinking is absolutely
ludicrous.
Je pense que vous pouvez voir là clairement que SCO prétend que XFS
est dérivé de Unix et donc lui appartient purement et simplement.
Voilà où mènent les idées absurdes de Stallmann et de la FSF, comme
je me tue à le dire. La clause virale n'est rien d'autre qu'une forme de
vol du travail d'autrui.
Samedi 18 octobre 2003 à 15:14 GMT, Stephane TOUGARD a écrit :
Si tu as une autre definition, n'hesite pas a la donner. Ca evitera de faire genre : "je n'ai rien a dire, mais je le dis quand meme".
Facile : aux trois points précédents, on pourrait par ex. ajouter la gratuité, et décider qu'une licence qui ne la stipule pas n'est pas libre. -- Th. Thomas.
Samedi 18 octobre 2003 à 15:14 GMT, Stephane TOUGARD a écrit :
Si tu as une autre definition, n'hesite pas a la donner. Ca evitera de
faire genre : "je n'ai rien a dire, mais je le dis quand meme".
Facile : aux trois points précédents, on pourrait par ex. ajouter la
gratuité, et décider qu'une licence qui ne la stipule pas n'est pas
libre.
--
Th. Thomas.
Samedi 18 octobre 2003 à 15:14 GMT, Stephane TOUGARD a écrit :
Si tu as une autre definition, n'hesite pas a la donner. Ca evitera de faire genre : "je n'ai rien a dire, mais je le dis quand meme".
Facile : aux trois points précédents, on pourrait par ex. ajouter la gratuité, et décider qu'une licence qui ne la stipule pas n'est pas libre. -- Th. Thomas.
george
Thierry Thomas , dans le message , a écrit :
Facile : aux trois points précédents, on pourrait par ex. ajouter la gratuité, et décider qu'une licence qui ne la stipule pas n'est pas libre.
Une licence qui autorise à revendre, mais impose la gratuité, c'est surtout contradictoire.
Thierry Thomas , dans le message
<slrnbp2u8g.qti.tthomas@graf.pompo.net>, a écrit :
Facile : aux trois points précédents, on pourrait par ex. ajouter la
gratuité, et décider qu'une licence qui ne la stipule pas n'est pas
libre.
Une licence qui autorise à revendre, mais impose la gratuité, c'est
surtout contradictoire.
Facile : aux trois points précédents, on pourrait par ex. ajouter la gratuité, et décider qu'une licence qui ne la stipule pas n'est pas libre.
Une licence qui autorise à revendre, mais impose la gratuité, c'est surtout contradictoire.
talon
Nicolas George wrote:
Michel Talon, dans le message <bmrcrj$oui$, a écrit :
C'est exactement ce que font les BSD et que ne fait pas Linux.
Linux et BSD sont des systèmes d'exploitation, ils ne font rien de tel ni l'un ni l'autre.
Tu pourrais tolérer les abus de langage :-)
Tu compares ce qui n'est pas comparable. Les BSD sont développés par des organisations à but non-lucratif, et tu compares avec des boîtes tout ce qu'il y a de plus commercial. Si tu veux comparer correctement, regarde Slackware : http://www.slackware.com/, get skack, ftp.lip6.fr, et je l'ai mon ISO. Ou bien Debian : http://www.debian.org/, obtenir Debian, télécharger [...] jeu de CD-ROM, récupérer les images, debian.ens-cachan.fr, et voilà les ISO.
C'est exact. Mais pour moi, l'organisation Debian ou l'organisation FreeBSD sont trés comparables, elles visent à fournir un système complet accessible gratuit. Elles ont peu de différence de philosophie. Les boites commerciales (RedHat, Suse, Mandrake, etc.) ont une philosophie trés différente, mais néanmoins compatible sinon favorisée par la GPL.
La conséquence c'est que celui qui veut tirer un bénéfice financier sur du logiciel BSD doit se donner la peine de l'agglomérer à quelque chose d'autre permettant de le vendre.
