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droit à l'image

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palmerclaude
Cela m'énerve au plus haut point.
Je comprend que la plupart des amateurs ou professionnels se cantonnent ici
aux paysages, animaux et insectes. J'ai toujours préféré les personnes. Mais
sauf à éditer un bloc de cession de droits à balader sur soi et à faire
signer (Après et pas AVANT la prise de v(i)/ue, avec les risques de refus ou
d'engueulades, je regarde le peu d'archives qui me restent, et me dis que je
vivais la photographie de façon bien plus heureuse il y a quarante ans ou
cinquante ans.
Exemples en Algérie 1959...
Rollei - scan d'après tirages /Léonar...légèrement recadrés de tirages 24x30
en 21x27
http://cjoint.com/?0HhxiSYUuBP
http://cjoint.com/?BHhxjIYrgNz

10 réponses

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Elohan
Ofnuts a écrit :
On 08/08/2012 09:09 AM, Elohan wrote:
Donc on se contente de garder ces images pour soi-même, pour des
projections en petit comité ou pour des proches de confiance. Le nouveau
problème, c'est que des tiers n'aillent pas diffuser ces photos sur le web.



Oui, mais ce sont eux qui ont diffusé, pas toi...



Mais quand ce sont des amis ou des membres de ta famille, ça la fout
mal.
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Ofnuts
On 08/08/2012 10:09 AM, Elohan wrote:
Ofnuts a écrit :
On 08/08/2012 09:09 AM, Elohan wrote:
Donc on se contente de garder ces images pour soi-même, pour des
projections en petit comité ou pour des proches de confiance. Le nouveau
problème, c'est que des tiers n'aillent pas diffuser ces photos sur
le web.



Oui, mais ce sont eux qui ont diffusé, pas toi...



Mais quand ce sont des amis ou des membres de ta famille, ça la fout mal.



Pas sûr que ce soit un concept utilisable en droit...

--
Bertrand
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palmerclaude
jean-daniel dodin wrote:
Le 08/08/2012 08:30, £g a écrit :

Plus proche de nous, en demander avant et pas de problèmes, avec le
sourire des participantes.


http://cjoint.com/?0HiiBd0gFd0



sympa.

Mais, de mémoire, une autorisation doit être faite pour un usage
précis et une durée limitée ce qui exclu presque la galerie photo
internet
jdd



Oui, sympathique, mais complètement fabriqué et sans problème. Un peu ce que
je fais dans des salons professionnels ou associatifs...
De ma génération, celle des photographes de Magnum ou de mon agence (Rapho),
on cadrait et construisait si possible des instantanés sans demander de
permission... très difficile notamment en situation de guerre, ou
relationnel et sensible entre plusieurs personnes ou encore sur une
thématique commandée comme "les amoureux à Paris". C'était plutôt "instant
volé" à la volée...
C'est là que le bât blesse. Maintenant quand d'autres photographes et
moi-même prenons des photos dans une manifestation, ou en période électorale
sur un marché, on est censé flouter ou prendre les gens de dos pour qu'ils
ne se retournent pas contre vous après publication.
Il est vrai que les médias actuels et la duplication mondiale sur les
médias électroniques et plus largement sur les réseaux justifie en partie
les précautions.
Il est vrai aussi que, devant les améliorations des appareils, en
particulier des compacts, n'importe qui peut faire des images signifiantes
volontiers publiées sans contrôle sur les réseaux quoi qu'elles
représentent.
je pense que le voyeurisme a de beaux jours devant lui et que même,
personnellement, je ne me retiens pas de flasher des situations délicates si
j'ai un smartphone ou le G9 à portée de main.



Exemple :

http://cjoint.com/?BHilEMqQ15i



(il y a quelques jours dans un embouteillage dû à un accident sur la A10
vers Niort). Il n'y a personne sur la photo heureusement, sinon. une
personne décédée et deux blessés).cela virait au voyeurisme ou au tourisme
de catastrophe que les gendarmes repoussent sur le terrain par des barrages
(après Xynthia à Charron ou ailleurs).
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palmerclaude
Elohan wrote:
Ofnuts a écrit :
On 08/08/2012 09:09 AM, Elohan wrote:
Donc on se contente de garder ces images pour soi-même, pour des
projections en petit comité ou pour des proches de confiance. Le
nouveau problème, c'est que des tiers n'aillent pas diffuser ces
photos sur le web.



Oui, mais ce sont eux qui ont diffusé, pas toi...



Mais quand ce sont des amis ou des membres de ta famille, ça la fout
mal.



Vous oubliez le droit de presse Si vous mettez sur le net une image ici par
exemple, qu'un tiers la reprend et la republie, les services de la
gendarmerie retrouveront les IP et contraindrot le dernier diffuseur à
donner sa source. C'est la responsabilité "en cascade". que j'ai connue
comme imprimeur. : Quand on ne retrouve pas l'auteur d'un délit, c'est le
dernier utilisateur connu qui trinque (brocheur, diffuseur etc)...
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palmerclaude
Bour-Brown wrote:
palmerclaude a écrit
( 502184a8$0$6167$ )

Cela m'énerve au plus haut point.



Je ne vois pas pourquoi.


Mais sauf à éditer un bloc de cession de droits à balader sur soi et
à faire signer



Bof, n'importe qui peut encore prendre des photos dans maintes
circonstances sans aucun problème :
http://cjoint.com/12au/BHijJ4R13TU_chess.jpg


je regarde le peu d'archives qui me restent, et me dis que je vivais
la photographie de façon bien plus heureuse il y a quarante ans ou
cinquante ans.



