Twitter iPhone pliant OnePlus 11 PS5 Disney+ Orange Livebox Windows 11

Le Feu, un an après

94 réponses
Avatar
Octave
"Suite" dans un de mes lieux favoris.

Maintenant, un an après l'incendie.

Pour ceux qui ont suivi le post sur cette optique, c'est au nikkor 20mm
2.8D.
Première à 100 iso, les deux d'après à 400 iso, toutes les suivantes à
800 iso.
Au départ, c'était pour un essai de matière pour des passages de couleur
au N&B. Et puis finalement, j'ai fait beaucoup de photos comme si
j'étais en manque après quelques jours sans, mais j'ai surtout vu pas
mal de choses intéressantes dans cette sortie.
J'ai vu la lumière. Le rendu avec la montée du bruit semble,
bizarrement, aider à retrouver cette qualité de lumière souvent à
contre-jour, avec la transparence des herbes.
J'ai aussi vu tous ces cadrages possibles dans ces "chaos", le plaisir
de faire une mise en place ordonnée en voyant les "constructions" en
passant.
Après le recul d'un jour, je pense que ça tient la route, au moins pour
le montrer ici et espérer un retour positif.

Donc, le prétexte du titre du post, c'est comme tout sujet, c'est juste
pour attirer l'oeil. ce n'est pas lui qui importe.
Ce qui m'intéresse dans ce lieu, c'est le chaos, la possibilité infinie
de cadrages dans la durée de la balade, mais aussi d'un jour sur
l'autre. C'est toujours changeant.
Le petit (pic en) plus, c'est que c'est aussi toujours "pareil":

www.octav.fr/quotidien/11-07-16/16juil11.html



Pour les fatigués de ce que je montre, voici un résumé:

www.octav.fr/quotidien/11-07-16/01.html
www.octav.fr/quotidien/11-07-16/06.html
www.octav.fr/quotidien/11-07-16/09.html
www.octav.fr/quotidien/11-07-16/21.html
www.octav.fr/quotidien/11-07-16/23.html




--
www.octav.fr

10 réponses

Avatar
delestaque
"albert" a écrit dans le message de groupe de
discussion : 4e246ef1$0$18796$
"Alf92" a écrit :
tout ça c'est dans ta tête, ou éventuellement dans la tête des bêtes à
concours surentrainées à regarder ce genre d'image (Noelle, Filh,...)
totalement imbitable pour un individu normal.



Ma première impression en regardant ces photographies c'est que j'aurais
bien aimé y être. Voila le genre de paysage anarchique et sinistre que
j'affectionne. Je suis d'autant plus frustré que je n'ai pas fait de prise de
vue depuis longtemps. Pour le reste je m'en fous un peu. Octave fait bien ce
qu'il veut. Des fois c'est intéressant même passionnant, d'autres fois c'est
fastidieux et cela manque de qualité purement photographique. Là c'est pas
mal, bien contrasté et coloré.

J'aime bien ce groupe, cet univers d'esprits divers et familiers. C'est
reposant. Mon fils ainé me dit que les groupes de discussion sont ringards, il
n'y a que des retraités, bon... Ce qui est bizarre, sur des sites spécialisés
avec des forums dédiés l'ambiance est très différente, souvent beaucoup plus
policée et aimable, peut-être parce que les intervenants sont plus concernés
et n'ont pas de temps à perdre...



mais non, tu les sais bien pourquoi, c'est parce qu'il y a un modo qui te banni,
et que là, c'est encore pire, c'est chatons, potiches , bouquets de fleurs et
Tadj Mahal, que de la pommade, ou des discussions sur une marque, du pignolage
monumental.

--
Ricco
Avatar
Ofnuts
On 07/18/2011 08:54 AM, Octave wrote:

www.octav.fr/quotidien/11-07-16/27.html

Cette photo est cadrée d'abord pour cet arbre décalé à droite mais qui
ramène le regard à gauche.



Mais ça ne ramène rien... ça supposerait d'abord qu'on ait envie de
passer plus d'une seconde à regarder la photo... et même quand on se
force...

La branche en bas à gauche et le poteau
carbonisé rééquilibrent l'image, ainsi que les fils barbelées qui sont
pourtant dans un autre sens. Ensuite, il y a toute une pluie de branches
qui partent du haut qui forment comme un cadre. Sans oublier cette
branche lumineuse qui part du premier arbre dans une diagonale qui
dirige mais qui ne ferme pas. L'image est aérée. Reste ensuite le
remplissage, les points de vert qui partent du sol dans une très légère
diagonale, et la terre riche de détails, de matière.
Les gros points cités plus haut sont très noirs, c'est voulu par le
sujet. Ce qui m'a bloqué pendant presque un an, je le sens maintenant
comme pouvant entrer dans l'image. Peut-être le moment où la nature
montre sa puissance.