C'est n'importe quoi ! La licence BSD n'interdit pas plus que la GPL de gagner de l'argent en simplement distribuant. Et j'ajoute : heureusement. Alors pourquoi y a-t-il des vendeurs de Linux en boîte et pas de BSD ? J'y vois deux raisons :
Là encore tu fais semblant de ne pas comprendre. Le sens de la phrase c'est qu'il doit apporter un plus, sinon il n'arrivera pas à vendre son produit, qui est en concurrence directe et immédiate avec un produit gratuit identique. Donc, la même question se pose dans le monde Linux, comment se fait-il que RedHat, Suse et Mandrake arrivent à vendre des boites alors que Debian et Slackware existent. J'ai mon idée sur la chose mais je me garderais bien d'ajouter au troll.
- Le timing : pour BSD, le besoin de faire une distribution cohérente à partir des bouts de code épars (parce que tout dans BSD ne vient pas de l'équipe BSD, à commencer par GCC et XFree86) a d'abord été vu par des bénévoles. Sous Linux, si je ne me trompe, la RedHat a fait parler d'elle dès le début, avant d'avoir de vraie concurrente non-commerciale ; dans ces conditions, RedHat a posé le modèle, les autres ont suivi.
- Surtout, la mode : BSD n'est pas à la mode, personne n'irait acheter une boîte de BSD à 60 EUR à la Fnac parce qu'il a vu dans je ne sais quel torchon que c'est super.
Parceque Linux était à la mode quand Debian et RedHat sont sortis? ( accessoirement Debian est je crois plus ancien que RedHat, sauf erreur, et la Slackware est certainement plus ancienne, je l'ai utilisée avant que la RedHat existe). Pourtant des gens achetaient des boites RedHat, dès le début. L'argument était qu'il y avait un plus, le packaging, les rpm. L'expérience a montré que cet argument n'était pas terrible, mais bon ... Dans le monde BSD, il faudrait qu'un distributeur commercial soit sacrément bon pour ajouter un plus à la distribution officielle, que ce soit dans l'installation, la facilité à upgrader ou la documentation. C'est toute la différence avec le monde Linux.
--
Michel TALON
Nicolas George <george@clipper.ens.fr> wrote:
Michel Talon, dans le message <bmrcrj$oui$3@asmodee.lpthe.jussieu.fr>, a
écrit :
C'est exactement ce que font
les BSD et que ne fait pas Linux.
Linux et BSD sont des systèmes d'exploitation, ils ne font rien de tel
ni l'un ni l'autre.
Tu pourrais tolérer les abus de langage :-)
Tu compares ce qui n'est pas comparable. Les BSD sont développés par des
organisations à but non-lucratif, et tu compares avec des boîtes tout ce
qu'il y a de plus commercial. Si tu veux comparer correctement, regarde
Slackware : http://www.slackware.com/, get skack, ftp.lip6.fr, et je
l'ai mon ISO. Ou bien Debian : http://www.debian.org/, obtenir Debian,
télécharger [...] jeu de CD-ROM, récupérer les images,
debian.ens-cachan.fr, et voilà les ISO.
C'est exact. Mais pour moi, l'organisation Debian ou l'organisation
FreeBSD sont trés comparables, elles visent à fournir un système
complet accessible gratuit. Elles ont peu de différence de philosophie.
Les boites commerciales (RedHat, Suse, Mandrake, etc.) ont une
philosophie trés différente, mais néanmoins compatible sinon favorisée
par la GPL.
La conséquence c'est que celui qui veut tirer un bénéfice financier sur
du logiciel BSD doit se donner la peine de l'agglomérer à quelque chose
d'autre permettant de le vendre.
