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Éducation sexuelle

154 réponses
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jr
(presse)

"Une enseignante d'un établissement catholique traditionaliste de Vendée
a été condamnée hier par le tribunal correctionnel de La Roche-sur-Yon à
six mois de prison ferme pour avoir eu des relations sexuelles avec un
élève de 12 ans."

L'élève était en CM2, elle avait 34 ans, mariée, 4 enfants.

C'est intéressant cette affaire, parce que dans l'autre sens (un
enseignant et une élève) ce serait automatiquement un viol -en général
on ne retient pas le consentement à 12 ans- et le gus partirait en taule
pour des années. Personne ayant autorité, la totale.

Ici, la condamnation est de 6 mois sans mandat de dépôt, donc elle ne
les fera pas. 5 ans d'interdiction d'exercer des activités en contact
avec les mineurs, et pas d'inscription au fichier des délinquants
sexuels!! Je rappelle que le gus était en CM2.

Tout cette différence entre autres parce que l'interprétation de la loi
sur le viol est que c'est le pénétré qui est violé. Et sans doute aussi
parce que dans ce cas de figure, on pense que la "victime" n'est pas si
traumatisée que ça, chose qu'il est interdit de penser dans l'autre sens.

--
jr

10 réponses

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jr
Le 06/09/2012 12:38, Christian Navis a écrit :

jr a formulé la demande :



Je n'ai formulé aucune demande.

"Une enseignante d'un établissement catholique traditionaliste de
Vendée a été condamnée hier par le tribunal correctionnel de La
Roche-sur-Yon à six mois de prison ferme pour avoir eu des relations
sexuelles avec un élève de 12 ans."



Je ne vois pas où est le problème.
Beaucoup de garçons dans cette tranche d'âge ne demanderaient qu'à
être "violés" !



Plus que des filles? Et pourquoi donc?

Votre beauferie ne fait qu'illustrer ce que je disais ailleurs: tous les
grands mots qu'on utilise pour ordonner aux filles d'être craintives
avant et traumatisées après, on se garde bien de les appliquer aussi
systématiquement aux garçons.

Et le ridicule de tout le bazar qu'on a mis dans la loi en matière de
sexe apparaît bien dès que c'est un garçon hétérosexuel la victime. Là,
brusquement, on ose dire que peut-être il n'est pas traumatisé à vie.

--
jr
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Christian Navis
jr a présenté l'énoncé suivant :

Je n'ai formulé aucune demande.



Engueulez mon robot, mais il est un peu dur de la feuille ! :-Z

Plus que des filles? Et pourquoi donc?



L'affaire rapportée concernait un jeune garçon, pas une fille
ni un rat musqué.
Si une nana veut venir raconter comment ado elle fantasmait sur
un "vieux" de 30 ans, et a eu ou aurait pu avoir des rapports,
son témoignage serait intéressant.

Votre beauferie



Ce n'était pas de le beauferie mais de la science expérimentale.
Premier scénario, premier rateau.
Mais n'apprend-on pas de ses échecs ?

--
Mort du journalisme citoyen :
http://christian.navis.over-blog.com
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Anne G
Le 06/09/12 04:38, Christian Navis a écrit :
jr a formulé la demande :

"Une enseignante d'un établissement catholique traditionaliste de Vendée a
été condamnée hier par le tribunal correctionnel de La Roche-sur-Yon à six
mois de prison ferme pour avoir eu des relations sexuelles avec un élève de
12 ans."



Je ne vois pas où est le problème.



Par contre, lorsqu'il s'agissait de l'inverse, vous prédisiez il y a peu
les pires cauchemars à toute jeune fille dans la même situation.

Et l'enfer jusqu'à la fin de ses jours, des traumatismes irrécupérables,
sa vie est finie.
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Christian Navis
Anne G avait soumis l'idée :

Par contre, lorsqu'il s'agissait de l'inverse, vous prédisiez il y a peu
les pires cauchemars à toute jeune fille dans la même situation.

Et l'enfer jusqu'à la fin de ses jours, des traumatismes irrécupérables,
sa vie est finie.



Oui, s'il y a abus d'autorité, ou manoeuvres dolosives, ou promesses
fallacieuses, ou représailles suggérées, ou menaces implicites...
Tous éléments qui s'apparentent au viol.

Sinon,tout dépend du cas de la cause.
Bien que ce soit jugé en chambre du conseil, on sait que
les avocats plaident plus les faits et le contexte que
le droit, et que dans l'application de la loi, les juges
savent moduler.

Exemple :
- Ce jeune homme de 14 ans taillé en pilier de rugby;
ou cette jeune fille de 13 ans roulée comme une top model;
fait manifestement plus que son âge.

- Les experts psy sont d'accord pour leur attribuer une maturité
psychologique et émotionnelle équivalente à celle d'un jeune
de 17 ou 18 ans.

- La "victime" était non seulement consentante mais très motivée
avant que l'adulte ne passe à l'acte.

Dans ces conditions, il n'est pas rare que les juges prononcent
une condamnation de principe en dessous d'un an, non exécutable
et non préjudiciable à la vie professionnelle du "coupable".

Sarko n'a pas réussi à imposer une justice façon judge Dread,
et amha c'est très bien ainsi !