Enfin, hein, y'a pas d'mal à s'faire du bien...
--
Bertrand, qui cherche fr.rec.photo.sopalin
Avatar
filh
Ofnuts wrote:

On 07/18/2011 08:54 AM, Octave wrote:

> www.octav.fr/quotidien/11-07-16/27.html
>
> Cette photo est cadrée d'abord pour cet arbre décalé à droite mais qui
> ramène le regard à gauche.

Mais ça ne ramène rien... ça supposerait d'abord qu'on ait envie de
passer plus d'une seconde à regarder la photo... et même quand on se
force...



Pourquoi dire « on » alors qu'il s'agit essentiellement de toi.

Tu as du mal à assumer de dire « ça supposerait d'abord que j'ai
envie... »

FiLH


--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
Avatar
delestaque
"Ofnuts" a écrit dans le message de groupe de
discussion : 4e248819$0$11072$
On 07/18/2011 08:54 AM, Octave wrote:

www.octav.fr/quotidien/11-07-16/27.html

Cette photo est cadrée d'abord pour cet arbre décalé à droite mais qui
ramène le regard à gauche.



Mais ça ne ramène rien... ça supposerait d'abord qu'on ait envie de passer
plus d'une seconde à regarder la photo... et même quand on se force...

La branche en bas à gauche et le poteau
carbonisé rééquilibrent l'image, ainsi que les fils barbelées qui sont
pourtant dans un autre sens. Ensuite, il y a toute une pluie de branches
qui partent du haut qui forment comme un cadre. Sans oublier cette
branche lumineuse qui part du premier arbre dans une diagonale qui
dirige mais qui ne ferme pas. L'image est aérée. Reste ensuite le
remplissage, les points de vert qui partent du sol dans une très légère
diagonale, et la terre riche de détails, de matière.
Les gros points cités plus haut sont très noirs, c'est voulu par le
sujet. Ce qui m'a bloqué pendant presque un an, je le sens maintenant
comme pouvant entrer dans l'image. Peut-être le moment où la nature
montre sa puissance.



Enfin, hein, y'a pas d'mal à s'faire du bien...
--
Bertrand, qui cherche fr.rec.photo.sopalin




mais non, le sopalin c'est "après " la branlette, demande à Octave, il en parle.

--
Ricco
Avatar
Octave
Le 17/07/2011 18:18, FiLH a écrit :

Mais que d'autre part tu sembles avoir besoin assez systématiquement de
te fixer une règle avant de photographier, comme si tu ne pouvais pas
faire des photos, là sans rien, juste pour le plaisir, sans réflexion
avant, sans cadre théorique...






La question qui m'intéresses est bien : pourquoi as tu besoin de cela ?




J'ai l'impression que c'est dur de répondre à ça pour moi, c'est une
question que j'ai du mal à analyser. Voilà des réponses, je ne sais pas
si ça répond à ta question:



La première idée qui me vient est que la photo ne se suffit pas à
elle-même, elle ne tient jamais seule. Pourquoi ?
-Tout a déjà été fait ?!
-Manque toujours quelque chose ?!


Autre idée, une série en entraine une autre. Il faut donc garder ce qui
reste de la précédente (souvent les accidents) et partir de là, en faire
des variations. Le regard de photos faites donne des envies.

Je pense aussi que pour faire de bons flous de mise au point par
exemple), il faut en faire pendant une période. C'est cela, ces essais,
cet apprentissage qui m'intéressent.

Pour refaire du N&B, il faut repasser dans la tête en N&B, il faut du
temps, pareil pour changer d'optique. C'est l'intérêt d'avoir un projet
qui motivera ce changement.

Mes projets sont au niveau de la matière photographique, toujours
(enfin, je crois).


Je n'imagine pas une expo, une page web avec une photo seule.


