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Une etudiante voilee exclue d'un resto U de Paris

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apokrif1
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3226,36-380529,0.html (en bas):

'La directrice du restaurant, Dominique Le Rolland, croit savoir que "la
loi qui
a été adoptée interdit le voile dans les établissements publics. Je ne
vois pas
bien où est le problème".'

La loi adoptée récemment concerne uniquement les établissements scolaires
(primaires et secondaires), et non les établissements comme les restos U
qui
sont des "dépendances" des universités:
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=MENX0400001L

fu2 fmd

10 réponses

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Ariel DAHAN
" Apokrif" a écrit dans le message de
news:

'La directrice du restaurant, Dominique Le Rolland, croit savoir que "la
loi qui
a été adoptée interdit le voile dans les établissements publics. Je ne
vois pas
bien où est le problème".'

La loi adoptée récemment concerne uniquement les établissements scolaires
(primaires et secondaires), et non les établissements comme les restos U
qui
sont des "dépendances" des universités:
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=MENX0400001L




Bôf. Elle n'a fait qu'appliquer les consignes VIGIEPIRATE.
A présent, les écoles maternelles refusent qu'on rentre avec une poussette
dans l'enceinte...
Alors une tête voilée dans un lieu public ... :-)

Moi, ce qui me préoccupe plus, c'est plutôt
http://www.lemonde.fr/web/article/0,,36-380529,0.html (en haut):



Une mairie interdit à une femme voilée d'être témoin de mariage
LE MONDE | 25.09.04 | 14h12

L'adjointe au maire lui a demandé d'ôter son foulard pour vérifier son
identité.
Lyon de notre correspondante

Une nouvelle affaire de voile agite l'agglomération lyonnaise. L'incident
s'est déroulé sous les plafonds de la salle des mariages de la mairie de
Saint-Fons, dans la banlieue est de Lyon (Rhône). Sarah Sassi, 27 ans, avait
été choisie comme témoin du mariage de sa nièce, samedi 11 septembre. Au
moment de signer le registre d'état civil, l'adjointe au maire lui a
demandé, afin de pouvoir vérifier son identité, de soulever le voile qu'elle
portait et qui lui couvrait le front et le cou. Mme Sassi a refusé.
L'officier de l'état civil lui a alors indiqué qu'elle devait la récuser. La
jeune femme a préféré renoncer à être témoin.

L'union a tout de même été célébrée, car les autres témoins étaient en
nombre suffisant. Mais Mme Sassi, "très choquée de n'avoir pu honorer son
engagement", a décidé de donner un écho à ce différend et veut porter
plainte contre la mairie. "Le voile fait partie de ma religion, et ne peut
pas être enlevé à n'importe quel moment, n'importe où, comme un chapeau",
plaide-t-elle.

De son côté, Michel Denis, le maire (divers droite) de Saint-Fons, se défend
de toute arrière-pensée et explique que son adjointe n'a fait qu'appliquer
une directive générale faisant obligation à l'officier d'état civil de
pouvoir reconnaître les futurs époux, les témoins, ainsi que ceux qui
voudraient s'opposer au mariage. "Depuis quelques années nous constatons une
pression assez forte de demandes communautaires. Certains futurs époux, par
exemple, demandent que l'officier d'état civil soit une femme et non un
homme, ou s'arrangent pour que ce soit le cas. Nous sommes d'autre part
confrontés à un accroissement du nombre de mariages blancs."

M. Denis a écrit à Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'intérieur, et à
Dominique Perben, ministre de la justice, "pour qu'ils nous éclairent sur
les dispositions du code civil, et sur la question du voile". Le premier n'a
pas répondu. M. Perben a, lui, confirmé "l'obligation d'identifier les
protagonistes", selon le maire.

L'édile souligne qu'avant chaque mariage, lors de la préparation, il réunit
les époux pour les informer de leurs obligations et notamment le fait pour
les femmes d'avoir le front dégagé jusqu'aux racines des cheveux au moment
de la signature du registre. "C'est la première fois que nous sommes
confrontés à un tel refus, affirme M. Denis. Nous devons être fermes, car le
mariage est un acte civil et nous risquons d'être entraînés dans une spirale
sans fin. Demain, dans les bureaux de vote, les femmes réclameront de porter
la burqa."

Sophie Landrin

--
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rbb
"James"

en dehors du fait que la laïcité n'est pas l'athéisme, mais l'indifférence


à
la religions...



SUREMENT PAS ! La laicité c'est : croyez en ce que vous voulez mais,
n'imposez votre religion ou vos règles de vie, ou votre morale à personne
d'autre que vous mêmes, et excluez toute notion religieuse de nos
institutions.

