Pour ceux qui ont suivi le post sur cette optique, c'est au nikkor 20mm
2.8D.
Première à 100 iso, les deux d'après à 400 iso, toutes les suivantes à
800 iso.
Au départ, c'était pour un essai de matière pour des passages de couleur
au N&B. Et puis finalement, j'ai fait beaucoup de photos comme si
j'étais en manque après quelques jours sans, mais j'ai surtout vu pas
mal de choses intéressantes dans cette sortie.
J'ai vu la lumière. Le rendu avec la montée du bruit semble,
bizarrement, aider à retrouver cette qualité de lumière souvent à
contre-jour, avec la transparence des herbes.
J'ai aussi vu tous ces cadrages possibles dans ces "chaos", le plaisir
de faire une mise en place ordonnée en voyant les "constructions" en
passant.
Après le recul d'un jour, je pense que ça tient la route, au moins pour
le montrer ici et espérer un retour positif.
Donc, le prétexte du titre du post, c'est comme tout sujet, c'est juste
pour attirer l'oeil. ce n'est pas lui qui importe.
Ce qui m'intéresse dans ce lieu, c'est le chaos, la possibilité infinie
de cadrages dans la durée de la balade, mais aussi d'un jour sur
l'autre. C'est toujours changeant.
Le petit (pic en) plus, c'est que c'est aussi toujours "pareil":
www.octav.fr/quotidien/11-07-16/16juil11.html
Pour les fatigués de ce que je montre, voici un résumé:
"Alf92" a écrit dans le message de groupe de discussion : j01171$9dc$
Et qu'on ne me les brise pas, la critique est permise ici
oui. Noelle l'a oublié. c'est bien dommage car sinon j'ai plutôt du plaisir à la lire.
si tu as du temps devant toi, moi, à la fin, cet empâtement du texte, emberlificoté par des considérations se voulant "culture, artistique", ce discours a fait long feu, ça fait un peu trop longtemps que ça dure, ça pouvait faire illusion au début, mais bon, soutenir de cette façon les images les plus banales, quand même, faut pas avoir honte. Il n'y a bien qu'elle qui voie tout ça. C'est vraiment un manque d'objectivité, un parti pris systématiques en ce qui concerne les images de quelques potes, les autres n'existent pas. En fait, oui, la critique est permise, sauf si ce n'est pas elle qui la formule ou si la critique s'adresse à une de ses photos, là, les critères ne sont plus les mêmes, c'est simplement ça.
-- Ricco
"Alf92" <alf921@gmail.com> a écrit dans le message de groupe de discussion :
j01171$9dc$1@dont-email.me...
Et qu'on ne me les brise pas, la critique est permise ici
oui. Noelle l'a oublié. c'est bien dommage car sinon j'ai plutôt du plaisir à
la lire.
si tu as du temps devant toi, moi, à la fin, cet empâtement du texte,
emberlificoté par des considérations se voulant "culture, artistique", ce
discours a fait long feu, ça fait un peu trop longtemps que ça dure, ça pouvait
faire illusion au début, mais bon, soutenir de cette façon les images les plus
banales, quand même, faut pas avoir honte.
Il n'y a bien qu'elle qui voie tout ça.
C'est vraiment un manque d'objectivité, un parti pris systématiques en ce qui
concerne les images de quelques potes, les autres n'existent pas.
En fait, oui, la critique est permise, sauf si ce n'est pas elle qui la formule
ou si la critique s'adresse à une de ses photos, là, les critères ne sont plus
les mêmes, c'est simplement ça.
"Alf92" a écrit dans le message de groupe de discussion : j01171$9dc$
Et qu'on ne me les brise pas, la critique est permise ici
oui. Noelle l'a oublié. c'est bien dommage car sinon j'ai plutôt du plaisir à la lire.
si tu as du temps devant toi, moi, à la fin, cet empâtement du texte, emberlificoté par des considérations se voulant "culture, artistique", ce discours a fait long feu, ça fait un peu trop longtemps que ça dure, ça pouvait faire illusion au début, mais bon, soutenir de cette façon les images les plus banales, quand même, faut pas avoir honte. Il n'y a bien qu'elle qui voie tout ça. C'est vraiment un manque d'objectivité, un parti pris systématiques en ce qui concerne les images de quelques potes, les autres n'existent pas. En fait, oui, la critique est permise, sauf si ce n'est pas elle qui la formule ou si la critique s'adresse à une de ses photos, là, les critères ne sont plus les mêmes, c'est simplement ça.
-- Ricco
delestaque
"Alf92" a écrit dans le message de groupe de discussion : j011ak$a00$
"delestaque" a écrit
Après tout, l'important, c'est de photographier, alors la photo, peu importe, et le sujet encore moi, le camchat est une excellente idée,, le sujet n'importe pas, la photo n'importe pas, mais de plus, le photographe n'importe pas, ce nouveau concept dépasse tout, même la banalité et la médiocrité, fabuleux, et je suis aux premières loges pour assister à ça. Ave ça, le fantastique concept de la " photo constat " est relégué loin derrière. Comme : il y a une camion qui roule sur une route, mais il pourrait n'y avoir ni camion ni route. ou Klein et son exposition d'un appartement aux murs blancs. Supercherie ma super chérie.
t'as bouffé du lion toi !
