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enlever une dominante avec photofiltre

139 réponses
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ludovic cruchot
Bonsoir à tous,

Je pose une question de néophyte, mais il faut bien apprendre.
J'ai une photo au format jpeg qui présente une forte dominante
vert olive que je voudrais supprimer. C'est un objet posé sur
un linge blanc, ce qui fait que si je sais rétablir ce blanc, l'objet
retrouvera ses vraies couleurs.
Mais comment faire ??
Je dispose de photofiltre studio et j'ai essayé avec la balance
de couleurs où on peut appliquer une nouvelle combinaison
(rvb) ou (cmj), mais je ne sais pas quoi ajouter ou enlever pour
retrouver le blanc.

Merci de m'aider.

Cordialement,

MC

10 réponses

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Eric_O
YouDontNeedToKnowButItsNoëlle" <"YoudontNeedThatNeither wrote:


Ton intervention ne m'interesse pas, désolé.
--
Ricco
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YouDontNeedToKnowButItsNoëlle
Eric_O a écrit :
YouDontNeedToKnowButItsNoëlle" <"YoudontNeedThatNeither wrote:
Eric_O a écrit :

non, c'est même déconseillé, trois quatre pour cent en dessous est
bien plus performant



point noir autour de 245 ? point blanc ?


oui, c'est très drôle ça,



Drôle ? J'ai pas compris la blague ? Le point blanc je le met où ?

J'ai eu l'occasion de poser la question à un formateur PS ancien
chromiste, il s'est un peu défaussé en me disant que c'était à voir
avec l'imprimeur.

Ça fait partie des choses pour lesquelles on aimerait en savoir plus
et trouver une logique en fonction des sorties...



quand on a une bonne imprimante, on le voit rapidement.
mais comme ça doit pas être linéaire , il faut en fait réecrire un
algorythme, forcément, c'est de l'informatique, faut pas oublier.



Un algorithme ( rien à voir avec le rythme hein ) ce n'est que le nom
que l'on donne à une méthode bien définie et donc, répétable.
Pouvoir utiliser une méthode quand on cherche à avoir un rendu maximal
dans les noirs, qui conserve le noir le plus profond possible tout en
restituant les graduations des teintes un peu en dessous, ça serait pas
mal au lieu de faire encore et encore des essais qui pour être à l'œil
sont loin d'être gratuits.

Noëlle Adam
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JeanPasse
"YouDontNeedToKnowButItsNoëlle" <"YoudontNeedThatNeither"@sol.earth> a écrit
dans le message de news: 493c064d$0$856$
Eric_O a écrit :

non, c'est même déconseillé, trois quatre pour cent en dessous est bien
plus performant



point noir autour de 245 ? point blanc ?

J'ai eu l'occasion de poser la question à un formateur PS ancien
chromiste, il s'est un peu défaussé en me disant que c'était à voir avec
l'imprimeur.

Ça fait partie des choses pour lesquelles on aimerait en savoir plus et
trouver une logique en fonction des sorties...

Noëlle Adam




Il avait raison. Le point blanc et le point noir dépendent du papier, de
l'encre, de la plaque et probablement du tour de main du pressier. On ne
fait pas de blanc pur parce que le point minimum est incertain et variable
selon l'encrage malgré toute la technologie; de même le noir pur entraine
une difficultée de contrôle dans les noirs un peu moins noirs; on préfére
donc une norme (un peu variable) qui apporte une garantie de qualité minimum
mais plus facile à obtenir pendant tout le tirage. Le pressier surveille le
blanc et le noir (ou plutot les couleurs pures) avec un tout petit point
d'encre pour les teintes claires et un tout petit point non encré pour les
couleurs pures. Si ces points disparaissent c'est que l'encrage est
incorrect. En offset on ne peux pas (ne doit pas) augmenter l'encre pour
pour augmenter la densité ou le contraste sans l'accord signé par du client
d'une épreuve de presse.
Si on imprime chez soi, on devient pressier et c'est à nous de savoir faire.
Mais entre une norme et notre gôut personnel (c'est pour ca qu'on imprime
chez soi) il y a toute une gamme de gris...