--
Mort du journalisme citoyen :
http://christian.navis.over-blog.com
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Anne G
Le 06/09/12 11:42, Christian Navis a écrit :
Anne G avait soumis l'idée :

> Par contre, lorsqu'il s'agissait de l'inverse, vous prédisiez il y a peu
> les pires cauchemars à toute jeune fille dans la même situation.

> Et l'enfer jusqu'à la fin de ses jours, des traumatismes irrécupérables,
> sa vie est finie.


Oui, s'il y a abus d'autorité, ou manoeuvres dolosives, ou promesses
fallacieuses, ou représailles suggérées, ou menaces implicites...
Tous éléments qui s'apparentent au viol.

Sinon,tout dépend du cas de la cause.
Bien que ce soit jugé en chambre du conseil, on sait que
les avocats plaident plus les faits et le contexte que
le droit, et que dans l'application de la loi, les juges
savent moduler.




Ce n'est pas ce dont je parlais.

Vous nous énumériez dernièrement tous les malheurs qui s'abattaient sur
une jeune fille abusée.

Pas de juges à part vous, qui condamnez la violée à l'enfer éternel. À
se demander si elle ne devrait pas se suicider tout de suite tant les
dommages sont irréparables. Toujours.
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jr
Le 06/09/2012 19:42, Christian Navis a écrit :
Anne G avait soumis l'idée :

Par contre, lorsqu'il s'agissait de l'inverse, vous prédisiez il y a peu
les pires cauchemars à toute jeune fille dans la même situation.

Et l'enfer jusqu'à la fin de ses jours, des traumatismes irrécupérables,
sa vie est finie.



Oui, s'il y a abus d'autorité, ou manoeuvres dolosives, ou promesses
fallacieuses, ou représailles suggérées, ou menaces implicites..


fallacieuses, ou représailles suggérées, ou menaces implicites...



Choses qu'on n'observe que sur les jeunes filles, donc.

Tous éléments qui s'apparentent au viol.



N'importe quoi. Le viol correspond à une pénétration obtenue par
violence, menace ou surprise. La menace ne fait pas le viol. La
pénétration par menace *est* un viol. Votre "apparentement" est de la
bouillie pour les chats.


(snip droit fiction)


--
http://rouillard.org/s.jpg
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Christian Navis
jr avait énoncé :

Le viol correspond à une pénétration obtenue par violence,
menace ou surprise.



Qui a dit le contraire ?
Vous entendez des voix ? :o)
Vous juste oublié la contrainte.
Et la contrainte morale, la menace, le chantage, font partie
des élémens constitutifs librement appréciés par les magistrats.
On en revient donc à ce que je disais : appréciation
des circonstances, des intentions et du contexte. Entre autres.

--
Mort du journalisme citoyen :
http://christian.navis.over-blog.com
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Georges Clounet
Anne G a whateslé :
Le 05/09/12 07:26, jr a écrit :
La victime aurait été
"forcément" détruite, par ordre du psy de service.



Il vaut définitivement mieux être un garçon quand on a à subir des
"atteintes sexuelles".



si des garçons de 12 ans adorent ça le simple fait qu'il puisse y avoir
des filles du même âge qui n'aiment pas a une connotation culturelle
flagrante on est dans l'acquis et non pas dans l'inné et je connais des
sociétés humaines qui devraient se remettre un peu en
question....................
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Elohan
Christian Navis a écrit :

Allant sur mes 14 ans, en classe de seconde, j'étais follement
amoureux de la prof de français, une trentenaire blonde
aux yeux verts et aux formes sculpturales.



Et moi je n'en pouvais plus
Elle n'en a jamais rien su
Ma plus jolie des mythos
Couleur menthe à l'eau


Eddy Mitchell, sors de ce corps.
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Elohan
Christian Navis a écrit :
jr a formulé la demande :

"Une enseignante d'un établissement catholique traditionaliste de Vendée a
été condamnée hier par le tribunal correctionnel de La Roche-sur-Yon à six
mois de prison ferme pour avoir eu des relations sexuelles avec un élève de
12 ans."



Je ne vois pas où est le problème.



La différence est que dans l'histoire qui suit, les relations sexuelles
se sont limitées à une grenadine et de judicieux conseils pour des
disserts.


Beaucoup de garçons dans cette tranche d'âge ne demanderaient qu'à
être "violés" !

Allant sur mes 14 ans, en classe de seconde, j'étais follement
amoureux de la prof de français, une trentenaire blonde
aux yeux verts et aux formes sculpturales.
Circonstance aggravante Votre Honneur, son mari officier n'était
pas là souvent...

Je l'avais suivie pour voir où elle habitait, puis ayant découvert
l'épicerie où elle faisait ses courses (dans notre petite ville de province,
il n'y avait pas de supermarket) je m'étais trouvé par hasard sur son chemin
et lui avais proposé de l'aider à porter ses sacs.

Je l'avais donc raccompagnée jusqu'à son appart et là...
Elle m'avait servi une grenadine et donné de judicieux conseils pour
mes disserts. Sympa, mais ce n'était pas ce que j'espérais.
Tout ça pour dire que si elle avait été intéressée par la bagatelle,
je n'aurais pas dit : "non-merci madame !"
Et encore moins crié : "au viol !" lol