-- Alf92
non, et je suis même pas très en forme, mais c'est compensé par l'acquisition de mon Casio-Biniou qui me plait bien et me convient parfaitement.
-- Ricco
"Alf92" <alf921@gmail.com> a écrit dans le message de groupe de discussion :
j011ak$a00$1@dont-email.me...
"delestaque" <r.delestaque@free.fr.nospam> a écrit
Après tout, l'important, c'est de photographier, alors la photo, peu importe,
et le sujet encore moi, le camchat est une excellente idée,, le sujet
n'importe pas, la photo n'importe pas, mais de plus, le photographe n'importe
pas, ce nouveau concept dépasse tout, même la banalité et la médiocrité,
fabuleux, et je suis aux premières loges pour assister à ça.
Ave ça, le fantastique concept de la " photo constat " est relégué loin
derrière.
Comme : il y a une camion qui roule sur une route, mais il pourrait n'y
avoir ni camion ni route.
ou Klein et son exposition d'un appartement aux murs blancs.
Supercherie ma super chérie.
t'as bouffé du lion toi !
--
Alf92
non, et je suis même pas très en forme, mais c'est compensé par l'acquisition de
mon Casio-Biniou qui me plait bien et me convient parfaitement.
"Alf92" a écrit dans le message de groupe de discussion : j011ak$a00$
"delestaque" a écrit
Après tout, l'important, c'est de photographier, alors la photo, peu importe, et le sujet encore moi, le camchat est une excellente idée,, le sujet n'importe pas, la photo n'importe pas, mais de plus, le photographe n'importe pas, ce nouveau concept dépasse tout, même la banalité et la médiocrité, fabuleux, et je suis aux premières loges pour assister à ça. Ave ça, le fantastique concept de la " photo constat " est relégué loin derrière. Comme : il y a une camion qui roule sur une route, mais il pourrait n'y avoir ni camion ni route. ou Klein et son exposition d'un appartement aux murs blancs. Supercherie ma super chérie.
t'as bouffé du lion toi !
-- Alf92
non, et je suis même pas très en forme, mais c'est compensé par l'acquisition de mon Casio-Biniou qui me plait bien et me convient parfaitement.
-- Ricco
Octave
Le 18/07/2011 09:40, André a écrit :
Bel exercice de masturbation neuronale pour "expliquer" une photo qui n'a vraiment pas besoin de ca
Je suis d'accord, mais certains en ont besoin.
-- www.octav.fr
Le 18/07/2011 09:40, André a écrit :
Bel exercice de masturbation neuronale pour "expliquer" une photo
qui n'a vraiment pas besoin de ca
Bel exercice de masturbation neuronale pour "expliquer" une photo qui n'a vraiment pas besoin de ca
Je suis d'accord, mais certains en ont besoin.
-- www.octav.fr
Octave
Le 18/07/2011 12:11, Alf92 a écrit :
Dans un sens, ça me rassure. Ces images ne sont donc pas trop raides, trop formelles. Elle garde une certaine liberté comme une photo déclenchée au cou d'un chat. Parce que c'est leur "qualité" principale, d'être construites, d'être cadrées en fonction d'un maximum de lignes et/ou de densités. Le concept de la balade, du toujours même lieu, le sujet prétexte mais bien présent, le vide apparent mais la richesse de matières réelles, passent un peu après.
Juste un exemple:
www.octav.fr/quotidien/11-07-16/27.html
Cette photo est cadrée d'abord pour cet arbre décalé à droite mais qui ramène le regard à gauche. La branche en bas à gauche et le poteau carbonisé rééquilibrent l'image, ainsi que les fils barbelées qui sont pourtant dans un autre sens. Ensuite, il y a toute une pluie de branches qui partent du haut qui forment comme un cadre. Sans oublier cette branche lumineuse qui part du premier arbre dans une diagonale qui dirige mais qui ne ferme pas. L'image est aérée. Reste ensuite le remplissage, les points de vert qui partent du sol dans une très légère diagonale, et la terre riche de détails, de matière. Les gros points cités plus haut sont très noirs, c'est voulu par le sujet. Ce qui m'a bloqué pendant presque un an, je le sens maintenant comme pouvant entrer dans l'image. Peut-être le moment où la nature montre sa puissance.
tout ça c'est dans ta tête, ou éventuellement dans la tête des bêtes à concours surentrainées à regarder ce genre d'image (Noelle, Filh,...) totalement imbitable pour un individu normal.
Ce que j'écris là est objectif, je parle de la construction qui n'est pas préétablie mais qui se passe au moment de la prise de vue. Tout le monde peut le voir.
Pour le reste, les points noirs sont les restes du feu, rien de spécial. Et quand je dis que ça m'a bloqué pendant un an, c'est juste pour dire que je n'avais pas envie de faire de photos de ça, que j'avais essayé, et j'avais pensé aux photos-reporters. Je commence maintenant à faire des photos de ça et je me demande pourquoi. S'il y a création, c'est une question qui peut se poser. Nul besoins de ricaner parce que j'ai écrit dans une phrase "m'a bloqué pendant presque un an", c'est une façon de parler, ce n'est pas un drame. C'est une façon de poser une question.