René
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JeanPasse
"YouDontNeedToKnowButItsNoëlle" <"YoudontNeedThatNeither"@sol.earth> a écrit
dans le message de news: 493cf475$0$922$
Eric_O a écrit :
YouDontNeedToKnowButItsNoëlle" <"YoudontNeedThatNeither wrote:
Eric_O a écrit :

non, c'est même déconseillé, trois quatre pour cent en dessous est
bien plus performant



point noir autour de 245 ? point blanc ?


oui, c'est très drôle ça,



Drôle ? J'ai pas compris la blague ? Le point blanc je le met où ?

J'ai eu l'occasion de poser la question à un formateur PS ancien
chromiste, il s'est un peu défaussé en me disant que c'était à voir
avec l'imprimeur.

Ça fait partie des choses pour lesquelles on aimerait en savoir plus
et trouver une logique en fonction des sorties...



quand on a une bonne imprimante, on le voit rapidement.
mais comme ça doit pas être linéaire , il faut en fait réecrire un
algorythme, forcément, c'est de l'informatique, faut pas oublier.



Un algorithme ( rien à voir avec le rythme hein ) ce n'est que le nom que
l'on donne à une méthode bien définie et donc, répétable.
Pouvoir utiliser une méthode quand on cherche à avoir un rendu maximal
dans les noirs, qui conserve le noir le plus profond possible tout en
restituant les graduations des teintes un peu en dessous, ça serait pas
mal au lieu de faire encore et encore des essais qui pour être à l'œil
sont loin d'être gratuits.

Noëlle Adam





Bonjour

Une réponse qui fait aussi suite à mon autre message:

Habituellement lorsque l'on parle de photoshop et d'impression à un niveau
professionnel on sous-entend une impression en quadrichromie. Dans ce cas il
faut comprendre que l'impression se fait selon un ensemble de norme ou les
couches d'encres sont minces, contrôlées, standardisées, afin de rendre
l'ensemble des couleurs décrites dans l'espace de couleur prévu. Par
exemple, augmenter l'encre noire pour augmenter la densité du texte va
modifier le noir de l'illustration. Pire le noir a une densité considérée
maximum à l'épaisseur prévue et augmenter la quantité d'encre crée des
bavures.
Avec l'impression par jet d'encre sur du papier feuille à feuille il est
possible de sursaturer localement, sans trop risquer de bavures. Encore
reste-il à savoir comment faire. Les fabricant d'imprimante ne font pas dans
les arts, au mieux dans la reproduction photographique. Aussi les outils
utilisés pour créer les profils sont-il prévus pour une couche normalisée
d'encre et un gamut tout aussi normalisé.
Qu'entends-tu par "le noir le plus profond possible" ? Je pense qu'il s'agit
de sursaturation. Ainsi faire selon des besoins personnels dépassant les
normes implique d'utiliser un densitomètre couleur sensible et d'avoir tous
les outils nécessaire pour créer soi-même son propre profil d'impression.
(Et peut-être même son pilote d'imprimante) Possible mais cher...

René
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YouDontNeedToKnowButItsNoëlle
JeanPasse a écrit :

Il avait raison. Le point blanc et le point noir dépendent du papier, de
l'encre, de la plaque et probablement du tour de main du pressier. On ne
fait pas de blanc pur parce que le point minimum est incertain et
variable selon l'encrage malgré toute la technologie; de même le noir
pur entraine une difficultée de contrôle dans les noirs un peu moins
noirs; on préfére donc une norme (un peu variable) qui apporte une
garantie de qualité minimum mais plus facile à obtenir pendant tout le
tirage. Le pressier surveille le blanc et le noir (ou plutot les
couleurs pures) avec un tout petit point d'encre pour les teintes
claires et un tout petit point non encré pour les couleurs pures. Si ces
points disparaissent c'est que l'encrage est incorrect. En offset on ne
peux pas (ne doit pas) augmenter l'encre pour pour augmenter la densité
ou le contraste sans l'accord signé par du client d'une épreuve de presse.
Si on imprime chez soi, on devient pressier et c'est à nous de savoir
faire. Mais entre une norme et notre gôut personnel (c'est pour ca qu'on
imprime chez soi) il y a toute une gamme de gris...