La laicité, c'est la guerre totale contre tout ce qui pourrait restreindre
la liberté d'action ou de pensée d'un individu X au nom d'une religion dont
il n'aurait pas lui-même décidé d'appliquer les preceptes, ou qu'il subirait
de par une manipulation mentale clairement établie*. Simultanément, c'est la
lutte contre toute forme de prosélytisme à l'intérieur des institutions de
l'état, dont l'école.

Je n'appelle pas ca de l'indifférence.

*problème des sectes et de la difficulté d'établir la limite entre une
pratique religieuse librement consentie et une pratique issue d'un
conditionnement répréhensible car liberticide. Pour moi, une jeune fille
embarquée dans l'histoire du voile a toute les chances d'être dans une
situation de non-liberté, coincée entre la pression familiale et
communautaire, la peur de la vindicte, le sentiment de culpabilité.
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Ariel DAHAN
"chevalier b." a écrit dans le message de
news:41592d51$0$21144$

"JustMe"
> Ceci dit, un voile pour bouffer ca doit pas etre top. Sauf pour la
> soupe peut etre ? Et encore, sans pates à potage !

Et les bonnes soeurs, dans le temps, elles ne mangeaient que de la
soupe, peut-être ? :+D



Faut-il rappeler que la France est un pays laique de confession majoritaire
catholique?
Que la France était la fille aînée de l'Eglise
Que la religion catholique a construit la France depuis la chute de l'Empire
Romain,
Que les Soeurs ont eu un rôle éducatif et sanitaire majeur en France,

Qu'enfin, la Culture Française en son ensemble a réservé une très large
place aux Cornettes ?

Que Defunes et Cabu (le Journal de Catherine...) nous ont fait rire pendant
toute notre jeunesse avec ces religieuses en goguette?

Qu'en conséquence, celà ne choque pas un esprit français, élevé au pur jus
de France, de croiser une voilette noir et blanc?

Ce qu'un peuple accepte correspond à ce qu'il est. Lorsque le voile
islamique sera considéré comme une donné sociologique française, alors ce
discours n'aura plus lieu d'être. En attendant, il faut bien accepter de
dire que ce qui étonne dérange.

--
Ariel DAHAN, Avocat
avo bd.com
regroupez-moi pour me répondre
48.87°N 2.33°E
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J. D
"rbb" a écrit dans le message de
news:cjc0b6$et8$

propice à toutes les dérives. On essaie de nous parler d'islam modéré,


mais
il y a un verset qui dit "tuez les tous" en parlant des infidèles...



Il y a une vingtaine d'années j'avais discuté religion avec des Tunisiens.
Pour eux, l'infidèle, c'est celui qui ne croit pas au dieu d'Abraham. D'où
Juifs et cathos ne feraient pas parti des infidèles.
De plus le Coran interdit de tuer. Donc "tuez l'infidèle" voudrait dire
"tuez leur mécréance" ou encore convertissez-les.
Je crois que l'extrémisme a fait sacrément évoluer les textes. Mais, nous
mêmes, dans le temps, les missionnaires, l'inquisition ....

Jean
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rbb
"J. D"

De plus le Coran interdit de tuer. Donc "tuez l'infidèle" voudrait dire
"tuez leur mécréance" ou encore convertissez-les.



C'est curieux, il doit en effet y avoir pas mal de façon de lire ce fichu
bouquin... rappel d'un épisode algérien, au hasard :

"Ramadan sanglant à Médéa : quinze lycéens et deux surveillants massacrés
par un groupe armé. En 48 heures, quarante personnes ont été assassinés par
les islamistes.

"

Dans une totale impunité, en dépit de la présence des forces de sécurité,
six hommes ont massacré quinze lycéens dans leur dortoir et deux gardiens. C
'est le deuxième massacre - le 2 octobre, sept personnes ont été tuées - qu'
a connu Médéa en moins de deux mois. Décryptage.

Dans la nuit de samedi à dimanche, aux environs de 21 h 30, les élèves de
terminale du lycée technique Bachène Mahmoud attendaient en discutant l'
heure du " s'hour " (dîner qui suit la rupture du jeûne du ramadan) qui
devait être servi à 23 heures. L'internat du lycée abrite plus de deux cents
élèves venant des villages de montagnes des environs. Pour la plupart, des
enfants de milieux modestes, bénéficiant d'une bourse d'État.