On en revient toujours au même, ce n'est pas la qualité de l'image qui est en cause mais son sujet. Et j'ai souvent dit comment je le voyais. D'ailleurs, toi-même tu as remarqué que je fais des herbes depuis quatre ans. Suis-je fou?
-- www.octav.fr
Le 18/07/2011 12:11, Alf92 a écrit :
Dans un sens, ça me rassure. Ces images ne sont donc pas trop raides,
trop formelles. Elle garde une certaine liberté comme une photo
déclenchée au cou d'un chat.
Parce que c'est leur "qualité" principale, d'être construites, d'être
cadrées en fonction d'un maximum de lignes et/ou de densités.
Le concept de la balade, du toujours même lieu, le sujet prétexte mais
bien présent, le vide apparent mais la richesse de matières réelles,
passent un peu après.
Juste un exemple:
www.octav.fr/quotidien/11-07-16/27.html
Cette photo est cadrée d'abord pour cet arbre décalé à droite mais qui
ramène le regard à gauche. La branche en bas à gauche et le poteau
carbonisé rééquilibrent l'image, ainsi que les fils barbelées qui sont
pourtant dans un autre sens. Ensuite, il y a toute une pluie de
branches qui partent du haut qui forment comme un cadre. Sans oublier
cette branche lumineuse qui part du premier arbre dans une diagonale
qui dirige mais qui ne ferme pas. L'image est aérée. Reste ensuite le
remplissage, les points de vert qui partent du sol dans une très
légère diagonale, et la terre riche de détails, de matière.
Les gros points cités plus haut sont très noirs, c'est voulu par le
sujet. Ce qui m'a bloqué pendant presque un an, je le sens maintenant
comme pouvant entrer dans l'image. Peut-être le moment où la nature
montre sa puissance.
tout ça c'est dans ta tête, ou éventuellement dans la tête des bêtes à
concours surentrainées à regarder ce genre d'image (Noelle, Filh,...)
totalement imbitable pour un individu normal.
Ce que j'écris là est objectif, je parle de la construction qui n'est
pas préétablie mais qui se passe au moment de la prise de vue. Tout le
monde peut le voir.
Pour le reste, les points noirs sont les restes du feu, rien de spécial.
Et quand je dis que ça m'a bloqué pendant un an, c'est juste pour dire
que je n'avais pas envie de faire de photos de ça, que j'avais essayé,
et j'avais pensé aux photos-reporters. Je commence maintenant à faire
des photos de ça et je me demande pourquoi.
S'il y a création, c'est une question qui peut se poser. Nul besoins de
ricaner parce que j'ai écrit dans une phrase "m'a bloqué pendant presque
un an", c'est une façon de parler, ce n'est pas un drame. C'est une
façon de poser une question.
On en revient toujours au même, ce n'est pas la qualité de l'image qui
est en cause mais son sujet. Et j'ai souvent dit comment je le voyais.
D'ailleurs, toi-même tu as remarqué que je fais des herbes depuis quatre
ans. Suis-je fou?
Dans un sens, ça me rassure. Ces images ne sont donc pas trop raides, trop formelles. Elle garde une certaine liberté comme une photo déclenchée au cou d'un chat. Parce que c'est leur "qualité" principale, d'être construites, d'être cadrées en fonction d'un maximum de lignes et/ou de densités. Le concept de la balade, du toujours même lieu, le sujet prétexte mais bien présent, le vide apparent mais la richesse de matières réelles, passent un peu après.
Juste un exemple:
www.octav.fr/quotidien/11-07-16/27.html
Cette photo est cadrée d'abord pour cet arbre décalé à droite mais qui ramène le regard à gauche. La branche en bas à gauche et le poteau carbonisé rééquilibrent l'image, ainsi que les fils barbelées qui sont pourtant dans un autre sens. Ensuite, il y a toute une pluie de branches qui partent du haut qui forment comme un cadre. Sans oublier cette branche lumineuse qui part du premier arbre dans une diagonale qui dirige mais qui ne ferme pas. L'image est aérée. Reste ensuite le remplissage, les points de vert qui partent du sol dans une très légère diagonale, et la terre riche de détails, de matière. Les gros points cités plus haut sont très noirs, c'est voulu par le sujet. Ce qui m'a bloqué pendant presque un an, je le sens maintenant comme pouvant entrer dans l'image. Peut-être le moment où la nature montre sa puissance.
tout ça c'est dans ta tête, ou éventuellement dans la tête des bêtes à concours surentrainées à regarder ce genre d'image (Noelle, Filh,...) totalement imbitable pour un individu normal.
Ce que j'écris là est objectif, je parle de la construction qui n'est pas préétablie mais qui se passe au moment de la prise de vue. Tout le monde peut le voir.
Pour le reste, les points noirs sont les restes du feu, rien de spécial. Et quand je dis que ça m'a bloqué pendant un an, c'est juste pour dire que je n'avais pas envie de faire de photos de ça, que j'avais essayé, et j'avais pensé aux photos-reporters. Je commence maintenant à faire des photos de ça et je me demande pourquoi. S'il y a création, c'est une question qui peut se poser. Nul besoins de ricaner parce que j'ai écrit dans une phrase "m'a bloqué pendant presque un an", c'est une façon de parler, ce n'est pas un drame. C'est une façon de poser une question.
