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talon
Je ne résiste pas au plaisir de vous citer un texte de SCO
relatif au fait qu'il peut révoquer les licences Unix de SGI et
IBM:
http://www.theregister.co.uk/content/4/33326.html

You can.t take code based on a license you signed, change it a little
and then give it away for free (as in the case of XFS from SGI). If SCO
allowed companies to contribute derivative UNIX code to Linux and give
it away for free, it would destroy the value of all other versions of
UNIX, including SCO.s own, not to mention the versions of UNIX made by
SUN, HP, IBM, SGI, Sequent, Hitachi, Fujitsu, Siemens, and every other
one of the 6,000 other licensees. Why would SCO not have such a
provision in their licenses? This line of thinking is absolutely
ludicrous.

Je pense que vous pouvez voir là clairement que SCO prétend que XFS
est dérivé de Unix et donc lui appartient purement et simplement.
Voilà où mènent les idées absurdes de Stallmann et de la FSF, comme
je me tue à le dire. La clause virale n'est rien d'autre qu'une forme de
vol du travail d'autrui.


--

Michel TALON

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Vincent Bernat
OoO En ce milieu de nuit étoilée du lundi 27 octobre 2003, vers 04:22,
(Nicolas George) disait:

Le point est que libre n'est pas antinomique de commercial mais de
propriétaire, justement. La GPL accepte tout autant que la licence BSD
qu'on incorpore dans du logiciel _commercial_, et tout le monde est
d'accord que c'est bien du logiciel commercial.


Dix contre un que dans 40 posts, on aura pas bougé d'un pouce.
--
BOFH excuse #129:
The ring needs another token

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Vincent Bernat
OoO En cette fin de nuit blanche du lundi 27 octobre 2003, vers 06:58,
(Manuel Leclerc) disait:

Et quel est donc cet idéal philosophique du partage des connaissances
à la mode scientifique et/ou mathématique, dans lequel chaque
nouvelle production est automatiquement versée au patrimoine
commun sans que des brevets, des copyright, des abus de vocabulaire
autour du mot "propriété" ou autre empêchement d'aider son voisin
ne viennent restreindre nos libertés d'utiliser et de partager ?


Toi, ça se voit que tu ne publies pas.
--
Je souhaiterais passer à LINUX mais je suis complètement
paumé. Dois-je changé de FAI ?
-+- O.S. in GNU : Bien choisir son fournisseur d'accès à Linux -+-

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Manuel Leclerc

Manuel Leclerc wrote:

Tu achètes un binaire et il t'est interdit de le copier sur
une deuxième machine. Ce n'est pas un logiciel libre.


C'est faux, le logiciel est gratuit, mais il est subordonne a
l'achat d'une prestation de support a l'annee. En tous cas,
c'est ce qui a ete tres clairement annonce.


Tu as mal compris l'annonce, semble-t-il.

http://www.redhat.com/licenses/rhel3_france.pdf

La RHEL est un OS propriétaire. Et Stéphane Tougard est le
roi des hypocrites.


Non, l'achat de la boite est subordonnee a une prestation, rien
de plus et rien de moins. D'ailleurs les sources sont librement
disponibles sur le ftp public de RedHat, chose qu'ils ne sont
pas obliges de faire et dont ils peuvent limiter la diffusion a
leurs seuls clients.


La question n'est pas ce que peuvent faire les non-clients, la
question est ce que peuvent faire les clients.

Tu me fatigues.

Ca te choque parce que tu as toujours assimile Libre avec gratuit,
ce qui est bien evidement faux, la RedHat est Libre mais payante
et meme tres chere.


"The freedom to run the program, for any purpose (freedom 0)."
"Being free to do these things means (among other things) that you do
not have to ask or pay for permission."

J'achète une RHEL. Puis-je la copier et l'utiliser sur deux machines ?
Non. La RHEL que j'ai acheté est-elle un logiciel libre ? Non.

La seule chose que j'ai lu c'etait que la distribution en elle meme
etait gratuite mais que son achat etait sous condition de l'achat
d'une prestation de support.


Je peux mettre ça dans mon fichier de signature, Stéphane ?

Si ca peut te faire plaisir d'y croire et de le prendre comme ca,
que veux tu que je te dise. Si tu assimiles un logiciel dont les
sources sont librement accessibles, modifiables, re-utilisables
en un mot LIBRES a du SAP ou du Oracle, je dis que tu n'as
strictement rien compris au principe meme du LL.