C'est n'importe quoi ! La licence BSD n'interdit pas plus que la GPL de
gagner de l'argent en simplement distribuant. Et j'ajoute :
heureusement. Alors pourquoi y a-t-il des vendeurs de Linux en boîte et
pas de BSD ? J'y vois deux raisons :
Là encore tu fais semblant de ne pas comprendre. Le sens de la phrase
c'est qu'il doit apporter un plus, sinon il n'arrivera pas à vendre son
produit, qui est en concurrence directe et immédiate avec un produit
gratuit identique. Donc, la même question se pose dans le monde
Linux, comment se fait-il que RedHat, Suse et Mandrake arrivent à vendre
des boites alors que Debian et Slackware existent. J'ai mon idée sur la
chose mais je me garderais bien d'ajouter au troll.
- Le timing : pour BSD, le besoin de faire une distribution cohérente à
partir des bouts de code épars (parce que tout dans BSD ne vient pas
de l'équipe BSD, à commencer par GCC et XFree86) a d'abord été vu par
des bénévoles. Sous Linux, si je ne me trompe, la RedHat a fait parler
d'elle dès le début, avant d'avoir de vraie concurrente
non-commerciale ; dans ces conditions, RedHat a posé le modèle, les
autres ont suivi.
- Surtout, la mode : BSD n'est pas à la mode, personne n'irait acheter
une boîte de BSD à 60 EUR à la Fnac parce qu'il a vu dans je ne sais
quel torchon que c'est super.
Parceque Linux était à la mode quand Debian et RedHat sont sortis? (
accessoirement Debian est je crois plus ancien que RedHat, sauf erreur,
et la Slackware est certainement plus ancienne, je l'ai utilisée avant
que la RedHat existe).
Pourtant des gens achetaient des boites RedHat, dès le début. L'argument
était qu'il y avait un plus, le packaging, les rpm. L'expérience a
montré que cet argument n'était pas terrible, mais bon ...
Dans le monde BSD, il faudrait qu'un distributeur commercial soit
sacrément bon pour ajouter un plus à la distribution officielle,
que ce soit dans l'installation, la facilité à upgrader ou la
documentation. C'est toute la différence avec le monde Linux.
Michel Talon, dans le message <bmrcrj$oui$, a écrit :
C'est exactement ce que font les BSD et que ne fait pas Linux.
Linux et BSD sont des systèmes d'exploitation, ils ne font rien de tel ni l'un ni l'autre.
Tu pourrais tolérer les abus de langage :-)
Tu compares ce qui n'est pas comparable. Les BSD sont développés par des organisations à but non-lucratif, et tu compares avec des boîtes tout ce qu'il y a de plus commercial. Si tu veux comparer correctement, regarde Slackware : http://www.slackware.com/, get skack, ftp.lip6.fr, et je l'ai mon ISO. Ou bien Debian : http://www.debian.org/, obtenir Debian, télécharger [...] jeu de CD-ROM, récupérer les images, debian.ens-cachan.fr, et voilà les ISO.
C'est exact. Mais pour moi, l'organisation Debian ou l'organisation FreeBSD sont trés comparables, elles visent à fournir un système complet accessible gratuit. Elles ont peu de différence de philosophie. Les boites commerciales (RedHat, Suse, Mandrake, etc.) ont une philosophie trés différente, mais néanmoins compatible sinon favorisée par la GPL.
La conséquence c'est que celui qui veut tirer un bénéfice financier sur du logiciel BSD doit se donner la peine de l'agglomérer à quelque chose d'autre permettant de le vendre.
C'est n'importe quoi ! La licence BSD n'interdit pas plus que la GPL de gagner de l'argent en simplement distribuant. Et j'ajoute : heureusement. Alors pourquoi y a-t-il des vendeurs de Linux en boîte et pas de BSD ? J'y vois deux raisons :
Là encore tu fais semblant de ne pas comprendre. Le sens de la phrase c'est qu'il doit apporter un plus, sinon il n'arrivera pas à vendre son produit, qui est en concurrence directe et immédiate avec un produit gratuit identique. Donc, la même question se pose dans le monde Linux, comment se fait-il que RedHat, Suse et Mandrake arrivent à vendre des boites alors que Debian et Slackware existent. J'ai mon idée sur la chose mais je me garderais bien d'ajouter au troll.