Il faut une certaine énergie pour faire de la photo, une envie, un
désir, un moteur. Le déclencheur est l'imagination d'un lieu déjà connu
ou d'une direction géographe vers laquelle aller, une idée technique
(changement d'optique, mise au point fixe, vitesse lente, ...), l'idée
de partir marcher (alors, l'envie de photo vient ou pas, sur place,
suivant le regard que j'ai là sur ce qui m'entoure). Le plus simple pour
moi, c'est quand je sais que je vais faire des photos de fleurs ou
d'insectes, quand je faisais des fleurs avec leurs traces. L'idée,
c'était ça, pas de prise de tête. Un jour, quand-même, j'ai pensé à
dessiner des têtes avec ces fleurs, donc ça évolue.






--
www.octav.fr
Avatar
Ofnuts
On 07/18/2011 09:35 PM, FiLH wrote:
Ofnuts wrote:

On 07/18/2011 08:54 AM, Octave wrote:

www.octav.fr/quotidien/11-07-16/27.html

Cette photo est cadrée d'abord pour cet arbre décalé à droite mais qui
ramène le regard à gauche.



Mais ça ne ramène rien... ça supposerait d'abord qu'on ait envie de
passer plus d'une seconde à regarder la photo... et même quand on se
force...



Pourquoi dire « on » alors qu'il s'agit essentiellement de toi.



Mais comme tu as une opinion opposée, en disant cela tu supposes
exactement l'inverse...

Tu as du mal à assumer de dire « ça supposerait d'abord que j'ai
envie... »



Si j'avais du mal à assumer je n'aurais rien dit.

--
Bertrand
Avatar
filh
Octave wrote:

Le 17/07/2011 18:18, FiLH a écrit :

>>> Mais que d'autre part tu sembles avoir besoin assez systématiquement de
>>> te fixer une règle avant de photographier, comme si tu ne pouvais pas
>>> faire des photos, là sans rien, juste pour le plaisir, sans réflexion
>>> avant, sans cadre théorique...
>>>

> La question qui m'intéresses est bien : pourquoi as tu besoin de cela ?


J'ai l'impression que c'est dur de répondre à ça pour moi, c'est une
question que j'ai du mal à analyser. Voilà des réponses, je ne sais pas
si ça répond à ta question:



La première idée qui me vient est que la photo ne se suffit pas à
elle-même, elle ne tient jamais seule. Pourquoi ?
-Tout a déjà été fait ?!



C'est pas faux...

-Manque toujours quelque chose ?!



Dans ce qui a été fait ? Ou dans ce que tu as fait ?


Pour moi la réponse est qu'il ne reste plus que l'aventure individuelle,
je veux dire que ce qui est intéressant c'est de percevoir l'univers du
photographe, non pas un univers moyen (médiocre) mais bien chaque
sensibilité.








Autre idée, une série en entraine une autre. Il faut donc garder ce qui
reste de la précédente (souvent les accidents) et partir de là, en faire
des variations. Le regard de photos faites donne des envies.

Je pense aussi que pour faire de bons flous de mise au point par
exemple), il faut en faire pendant une période. C'est cela, ces essais,
cet apprentissage qui m'intéressent.

Pour refaire du N&B, il faut repasser dans la tête en N&B, il faut du
temps, pareil pour changer d'optique. C'est l'intérêt d'avoir un projet
qui motivera ce changement.

Mes projets sont au niveau de la matière photographique, toujours
(enfin, je crois).


Je n'imagine pas une expo, une page web avec une photo seule.


Il faut une certaine énergie pour faire de la photo, une envie, un
désir, un moteur. Le déclencheur est l'imagination d'un lieu déjà connu
ou d'une direction géographe vers laquelle aller, une idée technique
(changement d'optique, mise au point fixe, vitesse lente, ...), l'idée
de partir marcher (alors, l'envie de photo vient ou pas, sur place,
suivant le regard que j'ai là sur ce qui m'entoure). Le plus simple pour
moi, c'est quand je sais que je vais faire des photos de fleurs ou
d'insectes, quand je faisais des fleurs avec leurs traces. L'idée,
c'était ça, pas de prise de tête. Un jour, quand-même, j'ai pensé à
dessiner des têtes avec ces fleurs, donc ça évolue.



Le désir de vraiment déclancher... je viens, pour une raison idiiote, de
changer de boitier, et même si c'est preque le même, cela me redonne
plus d'envies de faire des photos, alors que ces derniers temps j'étais
plutôt calme.

Mais je n'arrive pas à fonctionner par projets, c'est toujours du brut
de désir. C'est pour ça que je te poses des questions, pour comprendre
un autre fonctionnement que le mien.