On en revient toujours au même, ce n'est pas la qualité de l'image qui est en cause mais son sujet. Et j'ai souvent dit comment je le voyais. D'ailleurs, toi-même tu as remarqué que je fais des herbes depuis quatre ans. Suis-je fou?
-- www.octav.fr
filh
Octave wrote:
Donc, pour moi ce qui importe, c'est la forme (comme d'ailleurs en photo c'est la matérialité et non le sujet), c'est la forme qui, malaxée, va donner le sens. Tout est dans la matière.
Je te suis sur ce point... même si je suis plutôit tendance esthétisant par rapport à toi, cela reste quand même un problème de forme.
Ce que je dis en préambule dans ce post, est écrit après, est réfléchi après. Ce qui m'étonne, c'est que tu ne comprenne pas ça alors que j'ai toujours fait comme ça ici, même pour des posts qui duraient des jours, ça partait toujours d'images. Les discours ne viennent qu'après.
Disons que ça sort aujourd'hui (enfin hier), comme une question. Peut-être parce que j'étais plus sensible au sujet - enfin au sujet, j'aime dans les restes d'incendie la trace très noire des troncs, il y a donc un aspect très formel dans mon goût pour cela - et que je me suis demandé, pourquoi donc quand on a un truc aussi formidable se poser des guides...
Après je vois bien qu'il y a souvent un travail en trois phases...
Ce n'est pas, d'ailleurs, une chose à défendre. C'est vrai que j'ai aussi été faire des photos avec des règles précises, c'est à ça que tu fais allusion, sans doute.
Ce jour là, je suis parti avec l'idée (donc tu as un peu raison aussi)
Quand même :) :)
de mettre du grain, du bruit pour utiliser éventuellement les photos en mi-couleur, mi-N&B. Il s'est passé bien autre chose.
Donc, si une idée provoque mon désir de bouger, c'est parfait. Après, il peut arriver tout autre chose. C'est vrai que j'ai parfois besoin d'une perspective, d'un projet pour enclencher le mouvement, ça m'aide.
La question qui m'intéresses est bien : pourquoi as tu besoin de cela ?
C'est aussi parfois l'envie d'être dans tel lieu qui me revient en mémoire.
Mais au final, j'aurais plutôt tendance à penser que je n'ai pas assez d'idée globale de ce que je fais, que je picore ça et là, sans vraiment de cohérence, de projet. C'est la matière qui m'intéresse, je pars dans tous les sens, ça me plaît, j'y trouve mon compte, mais il manque quelque chose. Je ne pense donc pas être trop théorique, réfléchi, hors plaisir.
J'ai jamais dis hors plaisir hein, j'ai dis plaisir sous contrainte :)
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
Octave <octavpas-spam@octav.fr> wrote:
Donc, pour moi ce qui importe, c'est la forme (comme d'ailleurs en photo
c'est la matérialité et non le sujet), c'est la forme qui, malaxée, va
donner le sens. Tout est dans la matière.
Je te suis sur ce point... même si je suis plutôit tendance esthétisant
par rapport à toi, cela reste quand même un problème de forme.
Ce que je dis en préambule dans ce post, est écrit après, est réfléchi
après. Ce qui m'étonne, c'est que tu ne comprenne pas ça alors que j'ai
toujours fait comme ça ici, même pour des posts qui duraient des jours,
ça partait toujours d'images. Les discours ne viennent qu'après.
Disons que ça sort aujourd'hui (enfin hier), comme une question.
Peut-être parce que j'étais plus sensible au sujet - enfin au sujet,
j'aime dans les restes d'incendie la trace très noire des troncs, il y a
donc un aspect très formel dans mon goût pour cela - et que je me suis
demandé, pourquoi donc quand on a un truc aussi formidable se poser des
guides...
Après je vois bien qu'il y a souvent un travail en trois phases...
Ce n'est pas, d'ailleurs, une chose à défendre. C'est vrai que j'ai
aussi été faire des photos avec des règles précises, c'est à ça que tu
fais allusion, sans doute.
Ce jour là, je suis parti avec l'idée (donc tu as un peu raison aussi)
Quand même :) :)
de mettre du grain, du bruit pour utiliser éventuellement les photos en
mi-couleur, mi-N&B. Il s'est passé bien autre chose.
Donc, si une idée provoque mon désir de bouger, c'est parfait. Après, il
peut arriver tout autre chose.
C'est vrai que j'ai parfois besoin d'une perspective, d'un projet pour
enclencher le mouvement, ça m'aide.
La question qui m'intéresses est bien : pourquoi as tu besoin de cela ?
C'est aussi parfois l'envie d'être
dans tel lieu qui me revient en mémoire.
Mais au final, j'aurais plutôt tendance à penser que je n'ai pas assez
d'idée globale de ce que je fais, que je picore ça et là, sans vraiment
de cohérence, de projet. C'est la matière qui m'intéresse, je pars dans
tous les sens, ça me plaît, j'y trouve mon compte, mais il manque
quelque chose.
Je ne pense donc pas être trop théorique, réfléchi, hors plaisir.