Les élèves du dortoir nø 2 venaient de terminer leurs devoirs et s'
apprêtaient, comme cela se fait de coutume durant le mois de ramadan, à
passer une bonne soirée, quand un groupe de six hommes, vêtus de vestes
militaires, armés de Kalachnikov et de fusils de chasse à canon scié, la "
mahchoucha ", firent irruption et ouvrirent le feu sur les élèves. La
plupart des internes se sont mis à plat ventre pensant échapper à la mort. D
'autres se sont réfugiés sous leur lit. L'un des terroristes s'est mis à
genoux, raconte un rescapé, et a commencé à tirer sur le tas, un deuxième a
poursuivi ceux qui tentaient de s'échapper et les a abattus froidement,
tandis que d'autres élèves, qui ont cru trouver refuge dans les toilettes,
ont été à leur tour exécutés. " Tuez les tous, je ne veux pas de survivants
", a lancé leur chef, témoigne, sur son lit d'hôpital, un lycéen blessé par
balles. " Fais vite Djamal, on n'a pas le temps ", a lancé un second tueur à
son complice qui achevait les élèves blessés. " Je me suis caché sous un lit
en m'enveloppant d'une couverture ", raconte Fethi, 17 ans, touché de
plusieurs balles, au journaliste du Matin.

Deux gardiens du lycée sont également tués : le premier au début de l'
assaut, le second dans la cour du lycée lors du repli des six tueurs, qui se
sont enfuis par la porte sud de l'établissement. Au total, dix-sept
personnes dont quinze lycéens ont péri lors de cette incursion éclair qui a
duré moins de cinq minutes selon les témoins, et six lycéens ont été blessés
par balles mais hors de danger. Quand les forces de sécurité sont arrivées
un quart d'heure plus tard, les terroristes avaient déjà quitté les lieux. "
On a envoyé nos enfants étudier, on les récupère dans des cercueils ", se
lamente, effondré, un père de famille. Les habitants pointent le doigt sur
les autorités : " Qu'attend-on pour les déloger ? " s'écriait le père d'une
victime.

Le lycée technique se trouve dans le quartier de Ktiten, ensemble d'
habitations situé à 2 kilomètres du centre-ville, situé face au mont enneigé
de Ben Chicao, dont il est séparé par la vallée de l'oued Lahrèche. C'est
par cette vallée, de nuit, profitant de l'épais brouillard qui la recouvre
par temps froid, que le groupe armé s'est infiltré à travers les sentiers
boisés, dans ce quartier qui surplombe la vallée. Pourtant, les forces de
sécurité sont partout. Mais elles ne surveillent que les grands accès menant
vers la ville, la route nationale N 1, et celle, plus au nord, qui mène vers
Khemis Miliana. Et à l'intérieur de la ville, sur la route d'Alger qui mène
vers le centre-ville, ou sur celle qui traverse la ville du nord au sud,
vers la N 1, pour aller vers Ouzera, les barrages de contrôle de gendarmes
et policiers sont omniprésents. S'y ajoutent des groupes d'autodéfense
assurant la sécurité du centre-ville.

Ktiten, autrefois fief de la LIDD (Ligue islamique pour la Daâwa
[prédication] et le djihad), groupe dissident du GIA, de Sid-Ali Benhadjar,
a été l'objet d'un massacre commis dans la nuit du 1er au 2 février 1997,
quand trente et une personnes ont été massacrées par le GIA dirigé par
Mohamed Baghdadi, ancien militant du FIS. À la suite de ce carnage, le
quartier a été déserté par ses habitants. Sid-Ali Benhadjar, ancien maire
islamiste de Médéa, a répondu à l'appel à la trêve lancé par Madani Mezrag
et a déposé les armes avec ses cent cinquante hommes. Il vit normalement à
Médéa, où la police assure sa sécurité. Il a été récemment interviewé par
France 2.

En juin 1991, Abassi Madani, chef du FIS, avait promis aux habitants de
cette ville située à 1 000 mètres d'altitude, entourée des monts boisés de
Timesguida, de Ben Chicao et de Mongorno, de faire de Médéa la " Qom " de l'
Algérie. Majoritairement acquise aux islamistes, cette ville habitée par les
descendants des turco-maures a vite basculé dans la violence dès 1991.
Rapidement en effet la région est devenue l'enjeu des rivalités entre le GIA
dirigé par Abdelkader Fekhar (tué en 1996), agissant sous les ordres de
Djamal Zitouni, et le dissident Sid-Ali Benhadjar, ancien maire de la ville,
chef de la LIDD. Entre les deux factions, la guerre a fait des dizaines de
victimes, obligeant Benhadjar à se réfugier avec ses hommes sur les monts de
Timesguida pour échapper aux hordes lancées à ses trousses par Djamal
Zitouni, alors émir du GIA."
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J. D
rbb wrote:
"J. D"

De plus le Coran interdit de tuer. Donc "tuez l'infidèle" voudrait
dire "tuez leur mécréance" ou encore convertissez-les.



