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Expiration d'un avoir

141 réponses
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David
Ce qui suit n'est pas une histoire réelle.

Un client rapporte au vendeur un produit de 3000 euros dans le cadre de
la garantie "satisfait ou remboursé".

Le vendeur lui donne un avoir de 3000 euros valable trois mois.

Quatre mois plus tard, le client veut utiliser l'avoir. Le vendeur le
refuse car la date limite indiquée dessus est dépassée.

Le vendeur conserve donc le produit et l'argent. Qu'en pensez-vous?

10 réponses

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Alain Montfranc
Il se trouve que Patoultan a formulé :

Bien sûr que le vendeur a une dette.



non

En reprenant l'objet acheté, il en devait à son client la valeur.



non. Le vendeur n'est pas un brocanteur qui rachète des machins
usagés. Il rend service à l'acheteur qui ne sait pas ce qu'il veut et
est en droit de fixer des limitations à sa guise

Au lieu de vous agitez sortez donc un texte de loi encadrant les
avoirs. Ah, c'est vrai, il n'y en a pas :-D


Encore une fois, là n'est pas la question.
Le contrat stipulait-il, oui ou non, qu'une fois la date dépassée, le
client perdait à la fois son argent et son achat ?



Ca seul le contributeur initial le sait. Dans les contrats que j'ai pu
regarder, c'est explicitement marqué dans les CGV et sur l'avoir.

Encore à côté de la plaque.
Le vendeur lui proposait de reprendre l'objet, l'acheteur en a profité,
comme c'était son droit, c'est tout.



Oui, le vendeur proposait de reprendre l'objet (il n'y était pas
obligé) mais à certaines conditions et ces conditions sont librement
choisies par le commerçant. L'acheteur est réputé avoir acheté l'objet
en toute connaissance de cause et l'avoir ramené dans les mêmes
conditions. Si il ne sait pas lire (ou si il est trop feignant pour
lire les CGV), c'est de sa faute.

Nemo auditur propriam turpitudinem allegans

Il n'y a pas lieu de se demander s'il aurait pu faire autrement ou non.



si quand même. Si il avait été contraint de faire quelque chose contre
son gré, il y aurait un commencement de début de piste

PS: pourriez vous paramétrer votre logiciel de news pour quoter
correctement ?
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Filochard
"MichellePadovani" a écrit :

C'est le jeu : ni oui, ni non auquel je dois jouer ?



Pfff... Tu te répètes.

--
Phil
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MichellePadovani
"Alain Montfranc" a écrit dans le message de news:
4ffaa6d3$0$6191$

PS: pourriez vous paramétrer votre logiciel de news pour quoter
correctement ?




C'est une disposition rédhibitoire que de se conformer à votre requête dans
le cadre de la liberté d'expression sur cette espace public ?
Sous peine de se faire insulter?
Avatar
MichellePadovani
"Filochard" a écrit dans le message de
news: 4ffaaf02$0$6451$
"MichellePadovani" a écrit :

C'est le jeu : ni oui, ni non auquel je dois jouer ?



Pfff... Tu te répètes.

--
Phil



Vous prenez votre cas pour une généralité parce que vous échangez et au
final vous n'apportez rien sur ce forum.
Il faut savoir se taire n'est pas juriste qui le veut !
Merci de laisser répondre les juristes je tiens à m'informer sur des
questions de droit.

--

PUTSCH..
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Filochard
"MichellePadovani" a écrit :

cette espace



T'as bossé dans l'imprimerie ?

--
Phil
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Patoultan
"Alain Montfranc" a écrit dans le message de groupe de discussion : 4ffaa6d3$0$6191$

Il se trouve que Patoultan a formulé :

Bien sûr que le vendeur a une dette.



non

--------------------------------------------------------------------------------
Alors comment expliquez-vous qu'il ait donné au client un avoir
de même valeur que la marchandise reprise, s'il ne lui devait rien ?






En reprenant l'objet acheté, il en devait à son client la valeur.



non. Le vendeur n'est pas un brocanteur qui rachète des machins
usagés. Il rend service à l'acheteur qui ne sait pas ce qu'il veut et
est en droit de fixer des limitations à sa guise

--------------------------------------------------------------------------------
Le vendeur n'a pas racheté un machin usagé, il a repris un objet
neuf qu'il avait vendu et qu'il revendra.






Encore une fois, là n'est pas la question.
Le contrat stipulait-il, oui ou non, qu'une fois la date dépassée, le
client perdait à la fois son argent et son achat ?



Ca seul le contributeur initial le sait. Dans les contrats que j'ai pu
regarder, c'est explicitement marqué dans les CGV et sur l'avoir.

--------------------------------------------------------------------------------
Si c'est explicitement indiqué, la question du contributeur initial
n'a plus d'objet. De quoi est-on en train de discuter, alors ?

Il reste à savoir si une telle clause n'est pas abusive, mais comme
je n'ai trouvé aucun exemple de conflit à ce sujet, et que de grandes
enseignes la stipulent dans leurs CGV, je suis obligé d'en conclure
qu'elle est hélas légale, bien qu'aberrante.