- Le timing : pour BSD, le besoin de faire une distribution cohérente à partir des bouts de code épars (parce que tout dans BSD ne vient pas de l'équipe BSD, à commencer par GCC et XFree86) a d'abord été vu par des bénévoles. Sous Linux, si je ne me trompe, la RedHat a fait parler d'elle dès le début, avant d'avoir de vraie concurrente non-commerciale ; dans ces conditions, RedHat a posé le modèle, les autres ont suivi.
- Surtout, la mode : BSD n'est pas à la mode, personne n'irait acheter une boîte de BSD à 60 EUR à la Fnac parce qu'il a vu dans je ne sais quel torchon que c'est super.
Parceque Linux était à la mode quand Debian et RedHat sont sortis? ( accessoirement Debian est je crois plus ancien que RedHat, sauf erreur, et la Slackware est certainement plus ancienne, je l'ai utilisée avant que la RedHat existe). Pourtant des gens achetaient des boites RedHat, dès le début. L'argument était qu'il y avait un plus, le packaging, les rpm. L'expérience a montré que cet argument n'était pas terrible, mais bon ... Dans le monde BSD, il faudrait qu'un distributeur commercial soit sacrément bon pour ajouter un plus à la distribution officielle, que ce soit dans l'installation, la facilité à upgrader ou la documentation. C'est toute la différence avec le monde Linux.
--
Michel TALON
Thomas Nemeth
Le sam 18 oct 2003 à 19:21, Eric Jacoboni a tapoté : | | Par ailleurs, si mes souvenirs sont bons, la première RedHat que j'ai | vu dans une boîte dans un magasin (c'est assez vieux) coûtait dans | les 500 balles. Depuis, ils ont revu à la baisse. La première distrib | "connue" est sûrement la Slackware (mais il y en avait eu avant).
La Yggdrasil n'était pas inconnue à l'époque ;)
Thomas -- BOFH excuse #122: Because Bill Gates is a Jehovah's witness and so nothing can work on St. Swithin's day.
Le sam 18 oct 2003 à 19:21, Eric Jacoboni a tapoté :
|
| Par ailleurs, si mes souvenirs sont bons, la première RedHat que j'ai
| vu dans une boîte dans un magasin (c'est assez vieux) coûtait dans
| les 500 balles. Depuis, ils ont revu à la baisse. La première distrib
| "connue" est sûrement la Slackware (mais il y en avait eu avant).
La Yggdrasil n'était pas inconnue à l'époque ;)
Thomas
--
BOFH excuse #122:
Because Bill Gates is a Jehovah's witness and so
nothing can work on St. Swithin's day.
Le sam 18 oct 2003 à 19:21, Eric Jacoboni a tapoté : | | Par ailleurs, si mes souvenirs sont bons, la première RedHat que j'ai | vu dans une boîte dans un magasin (c'est assez vieux) coûtait dans | les 500 balles. Depuis, ils ont revu à la baisse. La première distrib | "connue" est sûrement la Slackware (mais il y en avait eu avant).
La Yggdrasil n'était pas inconnue à l'époque ;)
Thomas -- BOFH excuse #122: Because Bill Gates is a Jehovah's witness and so nothing can work on St. Swithin's day.
talon
Stephane TOUGARD wrote:
Michel Talon wrote:
Bien sûr si je le revends, ce que je revends n'est *pas* libre, selon ma définition. Les licences comme BSD ne voient aucune objection à ce qu'on copie du code libre dans du code propriétaire. Je sais que S. Tougard, par exemple, a de trés fortes objections contre ça, et
Et tu te trompes, je n'ai absolument aucune objection contre cela, a partir du moment ou la volonte de l'auteur du code source est d'accord.
Ce a quoi je suis oppose, c'est qu'on juge comme etant des escrocs ceux qui ne sont pas d'accords pour que leur code aille se perdre dans des logiciels proprietaires.