J'ai jamais dis hors plaisir hein, j'ai dis plaisir sous contrainte :)
FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
Donc, pour moi ce qui importe, c'est la forme (comme d'ailleurs en photo c'est la matérialité et non le sujet), c'est la forme qui, malaxée, va donner le sens. Tout est dans la matière.
Je te suis sur ce point... même si je suis plutôit tendance esthétisant par rapport à toi, cela reste quand même un problème de forme.
Ce que je dis en préambule dans ce post, est écrit après, est réfléchi après. Ce qui m'étonne, c'est que tu ne comprenne pas ça alors que j'ai toujours fait comme ça ici, même pour des posts qui duraient des jours, ça partait toujours d'images. Les discours ne viennent qu'après.
Disons que ça sort aujourd'hui (enfin hier), comme une question. Peut-être parce que j'étais plus sensible au sujet - enfin au sujet, j'aime dans les restes d'incendie la trace très noire des troncs, il y a donc un aspect très formel dans mon goût pour cela - et que je me suis demandé, pourquoi donc quand on a un truc aussi formidable se poser des guides...
Après je vois bien qu'il y a souvent un travail en trois phases...
Ce n'est pas, d'ailleurs, une chose à défendre. C'est vrai que j'ai aussi été faire des photos avec des règles précises, c'est à ça que tu fais allusion, sans doute.
Ce jour là, je suis parti avec l'idée (donc tu as un peu raison aussi)
Quand même :) :)
de mettre du grain, du bruit pour utiliser éventuellement les photos en mi-couleur, mi-N&B. Il s'est passé bien autre chose.
Donc, si une idée provoque mon désir de bouger, c'est parfait. Après, il peut arriver tout autre chose. C'est vrai que j'ai parfois besoin d'une perspective, d'un projet pour enclencher le mouvement, ça m'aide.
La question qui m'intéresses est bien : pourquoi as tu besoin de cela ?
C'est aussi parfois l'envie d'être dans tel lieu qui me revient en mémoire.
Mais au final, j'aurais plutôt tendance à penser que je n'ai pas assez d'idée globale de ce que je fais, que je picore ça et là, sans vraiment de cohérence, de projet. C'est la matière qui m'intéresse, je pars dans tous les sens, ça me plaît, j'y trouve mon compte, mais il manque quelque chose. Je ne pense donc pas être trop théorique, réfléchi, hors plaisir.
J'ai jamais dis hors plaisir hein, j'ai dis plaisir sous contrainte :)
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
albert
"Alf92" a écrit :
tout ça c'est dans ta tête, ou éventuellement dans la tête des bêtes à concours surentrainées à regarder ce genre d'image (Noelle, Filh,...) totalement imbitable pour un individu normal.
Ma première impression en regardant ces photographies c'est que j'aurais bien aimé y être. Voila le genre de paysage anarchique et sinistre que j'affectionne. Je suis d'autant plus frustré que je n'ai pas fait de prise de vue depuis longtemps. Pour le reste je m'en fous un peu. Octave fait bien ce qu'il veut. Des fois c'est intéressant même passionnant, d'autres fois c'est fastidieux et cela manque de qualité purement photographique. Là c'est pas mal, bien contrasté et coloré.
J'aime bien ce groupe, cet univers d'esprits divers et familiers. C'est reposant. Mon fils ainé me dit que les groupes de discussion sont ringards, il n'y a que des retraités, bon... Ce qui est bizarre, sur des sites spécialisés avec des forums dédiés l'ambiance est très différente, souvent beaucoup plus policée et aimable, peut-être parce que les intervenants sont plus concernés et n'ont pas de temps à perdre...
Amitiés, albert ---------------------------------------------------------- Photographies imaginaires http://photo.imaginaire.free.fr ----------------------------------------------------------
"Alf92" <alf921@gmail.com> a écrit :
tout ça c'est dans ta tête, ou éventuellement dans la tête des bêtes à
concours surentrainées à regarder ce genre d'image (Noelle, Filh,...)
totalement imbitable pour un individu normal.
Ma première impression en regardant ces photographies c'est que j'aurais
bien aimé y être. Voila le genre de paysage anarchique et sinistre que
j'affectionne. Je suis d'autant plus frustré que je n'ai pas fait de prise
de vue depuis longtemps. Pour le reste je m'en fous un peu. Octave fait bien
ce qu'il veut. Des fois c'est intéressant même passionnant, d'autres fois
c'est fastidieux et cela manque de qualité purement photographique. Là c'est
pas mal, bien contrasté et coloré.
J'aime bien ce groupe, cet univers d'esprits divers et familiers. C'est
reposant. Mon fils ainé me dit que les groupes de discussion sont ringards,
il n'y a que des retraités, bon... Ce qui est bizarre, sur des sites
spécialisés avec des forums dédiés l'ambiance est très différente, souvent
beaucoup plus policée et aimable, peut-être parce que les intervenants sont
plus concernés et n'ont pas de temps à perdre...
Amitiés,
albert
----------------------------------------------------------
Photographies imaginaires
http://photo.imaginaire.free.fr
----------------------------------------------------------
tout ça c'est dans ta tête, ou éventuellement dans la tête des bêtes à concours surentrainées à regarder ce genre d'image (Noelle, Filh,...) totalement imbitable pour un individu normal.