Liberté 2 : liberté de distribuer des copies pour aider son voisin.
(nota bene de RedHat : désolé, vous n'êtes pas votre voisin)

Foutaises.


Je te remercie de ton jugement souverain, ta demonstration est
brillante et en un mot seulement tu nous donnes acces a toute ta
capacite de deduction, de rethorique et de reflexion. C'est du
grand art, je suis impressionne.


Et bien, tu sais quoi ? Ca me fait plaisir quand tu me réponds
comme ça. Vraiment. Merci bien.

Ah bon ? Si j'achète une boite chez SuSE, je n'ai pas le droit
de l'installer sur plusieurs machines ? Je n'ai pas le droit de
l'utiliser plus d'un an sans acheter une deuxième boite ?


Je ne crois pas que les corrections de bug de SuSE depassent l'annee,
en conclusion, il y a bien un moment ou tu es oblige de racheter,
oui.


Encore un peu, et on va commencer à entendre dire que c'est pire
que Microsoft cette histoire. Finalement, ça va être ça le signe
du succès de Linux : des versions "pirates" pour ne pas être
obligé de raquer tous les ans.

manuel leclerc


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Manuel Leclerc


Quand on commande un logiciel à façon, on signe un contrat
dans lequel il est explicité qui a le droit de faire quoi
avec quoi, et cela inclue évidement ce qu'il faut pour que
le client échappe à ce que tu décris.


J'aimerais croire que la majorité des contrats en informatique
sont correctement rédigés dans ce sens, mais j'ai du mal. Peu
importe.


Une petite boîte inexpérimentée peut se faire avoir, c'est vrai.
Mais ça n'est pas spécifique à l'informatique...

Un tel contrat constitue une licence, justement,


En quelque sorte, oui. En plus complet et personnalisé.

et s'il donne assez de marge au client, c'est automatiquement
une licence au moins partiellement libre.


C'est un peu thorthogaunhal, de biais, quoi. Il peut avoir la
garantie qu'il ne tombera pas dans le piège que tu mentionnais,
mais être privé de certaines libertés qui rendent le
"partiellement" un peu futile.

manuel leclerc


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talon
Nicolas George wrote:
Michel Talon, dans le message <bnj8mm$2qv7$,

Moi, je dis : il y a bien une différence entre la licence libre et la

licence propriétaire. Mais elle ne concerne, évidemment, que ceux qui
sont impliqués dans la transaction commerciale liée à ce logiciel. Pour
toi qui regardes de l'extérieur, c'est bonnet blanc et blanc bonnet.


Entièrement d'accord. D'ailleurs je dois dire que je me suis servi du
cas de Stéphane pour expliquer le point que je voulais, mais que je n'ai
aucune critique personnelle contre Stéphane ni contre la façon dont il
mène ses affaires. Je crois que le contrat qu'il a avec son client est
un contrat purement commercial, avec fourniture des sources et que la
licence qu'il met dessus, que ce soit GPL ou BSD est purement un objet
décoratif. Si même ça peut lui servir de moyen publicitaire, ça ne me
gène pas plus.
Finalement, je crois que Stéphane, Manuel, et moi sommes d'accord sur le
fond, c'est à dire que pratiquement il n'est pas possible de gagner de
l'argent sur du logiciel libre en lui même, que la rémunération va venir
de produits dérivés d'une façon ou d'une autre. Simplement je pense que
la license BSD permet plus facilement, plus directement, et donc de
façon plus transparente, plus honnête, au *programmeur* de gagner sa vie
sur le logiciel libre, et pas en changeant de casquette pour devenir
distributeur, prestataire de service ou que sais-je. Autrement dit le
produit dérivé, commercial, fermé, sera ici un programme et pas un
service accessoire. Pour autant que j'ai compris ceci est le centre de
la critique que les bsdistes adressent à la GPL.


--

Michel TALON


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Galkine
On Mon, 27 Oct 2003 15:03:34 +0000, Michel Talon wrote:

Galkine wrote:
maintenant le DSI lui ne veut pas de gratuit ,il veut du support et que le
truc soit certifié machin, bidule
le gratuit dont tu parles , il le fuit
avec ce que propose redhat il sait déja qu'en cas de problème il pourrat
se defausser sur quelqu'un d'autre.