Là encore tu interprètes ce que j'ai dit: je n'ai pas pensé une seconde
que les auteurs qui mettaient leur code sous GPL étaient des escrocs ou des voleurs, ce que j'ai dit c'est que la présentation vulgarisée de la licence GPL qu'on voit traîner partout comme la licence libre, plus libre que libre, etc. était une escroquerie, et que ça pouvait conduire certains auteurs naifs à se faire voler le fruit de leur code (s'ils ont le malheur de faire un produit dérivé de GPL sans s'en rendre compte).
--
Michel TALON
Stephane TOUGARD <stephane@unices.org> wrote:
Michel Talon wrote:
Bien sûr si je le revends, ce que je revends n'est *pas* libre, selon
ma définition. Les licences comme BSD ne voient aucune objection à ce
qu'on copie du code libre dans du code propriétaire. Je sais que
S. Tougard, par exemple, a de trés fortes objections contre ça, et
Et tu te trompes, je n'ai absolument aucune objection contre cela, a
partir du moment ou la volonte de l'auteur du code source est d'accord.
Ce a quoi je suis oppose, c'est qu'on juge comme etant des escrocs ceux
qui ne sont pas d'accords pour que leur code aille se perdre dans des
logiciels proprietaires.
Là encore tu interprètes ce que j'ai dit: je n'ai pas pensé une seconde
que les auteurs qui mettaient leur code sous GPL étaient des escrocs ou
des voleurs, ce que j'ai dit c'est que la présentation vulgarisée de la
licence GPL qu'on voit traîner partout comme la licence libre, plus
libre que libre, etc. était une escroquerie, et que ça pouvait conduire
certains auteurs naifs à se faire voler le fruit de leur code (s'ils ont
le malheur de faire un produit dérivé de GPL sans s'en rendre compte).
Bien sûr si je le revends, ce que je revends n'est *pas* libre, selon ma définition. Les licences comme BSD ne voient aucune objection à ce qu'on copie du code libre dans du code propriétaire. Je sais que S. Tougard, par exemple, a de trés fortes objections contre ça, et
Et tu te trompes, je n'ai absolument aucune objection contre cela, a partir du moment ou la volonte de l'auteur du code source est d'accord.
Ce a quoi je suis oppose, c'est qu'on juge comme etant des escrocs ceux qui ne sont pas d'accords pour que leur code aille se perdre dans des logiciels proprietaires.
Là encore tu interprètes ce que j'ai dit: je n'ai pas pensé une seconde
que les auteurs qui mettaient leur code sous GPL étaient des escrocs ou des voleurs, ce que j'ai dit c'est que la présentation vulgarisée de la licence GPL qu'on voit traîner partout comme la licence libre, plus libre que libre, etc. était une escroquerie, et que ça pouvait conduire certains auteurs naifs à se faire voler le fruit de leur code (s'ils ont le malheur de faire un produit dérivé de GPL sans s'en rendre compte).
--
Michel TALON
Stephane TOUGARD
Thierry Thomas wrote:
Facile : aux trois points précédents, on pourrait par ex. ajouter la gratuité, et décider qu'une licence qui ne la stipule pas n'est pas libre.
Libre n'a jamais voulu dire gratuit. Comme proprietaire n'a d'ailleurs jamais voulu dire payant.
Tu as le droit de croire le contraire, mais tu te places en faux par rapport aux definitions communement admises par a peu pres tous les tenants du Libre. Les discussions risquent d'ailleurs de tourner cour ici meme, puisque tu donnes une definition que personne ne partage.
-- Stephane TOUGARD
Unix et programmation - http://www.unices.org Stations Unix en occasions. - http://yellow.epernon.net
Thierry Thomas wrote:
Facile : aux trois points précédents, on pourrait par ex. ajouter la
gratuité, et décider qu'une licence qui ne la stipule pas n'est pas
libre.
Libre n'a jamais voulu dire gratuit. Comme proprietaire n'a d'ailleurs
jamais voulu dire payant.
Tu as le droit de croire le contraire, mais tu te places en faux par
rapport aux definitions communement admises par a peu pres tous les
tenants du Libre. Les discussions risquent d'ailleurs de tourner cour
ici meme, puisque tu donnes une definition que personne ne partage.