René



Oui mais quelle morale en tirer quand on numérise pour donner à
l'extérieur alors ?
Et pour tirer chez moi je veux bien me signer un truc :) mais j'aimerais
connaître de bonnes méthodes.

Noëlle Adam
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YouDontNeedToKnowButItsNoëlle
JeanPasse a écrit :

Qu'entends-tu par "le noir le plus profond possible" ?



Le noir maximal du gamut encre-imprimante-papier ; les profils je les
fait faire, car j'utilise peu de papiers différents. Quand on fait
établir un profil, il y a toute la gamme dedans, ça ne commence pas à
245. Par contre c'est peut-être malin de décaler ses données de façon à
ce que le mapping procuré par le profil ne tasse pas les différents
noirs ; et en même temps, on aime avoir un noir bien intense. D'où
l'idée qu'il y a peut-être une méthode pour trouver en fonction d'un
triplet encre-papier-imprimante, le point noir idéal.

Merci

Noëlle Adam
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JeanPasse
"YouDontNeedToKnowButItsNoëlle" <"YoudontNeedThatNeither"@sol.earth> a écrit
dans le message de news: 493ede64$0$948$
JeanPasse a écrit :

Il avait raison. Le point blanc et le point noir dépendent du papier, de
l'encre, de la plaque et probablement du tour de main du pressier. On ne
fait pas de blanc pur parce que le point minimum est incertain et
variable selon l'encrage malgré toute la technologie; de même le noir pur
entraine une difficultée de contrôle dans les noirs un peu moins noirs;
on préfére donc une norme (un peu variable) qui apporte une garantie de
qualité minimum mais plus facile à obtenir pendant tout le tirage. Le
pressier surveille le blanc et le noir (ou plutot les couleurs pures)
avec un tout petit point d'encre pour les teintes claires et un tout
petit point non encré pour les couleurs pures. Si ces points
disparaissent c'est que l'encrage est incorrect. En offset on ne peux pas
(ne doit pas) augmenter l'encre pour pour augmenter la densité ou le
contraste sans l'accord signé par du client d'une épreuve de presse.
Si on imprime chez soi, on devient pressier et c'est à nous de savoir
faire. Mais entre une norme et notre gôut personnel (c'est pour ca qu'on
imprime chez soi) il y a toute une gamme de gris...

René



Oui mais quelle morale en tirer quand on numérise pour donner à
l'extérieur alors ?



Difficile à dire. Je fais du travail commercial donc je ne moralise pas...
Pour des images qui viennent de l'extérieur je fais numériser chez
l'imprimeur et je récupère les fichiers pour le montage et les divers
travaux d'infographie. Je ne touche pas vraiment au scan car l'imprimeur a
été averti de la finalité: impression, papier etc et il a fait le scan en
conséque. Par contre si l'image numérisée doit être travaillée je peux le
faire moi-même (si les dimensions me le permettent) sans problème car c'est
moi qui décide du résultat des couleurs et des effets. A l'autre extrémité
je ne fourni pas d'épreuves... je les commande à l'imprimeur qui me les
sorts ... comme ce que j'ai sur mon écran. Et c'est très bien ainsi car
l'imprimeur n'a pas à reproduire exactement mon épreuve imprimée mais la
sienne. Il faut dire que je vais dans un des ateliers du deuxième plus
important imprimeur d'Amérique. Il est vrai que j'ai la vie facile...
Il faut reconnaitre que certains travaux sont très difficiles à reproduire
exactement et/ou de manière constante. Après avoir connus les amères
déceptions du rendu des couleurs en quadrichromie il y a 30 ans peut-être
a-t-on tendance à se satisfaire plus facilement des grandes améliorations
actuelles. Aucune machine et aucun système ne peuvent donner plus que leurs
limites: il faut connaitre ces limites, les accepter et travailler à
l'intérieur de ces limites. Aujourd'hui les imprimantes jet d'encre font
merveille mais ont elles aussi leurs limites.

Et pour tirer chez moi je veux bien me signer un truc :) mais j'aimerais
connaître de bonnes méthodes.