C'est curieux, il doit en effet y avoir pas mal de façon de lire ce
fichu bouquin... rappel d'un épisode algérien, au hasard :



C'est pour cela que j'ai ajouté :
"Je crois que l'extrémisme a fait sacrément évoluer les textes. Mais, nous
mêmes, dans le temps, les missionnaires, l'inquisition ...."

Jean
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Apokrif
Claude Shoshany :

Pour revenir à la question d'origine, et à la pratique des RU lors de mes
lointaines études, il fallait présenter sa carte de CROUS lorsqu'on voulait
manger au RU, puisque les repas, à l'époque subventionnés à 50 %, sont
réservés aux étudiants.
Rien de plus naturel que la caissière du RU ait donc demandé à s'assurer que
la personne qui se présentait devant elle était bien celle dont la photo
figurait sur la carte de CROUS ou d'étudiant ...



La vérification de la carte d'étudiant a encore lieu, mais ça varie d'un
RU à l'autre. Du reste,
la justification donnée par la directrice du RU ne faisait pas référence
à la vérification
d'identité (mais si un directeur de RU n'aime pas les femmes voilées, il
pourra bien sûr décider
le renforcement des contrôles pour les décourager de fréquenter son
établissement...)
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Apokrif
victor :

c'est loin cette époque ......et le contrôle n'est plus systematique de nos
jours dans les restau de collectivité
leur gestion étant quasi indépendante en comparaison des
anciens établissements souvent rattachés à une intendance d' un lycée proche
( je cite pour la province )
vous disposez de systemes de ticket pour les "extérieurs" ...



Dans les RU, il y a plusieurs tarifs, allant du simple au double:
étudiant (le plus bas),
tout-venant (le plus haut), et des tarifs intermédiaires (par exemple
pour les
étudiants étrangers). Si on ne peut pas justifier du droit à un tarif
bas, on peut tout de même
entrer, mais en payant beaucoup plus cher.
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James
"rbb" a écrit dans le message de
news:cjc05k$er8$
"James"

> curé et aujourd'hui imam... croyez vous vraiment que les femmes sont


soit
> des putes, soit soumises ?

Si une assoc féministe a précisément utilisé ce vocabulaire pour se


nommer,
ce n'est pas pour rien. Dans les banlieues, c'est ca : soit tu te soumets,
soit tu es une pute et on te fait cramer dans une poubelle (ou on te viole
dans une cave, tu choisis).




:-)
le fait qu'elles se soient nommées comme ça, indique donc leur
responsabilité... elles ont donc la liberté de penser et d'agir... le
collectif "ni putes, ni soumises" est athée et prône un athéisme absolu...
on peut cependant comprendre que des femmes tout aussi libres de penser peut
avoir une foi qu'elles expriment par le voile...
Car de nos jours en France (je ne tiendrais pas le même discours en Iran),
porter un voile c'est affirmer une identité et l'affirmer dans l'adversité.
Personne ne peut dire qu'elles ignorent ce que les autres pensent de ce
voile. Si elle le maintiennent c'est qu'elles le veulent...
Tant qu'elles respectent nos valeurs laïques - pas nos actions athées- ,
devons nous absolument leur imposer notre vérité ?
--
James
à qui profite le crime ?
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victor
"J. D" a écrit dans le message de
news:41598871$0$13914$

"rbb" a écrit dans le message de
news:cjc0b6$et8$

> propice à toutes les dérives. On essaie de nous parler d'islam modéré,
mais
> il y a un verset qui dit "tuez les tous" en parlant des infidèles...
>
Il y a une vingtaine d'années j'avais discuté religion avec des Tunisiens.
Pour eux, l'infidèle, c'est celui qui ne croit pas au dieu d'Abraham. D'où
Juifs et cathos ne feraient pas parti des infidèles.
De plus le Coran interdit de tuer. Donc "tuez l'infidèle" voudrait dire
"tuez leur mécréance" ou encore convertissez-les.
Je crois que l'extrémisme a fait sacrément évoluer les textes. Mais, nous
mêmes, dans le temps, les missionnaires, l'inquisition ....

Jean



== = = = === = = == = = = = = = = = = = = un p'ti HS pour la route
ben oui
tant qu'il y a eu de la religion il y a eu des morts
des que la religion est apparue on a commencé à se mettre sur la figure
comme dans le monde du travail ( enfin de l'emploi )

la religion est un corporatisme interressé ...

ya les syndiqués religieux et les pas syndiqués


leur problème est qu'ils ont senti qu'ils n'étaient
plus la minorité majoritaire dans notre beau pays ......
donc on evoque l'islam pour regrouper le max de monde ....
ne peuvent pas vivre sans communautarisme ces gens là
tout le contraire de notre individualisme naturel




hugh

victor