PS: pourriez vous paramétrer votre logiciel de news pour quoter
correctement ?

--------------------------------------------------------------------------------
Non, je ne peux pas.
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Alain Montfranc
MichellePadovani avait énoncé :
"Alain Montfranc" a écrit dans le message de news:
4ffaa6d3$0$6191$

PS: pourriez vous paramétrer votre logiciel de news pour quoter
correctement ?




C'est une disposition rédhibitoire que de se conformer à votre requête dans
le cadre de la liberté d'expression sur cette espace public ?




Un peu de lecture : http://fr.wikipedia.org/Nétiquette
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Alain Montfranc
Patoultan a présenté l'énoncé suivant :
"Alain Montfranc" a écrit dans le message de groupe de discussion :
4ffaa6d3$0$6191$

Il se trouve que Patoultan a formulé :

Bien sûr que le vendeur a une dette.



non

--------------------------------------------------------------------------------
Alors comment expliquez-vous qu'il ait donné au client un avoir
de même valeur que la marchandise reprise, s'il ne lui devait rien ?




Il lui devait juste ce qui était indiqu dans les CGV qui peuvent
légitimenet inclure des restrictions sur l'utilisdation de l'avoir.







En reprenant l'objet acheté, il en devait à son client la valeur.



non. Le vendeur n'est pas un brocanteur qui rachète des machins
usagés. Il rend service à l'acheteur qui ne sait pas ce qu'il veut et
est en droit de fixer des limitations à sa guise

--------------------------------------------------------------------------------
Le vendeur n'a pas racheté un machin usagé, il a repris un objet
neuf qu'il avait vendu et qu'il revendra.



et alors ?

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Si c'est explicitement indiqué, la question du contributeur initial
n'a plus d'objet. De quoi est-on en train de discuter, alors ?



du fait que le contributeur initial n'a pas forcément tout lu ET que
l'absence de toute disposition législative permet au vendeur de limiter
la valeur d'un avoir dans le temps. Donc sauf à prouver que ce n'était
pas le cas (bon courage), l'acheteur l'a dans l'os.


Il reste à savoir si une telle clause n'est pas abusive, mais comme
je n'ai trouvé aucun exemple de conflit à ce sujet, et que de grandes
enseignes la stipulent dans leurs CGV, je suis obligé d'en conclure
qu'elle est hélas légale, bien qu'aberrante.



Merci

PS: pourriez vous paramétrer votre logiciel de news pour quoter
correctement ?

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Non, je ne peux pas.



Je vous conseille "MesNews", gratuit et performant
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Alain Montfranc
David a écrit :
Ce qui suit n'est pas une histoire réelle.

Un client rapporte au vendeur un produit de 3000 euros dans le cadre de la
garantie "satisfait ou remboursé".

Le vendeur lui donne un avoir de 3000 euros valable trois mois.

Quatre mois plus tard, le client veut utiliser l'avoir. Le vendeur le refuse
car la date limite indiquée dessus est dépassée.

Le vendeur conserve donc le produit et l'argent. Qu'en pensez-vous?



Que comme ce n'est pas une histoire réelle, on peut imaginer que le
vendeur à des CGV qui indiquent qu'un avoir a une validité limitée et
que le client l'a dans l'os...
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MichellePadovani
"Patoultan" a écrit dans le message de news:
4ffabc89$0$6142$
"Alain Montfranc" a écrit dans le message de groupe de discussion :
4ffaa6d3$0$6191$

Il se trouve que Patoultan a formulé :

Bien sûr que le vendeur a une dette.



non

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Alors comment expliquez-vous qu'il ait donné au client un avoir
de même valeur que la marchandise reprise, s'il ne lui devait rien ?






En reprenant l'objet acheté, il en devait à son client la valeur.



non. Le vendeur n'est pas un brocanteur qui rachète des machins
usagés. Il rend service à l'acheteur qui ne sait pas ce qu'il veut et
est en droit de fixer des limitations à sa guise

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Le vendeur n'a pas racheté un machin usagé, il a repris un objet
neuf qu'il avait vendu et qu'il revendra.






Encore une fois, là n'est pas la question.
Le contrat stipulait-il, oui ou non, qu'une fois la date dépassée, le
client perdait à la fois son argent et son achat ?



Ca seul le contributeur initial le sait. Dans les contrats que j'ai pu
regarder, c'est explicitement marqué dans les CGV et sur l'avoir.

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Si c'est explicitement indiqué, la question du contributeur initial
n'a plus d'objet. De quoi est-on en train de discuter, alors ?

Il reste à savoir si une telle clause n'est pas abusive, mais comme
je n'ai trouvé aucun exemple de conflit à ce sujet, et que de grandes
enseignes la stipulent dans leurs CGV, je suis obligé d'en conclure
qu'elle est hélas légale, bien qu'aberrante.






PS: pourriez vous paramétrer votre logiciel de news pour quoter
correctement ?

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Non, je ne peux pas.




J'ajouterai que c'est son droit de pouvoir venir s'exprimer librement sur
ce forum public.
Et a contrario c'est votre droit de ne pas lire et répondre à ses messages
si vous le jugez utile.

--

PUTSCH..