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Éducation sexuelle

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jr
(presse)

"Une enseignante d'un établissement catholique traditionaliste de Vendée
a été condamnée hier par le tribunal correctionnel de La Roche-sur-Yon à
six mois de prison ferme pour avoir eu des relations sexuelles avec un
élève de 12 ans."

L'élève était en CM2, elle avait 34 ans, mariée, 4 enfants.

C'est intéressant cette affaire, parce que dans l'autre sens (un
enseignant et une élève) ce serait automatiquement un viol -en général
on ne retient pas le consentement à 12 ans- et le gus partirait en taule
pour des années. Personne ayant autorité, la totale.

Ici, la condamnation est de 6 mois sans mandat de dépôt, donc elle ne
les fera pas. 5 ans d'interdiction d'exercer des activités en contact
avec les mineurs, et pas d'inscription au fichier des délinquants
sexuels!! Je rappelle que le gus était en CM2.

Tout cette différence entre autres parce que l'interprétation de la loi
sur le viol est que c'est le pénétré qui est violé. Et sans doute aussi
parce que dans ce cas de figure, on pense que la "victime" n'est pas si
traumatisée que ça, chose qu'il est interdit de penser dans l'autre sens.

--
jr

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jr
Le 07/09/2012 11:07, Dominique a écrit :
Les "experts" - dont la compétence n'est souvent déterminée que par leur
propre suffisance - ne peuvent aller à l'encontre de la loi qui donne un
âge minimum pour qu'un mineur soit légalement consentant.



N'importe quoi de chez n'importe quoi. Le mineur peut parfaitement être
consentant, c'est d'ailleurs ce qui fait la différence entre viol et
atteinte sexuelle. Cf le cas de Grenoble.

On est sur un groupe de droit et en droit français, la majorité sexuelle
est 15 ans.
Avant 15 ans, le mineur ne peut pas être consentant,



Et que je te pédale dans la semoule. Avant 15 ans et plutôt avant 13,
son consentement peut ne pas être reconnu par le juge. C'est tout.

J'ai vu les ravages d'une véritable "campagne de séduction" par un prof
de philo sur deux classes de terminale,et donc sur des élèves de 17 à 18
ans, garçons et filles (oui, il était bi, le cher homme)



C'est la tradition socratique.

--
http://rouillard.org/s.jpg
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jc_lavau
Le 07/09/2012 11:07, Dominique a écrit :
Christian Navis wrote:

Elohan a présenté l'énoncé suivant :

Elle n'en a jamais rien su



Elle avait tout compris !
Elle a eu par la suite une attitude de grande soeur à mon égard.
A la fois amusée et bienveillante. Et sûrement pas dupe.



Dites donc, ça vous a marqué, ce fantasme!
Vous êtes encore tout excité, alors que vous avez quel âge, maintenant?
Faut devenir adulte, mon vieux.



La journée de la féministe est assez répétitive :
Reprendre le pouvoir, reprendre le dessus, envoyer une bordée
d'insultes, benner un tombereau de reproches, faire subir une colère,
et reprendre au début, avec des variantes quant à l'ordre des
opérations.
Ainsi l'ordre "benner un tombereau de reproches, reprendre le pouvoir,
faire subir une colère, reprendre le dessus, envoyer une bordée
d'insultes" est tout aussi valide dans l'emploi du temps de la
féministe. Et puis ça introduit de la variété.
http://deontologic.org/deonto-famille/citoyens/debattre/index.php/topic,5.msg3878.html#msg3878

--
Né dans le sérail, j'en connais les turpitudes.
Les morts ne témoignent pas. Moi si, jusqu'à présent. Et cela, les
imposteurs et les tortionnaires ne me le pardonneront jamais.
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Elohan
jr a écrit :
Le 06/09/2012 21:54, Christian Navis a écrit :

Et la contrainte morale, la menace, le chantage, font partie
des élémens constitutifs librement appréciés par les magistrats.