Bien sûr. Peu d'appareils, des autochtones indifférents, aucun compte
à rendre - le bonheur, quoi. Aujourd'hui tout a changé, n'importe qui
peut photographier et diffuser, il y a donc une réflexion à mener
pour chacun, et des cadres à respecter. Moi, je trouve ça très bien.


Exemples en Algérie 1959...



Euh, tu savais qu'on n'était pas obligé de faire du noir & blanc
pourri, quand même ?



Ah bon ?
C'est tiré qd'un album destiné à des proches à l'époque, avec des tirages
particulièrement soignés. Le choix des contrastes était volontaire.
Pourquoi "pourri" ? parce qu'il n'y a pas de détails dans les noirs et un
étagement des gris qui défrise ?
Pourtant c''était précisément la richesse de qualité des noirs argentiques
de papiers comme le Léonar qui m'intéressait...
Reste que je n'ai plus les négatifs pour les scanner et retraiter en
numérique.
Cela me turlupine d'avoir abandonné mon travail de 50 ans depuis quinze
ans, dans un entrepôt oublié.
Comme ma descendance s'en fout, je n'ai même pas la possibilité de les
récupérer et de m'en servir pour des expos commémoratives ou documentaires
sur des sujets et des périodes dignes d'intérêt.
On est, pour certains plus ou moins tenté d'exister et de survivre dans la
mémoire des tiers, sinon l'ego en prend un coup.
On peut aussi se dire que, la mémoire populaire des derneirs cent ans a
bénéficié des médias récents innombrables alors qu'il ne reste pour l'avenir
qu'un travail d'archéologue, mais plus de traces des maisons périssables du
moyen-âge, alors que les châteaux subsistent.
On ne saura plus dans 500 ans que les montres swatch existaienrt sur mon
poignet, mais que la rolex de qui vous savez sera honorée dans un musée...
si musée il y a .
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jean-daniel dodin
Le 08/08/2012 09:09, Elohan a écrit :

Donc on se contente de garder ces images pour soi-même,



mais dans ce cas point besoin d'autorisation...

jdd
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Bour-Brown
grenault a écrit
( 5022115a$0$6195$ )

Il y a un bouquin sur ce sujet écrit par Joelle Verbrugge (avocate) :
http://blog.droit-et-photographie.com



[soupir]

Encore quelqu'un qui attend qu'un événement ait eu lieu pour nous
l'expliquer...

J'aime bien, parce qu'il suffit qu'un jugement postérieur invalide le
premier pour qu'elle nous l'explique tout aussi bien.

(quant à faire des bouquins ou des blogs au lieu de plaider, à mon avis,
c'est quand même pas bon signe)
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Bour-Brown
palmerclaude a écrit
( 5022395a$0$6190$ )

Pourquoi "pourri" ? parce qu'il n'y a pas de détails dans les noirs et un
étagement des gris qui défrise ?



Euh, à cause de méchantes pétouilles, de zones complètement brouillées dans
la première (le Scholtès de gauche par exemple, carrément dédoublé), même
chose sur la seconde, des glissements, des bandes, une postérisation noir et
blanc inhumaine, des choses comme ça :

en rouge, les bandes verticales, en vert, quelques pétouilles, en bleu, des
aplats d'encre de Chine.


Pourtant c''était précisément la richesse de qualité des noirs argentiques
de papiers comme le Léonar qui m'intéressait...



Je pense que les images que tu nous proposes ici ne leur rendent pas
honneur, et que sans doute les négatifs étaient bien plus intéressants. Il
n'est pas impossible également que tu n'aies plus les yeux de ta jeunesse,
et que tu nous proposes ici plutôt tes souvenirs que des clichés de
qualité.
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Bour-Brown
palmerclaude a écrit
( 5022395a$0$6190$ )

Pourquoi "pourri" ? parce qu'il n'y a pas de détails dans les noirs et un
étagement des gris qui défrise ?



Euh, à cause de méchantes pétouilles, de zones complètement brouillées dans
la première (le Scholtès de gauche par exemple, carrément dédoublé), même
chose sur la seconde, des glissements, des bandes, une postérisation noir et
blanc inhumaine, des choses comme ça :
http://cjoint.com/12au/BHinh6mH3R2.htm

en rouge, les bandes verticales, en vert, quelques pétouilles, en bleu, des
aplats d'encre de Chine.


Pourtant c''était précisément la richesse de qualité des noirs argentiques
de papiers comme le Léonar qui m'intéressait...



Je pense que les images que tu nous proposes ici ne leur rendent pas
honneur, et que sans doute les négatifs étaient bien plus intéressants. Il
n'est pas impossible également que tu n'aies plus les yeux de ta jeunesse,
et que tu nous proposes ici plutôt tes souvenirs que des clichés de
qualité.

(avec le lien, c'est mieux)
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Ghost-Rider
Le 08/08/2012 12:40, Bour-Brown a écrit :
grenault a écrit

Il y a un bouquin sur ce sujet écrit par Joelle Verbrugge (avocate) :
http://blog.droit-et-photographie.com



Encore quelqu'un qui attend qu'un événement ait eu lieu pour nous
l'expliquer...
J'aime bien, parce qu'il suffit qu'un jugement postérieur invalide le
premier pour qu'elle nous l'explique tout aussi bien.



Les recueils de jurisprudence ne font que ça.

(quant à faire des bouquins ou des blogs au lieu de plaider, à mon avis,
c'est quand même pas bon signe)



Elle rappelle néanmoins le critère fondamental retenu par les juges pour
attribuer des dommages et intérêts : l'existence d'un véritable
préjudice. Tout le reste est accessoire.
Et ce jugement est particulièrement bien motivé.
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