Ma première impression en regardant ces photographies c'est que j'aurais bien aimé y être. Voila le genre de paysage anarchique et sinistre que j'affectionne. Je suis d'autant plus frustré que je n'ai pas fait de prise de vue depuis longtemps. Pour le reste je m'en fous un peu. Octave fait bien ce qu'il veut. Des fois c'est intéressant même passionnant, d'autres fois c'est fastidieux et cela manque de qualité purement photographique. Là c'est pas mal, bien contrasté et coloré.
J'aime bien ce groupe, cet univers d'esprits divers et familiers. C'est reposant. Mon fils ainé me dit que les groupes de discussion sont ringards, il n'y a que des retraités, bon... Ce qui est bizarre, sur des sites spécialisés avec des forums dédiés l'ambiance est très différente, souvent beaucoup plus policée et aimable, peut-être parce que les intervenants sont plus concernés et n'ont pas de temps à perdre...
Amitiés, albert ---------------------------------------------------------- Photographies imaginaires http://photo.imaginaire.free.fr ----------------------------------------------------------
filh
Alf92 wrote:
totalement imbitable pour un individu normal.
Tu te prends pour la norme ? L'étalon de l'humanité ?
Quelle prétention ! Quel manque de modestie !
Tu te la pètes vraiment mon pauvre gars...
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
Alf92 <alf921@gmail.com> wrote:
totalement imbitable pour un individu normal.
Tu te prends pour la norme ? L'étalon de l'humanité ?
Quelle prétention ! Quel manque de modestie !
Tu te la pètes vraiment mon pauvre gars...
FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
Tu te prends pour la norme ? L'étalon de l'humanité ?
Quelle prétention ! Quel manque de modestie !
Tu te la pètes vraiment mon pauvre gars...
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
delestaque
"Alf92" a écrit dans le message de groupe de discussion : j01171$9dc$
oui. Noelle l'a oublié. c'est bien dommage car sinon j'ai plutôt du plaisir à la lire.
si elle mettait son style au service de photos qui en valent le coup ? mais non, je ne l'ai jamais vue se lancer dans de tels romans que pour des photos banales, c'est ça qui est curieux, des trucs dont tout le monde rigole ou s'en fout, flous ou comme ça, j'avoue ne pas comprendre, elle le sait bien quand même que ça vaut pas un coup de cidre ( breton, fermier, brut, le cidre ) ces photos, ces séries, on dirait parfois que c'est simplement par bravade ?
-- Ricco
"Alf92" <alf921@gmail.com> a écrit dans le message de groupe de discussion :
j01171$9dc$1@dont-email.me...
oui. Noelle l'a oublié. c'est bien dommage car sinon j'ai plutôt du plaisir à
la lire.
si elle mettait son style au service de photos qui en valent le coup ?
mais non, je ne l'ai jamais vue se lancer dans de tels romans que pour des
photos banales, c'est ça qui est curieux, des trucs dont tout le monde rigole ou
s'en fout, flous ou comme ça, j'avoue ne pas comprendre, elle le sait bien quand
même que ça vaut pas un coup de cidre ( breton, fermier, brut, le cidre ) ces
photos, ces séries, on dirait parfois que c'est simplement par bravade ?
"Alf92" a écrit dans le message de groupe de discussion : j01171$9dc$
oui. Noelle l'a oublié. c'est bien dommage car sinon j'ai plutôt du plaisir à la lire.
si elle mettait son style au service de photos qui en valent le coup ? mais non, je ne l'ai jamais vue se lancer dans de tels romans que pour des photos banales, c'est ça qui est curieux, des trucs dont tout le monde rigole ou s'en fout, flous ou comme ça, j'avoue ne pas comprendre, elle le sait bien quand même que ça vaut pas un coup de cidre ( breton, fermier, brut, le cidre ) ces photos, ces séries, on dirait parfois que c'est simplement par bravade ?
-- Ricco
delestaque
"Octave" a écrit dans le message de groupe de discussion : 4e245522$0$15030$
Le 18/07/2011 09:40, André a écrit :
Bel exercice de masturbation neuronale pour "expliquer" une photo qui n'a vraiment pas besoin de ca
Je suis d'accord, mais certains en ont besoin.
ceux là devraient garder leur énergie pour faire des photos un peu plus recherchées. comme disait feu JPW, branlette... C'est vraiment de la branlette intello, mais la branlette, ça fait pas effet longtemps, c'est ça le problème.
-- Ricco
"Octave" <octavpas-spam@octav.fr> a écrit dans le message de groupe de
discussion : 4e245522$0$15030$426a74cc@news.free.fr...
Le 18/07/2011 09:40, André a écrit :
Bel exercice de masturbation neuronale pour "expliquer" une photo
qui n'a vraiment pas besoin de ca
Je suis d'accord, mais certains en ont besoin.
ceux là devraient garder leur énergie pour faire des photos un peu plus
recherchées.
comme disait feu JPW, branlette...
C'est vraiment de la branlette intello, mais la branlette, ça fait pas effet
longtemps, c'est ça le problème.