--
Stephane TOUGARD
Unix et programmation - http://www.unices.org
Stations Unix en occasions. - http://yellow.epernon.net
Facile : aux trois points précédents, on pourrait par ex. ajouter la gratuité, et décider qu'une licence qui ne la stipule pas n'est pas libre.
Libre n'a jamais voulu dire gratuit. Comme proprietaire n'a d'ailleurs jamais voulu dire payant.
Tu as le droit de croire le contraire, mais tu te places en faux par rapport aux definitions communement admises par a peu pres tous les tenants du Libre. Les discussions risquent d'ailleurs de tourner cour ici meme, puisque tu donnes une definition que personne ne partage.
-- Stephane TOUGARD
Unix et programmation - http://www.unices.org Stations Unix en occasions. - http://yellow.epernon.net
Stephane TOUGARD
Michel Talon wrote:
Là encore tu interprètes ce que j'ai dit: je n'ai pas pensé une seconde que les auteurs qui mettaient leur code sous GPL étaient des escrocs ou des voleurs, ce que j'ai dit c'est que la présentation vulgarisée de la licence GPL qu'on voit traîner partout comme la licence libre, plus libre que libre, etc. était une escroquerie, et que ça pouvait conduire certains auteurs naifs à se faire voler le fruit de leur code (s'ils ont le malheur de faire un produit dérivé de GPL sans s'en rendre compte).
Que la FSF fasse la promotion de sa licence est normal, mais elle reconnait les autres licences Libres comme etant des licences Libres et elle ne leur retire rien de cela. Jamais la FSF n'a pretendu qu'une licence Libre non GPL n'etait pas Libre.
La GPL est, par definition, plus protectrice du monde Libre que les autres. Elle n'admet pas le melange du Libre et du non Libre, en cela on ne peut pas dire qu'elle soit plus Libre, mais on peut defendre l'opinion qu'elle en fait plus que les autres (meme si pour certains ce point est discutable).
Maintenant, si des gens, par naivetes, se retrouvent en culotte courte face a la GPL et ses consequences, que veux tu que je te dise ? on se retrouve en culotte courte face au reglement fiscal, au systeme legal, aux grands groupes, aux avocats, ... C'est le jeu de la societe. Va lire les conditions d'utilisation des produits de Microsoft, la GPL est un bonheur de simplicite a cote.
-- Stephane TOUGARD
Unix et programmation - http://www.unices.org Stations Unix en occasions. - http://yellow.epernon.net
Michel Talon wrote:
Là encore tu interprètes ce que j'ai dit: je n'ai pas pensé une seconde
que les auteurs qui mettaient leur code sous GPL étaient des escrocs ou
des voleurs, ce que j'ai dit c'est que la présentation vulgarisée de la
licence GPL qu'on voit traîner partout comme la licence libre, plus
libre que libre, etc. était une escroquerie, et que ça pouvait conduire
certains auteurs naifs à se faire voler le fruit de leur code (s'ils ont
le malheur de faire un produit dérivé de GPL sans s'en rendre compte).
Que la FSF fasse la promotion de sa licence est normal, mais elle
reconnait les autres licences Libres comme etant des licences Libres et
elle ne leur retire rien de cela. Jamais la FSF n'a pretendu qu'une
licence Libre non GPL n'etait pas Libre.
La GPL est, par definition, plus protectrice du monde Libre que les
autres. Elle n'admet pas le melange du Libre et du non Libre, en cela on
ne peut pas dire qu'elle soit plus Libre, mais on peut defendre
l'opinion qu'elle en fait plus que les autres (meme si pour certains ce
point est discutable).
Maintenant, si des gens, par naivetes, se retrouvent en culotte courte
face a la GPL et ses consequences, que veux tu que je te dise ? on se
retrouve en culotte courte face au reglement fiscal, au systeme legal,
aux grands groupes, aux avocats, ... C'est le jeu de la societe. Va lire
les conditions d'utilisation des produits de Microsoft, la GPL est un
bonheur de simplicite a cote.