Quand il s'agit de mineurs *consentants*, le viol est retenu sous la rubrique
"surprise", voyez-vous. C'est d'ailleurs un des éléments qui décide parfois
de la qualification en correctionnelle. On a vu au moins une histoire où le
gus a été acquitté du viol d'une très très jeune mineure, ayant pu prouver
qu'elle était prostituée habituelle et donc pas "surprise", alors qu'il
aurait été condamné automatiquement pour atteinte sexuelle, consentante ou
pas.

Quant à votre "appréciation des magistrats", comme vous dites, je vous
rappelle qu'en France viol=crime=assises.



Oui mais aux assises, les magistrats apprécient _avant_ le verdict.
Enfin, je crois.
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YBM
Le 07.09.2012 11:42, jc_lavau a écrit :
La journée de Lavau est assez répétitive :
Tenter de prendre le pouvoir, tenter de prendre le dessus, envoyer une bordée
d'insultes, se prendre un tombereau de quolibets, faire une grosse colère,
et reprendre au début, avec des variantes quant à l'ordre des
opérations.
Ainsi l'ordre "se prendre un tombereau de quolibets, tenter de prendre le pouvoir,
faire une grosse colère, tenter de prendre le dessus, envoyer une bordée
d'insultes" est tout aussi valide dans l'emploi du temps de Lavau
Et puis ça introduit de la variété.



Effectivement, pauvre bête.
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Christian Navis
jr a exprimé avec précision :

Quand il s'agit de mineurs *consentants*, le viol est retenu sous la rubrique
"surprise", voyez-vous. C'est d'ailleurs un des éléments qui décide parfois
de la qualification en correctionnelle. On a vu au moins une histoire où le
gus a été acquitté du viol d'une très très jeune mineure, ayant pu prouver
qu'elle était prostituée habituelle et donc pas "surprise", alors qu'il
aurait été condamné automatiquement pour atteinte sexuelle, consentante ou
pas.

Quant à votre "appréciation des magistrats", comme vous dites, je vous
rappelle qu'en France viol=crime=assises.



L'appréciation des éléments de contrainte, surprise, pression
morale ou à l'inverse provocation délibérée ou exposition inconsidérée
de la victime, appartient aux magistrats, à commencer par le juge
d'instruction et le proc qui peuvent s'entendre pour correctionnaliser
l'affaire ou au contraire la déférer aux assises.
Nonobstant les voies de recours naturellement.

Pour ce qui est de la contrainte morale, depuis le "bon juge
de Château Thierry" (affaire Ménard 1898) cette notion n'a cessé
d'être élargie par la jurisprudence pénale, inventant des passerelles
entre ce concept plus philosophique que juridique, et les excuses
absolutoires ou les circonstances atténuantes ou aggravantes selon
qui l'exerce ou la subit, sinon s'en servant pour moduler
l'individualisation de la peine.

--
Mort du journalisme citoyen :
http://christian.navis.over-blog.com
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dmkgbt
jr wrote:

Le 07/09/2012 11:07, Dominique a écrit :
> Les "experts" - dont la compétence n'est souvent déterminée que par leur
> propre suffisance - ne peuvent aller à l'encontre de la loi qui donne un
> âge minimum pour qu'un mineur soit légalement consentant.

N'importe quoi de chez n'importe quoi. Le mineur peut parfaitement être
consentant,



Les relations sexuelles avec un autre mineur sont licites.
Les relations avec un majeur peuvent être consenties ( sauf cas ou il y
a "absence de consentement éclairé") mais le majeur sera quand même
condamné si le mineur a moins de 15 ans.
C'est donc bien que la loi estime le consentement pas tout à fait
complet en dessous d'un certain âge.

c'est d'ailleurs ce qui fait la différence entre viol et
atteinte sexuelle. Cf le cas de Grenoble.



Non, c'est la différence entre "atteinte sexuelle" qui est punie de cinq
ans d'emprisonnement maximum (sauf circonstances aggravantes) et
"agression sexuelle" qui est punie de sept ans d'emprisonnement maximum
(sauf circonstances aggravantes) pour une victime mineure de 15 ans.