"Octave" a écrit dans le message de groupe de discussion : 4e245522$0$15030$
Le 18/07/2011 09:40, André a écrit :
Bel exercice de masturbation neuronale pour "expliquer" une photo qui n'a vraiment pas besoin de ca
Je suis d'accord, mais certains en ont besoin.
ceux là devraient garder leur énergie pour faire des photos un peu plus recherchées. comme disait feu JPW, branlette... C'est vraiment de la branlette intello, mais la branlette, ça fait pas effet longtemps, c'est ça le problème.
-- Ricco
delestaque
"Octave" a écrit dans le message de groupe de discussion : 4e245d22$0$20758$
Le 18/07/2011 12:11, Alf92 a écrit :
Dans un sens, ça me rassure. Ces images ne sont donc pas trop raides, trop formelles. Elle garde une certaine liberté comme une photo déclenchée au cou d'un chat. Parce que c'est leur "qualité" principale, d'être construites, d'être cadrées en fonction d'un maximum de lignes et/ou de densités. Le concept de la balade, du toujours même lieu, le sujet prétexte mais bien présent, le vide apparent mais la richesse de matières réelles, passent un peu après.
Juste un exemple:
www.octav.fr/quotidien/11-07-16/27.html
Cette photo est cadrée d'abord pour cet arbre décalé à droite mais qui ramène le regard à gauche. La branche en bas à gauche et le poteau carbonisé rééquilibrent l'image, ainsi que les fils barbelées qui sont pourtant dans un autre sens. Ensuite, il y a toute une pluie de branches qui partent du haut qui forment comme un cadre. Sans oublier cette branche lumineuse qui part du premier arbre dans une diagonale qui dirige mais qui ne ferme pas. L'image est aérée. Reste ensuite le remplissage, les points de vert qui partent du sol dans une très légère diagonale, et la terre riche de détails, de matière. Les gros points cités plus haut sont très noirs, c'est voulu par le sujet. Ce qui m'a bloqué pendant presque un an, je le sens maintenant comme pouvant entrer dans l'image. Peut-être le moment où la nature montre sa puissance.
tout ça c'est dans ta tête, ou éventuellement dans la tête des bêtes à concours surentrainées à regarder ce genre d'image (Noelle, Filh,...) totalement imbitable pour un individu normal.
Ce que j'écris là est objectif, je parle de la construction qui n'est pas préétablie mais qui se passe au moment de la prise de vue. Tout le monde peut le voir.
Pour le reste, les points noirs sont les restes du feu, rien de spécial. Et quand je dis que ça m'a bloqué pendant un an, c'est juste pour dire que je n'avais pas envie de faire de photos de ça, que j'avais essayé, et j'avais pensé aux photos-reporters. Je commence maintenant à faire des photos de ça et je me demande pourquoi. S'il y a création, c'est une question qui peut se poser. Nul besoins de ricaner parce que j'ai écrit dans une phrase "m'a bloqué pendant presque un an", c'est une façon de parler, ce n'est pas un drame. C'est une façon de poser une question.
On en revient toujours au même, ce n'est pas la qualité de l'image qui est en cause mais son sujet. Et j'ai souvent dit comment je le voyais. D'ailleurs, toi-même tu as remarqué que je fais des herbes depuis quatre ans. Suis-je fou?
-- www.octav.fr
Non, tu n'es pas fou, tu es une sorte de bec à foin de la photo, c'est assez marrant.
" m'a bloqué pendant presque un an "
cette phrase me fait rire , pas ricaner, mais rire aux larmes.
" photos-reporters.", là, c'est un peu tard, un an après
quant au sujet, je pensais, que comme le camion de Marguerite Duras, ça n'avait pas d'importance ? Bon, c'est vrai que si je ne postais pas ici, ça serait bien tranquille peinard, mais bon, si personne ne voyait ces conneries, à quoi cela servirait il de les poster ?
-- Ricco
"Octave" <octavpas-spam@octav.fr> a écrit dans le message de groupe de
discussion : 4e245d22$0$20758$426a74cc@news.free.fr...
Le 18/07/2011 12:11, Alf92 a écrit :
Dans un sens, ça me rassure. Ces images ne sont donc pas trop raides,
trop formelles. Elle garde une certaine liberté comme une photo
déclenchée au cou d'un chat.
Parce que c'est leur "qualité" principale, d'être construites, d'être
cadrées en fonction d'un maximum de lignes et/ou de densités.
Le concept de la balade, du toujours même lieu, le sujet prétexte mais
bien présent, le vide apparent mais la richesse de matières réelles,
passent un peu après.
Juste un exemple:
www.octav.fr/quotidien/11-07-16/27.html
Cette photo est cadrée d'abord pour cet arbre décalé à droite mais qui
ramène le regard à gauche. La branche en bas à gauche et le poteau
carbonisé rééquilibrent l'image, ainsi que les fils barbelées qui sont
pourtant dans un autre sens. Ensuite, il y a toute une pluie de
branches qui partent du haut qui forment comme un cadre. Sans oublier
cette branche lumineuse qui part du premier arbre dans une diagonale
qui dirige mais qui ne ferme pas. L'image est aérée. Reste ensuite le
remplissage, les points de vert qui partent du sol dans une très
légère diagonale, et la terre riche de détails, de matière.