--
Stephane TOUGARD
Unix et programmation - http://www.unices.org
Stations Unix en occasions. - http://yellow.epernon.net
Là encore tu interprètes ce que j'ai dit: je n'ai pas pensé une seconde que les auteurs qui mettaient leur code sous GPL étaient des escrocs ou des voleurs, ce que j'ai dit c'est que la présentation vulgarisée de la licence GPL qu'on voit traîner partout comme la licence libre, plus libre que libre, etc. était une escroquerie, et que ça pouvait conduire certains auteurs naifs à se faire voler le fruit de leur code (s'ils ont le malheur de faire un produit dérivé de GPL sans s'en rendre compte).
Que la FSF fasse la promotion de sa licence est normal, mais elle reconnait les autres licences Libres comme etant des licences Libres et elle ne leur retire rien de cela. Jamais la FSF n'a pretendu qu'une licence Libre non GPL n'etait pas Libre.
La GPL est, par definition, plus protectrice du monde Libre que les autres. Elle n'admet pas le melange du Libre et du non Libre, en cela on ne peut pas dire qu'elle soit plus Libre, mais on peut defendre l'opinion qu'elle en fait plus que les autres (meme si pour certains ce point est discutable).
Maintenant, si des gens, par naivetes, se retrouvent en culotte courte face a la GPL et ses consequences, que veux tu que je te dise ? on se retrouve en culotte courte face au reglement fiscal, au systeme legal, aux grands groupes, aux avocats, ... C'est le jeu de la societe. Va lire les conditions d'utilisation des produits de Microsoft, la GPL est un bonheur de simplicite a cote.
-- Stephane TOUGARD
Unix et programmation - http://www.unices.org Stations Unix en occasions. - http://yellow.epernon.net
Eric Jacoboni
Thomas Nemeth writes:
La Yggdrasil n'était pas inconnue à l'époque ;)
Je pense qu'elle l'était quand même moins que la slack pour ceux qui n'avaient pas de connexion Internet (c'était mon cas...j'ai trouvé ma première slack dans une grande suface Informatique, vendue avec un truc qui s'appelait "Micro-Applications Magazine"). Avant, c'était avec des disquettes reçues par la poste via feu "DPTool Club" : il n'y avait même pas de distrib et l'installation était un peu sport (pas autant que Debian, cela dit).
Du coup, je n'ai jamais pratiqué la Ygg qui, paraît-il, était très bien. -- Éric Jacoboni, né il y a 1369953892 secondes
Thomas Nemeth <thomas@exether.vipere.noire> writes:
La Yggdrasil n'était pas inconnue à l'époque ;)
Je pense qu'elle l'était quand même moins que la slack pour ceux qui
n'avaient pas de connexion Internet (c'était mon cas...j'ai trouvé ma
première slack dans une grande suface Informatique, vendue avec un
truc qui s'appelait "Micro-Applications Magazine"). Avant, c'était
avec des disquettes reçues par la poste via feu "DPTool Club" : il n'y
avait même pas de distrib et l'installation était un peu sport (pas
autant que Debian, cela dit).
Du coup, je n'ai jamais pratiqué la Ygg qui, paraît-il, était très
bien.
--
Éric Jacoboni, né il y a 1369953892 secondes
Je pense qu'elle l'était quand même moins que la slack pour ceux qui n'avaient pas de connexion Internet (c'était mon cas...j'ai trouvé ma première slack dans une grande suface Informatique, vendue avec un truc qui s'appelait "Micro-Applications Magazine"). Avant, c'était avec des disquettes reçues par la poste via feu "DPTool Club" : il n'y avait même pas de distrib et l'installation était un peu sport (pas autant que Debian, cela dit).
Du coup, je n'ai jamais pratiqué la Ygg qui, paraît-il, était très bien. -- Éric Jacoboni, né il y a 1369953892 secondes
Patrice Karatchentzeff
Emmanuel Florac writes:
Dans article , disait...
même sans X ?