Cet argument, je l'ai entendu maintes fois par des copains qui exercent
cette noble profession de DSI, celà étant, je n'ai jamais encore vu un
DSI arriver à se défausser sur Microsoft quand ça merde. Et ça arrivera
quand les poules auront des dents. Donc, en l'occurence c'est l'argument
le plus creux qu'on puisse sortir dans le débat.
c'est un argument pour DSI

je ne suis pas DSI et tu n'est pas DSI
Par contre si le DSI arrive à se faire ristourner perso une partie des
dépenses informatiques de la boîte, alors là OK il a tout intérêt à
acheter du Microsoft à tout va, parceque là, effectivement le plus cher
c'est le mieux. Et ne pas dire que ça n'arrive jamais, parceque les
voyages en Californie ou autres, ça s'est beaucoup pratiqué
à l'époque des mainframes. Aussi bien IBM que les fabriquants de
compatibles pratiquaient la méthode chinoise d'arrosage du bas jusques
en haut.
oui cela existe toujours et pas seulement au niveau des DSI , même dans

les entreprises plus petites.


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Arnaud
Et quel est donc cet idéal philosophique du partage des connaissances


Euh, au hasard, l'Université ? (oui, celle avec une majuscule, celle qui
fait du bien à Civilization...)

à la mode scientifique et/ou mathématique, dans lequel chaque
nouvelle production est automatiquement versée au patrimoine
commun sans que des brevets, des copyright, des abus de vocabulaire
autour du mot "propriété" ou autre empêchement d'aider son voisin
ne viennent restreindre nos libertés d'utiliser et de partager ?


Celle qui fait qu'un prof américain de mécanique céleste peut venir
bosser avec des profs d'économie français ?

--
?!?! Rappelle moi ta définition de blonde ? :-)
Blonde : Sujet de blagues nulles de mecs au QI < 15

Stéphane (QI de 42)
-+- S in GFA : "J'ai une très bonne estime de moi-même" -+-

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talon
Vincent Bernat wrote:
OoO En cette nuit striée d'éclairs du lundi 27 octobre 2003, vers
02:42, (Michel Talon) disait:

Mais il est clair que les choses sont en train de radicalement changer.
Toutes ces boites, comme RedHat, se sont mises à employer de plus en plus
de personnel, à lever de l'argent en Bourse, les actionnaires veulent
voir rentrer des bénéfices, donc elles passent à un modèle commercial.
Ce qui me surprend, c'est que ça se passe avec la bénédiction des grands
moralistes de la FSF.


Les boîtes comme Redhat proposent un _service_ avec. Ils te vendent
Linux, des manuels et un support.


Non, ils font de la vente forcée, boîte+service. Si je n'ai rien à faire
de leur service, je ne peux plus acheter la boîte seule, du moins c'est
ce qui a été expliqué ici, et que je n'ai pas pris la peine de vérifier.

Imagine un labo comme le notre avec maintenant de l'ordre de 80 machines
sous RedHat. Tu crois qu'on va payer 80 licences tous les ans pour avoir
un support?


--

Michel TALON


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Manuel Leclerc

Finalement, je crois que Stéphane, Manuel, et moi sommes
d'accord sur le fond,


Permets moi de te dire, tranquillement, que je suis pas trop
d'accord avec certaines expressions un peu malheureuses que
tu as employées, et que tu as l'air, toi aussi, de faire le
genre de "prosélytisme" que tu reproches aux autres :-)


c'est à dire que pratiquement il n'est pas possible de
gagner de l'argent sur du logiciel libre en lui même, que
la rémunération va venir de produits dérivés d'une façon ou
d'une autre.


Je ne suis pas d'accord avec vous deux sur ce point, je pense.
Pour moi, une rémunération qui tient la route pour faire vivre
un éditeur de soft vient de la vente d'un droit d'usage.

manuel leclerc

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talon
Vincent Bernat wrote:
OoO En cette fin de nuit blanche du lundi 27 octobre 2003, vers 06:53,
(Michel Talon) disait:

On est toujours dans la même gamme de prix, non?
Un CD musical à 15 euros, ça ne passe pas pour cher.
Ca commence quand même à être limite pour un truc libre, à mon avis.
Les 4 CD de FreeBSD chez Walnut Creek étaient à moins de 40 euros, il me
semble, et Walnut Creek était une entreprise commerciale vivant de la
vente de CD.


Et elle ne faisait que ça, pas de développement, pas de support.


Elle supportait au moins FreeBSD en employant J. Hubbard à faire des
releases, qui étaient d'ailleurs excellentes. Je me demande s'ils
n'employaient pas Volkerdieg aussi.


--

Michel TALON