> On est sur un groupe de droit et en droit français, la majorité sexuelle
> est 15 ans.
> Avant 15 ans, le mineur ne peut pas être consentant,

Et que je te pédale dans la semoule. Avant 15 ans et plutôt avant 13,



Ça tombe bien, au cas présent, on parle d'un gamin de 12 ans , en CM2,
ce qui peut être révélateur de son développement intellectuel...

son consentement peut ne pas être reconnu par le juge. C'est tout.



Et si le juge peut rejeter le consentement du mineur, ce n'est pas par
lubie mais en s'appuyant sur la loi, mon petit vieux. Loi qui fixe la
majorté sexuelle à 15 ans, en France.

> J'ai vu les ravages d'une véritable "campagne de séduction" par un prof
> de philo sur deux classes de terminale,et donc sur des élèves de 17 à 18
> ans, garçons et filles (oui, il était bi, le cher homme)

C'est la tradition socratique.



Heu, non, c'était plutôt Henri Miller qu'il nous faisait lire en
classe...


--
"Il faut mettre fin à certains fantasmes,
la justice est rendue en Corse comme ailleurs."
Thomas Pison, Procureur de la République, janvier 2012.
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Christian Navis
Dominique a écrit :

Dites donc, ça vous a marqué, ce fantasme!



Tout(e) partenaire attirant(e) est au départ un fantasme.
Dont dépend la scénarisation des processus de séduction.
Qu'on en ait conscience ou pas.

Vous êtes encore tout excité, alors que vous avez quel âge, maintenant?
Faut devenir adulte, mon vieux.



Faut m'excuser madame, je suis un vieillard cacochyme et lubrique !
Mais pas dangereux. Je ne quitte pas mon déambulateur. l-)

--
Mort du journalisme citoyen :
http://christian.navis.over-blog.com
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Sylvain
"Christian Navis" a écrit dans le message de
news:50487d23$0$16471$

Je ne vois pas où est le problème.
Beaucoup de garçons dans cette tranche d'âge ne demanderaient qu'à
être "violés" !

Allant sur mes 14 ans, en classe de seconde, j'étais follement
amoureux de la prof de français, une trentenaire blonde
aux yeux verts et aux formes sculpturales.
Circonstance aggravante Votre Honneur, son mari officier n'était
pas là souvent...

Je l'avais suivie pour voir où elle habitait, puis ayant découvert
l'épicerie où elle faisait ses courses (dans notre petite ville de
province, il n'y avait pas de supermarket) je m'étais trouvé par hasard
sur son chemin et lui avais proposé de l'aider à porter ses sacs.

Je l'avais donc raccompagnée jusqu'à son appart et là...
Elle m'avait servi une grenadine et donné de judicieux conseils pour
mes disserts. Sympa, mais ce n'était pas ce que j'espérais.
Tout ça pour dire que si elle avait été intéressée par la bagatelle,
je n'aurais pas dit : "non-merci madame !"
Et encore moins crié : "au viol !" lol




Elle mourait d'envie de baiser, comme toutes les femmes qui sont toutes des
obsédées sexuelles. Mais elle ne l'a pas fait de peur que tu raconte cela à
tout tes copains à la récré, et que toute l'ecole le sache.
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Christian Navis
Dans son message précédent, jc_lavau a écrit :

La journée de la féministe est assez répétitive :
Reprendre le pouvoir, reprendre le dessus, envoyer une bordée
d'insultes, benner un tombereau de reproches, faire subir une colère,
et reprendre au début, avec des variantes quant à l'ordre des
opérations.



Ce genre d'escarmouche m'indiffère.
De la "guerre des sexes", je ne veux connaître que les canons :
belles, intelligentes et classieuses.
Et aux batailles rangées, je préfère celles d'oreillers.

--
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Christian Navis
Sylvain avait énoncé :

Elle mourait d'envie de baiser, comme toutes les femmes qui sont toutes des
obsédées sexuelles. Mais elle ne l'a pas fait de peur que tu raconte cela à
tout tes copains à la récré, et que toute l'ecole le sache.



Je suppose que c'est de l'humour de corps de garde ?
Les femmes aiment baiser ? Surement.
Mais pas avec n'importe quel plouc !

--
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