Sans X j'utilise vi, comme tout le monde. Il m'est aussi arrivé d'utiliser ed dans les cas désespérés (termcap foiré jusqu'à l'os, en mode single user, tout ça). Mais en général pour le dev j'utilise X (sauf pour corriger un mot vite fait dans un script). Même quand je lance -parfois- Xemacs, c'est sous X.
Dans article <87n0c0hxn6.fsf@belledonne.chartreuse.fr>,
p.karatchentzeff@free.fr disait...
même sans X ?
Sans X j'utilise vi, comme tout le monde. Il m'est aussi arrivé
d'utiliser ed dans les cas désespérés (termcap foiré jusqu'à l'os, en
mode single user, tout ça).
Mais en général pour le dev j'utilise X (sauf pour corriger un mot vite
fait dans un script). Même quand je lance -parfois- Xemacs, c'est sous X.
Sans X j'utilise vi, comme tout le monde. Il m'est aussi arrivé d'utiliser ed dans les cas désespérés (termcap foiré jusqu'à l'os, en mode single user, tout ça). Mais en général pour le dev j'utilise X (sauf pour corriger un mot vite fait dans un script). Même quand je lance -parfois- Xemacs, c'est sous X.
Samedi 18 octobre 2003 à 18:12 GMT, Stephane TOUGARD a écrit :
Thierry Thomas wrote:
Facile : aux trois points précédents, on pourrait par ex. ajouter la gratuité, et décider qu'une licence qui ne la stipule pas n'est pas libre.
Libre n'a jamais voulu dire gratuit. Comme proprietaire n'a d'ailleurs jamais voulu dire payant.
Tu as le droit de croire le contraire, mais tu te places en faux par rapport aux definitions communement admises par a peu pres tous les tenants du Libre. Les discussions risquent d'ailleurs de tourner cour ici meme, puisque tu donnes une definition que personne ne partage.
Certes, et ce n'est pas non plus ma définition, d'où le « par ex. ». Je voulais juste relativiser le fait que la définition en 3 points de la FSF n'est pas une vérité révélée, et que personne n'est habilité à attribué un label *licence libre* absolu. -- Th. Thomas.
Samedi 18 octobre 2003 à 18:12 GMT, Stephane TOUGARD a écrit :
Thierry Thomas wrote:
Facile : aux trois points précédents, on pourrait par ex. ajouter la
gratuité, et décider qu'une licence qui ne la stipule pas n'est pas
libre.
Libre n'a jamais voulu dire gratuit. Comme proprietaire n'a d'ailleurs
jamais voulu dire payant.
Tu as le droit de croire le contraire, mais tu te places en faux par
rapport aux definitions communement admises par a peu pres tous les
tenants du Libre. Les discussions risquent d'ailleurs de tourner cour
ici meme, puisque tu donnes une definition que personne ne partage.
Certes, et ce n'est pas non plus ma définition, d'où le « par ex. ».
Je voulais juste relativiser le fait que la définition en 3 points de la
FSF n'est pas une vérité révélée, et que personne n'est habilité à
attribué un label *licence libre* absolu.
--
Th. Thomas.
Samedi 18 octobre 2003 à 18:12 GMT, Stephane TOUGARD a écrit :
Thierry Thomas wrote:
Facile : aux trois points précédents, on pourrait par ex. ajouter la gratuité, et décider qu'une licence qui ne la stipule pas n'est pas libre.
Libre n'a jamais voulu dire gratuit. Comme proprietaire n'a d'ailleurs jamais voulu dire payant.
Tu as le droit de croire le contraire, mais tu te places en faux par rapport aux definitions communement admises par a peu pres tous les tenants du Libre. Les discussions risquent d'ailleurs de tourner cour ici meme, puisque tu donnes une definition que personne ne partage.
Certes, et ce n'est pas non plus ma définition, d'où le « par ex. ». Je voulais juste relativiser le fait que la définition en 3 points de la FSF n'est pas une vérité révélée, et que personne n'est habilité à attribué un label *licence libre* absolu. -- Th. Thomas.