Lorsque l'on sort des normes il n'y a plus de méthode...
En imprimerie commerciale ce qui prime est le rendu des couleurs dans les
tons moyens: la peau, le ciel, la verdure, la couleur précise d'un objet
etc. Le noir est noir mais pas trop, pour sécher vite, ne pas tacher, ne pas
boucher,...

Tu sembles travailler de préférence les couleurs sombres, denses, intenses
avec des dégradés subtils et parfois - je pense - de grands contrastes. Nous
voilà tout ramassé au bord de l'histogramme alors que les méthodes
normalisées cherchent à tout ramener vers le milieu. Ce qui prime pour toi
est donc autre chose que ce que les normes peuvent te donner. Soit tu as des
sous et tu connais un bon atelier fiable et bien équipé, soit tu as moins de
sous et tu procédes par bandes tests. C'est ce que je faisais, à tous les 3
cm une bande test prise sur la partie critique de l'image jusqu'au
remplissage de la feuille. Mais il parait que certaines imprimantes
n'acceptent pas de passer une feuille qui contient déjà une impression...
Vrai ou faux??

René
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JeanPasse
"YouDontNeedToKnowButItsNoëlle" <"YoudontNeedThatNeither"@sol.earth> a écrit
dans le message de news: 493ee0b9$0$936$
JeanPasse a écrit :

Qu'entends-tu par "le noir le plus profond possible" ?



Le noir maximal du gamut encre-imprimante-papier ; les profils je les fait
faire, car j'utilise peu de papiers différents. Quand on fait établir un
profil, il y a toute la gamme dedans, ça ne commence pas à 245. Par contre
c'est peut-être malin de décaler ses données de façon à ce que le mapping
procuré par le profil ne tasse pas les différents noirs ; et en même
temps, on aime avoir un noir bien intense. D'où l'idée qu'il y a peut-être
une méthode pour trouver en fonction d'un triplet encre-papier-imprimante,
le point noir idéal.

Merci

Noëlle Adam





Je reprends tes mots: "qui conserve le noir le plus profond possible tout en
restituant les graduations des teintes un peu en dessous"
et je raisonne comme suit:
Si le noir à 95% n'est pas restitué et est donc trop sombre, c'est que les
noirs au dessus le sont encore plus et que le noir à 100 % a dépassé
l'encrage maximum considéré comme exact dans la procédure d'établissement du
profil. Or c'est précisément ce noir trop fort que l'on voit comme "le noir
le plus profond" et non pas celui de la procédure standard. Lorsque l'on
établit un profil on ne détermine pas la répartion des couleurs et le nombre
de goutelettes d'encre qui seront utilisés pour telle et telle nuance. C'est
le pilote de l'imprimante qui détient cette information, laquelle est
déterminée par le fabriquant. Dernièrement j'ai fait imprimer sur du verre,
en noir seulement, et on a fait 2 passes pour augmenter la densité. Alors
pourquoi ne pas faire une impression normale puis une seconde impression
seulement pour les noirs à 100% "les plus profonds". Sélectionnés et
légèrement réduits sur le contour des formes.

René
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Eric_O
JeanPasse wrote:


Mais il parait que certaines imprimantes n'acceptent pas de
passer une feuille qui contient déjà une impression... Vrai ou faux??



si tu as de l'image au début, dans la zone ou la machine va analyser la
largeur et la position de papier, elle refuse, j'ai parfois fait des ruses
avec une feuille blanche légère collée dessus, après faut arriver a sauter
sur le truc quand la machine va commencer a imprimer, et avec des blocages
pour simuler le capot fermé, ( epson 9600 )
le reste , faire faire de l'art a un emachine commerciale, c'est un bon
passe temps
en tout ca ça passionne
parce que la " digigraphie " ça va pas très loin, a part la pince a
empreinte.

--
Ricco
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YouDontNeedToKnowButItsNoëlle
JeanPasse a écrit :
Alors pourquoi ne pas faire une
impression normale puis une seconde impression seulement pour les noirs
à 100% "les plus profonds". Sélectionnés et légèrement réduits sur le
contour des formes.



Là; j'ai une réponse : c'est impossible avec mon imprimante, qui lit le
papier et n'imprime pas sur du papier déjà imprimé.
D'autre part, il faudrait un calage de la feuille d'une précision
impossible.

Noëlle Adam