Merci de tes réponses

FiLH



--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
Avatar
filh
Ofnuts wrote:

On 07/18/2011 09:35 PM, FiLH wrote:
> Ofnuts wrote:
>
>> On 07/18/2011 08:54 AM, Octave wrote:
>>
>>> www.octav.fr/quotidien/11-07-16/27.html
>>>
>>> Cette photo est cadrée d'abord pour cet arbre décalé à droite mais qui
>>> ramène le regard à gauche.
>>
>> Mais ça ne ramène rien... ça supposerait d'abord qu'on ait envie de
>> passer plus d'une seconde à regarder la photo... et même quand on se
>> force...
>
> Pourquoi dire « on » alors qu'il s'agit essentiellement de toi.

Mais comme tu as une opinion opposée, en disant cela tu supposes
exactement l'inverse...



Tu nous la refais en français


> Tu as du mal à assumer de dire « ça supposerait d'abord que j'ai
> envie... »

Si j'avais du mal à assumer je n'aurais rien dit.



Ben si tu assumais tu ne te cacherais pas derrière un « on » collectif
qui suppose que vous êtes plusieurs derrière le clavier.

Si je réagis comme ça c'est que sur ce groupe, il y a un certain nombre
de gens qui se prennent pour les arbitres absolus et pour les
représentants d'une prétendue majorité, et d'une vérité immante (qui est
bien entendue celle du locuteur).

Tant qu'on remplacera le je par un on ou un nous, ça continuera dans le
refus de l'avis personnel.

Si tu dis « je » c'est ton avis et ma foi pourquoi pas.

FiLH



--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
Avatar
Octave
Le 19/07/2011 07:53, FiLH a écrit :


-Manque toujours quelque chose ?!



Dans ce qui a été fait ? Ou dans ce que tu as fait ?




C'est plutôt dans l'idée, dans le projet que la photo seule ne suffirait
pas. Il y a toujours quelque chose qui l'accompagne. Aux photographes
auxquels je pense, j'y trouve toujours un projet, un préambule, une
procédure.
Si je pense à Thomas Ruff ou Thomas Struth, ils travaillent par séries.
Si on pense à des gens comme Tillmans, qui semble disparate, il
multiplie, assemble les prises, les matériaux (photos et magazines).

Pour moi, je pourrais trouver des exceptions, quelques photos qui me
restent, seules, sans attache de rien de particulier, une photo pure.
Très rare.




Pour moi la réponse est qu'il ne reste plus que l'aventure individuelle,
je veux dire que ce qui est intéressant c'est de percevoir l'univers du
photographe, non pas un univers moyen (médiocre) mais bien chaque
sensibilité.




Oui.








Le désir de vraiment déclancher... je viens, pour une raison idiiote, de
changer de boitier, et même si c'est preque le même, cela me redonne
plus d'envies de faire des photos, alors que ces derniers temps j'étais
plutôt calme.



Oui, c'est un moteur énorme, le changement de matériel. Ça m'a aussi
relancé à chaque fois, un nouveau boîtier. Nouveaux essais, nouvel
hystérie. D'ailleurs, c'est bien la preuve que c'est la forme, la
matière photographique qui importe, qui motive. On change de boîtier,
d'optique, et on a de nouvelles envies. Le sujet photographié peut être
le même. Et/ou ce nouveau matériel donne des envies de nouveaux sujets,
c'est alors encore la matière qui donne ces nouveaux désirs.









Mais je n'arrive pas à fonctionner par projets, c'est toujours du brut
de désir. C'est pour ça que je te poses des questions, pour comprendre
un autre fonctionnement que le mien.




Quand même, tu as des thèmes favoris, tu marches par séries. Tu montres
rarement une photo seule.


--
www.octav.fr
Avatar
YouDontNeedToKnowButItsNoëlle
Le 19/07/11 07:57, FiLH a écrit :

Tant qu'on remplacera le je par un on ou un nous, ça continuera dans le
refus de l'avis personnel.

Si tu dis « je » c'est ton avis et ma foi pourquoi pas.



Je suis d'accord avec ça.

MODE_PEDANTIC_ON

Même si originellement en bon français "on " est une sorte de singulier
neutre indéfini, un homme générique (équiv une personne non désignée ou
inconnue, ou toute personne placée dans une situation donnée) l'usage en
a fait un faux pluriel en partant du cas "toute personne singulière non
désignée explicitement".
Dans le cas d'un avis personnel, personne ne peut se targuer de
généricité. Ni de pluricité.

MODE_PEDANTIC_OFF

Noëlle Adam