Les gros points cités plus haut sont très noirs, c'est voulu par le
sujet. Ce qui m'a bloqué pendant presque un an, je le sens maintenant
comme pouvant entrer dans l'image. Peut-être le moment où la nature
montre sa puissance.
tout ça c'est dans ta tête, ou éventuellement dans la tête des bêtes à
concours surentrainées à regarder ce genre d'image (Noelle, Filh,...)
totalement imbitable pour un individu normal.
Ce que j'écris là est objectif, je parle de la construction qui n'est pas
préétablie mais qui se passe au moment de la prise de vue. Tout le monde peut
le voir.
Pour le reste, les points noirs sont les restes du feu, rien de spécial. Et
quand je dis que ça m'a bloqué pendant un an, c'est juste pour dire que je
n'avais pas envie de faire de photos de ça, que j'avais essayé, et j'avais
pensé aux photos-reporters. Je commence maintenant à faire des photos de ça et
je me demande pourquoi.
S'il y a création, c'est une question qui peut se poser. Nul besoins de
ricaner parce que j'ai écrit dans une phrase "m'a bloqué pendant presque un
an", c'est une façon de parler, ce n'est pas un drame. C'est une façon de
poser une question.
On en revient toujours au même, ce n'est pas la qualité de l'image qui est en
cause mais son sujet. Et j'ai souvent dit comment je le voyais.
D'ailleurs, toi-même tu as remarqué que je fais des herbes depuis quatre ans.
Suis-je fou?
--
www.octav.fr
Non, tu n'es pas fou, tu es une sorte de bec à foin de la photo, c'est assez
marrant.
" m'a bloqué pendant presque un an "
cette phrase me fait rire , pas ricaner, mais rire aux larmes.
" photos-reporters.", là, c'est un peu tard, un an après
quant au sujet, je pensais, que comme le camion de Marguerite Duras, ça n'avait
pas d'importance ?
Bon, c'est vrai que si je ne postais pas ici, ça serait bien tranquille peinard,
mais bon, si personne ne voyait ces conneries, à quoi cela servirait il de les
poster ?
"Octave" a écrit dans le message de groupe de discussion : 4e245d22$0$20758$
Le 18/07/2011 12:11, Alf92 a écrit :
Dans un sens, ça me rassure. Ces images ne sont donc pas trop raides, trop formelles. Elle garde une certaine liberté comme une photo déclenchée au cou d'un chat. Parce que c'est leur "qualité" principale, d'être construites, d'être cadrées en fonction d'un maximum de lignes et/ou de densités. Le concept de la balade, du toujours même lieu, le sujet prétexte mais bien présent, le vide apparent mais la richesse de matières réelles, passent un peu après.
Juste un exemple:
www.octav.fr/quotidien/11-07-16/27.html
Cette photo est cadrée d'abord pour cet arbre décalé à droite mais qui ramène le regard à gauche. La branche en bas à gauche et le poteau carbonisé rééquilibrent l'image, ainsi que les fils barbelées qui sont pourtant dans un autre sens. Ensuite, il y a toute une pluie de branches qui partent du haut qui forment comme un cadre. Sans oublier cette branche lumineuse qui part du premier arbre dans une diagonale qui dirige mais qui ne ferme pas. L'image est aérée. Reste ensuite le remplissage, les points de vert qui partent du sol dans une très légère diagonale, et la terre riche de détails, de matière. Les gros points cités plus haut sont très noirs, c'est voulu par le sujet. Ce qui m'a bloqué pendant presque un an, je le sens maintenant comme pouvant entrer dans l'image. Peut-être le moment où la nature montre sa puissance.
tout ça c'est dans ta tête, ou éventuellement dans la tête des bêtes à concours surentrainées à regarder ce genre d'image (Noelle, Filh,...) totalement imbitable pour un individu normal.
Ce que j'écris là est objectif, je parle de la construction qui n'est pas préétablie mais qui se passe au moment de la prise de vue. Tout le monde peut le voir.
Pour le reste, les points noirs sont les restes du feu, rien de spécial. Et quand je dis que ça m'a bloqué pendant un an, c'est juste pour dire que je n'avais pas envie de faire de photos de ça, que j'avais essayé, et j'avais pensé aux photos-reporters. Je commence maintenant à faire des photos de ça et je me demande pourquoi. S'il y a création, c'est une question qui peut se poser. Nul besoins de ricaner parce que j'ai écrit dans une phrase "m'a bloqué pendant presque un an", c'est une façon de parler, ce n'est pas un drame. C'est une façon de poser une question.
On en revient toujours au même, ce n'est pas la qualité de l'image qui est en cause mais son sujet. Et j'ai souvent dit comment je le voyais. D'ailleurs, toi-même tu as remarqué que je fais des herbes depuis quatre ans. Suis-je fou?
-- www.octav.fr
Non, tu n'es pas fou, tu es une sorte de bec à foin de la photo, c'est assez marrant.
" m'a bloqué pendant presque un an "
cette phrase me fait rire , pas ricaner, mais rire aux larmes.
" photos-reporters.", là, c'est un peu tard, un an après
quant au sujet, je pensais, que comme le camion de Marguerite Duras, ça n'avait pas d'importance ? Bon, c'est vrai que si je ne postais pas ici, ça serait bien tranquille peinard, mais bon, si personne ne voyait ces conneries, à quoi cela servirait il de les poster ?
